Chapitre  9:

Rien n'était sûr entre eux, ça c'était une chose qui était certaine pour l'un, comme pour l'autre. Mais petit à petit, il y avait malgré tout de l'évolution dans leurs relations. Du moins c'est ce que dût en conclure Sanji, lorsque Zoro plutôt que de l'envoyer balader sèchement comme il en avait l'habitude, lui offrit un simple mais tendre baisé. L'excuse d'une promesse qu'il lui devait, amusa un peu le visiteur. Toujours aussi calme et sûr de lui, sans doute parce que sa nature même d'Alpha le rendait un peu ainsi, Sanji avait observé le vert prendre sa main, afin de l'inciter à entrer dans le petit appartement.

Comme toujours lorsqu'il y entrait à présent, l'odeur caractéristique de celui qu'il souhaitait avoir comme  son futur compagnon, lui sauta au nez. Mais cela pourtant n'eut que peu d'effet sur lui, car cette même odeur un peu sucré paraissait avoir été comme dilué par quelque chose. Une fraicheur arriva rapidement sur ses joues, détournant ainsi un peu ses réflexions, tandis que la porte d'entrée se refermait derrière lui.

- Ah merde ! Gronda Zoro.. J'ai laissé la fenêtre de la cuisine entre-ouverte toute la journée. Ce précipitant pour aller la refermée, le jeune homme lança une flopée de juron face à cette oublie. Heureusement que j'habite assez haut dans les étages, sinon n'importe qui aurait pu entrer ici.

Et puis laissant ça de coté, car après tout ce qui était fait, était fait. Zoro se retourna en direction du blondinet, et l'invita comme toujours à retirer ses chaussures. D'un geste rapide le vert avait été pendre son blouson près de l'entrée, puis d'un oeil curieux, il avait observé le sac remplie de course. Un peu gêné, il avait alors glissé la main dans ses cheveux cours avant de tenter de prendre une attitude décontracté, en enfoncent ses mains dans ses poches de pantalons.

- T'étais pas obligé d'acheter tout ça, juste parce que j'ai trouvé un boulot, assura t-il le regard déviant en direction d'un des murs de l'entrée.

- Je sais bien, sourit comme toujours avec confiance le cuisinier. Mais je pensais que c'était la une belle occasion pour nous de partager un bon repas ensemble. Et peut-être ainsi apprendre à mieux se connaitre ! Non ?

Sans rien dire Zoro haussa les épaules avant de murmurer une vague affirmation, face aux paroles de l'Alpha. Ce dernier paraissait comme toujours détendu et sûr de lui. Et ça,  Zoro ne comprenait pas comment Sanji pouvait toujours, ou presque se tenir ainsi. Était-ce à cause du simple fait qu'il était un Alpha ? Et  donc que sa nature même le poussait à toujours croire en lui, ainsi qu'en ses capacités et actions ? Ou bien était-ce juste sa propre personnalité, qui faisait qu'il agissait toujours avec confiance ? Question sans réelle réponse, que  Zoro abandonna bien vite dans un coin de sa tête, en croisant le beau regard bleue azure. Ces yeux aussi profond qu'un lac, ils les avaient fixé sur lui, pendant leurs ébats. Cette volonté étrange que l'alpha avait eu de vouloir autant le regarder l'avait avec le recule, assez surpris. C'était comme si détailler ainsi chacune des expressions de son visage, dans se genre de moment intime,qu'ils avaient partagé, lui avait apporté un quelconque surcroit d'excitation, ou de satisfaction.  Et peut-être, cela avait été le cas ?

 Ou alors, peut-être était-ce aussi parce qu'une étrangeté dans son genre, aussi rude, sévère et costaud que lui, devait être quelque part amusant à observer lorsqu'il perdait ainsi le contrôle de lui même ? Sentant que son esprit virait sur de l'auto diffamation, le locataire secoua vaguement la tête, avant d'accompagner dans la cuisine le blondinet qui en avait déjà pris possession, et s'activait déjà. De son sac il sortait bon nombre d'aliments qui promettait un bon repas.

- Tu te donne trop de mal pour...

Sans finir sa phrase, Sanji s'était approché en quelques pas de lui, puis avait scellé ses lèvres d'un simple mais tendre baisé.

- Je ne me force en rien lorsque cela te concerne de près ou de loin. Assura t-il dans un sourire radieux, qui à sa simple contemplation fit prendre de l'accélération au coeur de Zoro. Contente toi juste de profiter de cette soirée. Ok ?

- Ok, bredouilla le jeune homme rouge comme une écrivisse.

Avec vigueur il passa la main sur son visage, comme pour en chasser son teint écarlate, afin que sa carnation naturellement mate revienne au plus vite.

-  Vraiment adorable, commenta le blondinet en glissant ses doigts fin sur l'une des joues toujours cramoisie....

