You'll raised your white flag if you know what's good for you

____

Mira regarda ses cartons qui n'étaient toujours pas déballés alors qu'elle avait emménagé dans cet appartement de Londres depuis près d'un mois, la seule pièce maîtresse de son intérieur était un piano à queue. Les rideaux étaient tirés et elle se trouvait dans une pénombre qui faisait écho à son moral. Elle n'avait toujours pas trouvé de travail. Pourtant elle avait passé plusieurs entretiens dans diverses écoles mais il semblerait qu'elle n'ait été retenue dans aucune.

Soudain elle entendit quelque chose cogner contre sa porte. Comme si un de ses voisins avaient malencontreusement donné un coup de sac dans celle-ci. Elle alla regarder par le judas et vit une enveloppe sur le sol. Elle ouvrit la porte et regarda dans le couloir cependant il n'y avait personne. Elle ramassa l'enveloppe et rentra chez elle.

"Miss Mirabella Dumbledore"

Cela lui était adressé mais il n'y avait aucune adresse d'écrite. Un cachet de cire rouge scellait l'enveloppe, comme dans l'ancien temps. Qui pouvait bien lui écrire. Au jour d'aujourd'hui les lettres étaient peu communes.

Elle brisa le sceau pour sortir une lettre où s'affichait une délicate écriture.

"Professeur Dumbledore,

Je me permets de vous écrire car je suis le directeur d'une école à la recherche d'un professeur pour la rentrée prochaine. Votre profil m'intéresse beaucoup et j'aimerai vous rencontrer autour d'une tasse de thé pour en discuter.

Directeur Albus Dumbledore de l'école Poudlard"

Albus Dumbledore, cette personne avait le même nom de famille qu'elle. Cela pourrait être une simple coïncidence mais elle n'avait jamais rencontré d'homonyme auparavant. En tout cas il lui proposait un travail ce qui était une opportunité, peut être avait il sélectionné son CV grâce à son nom.

Cependant il n'y avait aucun moyen de le contacter écrit sur la lettre, ni téléphone, ni e-mail ou adresse postal. Serait-ce donc un canulars ?

Quelqu'un frappa à la porte ce qui la fit sursauté. Cela devait sûrement être l'auteur du canular. Elle ne prit pas la peine de vérifier qui était là et ouvrit la porte en grand prête à engueuler l'abruti qui lui faisait ce mauvais coup.

Elle se trouva devant un vieil homme au long cheveux blanc et aux lunettes demi-lune. Son accoutrement était étrange. On aurait dit qu'il sortait d'un bal costumé. Elle ne savait pas trop quoi dire et le regarda en silence.

- Je suis Albus Dumbledore, je vois que vous avez reçu ma lettre.

Trop surprise pour répondre elle s'effaça de l'encadrement de la porte pour le laisser rentrer. Elle n'était pas du genre à laisser des inconnus rentrer chez elle mais cette personne était un vieillard qui ne semblait pas pouvoir faire de mal à grand monde.

Albus prit place à la table et Mirabella se mit en face de lui. Elle se racla la gorge avant de prendre la parole.

- Vous disiez dans votre lettre que vous aviez un poste à me proposer ?

- Effectivement notre professeur d'études des moldus nous a tragiquement quitté et nous n'avons pas de remplaçant pour la rentrée prochaine qui approche à grand pas.

- Votre professeur de quoi ?

Mira n'avait jamais entendu se mot "moldu" et ne savait pas ce qu'il signifiait.

- C'est notre professeur d'histoire des humains non sorcier. Voyez-vous la plupart des élèves ne connaissent pas votre mode de vie car nous autres sorciers vivons de manière différente de la vôtre. Mais dans leur futur métier ils pourraient avoir à déambuler dans votre monde et c'est préférable qu'ils sachent comment.

Mirabella était restée bloquée sur le terme sorcier. Cet homme était donc fou, ce qui expliquait sa tenue. Elle se trouvait bête d'avoir laissé rentrer un malade mental chez elle car il pouvait être plus dangereux qu'il n'y paraîssait. Elle ne voulait pas le mettre en colère mais il fallait qu'elle le fasse sortir de chez elle.

- Votre offre ne m'intéresse pas. Maintenant si vous voulez bien sortir de chez moi.

Elle se leva et tendit le bras vers la porte. L'homme ne bougea pas de sa chaise.

- J'en oublis les politesses .

Il sortit une baguette de sa manche et prononça des mots. Mira entendit le robinet de la cuisine s'écouler puis les placards s'ouvrir. Deux tasses volaient dans leur direction accompagnées de deux cuillères, de lait et de sucre. La théière pleine d'eau arriva ensuite alors que de la vapeur s'en échappait. Tout se posa sur la table et Albus prit la théière pour verser le thé chaud dans les tasses. Mirabella n'avait pas bougé d'un pouce ne comprenant pas ce qu'il se passait devant ses yeux.

- Je sais que cela fait beaucoup à encaisser d'un seul coup.

Une chaise se déplaça derrière Mira pour qu'elle s'asseye, ce qu'elle fit. Albus lui tendit une tasse de thé et elle y trempa la lèvres.

- De la magie alors...

- Oui mais nous faisons notre possible pour rester cacher et ne pas intervenir dans votre monde.

- Et pourquoi cela ?

- Il y a bien assez de mauvaises personnes dans nos deux mondes respectifs.

- Alors pourquoi venir me voir ? Est ce à cause de mon nom de famille ? Sommes nous apparenté ?

- C'est en partie pour cette raison et parce que je pense qu'il est temps d'avoir un véritable moldu pour enseigner cette matière. Vous remarquerez qu'il y a beaucoup d'idées reçues sur les personnes sans magie.

Mira remarqua qu'il avait éludé la question sur leur lien de parenté.

- Je n'ai pas encore accepté le poste il me semble.

- Ho mais je me doute que vous prendrez la bonne décision professeur Mira.

Elle avait envie de travailler depuis le temps où elle avait été arrêtée. Elle aimait son travail mais peut être devrait elle commencer lentement sans toute cette histoire de magie.

- Je vois que vous avez besoin de temps pour réfléchir. Je vous laisse un parchemin pour me faire parvenir votre réponse.

Albus se leva en laissant un parchemin vierge sur la table. Mira le raccompagna à la porte. Elle savait déjà qu'elle accepterait ce poste. Elle en avait besoin pour se sentir mieux. Puis après tout magie ou non des élèves restaient des élèves.

___

Merci d'avoir lu ce premier chapitre. Je ferais mon possible pour ne pas mettre trop de temps à écrire le suivant.