Chapitre 7 : L'espoir d'un mieux.
Chapitre 7 :
" Je ne laisserai aucuns Alphas te voler à moi."
C'est exactement ce que lui avait dit Sanji, peu après qu'il l'ai remercié de ne pas l'avoir abandonné dans la mélasse dans lequel il s'était retrouvé. Pourtant en entendant cette phrase le jeune homme aux cheveux vert ne sut quoi répondre. Sans doute parce qu'il ne comprenait pas exactement, où voulait en venir le blondinet. Ou plutôt parce qu'il ne voyait pas jusqu'où cette simple phrase pouvait le porter. Cet Alpha au regard azure voulait-il sous entendre qu'il le voyait déjà comme si il était son oméga ? C'était une possibilité. Et à vrai dire Zoro qui avait repris le totale contrôle de lui même ainsi que de ses pensées, ne fut pas tout à fait à l'aise avec cette simple idée. De son oeil vert il avait réussi cette fois-ci à soutenir le regard azure, situé juste au dessus de son visage. Sur ses épaules, il sentait parfaitement la légère pression des mains de son désormais amant.
Oh bien sûr, il n'était pas ingrat au point de lui dire, " Merci pour ton aide, à présent tu peux foutre le camps." Mais cette simple phrase. Ou plutôt cette simple demande lui donnait l'étrange impression de se balader avec une laisse autour du cou. Laisse au bout duquel, il voyait pendre sans doute un médaillon avec écrit dessus :
" Propriétaire : Sanji"
Un peu comme si il était devenu un vulgaire toutou.
Et cette simple pensée, cette simple vision mental qu'il se fit, ne l'aida pas à être en phase avec la demande du jeune homme qui se situait juste au dessus de son visage. Malgré le beau sourire plein de confiance que lui offrait à cet instant Sanji, Zoro ne sut comment réagir sans prendre le risque de le froisser, et de voir ce jolie rictus s'effacer. Pourtant durant quelques secondes, il tenta d'exprimer quelque chose sur son ressentit ainsi que sur cette foule d'émotion qui le traversait. Mais à part ouvrir la bouche, et la refermer presque immédiatement, il n'y eut rien d'autre entre les deux. Pas un sons, pas une syllabe rien ne parvient à se faire entendre.
Constatant l'étrange conflit qui animait cet oméga à l'allure peu conventionnel, Sanji se redressa du lit ou ils se trouvaient puis s'en éloigna de quelques pas. Malgré la légère inquiétude qu'il avait senti en voyant Zoro se réveiller, Sanji avait à nouveau repris cette attitude décontracté, et cool qui lui sciait à merveille. En dépit de cette apparence paisible qu'il tentait de garder, il comprenait tout à fait que Zoro ait besoin de réflexion et de temps, quand à répondre à sa demande. Et plutôt que de prendre le risque de se faire rejeter en insistant un peu trop, il le laissa réfléchir à ses paroles ou seule la sincérité était présente. Sanji était attiré par lui, c'était là un fait impossible à nier. Et il avait la sensation puissante depuis ce fameux jour, où il l'avait revu après son malaise, que ça place était là , à ses cotés et nul part ailleurs.
Et ça, c'était bien là une première pour lui. Jamais jusqu'ici Sanji n'avait encore ressenti le besoin, voir même la nécessité absolu de rester près de quelqu'un. Et soudainement c'était comme si ce souhait de rester près de Zoro, était devenu primordiale dans sa vie. Comme si sans l'accomplissement de ce vœux, il ne pourrait plus avancer dans la vie. Et même si en général il ne montrait rien, et qu'il préférait garder gravé sur son visage, son sourire détendu. Il y avait en lui bien des interrogations et des craintes qui parfois parvenait à assombrir son coeur.
L'odeur de cuisine continuait d'emplir l'air du petit appartement, et parvient à le sortir de sa réflexion.
- Pendant que tu dormais, en plus d'aller chercher tes suppresseurs, j'ai acheté deux trois bricoles pour nous préparer à manger. Je ne voulais pas taper directement dans tes réserves...car je sais qu'en ce moment tes moyens sont ..comment dire..... Limité.