Gêné, Zoro frotta encore une fois de ses mains son visage qui à lui seul trahissait un peu, ce qu'il ressentait à ce moment précis. Cet relation plus qu'étrange et trouble entre eux, le perturbait totalement. Et rendait bien souvent ses pensées et actions un peu confuses. Habitué à avoir un contrôle totale de lui même. Zoro voyait sa vie parfaitement réglé, être chamboulé depuis qu'il était devenu ce qu'il était. Et surtout depuis sa rencontre avec Sanji. Lui, qui jusque ici n'en avait pas eu à faire grand chose de sa vie de célibataire, sentait parfois au plus profond de lui même, comme un instinct qui le poussait en direction de Sanji. C'était comme ci, le destin, une force, ou il ne savait trop quoi, lui avait indiqué  que sa place était là, près de ce type incroyablement sûr de lui même.  Sans doute, cette simple idée ne plut pas beaucoup à son caractère de loup solitaire. Et aussi était-ce pour ça que parfois , il se cabrait un peu lorsque le blondinet lui faisait un peu trop de " rentre dedans". Cette manière parfois cru  que Sanji avait eu de faire des allusions, ne lui avait pas toujours plus. Et l'avait même un peu indigné parfois.

Toute fois dans cette histoire naissante, une chose perdurait pour le moment. Du blondinet, il ne connaissait toujours que bien peu de chose. Peut-être était-ce à cause de tout ce brouillard sur la vie de ce dernier, qui mettait un frein dans ses envies d'aller vers lui ?  Durant quelques minutes, Zoro observa son invité qui en quelques sorte s'était plus ou moins imposé. Et occupé à présent la cuisine, comme si il n'avait jamais été pas capable de le faire lui même. L'épaule appuyé contre l'encadrement de la porte, les bras croisés.  Zoro gardait son oeil unique fixé sur la silhouette élancé de Sanji. Parfois sa pupille vert s'arrêtait sur un détail de sa physionomie, et qui - il devait le reconnaitre-  lui plaisait assez. Son dos par exemple. Sans doute un peu moins large que le siens, mais dont les paumes de ses mains se souvenaient encore de leurs muscles roulant sous sa peau. Cette peau douce et si pale, si parfaite...comme l'éclat d'une pierre précieuse....

Une toux gênait se fit entendre de sa part. Avec une certaine rapidité il arriva à contraindre son esprit, à se braquer sur autre choses de plus banale.

- Tu sais que ma petite soeur, ne cesse de me harceler pour savoir si, je cite " on s'est réconcilié " ? Avoua t-il soudainement, en marquant par là même l'étonnement de Sanji. Puisque s'arrêtant dans ce qu'il faisait, il leva l'un de ses étranges sourcils d'étonnement. Comment t'as réussi à corrompre ma si méfiante petite soeur ?

- Oh, mais je ne l'ai pas corrompus, précisa Sanji en faisant des guillemet avec ses doigts. Mais je pense savoir pourquoi  notre " réconciliation " lui tiens autant à coeur. Avoua t-il d'un air amusé, en se souvenant encore de la joie que l'adolescente avait eu, à la simple idée d'avoir un jour des photos dédicacés de ses frères et soeur.

- Ah ouais ?  S'étonna Zoro. Pourquoi ça , alors ?

-  Hum et bien, fit le blondinet en ouvrant plusieurs tiroirs de la cuisine, avant de demander au propriétaire des lieux,  si il avait un moule à gâteau et surtout où il le rangeait.

D'un geste rapide le vert désigna un placard, où un moule parfaitement neuf et jamais utilisé était encore dans son emballage.

- Tu ne regardes pas la série " Germa 66" pas vrai ?

- Non, je n'aime pas du tout cette merde, reconnu Zoro dans une grimace de quasi dégout. Et je crois que plus ma soeur me gonfle avec ça, plus je déteste ce truc.

- C'est dommage que tu n'observes pas d'avantage cette série. Ria avec amusement Sanji, gardant malgré tout dans ses paroles, un ton mystérieux qui accentua la curiosité du vert. Tiens regarde dans le sac de course, il y a une enveloppe en papier kraft, ouvre là. Demanda t-il tandis qu'il semblait s'agiter dans tout les sens mais avec une certaine efficacité dans la cuisine.

- C'est ton courrier, ce n'est pas..

- Ce n'est rien de personnel. Enfin dans un sens. Fait ce que je te dis, et tu en apprendras un petit peu plus sur moi par la même occasion.

Intrigué, Zoro s'accroupit près du sac de course à moitié vide à présent, puis pris l'enveloppe. Là, il constata que cette dernière n'était pas du tout scellée, et l'ouvrit donc sans trop de difficulté. Parfois du coin de l'oeil Sanji l'observait faire, sans chercher pour autant à s'interrompre dans sa tâche. Avec prudence le vert, sortit un groupe de photo. Dessus se trouver les acteurs de la série préféré de sa petite soeur. Sur le coup, il arriva à les reconnaitre à cause de leurs différentes couleurs de cheveux. Chacun d'eux avaient une pose avantageuse, qui leurs donnaient un air un peu cool. Mais chacun des clichés étaient ornée de belles signature faite avec un stylo feutre noir. Presque immédiatement, le jeune homme imagina la réaction de sa soeur, lorsque ces " trésors " seraient entre ses mains. Cela allait être volcanique, c'était certain pour lui...

- C'est les acteurs de la série qu'aime ma soeur ça, reconnu à voix haute Zoro avant de plisser son oeil, afin de mieux observer un détail assez répétitif sur les quatre clichés. Tiens  ? C'est amusant ils ont le même sourcils que toi , sauf que la boucle n'est pas dans le .....même...sens.......remarqua t-il avant de détacher chaque mot de la fin de sa phrase.

Doucement il se redressa sur ses jambes, gardant toujours entre ses mains l'enveloppe,  ainsi que les clichés  photographiques.

-  Attend , attend.... reprit le vert, c'est des gens de ta famille ?

- Plus précisément, ce sont mes frères et soeur, avoua Sanji toujours sans s'interrompre dans ses préparatifs. Ma famille est très connu, et je ne voulait pas te le dire, au début ou on s'est connu. Je me disais que ça pourrait mettre un peu plus en péril notre entente un peu précaire, reconnu t-il en se penchant devant la porte du four, afin de vérifier sans doute que son gâteau cuisait bien.

- Mais ta soeur, comme elle est fan de la série " Germa 66", reprit-il en se redressant puis en coupant avec rapidité quelques légumes. ... Elle a tout de suite compris le point commun qu'il y avait entre eux, et moi. expliqua l'Alpha en pointant du doigts son propre sourcils. C'est pour ça qu'elle m'a sautée au cou quand j'ai accepté de lui donner des photos, avec leurs autographes dessus...

-  Aaah je comprends mieux. reconnu le vert en prenant conscience soudainement que la famille de Sanji était sans doute très, très connu. Non mais c'est dingue, j'avais même pas fait gaffe à ça...et à présent que je vois leurs photos, je me demande comment j'ai fait pour pas faire le rapprochement.  Ça saute tellement aux yeux que vous êtes de la même famille..

Encore surpris par tout cela, Zoro observa encore un long moment les photos dédicacées avant de se rappeler de la grossièreté avec lequel il avait parlé de la série devant Sanji. Avec rapidité il rangea, l'enveloppe et les photos avant de redéposer le tout dans le sac.

" Je supporte pas cette merde."  se souvient-il tout de même.

Et comme si le blondinet avait compris le file des pensées du vert, il se mit à rire discrètement avant de préciser.

- Je m'en fou que tu aimes ou pas cette série. Ça les concerne eux pas moi, ajouta t-il avant de reprendre. Mon père est obsédé par la reconnaissance social, et artistique. Pour faire simple, il aime être célèbre. C'est lui qui dirige la vie, de mes frères et soeur. C'est lui qui décide par exemple quel pub , l'un ou l'autre doit faire. Quel interview accorder, et à qui ..etc etc..... A cause de ça, lui et moi on est un petit peu en froid, car je suis trop indépendant pour le laisser gérer ma vie. ... tu vois, continua d'expliquer Sanji  toujours sans s'arrêter dans ses préparatifs culinaire. Notre famille à une longue ligné d'Alpha, et quelques très rares oméga...il nous voit un peu comme une sorte de famille " noble ", de par sa génétique...c'est pas le seul à avoir se genre de pensée......Mais le problème c'est qu'il n'accepte pas n'importe qui comme compagnons, ou compagnes pour ses enfants......Des prétendants pour ma soeur , on étaient jetés dehors avant même qu'ils n'aient l'occasion de faire connaissance avec elle. Car mon père, les jugeait de trop basse extraction....et donc indigne d'elle....

- On dirait un dictateur, murmura Zoro éberlué qu'un père cherche autant à contrôler la vie de ses enfants. Quel sale mentalité...

- C'est ce qu'il est en quelques sorte, un pur dictateur. Dans un sens, il  ne cherche que le " mieux " pour eux...mais il va trop dans l'excès inverse. Ils les étouffent, et ne les laissent que peu décider par eux même. Mais ce qui m'énerve, c'est que mes frangins par exemple....se laissent mener comme ça....ils ne cherchent pas vraiment à s'accomplir d'eux même, et ça ..je te jure ça me révulse, Gronda  Sanji avec une pointe de colère.....Ma soeur, et un peu plus indépendante, mais elle fini souvent par se plier aux exigences de mon père..... C'est sans doute pour avoir la paix...enfin j'imagine...mais j'ai l'impression qu'en faisant ça, ils gâchent tous leurs vies.

- Mais et toi, pourquoi il te laisse faire ce que tu veux ? Demanda Zoro visiblement très curieux, par toute cette histoire.

- On a eu une belle dispute il y a quelques années, avoua Sanji dans un ricanement lourd et plein d'amertume, tandis qu'une délicieuse odeur commençait à envahir la cuisine. Il voulait que je rentre dans le Showbiz comme mes frères et soeur. Mais j'ai refusé tout net, admit-il dans une grimace agacé......on s'est engueulé durant des jours et des jours. Mais je lui ai tenu tête , car je voulais aller dans une école de cuisine , plutôt que de tourner des séries grotesques........il trouvait ça trop...bas de classes...comme étude, mais je n'ai pas lâcher prise.....Et comprenant que je ne ferais que lui mettre des bâtons dans les roues au moindre projet, qu'il m'imposerait. Il à abandonné l'idée de me forcer à quoi que ce soit. Résultat je suis un peu plus libre qu'eux.

- Un peu ?

-  Oui un peu, car tout les mois je suis contraint d'aller dans la résidence familial, faire une sorte de " rapport " sur ce que j'ai vécu depuis la dernière fois qu'on s'est vu. Mais si ce n'est que ça , c'est rien.  Je ne suis pas du tout à plaindre. Ma famille est plutôt riche.

Faisant une courte pause dans son long récit, l'alpha jeta un coup d'oeil en direction de Zoro, afin sans doute de voir et de constater les réactions de ce dernier face à tout ce qu'il venait de lui raconter. Une chose lui sauta aux yeux, lorsqu'il vit son visage. La curiosité et l'envie d'en apprendre d'avantage sur lui, prédominait l'esprit du vert. Alors il reprit.

 -  Comme je ne correspondais pas vraiment aux nombreux objectifs de vie de mon père. Il m'a gentiment invité à prendre mon indépendance plutôt que prévu...à 18 ans précisément. Ma mère, m'a beaucoup, beaucoup aidée en payant le loft dans lequel je vis à présent. Sa famille à elle aussi est riche, heureusement elle est indépendante financièrement de mon père à ce sujet-là...  Mais tu sais, comme je ne veux pas être vu comme un sale gamin de riche, malgré ses refus, ria t-il, je la rembourse petit à petit, de la somme énorme qu'elle a versée, pour que je puisse vivre dans mon appartement....

- Ta mère à l'air d'être quelqu'un de bien, avoua Zoro qui n'osait pas trop faire de commentaire pour le moment.  Malgré tout il tenta d'imaginer la réaction qu'aurait eu sa mère, si son père encore vivant, avait voulu le mettre dehors.

" Il aurait passé un sale quart d'heure " s'amusa à constater le vert.

Le fait que Sanji vienne d'une famille riche, ne l'étonna pas outre mesure. Peut-être était-ce par instinct ? Mais toujours est-il que depuis qu'il avait fait sa connaissance, le jeune homme aux cheveux vert avait vite comprit que ce type avait certainement reçu une bonne éducation. Et qu'à partir de là, il devait certainement venir d'une famille assez aisé. Sans doute était-ce  aussi, à cause de sa façon de se tenir, ou dans sa gestuel ? Ou peut-être était-ce dans son vocabulaire, un peu plus riche que le siens ? Ou tout simplement ces déductions étaient  venu par le simples fait, qu'il roulait au volant d'une voiture, qui semblait avoir coûté un bras ?

- Ma mère est adorable ,sourit joliment l'Alpha. Elle a une santé très, très fragile.  A cause de ça elle ne peut pas faire tout ce qu'elle veut. Un simple rhume peut la clouer au lit. Précisa t-il avant de reprendre, après avoir jeter un coup d'oeil à travers la fenêtre, où il constata que le temps était parfaitement exécrable. En premier elle a eu ma grande soeur Reiju, et ensuite moi et mes frères...en faite nous sommes des quadruplet. C'est en nous mettant au monde , que sa santé est devenu encore plus fragile...

- Bon sang des quadruplet ? S'exclama d'une voix forte Zoro l'oeil écarquillé, étonnant ainsi au passage le blondinet qui l'observa avec surprise. Mais ...enfin je veux dire...quatre bébés dans le ventre ..ça doit être énorme !!! S'étonna t-il en mimant de ses mains , un ventre monstrueusement gigantesque. Surtout si vous étiez de gros bébés...

- On était normal, fit semblant de s'indigner le blondinet dans une grimace agacé. Enfin , se prit-il pensif, sauf mon frère Yonji qui a toujours était un géant...supposa t-il en prenant quelques secondes de réflexion.. Mouais.. il est beaucoup trop grand.

- Tu t'entends bien avec t'es frères et soeur ? questionna Zoro de plus en plus curieux, d'en apprendre plus sur Sanji.

- Je m'entends assez bien avec ma soeur, même si parfois elle aime bien me taquiner. Avec mes frères le problème c'est que..et bien ....nous somme tous des Alphas, avec de très fort tempérament. Enferme quatre individus comme nous dans une même pièce. Et il y aura forcément des étincelles....On ne peut pas s'empêcher de vouloir s'imposer aux autres....et donc parfois on s'embrouille un peu.  Il nous arrive même de nous battre...enfin ...quand ma mère ne nous voit pas.....heum...précisa t-il dans une petite toux discrète.  Et en même temps, reprit Sanji en voyant  Zoro sortir des assiettes d'un placard. ..quand ils sont en congé, ces trois emmerdeurs font tout pour venir squatter chez moi si c'est possible, pour que je leurs fasse à bouffer...Ils sont sans gênes.

" Le cuisinier à la maison n'est pas aussi doué que toi, vois ça comme une flatterie de notre part et soit content."

- Tu parles d'un argument, s'emporta t-il un peu le regard à demi furieux. La dernière fois, j'ai été obligé de cacher les clés de la porte d'entrée, pour qu'ils fassent la vaisselle, sinon ils se barraient comme ça ! Bande d'ingrat va ! Ronchonna t-il, en secouant la tête de droite à gauche, un peu comme si il revivait la scène.

- Je serais assez curieux de vous voir parler ensemble, lâcha soudainement Zoro dans un rire amusé, tout en prenant quelques couverts qu'il déposa sur les assiettes qu'il avait sorti.

La phrase était simple, dénué du moindre sous entendu, car de toute manière il n'y en avait pas. Mais l'effet sur Sanji fut immédiat. Son changement d'humeur fût rapide. Un peu comme si la foudre elle même, venait de le frapper en à peine quelques secondes. Éteignant le feux sous une poêle, ou grillaient deux beaux steaks aux poivres nappé d'une délicieuse sauce appétissante. Le cuisinier s'approcha en quelques pas de Zoro, puis posa ses deux mains sur les épaules de ce dernier. Ses yeux étaient écarquillés, son visage était devenu si sérieux qu'il en devenait presque stupéfiant, pour pas dire inquiétant. C'était comme ci une menace soudaine, était venu planer au dessus de leurs deux têtes. Observant brièvement les deux mains qui tenaient fermement ses épaules, le locataire des lieux allait pour demander quelques explications sur ce brusque changement d'humeur. Quand au final, le blond Alpha, prit la parole.

- Pas question que tu les rencontres, pour le moment. Compris ? Ordonna t-il d'un ton presque rude, et qui plutôt que de révolter Zoro, le mit aussitôt mal à l'aise. Comme ci cette simple demande, ou ordre il ne savait encore trop comment qualifier cela, il ne pouvait pas le braver.

- Mais..Je n'ai pas dit que je voulais les rencontrer. Le détrompa  immédiatement le vert, l'air surpris par ces étranges excès chez Sanji. J'ai juste dis, que j'étais curieux de vous voir vous prendre le choux. Des types qui  tiennes tête, à quelqu'un d'aussi têtu que toi, ça doit t'agacer pas vrai ?

- Un peu que ça me gonfle, confirma son " invité " avant de reprendre toujours d'un air un peu tendu.  Mais garde à l'esprit qu'il n'est pas question, qu'ils te rencontrent pour le moment. Comprends bien ça, on est frères, c'est vrai.  Mais nous sommes des Alphas avant toutes choses...

Là-dessus le cuisinier fit une courte pause et libéra les épaules, du jeune homme de sa poigne un peu trop ferme. Faisant un pas en arrière il reprit son explication.

- Parfois, entre nous c'est comme si on était dans une éternel compétition. C'est une rivalité instinctive, c'est souvent comme ça dans les familles ayant en son seins plusieurs Alpha.....Et si ils te voyaient. Si ils savaient combien je m'intéresse à toi....expliqua Sanji d'une voix un peu tendu qui ne lui était pas coutumière, tandis qu'à ses dernières paroles l'oméga rougissait une fois de plus.......Ils en viendraient forcément à s'intéresser à toi...et à vouloir te voler à moi...

- Ne dit pas de bêtises, tenta de le calmer Zoro dans un rire ou l'ironie fut difficile à dissimuler. Je suis hors norme dans mon genre. Et donc pas attirant... Et puis je te l'ai dis, je ne cherche pas d'Alpha...enfin , se reprit-il comme pour se corriger,....enfin ... pas vraiment ...Mais euh peut importe ! Tu paniques pour rien si tu veux mon avis.  Qui te dis qu'ils intéresseront à un oméga " géant " comme moi ?  Si ils me gonflent, je les cognes et voilà tout.

- Tu ne peux pas juste les cogner. Tu restes un .....

- Tu l'as dit toi même, rappel toi. l'interrompit le vert en détournant un peu le regard. " aucun Alpha ne voudrait d'un oméga dans mon genre." répéta le vert en dissimulant difficilement une certaine amertume. Car même si sur l'instant où cette phrase avait été prononcée, il s'était senti soulagé. Une faible parti de lui, sans doute la plus tenace, avait trouvé cela plutôt insultant et humiliant. Comme si, il n'avait été vu que comme une chose, répugnante et impossible à aimer...

- Euh, se souvient aussitôt Sanji un peu mal à l'aise.....oui c'est vrai , j'ai dis ça, mais je ne...

- De toute façon, coupa Zoro dans une sorte de sourire détendu un peu forcé. Il n'y a aucune chance que je les rencontre pour le moment. Ils ne me connaissent pas, et ne savent rien de mon existence,  alors ne ...enfin ne te prend pas la tête avec ça ! C'est une perte de temps, de rester accrocher sur des événements qui ne se sont pas produits, et qui peut être ne se passerons jamais.

Clignant des yeux face à cette vérité tout logique, le blondinet prit un court temps de réflexion, avant de  passer une main nerveuse dans ses cheveux doré. Cette panique qui l'avait soudainement submergé, l'étonna lui même. Perdre son contrôle n'était pas vraiment dans sa nature, mais la simple vision mental de la perte de ce type, auquel il tenait beaucoup plus qu'il ne le croyait. L'avait plongé en moins d'une seconde dans une sorte d'affolement incontrôlable.  

Lentement son regard bleue se porta sur Zoro qui l'avait observé quelques secondes, avant de filer dans la pièce principal mettre la table. Rapidement, un bruit de télévision vient perturber le calme qui régnait jusqu'ici dans le studio. Soufflant un grand coup, afin de reprendre la totale maitrise de lui même, Sanji retourna auprès des délicieux plats, dont il était entrain de s'occuper. Parfois le vert  revenait dans la cuisine prendre se dont ils avaient besoin pour le repas, et filait à nouveau dans la pièce principal. Il fallait dire aussi que tenir à deux dans un espace aussi exiguë, que l'était la cuisine n'était pas facile en soit.

Lorsqu'un les délicieux plats préparé par Sanji fut apporté sur la table. Zoro crut que son appétit, qui était déjà bien grand, augmenta d'un cran à leurs simple vision. Jusqu'ici il avait toujours flatté la cuisine de sa petite maman. Mais celle de Sanji, il devait le reconnaitre était bien supérieur à cette dernière. Il n'avait pas encore touché à son assiette, qu'un gros gargouillement parut raisonner dans toute la pièce. Déclenchant ainsi involontairement le rire du blondinet.

- Bon sang, marmonna le vert en détourant le regard, honteux de ses multiples bruits d'estomac, mais aussi du simple fait que voir Sanji rire, lui avait fait battre le coeur comme un dingue.

Passant la main sur son buste comme pour inciter son palpitant à plus de calme, il parvient à reprendre contenance. Dans un mouvement de tête, il remercia le bel Alpha pour le verre de vin qui lui servi.

- A ton nouvel emploi, s'exclama Sanji en levant son verre et qui fut très vite imité par Zoro. A ta nouvelle vie, reprit-il l'oeil pétillant de séduction mais aussi d'espièglerie. A nous ??

A la dernière proposition le jeune homme aux cheveux vert préféra ne rien confirmer, mais ne rien nier non plus. De toute façon les choses en ce moment que ce soit dans sa tête, ou bien dans son coeur, étaient bien trop trouble pour qu'il s'obstine comme avant à l'envoyer balader à la moindre allusion de sa part. Et puis il était impossible pour lui aussi de nier, l'étrange émotion qui l'avait saisi quand il l'avait vu debout devant sa porte d'entrée.  Droit, élégant même avec de simple vêtement, il n'avait pu nier la beauté de cet homme qui était face à lui. Sans doute ses beaux cheveux étaient l'élément de sa physionomie qui lui plaisait le plus.  De même si les souvenirs de leurs ébats restaient en partie trouble, le souvenir de cette belle tignasse doré se balançant en rythme, fut sans aucun doute l'un des souvenir les plus persistant de toute cette histoire.

- Comment vas ta mère ? Demanda soudainement le jeune Alpha après avoir avalé une bouchée de son assiette. Tu revenais bien de chez elle , non ?

- Euh, répondit bêtement le Zoro en sortant de ses songes. Euh...oui j'ai mangé avec elle, et ma petite soeur ce midi. Elle va bien, merci de poser la question..

- Ça va pas ? Questionna soudainement Sanji en voyant le rouge monter aux joues de son vis à vis, tandis que pour une fois il n'en était pas la cause. T'es écarlate..

- Ce n'est rien, je pensais à des trucs gênants...

- Cochon ? Sur moi ? Plaisanta Sanji, l'air un peu intrigué car après tout, on ne sait jamais...

- Nan..enfin...nan ! Hésita le vert. C'est juste que j'ai ressenti le besoin de me confier à ma mère...avoua t-il enfin du bout des lèvres. Je crois, que de toute ma vie, je n'ai jamais eu de conversation aussi gênante que celle que j'ai eu avec elle aujourd'hui.

- Vous avez parlez de quoi précisément, pour que tu sois aussi mal à l'aise ?

- Et bien...commença à dire Zoro avant de profiter d'une seconde et délicieuse bouchée de son plat, et qui donnait l'agréable sensation de vivre le meilleur moment culinaire de toute sa vie... Et bien... je ..lui ai avoué, que je m'étais fait dépassé par mon tempérament oméga....Bordel pourquoi j'ai fais ça d'ailleurs...

- Sérieux ? Questionna dans une étrange grimace le blondinet la fourchette en l'air, comme stoppé dans son élan...Attends j'espère que tu n'as pas trop été dans les détails...

- Comme si je pouvais tout lui décrire ! Ça va pas non !  S'indigna le vert dans un frisson de dégout. Je regrette bien assez mes paroles, crois moi. Mais euh ...Elle m'a quand même fait la leçon...

- Sur ?

- Euh......tout et rien....Marmonna t-il rapidement en fixant son attention sur son assiette.

- Ah non hein ! Si tu commences un sujet de conversation. Fini le au moins, insista avec une pointe de curiosité le jeune chef cuisinier, en remarquant avec facilité une nouvelle gêne se peindre sur le visage de Zoro. Dit moi tout, tu me rends curieux là...allez , allez ...

-  Pour faire simple....très simple hein ....elle....elle a dit qu'on...enfin que je n'avais pas été prudent...quand......quand ..quand..

- Allez crache le morceau, taquina encore une fois Sanji amusé, et visiblement pas vraiment mal à l'aise parce qu'était entrain de dire l'oméga. Tu vas y arriver !!

- Raah ! Te moque pas ! Elle a dit que j'avais pas été prudent, pendant qu'on...qu'on...raaah merde ! Jura avec force Zoro en tapant un poing sur la table, ce qui fit trembler tout ce qui était posés dessus. Quand on a couché ensemble ....voilà je l'ai dit ! Cracha t-il d'un trait comme si l'épreuve avait été difficile....Je n'accepte que difficilement mon état d'oméga....c'est vraiment pas le moment de compliquer d'avantage les choses en oubliant de ....

-...De prendre certaine précaution, compléta Sanji en s'accoudant sur la table puis en posant son menton dans le creux de sa main. Cela veut-il dire que tu espères d'autres rounds avec moi ? Mais avec plus de " prudence "cette fois-ci ...murmura t-il d'un ton suave.

- Que...pff..non...non , pas du tout. Bredouilla le locataire des lieux en agitant la tête de droite à gauche. Tu ..pff...faut  toujours que tu fasses des sous entendus cochon..... je ...non, je..j'ai pas pensée à ça , depuis ce jours-là....

- Vraiment ? Douta le jeune homme blond dans un excès de scepticisme, qui lui fit faire une amusante grimace.

-  Ne me donne pas envie de foutre dehors, ronchonna  Zoro la mine boudeuse, les yeux rivés sur son assiette déjà presque vide. Car conversation gênant ou non, son appétit n'était en aucun cas troublé, ni même freiné.

- Tu oserais me mettre dehors, après tout ce que j'ai cuisiné pour toi ? S'offusqua avec peu de crédibilité le blondinet. Vraiment tu oserais ?

- Bah à présent que tout les plats sont préparé ouais, fit sur le même ton le vert dans un sourire moqueur, tout en haussant des épaules.

- La vache t'es dure toi alors !!!  Ricana Sanji, Mais je penses pas que tu es envie que je parte. Pas vrai ? Au contraire même...assura t-il en prenant un petit air sûr de lui.

 - Pff... va savoir...

La conversation redevenant moins malaisante pour Zoro, les deux jeunes hommes continuèrent leurs repas, en discutant de tout et de rien. Les minutes défilaient dans des ronronnements télévisuel, qui n'attirèrent que bien peu leurs attentions. C'était comme si après toutes ces fois où il s'était senti gêné,  Zoro se sentait enfin bien en discutant avec cet Alpha, si désagréable la première fois qu'il le vit. Petit à petit, la bouteille de vin diminua, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle soit vide. Mais cela n'empêcha pas leurs bavardages devenu vif et enthousiasme de perdurer. Parfois une taquinerie apparaissait ici et là, et provoquait des excès de voix qui n'étaient en rien plein de colère, ou même emprunt de quoi que ce soit de négatif.

Une certaine entente naissait, et le fait de boire quelques verres de vins, - même si il n'était pas ivre- l'aida à moins se sentir mal à l'aise, aux moindres sous entendu. La nuit était tombée depuis longtemps et la soirée bien entamé , quand Zoro voulu se lever de sa chaise, pour débarrasser la table. Mais au même instant Sanji fit la même chose, et prit dans ses mains celles qui se tendaient en direction du désordre sur la table. Sans rien dire, le cuisinier prit une grande inspiration, avant de fixer l'homme qui lui faisait face , et affichait sur son visage un air un peu perdu.

- Tu te sens heureux pas vrai ? Questionna Sanji en venant le prendre tendrement dans ses bras.

Les bras ballants, Zoro ne sut quoi faire face à cette phrase qui paraissait tomber sur lui , tel un cheveux sur la soupe.  Ne voulant sans doute pas prendre d'air empoté, il passa ses bras autour des épaules et de la nuque de l'Alpha..

- N'est-ce pas ? Tu te sens heureux , insista le cuisinier en frôlant de ses lèvres le cou mâte de son amant.

- Pourquoi tu dis ça, si soudainement ? Murmura le vert qui ne réalisa pas, qu'il était entrain de plonger son nez dans le cou de Sanji.

- On voit que tu es encore un jeune oméga, car tu ne contrôles pas encore tout à fait tes phéromones. Et celle que tu relâches inconsciemment là, sont chargé de .. et bien je dirais de bien être..

- C'est...parce que j'ai bien mangé......mentit avec si peu de conviction Zoro, qu'il se moqua lui même de ses propres paroles. Avant de renifler l'air à son tour.......hé...!

- Quoi ? Moi aussi je me sens bien, là !  J'ai le droit de le montrer comme tu le fais, susurra près de son oreille l'alpha dont les mains devenaient un peu baladeuses. Zoro..tu ne vois pas combien on est fait pour être ensemble ? Même nos phéromones s'accordent parfaitement...c'est rare tu sais !!

- Euh....attends, bredouilla d'une voix un peu perdu le locataire des lieux qui se sentait reculer en direction de son lit...le..la vaisselle...elles...

- Plus tard, Marmonna le blondinet, qui ne cherchait en rien à contrôler ses phéromones qui doucement mais surement se mêlèrent à celle du vert.

Sans doute enivrait par ce relâchement de chacun, plus aucun des deux garçons ne chercha à se raisonner. La télé allumée , la vaisselles sales...tout ses détails n'eurent bientôt que bien peu d'importance. Et perdant prise, dans cette soirée pleine d'ivresse et dont l'alcool n'avait qu'une faible participation, les deux amants, firent l'amour avec cette fois-ci une parfaite conscience de chacun.

A nouveau, il avait sentit ses mains pâle parcourir son corps. A nouveau, il avait ressenti dans ses entrailles cette faim qu'il avait eu de lui, et de ses " bienfaits ". Comme si plus rien ne le gênait, et que sa fierté naturel se taisait, lorsque inconsciemment il se soumit face à son savoir faire. Une fois de plus, sa voix avaient émis d'agréable complaintes, en ressentant ses vigoureux coup de hanches. Mais cette fois-ci son regard émeraude troublé de plaisir, ne lâcha pas les prunelles azure qui le séduisait tant. Juste une demande de son jolie blond, ne fut pas accordé à ce dernier. Cette envie étrange qu'il avait de l'entendre crier son prénom.

Pourquoi ça ? Pensa t-il fugacement.

A présent à moitié endormi, les corps et les esprits totalement repus.  Les deux hommes restaient dans les bras l'un de l'autre, juste pour le plaisir simple d'être rien que eux deux. Tendrement enlacé , aucun d'eux ne voulaient se séparer, car cet instant semblait le plus agréable de toute leurs vies.  Sur ses hanches,  Zoro sentait les doigts de Sanji se promener et remonter doucement dans son dos. Ce geste avait quelques choses de mécanique et tendre à la fois. Ne voulant pas l'interrompre, il nicha son visage dans le cou, du si séduisant Alpha...

- Tu ne travailles pas demain ? Murmura t-il dans un bâillement difficile à contenir.

- Non, j'ai mon week-end.. souffla le cuisinier en embrassant le front de celui qu'il voyait déjà comme étant son oméga.

-P..passe le avec moi ! Je n'ai...pas envie que tu partes, admit enfin du bout des lèvres Zoro.

C'était comme, une voix en lui, comme une voix logé dans son coeur, et qui lui répétait sans cesse combien être près de Sanji était bon. Combien sa présence simple lui faisait du bien, et le rendait heureux. C'était difficile à admettre, mais c'était vrai, le voir. L'entendre, sentir sa peau contre la sienne , sentir son odeur, lui procurait une joie jamais connu...

- Ainsi, reprit-il retenant un autre bâillement, Tu pourras toi même, donner son cadeau à ma soeur. Et puis... ma mère t'aime bien, elle sera heureuse de te revoir...et....

- Deviendrais tu possessif envers moi ? Souffla Sanji en le sentant d'avantage se serrer contre lui. Moi en tout cas je le suis....avoua t-il avant d'embrasser langoureusement Zoro.

Ses baisés étaient si bouillant et brûlant que , le jeune homme crut fondre sur l'instant. Le simple fait de sentir sa langue glisser contre la siennes achevait de rendre son esprit, bien peu sérieux...

- T'as...t'as ...pas répondu, marmotta entre deux baisés brûlant le vert, qui sentait l'esprit de son vigoureux amant, partir sur d'autre projet beaucoup plus coquin et savoureux.

- D'accord, je passe le week-end avec toi. Mais tu viens le passer chez moi, ok ?

- Ok ...bredouilla le vert le souffle court....qu...Quoi encore une fois ??

- Je ne serais jamais rassasier de toi, fait toi une raison, taquina l'alpha.

La nuit témoin de cette passion chez ses deux cœurs pleins de fougues et de jeunesses. Les laissa s'unirent tel, que leurs fougues les encourageaient à le faire. Sans jeter d'avantage son regard millénaire sur eux. Elle laissa s'égrainer les minutes et les heures jusqu'à qu'un faible soleil pâle, n'annonce un week-end des plus prometteur.

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Et voila pour le chapitre 9, qui au final et surtout tournée sur les confidences de Sanji et de sa vie de famille.

Alors à ce sujet.  J'ai eu envie pour une fois , de changer  un peu du schéma habituel, ou Sanji est détesté par ses frères, et ses derniers sans émotions etc... Leurs ententes et juste un peu particulière et parfois tendu de par le simple fait qu'ils soient tout les quatre alpha.  Mais il y a malgré tout un lien fraternel présent.  J'ai eu envie aussi de laisser Sora en vie, afin qu'un soutient tendre et maternel pour une fois lui soit accordé à Sanji.  ( N'a !)

J'espère que cette idée vous plait, tout comme le chapitre qui au final ne se déroule que sur une soirée.

( Vous savez je suis tellement peu habitué à mettre des scènes lemon dans mes histoires que lorsque que j'en fait juste référence , je me sens coupable 😅. Ce qui est très con, je le sais, car les trois quart des lecteurs/trices de Yaoi, ne déteste pas ça au contraire même ! Mais j'ai mon crétin de cerveau dans ces cas là qui me fait penser ;" ils vont être déçus que tu fasses encore un sous entendu yaoi/lemon ".. La question est donc la suivante !!! Suis je nouille de penser ainsi ?

Je précise que j'ai l'habitude d'en écrire hein, c'est loin d'être nouveau pour moi. C'est juste d'en mettre potentiellement plus que d'habitude qui me fait me poser autant de questions. )