Sans attendre que le moindre sons passe les lèvres du vert, le jeune homme aux cheveux doré fila en direction de la petite cuisine, où il s'était activé à préparer un bon petit plat. Pendant ce temps Zoro qui était toujours nu comme un vers, en profita pour enfiler des vêtements. A peine eut-il mis un pied en dehors de sa couette douillette qu'un gros frissons glacé courut le long de son échine, le faisant presque aussitôt greloter des pieds à la tête. D'un geste rapide et bref, il remit un peu d'ordre sur son canapé lit, et chassa de son esprit les souvenirs entêtant de ce qui s'était passé entre eux. Le visage encore écarlate, il s'approcha de l'entrée de la cuisine, sans chercher forcément à y entrer. De toute manière cette pièce était bien trop étroite pour les contenir tout les deux.
L'épaule appuyé sur l'encadrement de la porte de la cuisine, il observa de son regard émeraude , Sanji sortir du four un plat dans lequel se trouvait deux papillotes de poissons. A peine vit-il cela que le souvenir pas si lointain que ça, de sa mère tentant de convaincre Izumi encore petite de gouter au poisson, lui revient en mémoire. Un sourire bref, passa ses lèvres tandis que toujours aussi silencieux, il observait le jeune homme s'activer dans sa cuisine, comme si il la connaissait par coeur. Dans un faitout grésillait agréablement une poêlé de légume dont l'odeur accentua la faim soudaine du jeune homme. Et comme pour prouver cette sensation soudaine, son estomac se mit à grogner avec vigueur.
- Tu t'es donné du mal, pendant que moi je roupillais dans le font de ma couette, bredouilla Zoro en passant la main sur sa nuque, un air toujours aussi mal à l'aise d'accroché au visage.
- Cuisiner n'a jamais été une corvée pour moi tu sais, t'en fais pas pour ça. Expliqua Sanji en lui faisant comprendre dans un mouvement de tête, de libérer le passage pour qu'il puisse apporter le tout sur la table de la pièce principal.
- Ma mère est un cordon bleue, assura soudainement Zoro en le suivant, afin peut-être d'engagé en semblant de conversation. Mais je n'ai pas hérité de ses dons ....et je suis plutôt une catastrophe car... sans finir sa phrase son estomac accentua ses plaintes et donna même l'impression de raisonner dans tout l'appartement. Wouah désolé, s'exclama t-il en pressant son ventre comme pour le convaincre ainsi de faire moins de bruit.
A nouveau une sorte de silence un peu malaisant se mit à envahir la pièce, comme si discuter était devenu difficile du moins pour l'un d'entre eux. Bien sur Sanji n'était en rien embarrassé sur ce qui s'était passé entre eux, un peu plutôt dans la journée. Mais il savait parfaitement qu'à contrario pour Zoro ça ne devait pas être le cas. Bien qu'il ne le connaissait pas depuis extrêmement longtemps, il avait vite pris conscience de la grande fierté qui habitait ce dernier. Ainsi que cette façon de vivre qui était la sienne, et qui devait être du genre à ne jamais demander de l'aide de personne quitte à en baver d'avantage. Pourtant aujourd'hui son instinct d'oméga l'avait fait agir à l'inverse de sa nature rigide, et droite. Il avait demandé de l'aide...supplier presque...Et il l'avait eu cette aide.... enfin d'une certaine manière...Mais à présent le blondinet s'inquiétait un peu qu'un regret ne vienne plomber leurs entente encore un peu précaire. D'un geste commun les deux hommes s'installèrent autour de la table parfaitement dressée. Sans rien dire Zoro observait son " invité " le servir, tout en essayant d'ignorer les grondements véhément de son estomac qui commençait à l'agacé lui même.
- Tu sais, tu m'as dit de ne laisser aucun autre Alpha m'approcher, Répéta t-il après s'être un peu raclé la gorge. En se forçant ainsi à parler et à affronter le beau regard bleue sans se sentir trop envahi par cette gêne qui lui faisait de plus en plus honte.
- Oui c'est vrai, je l'ai dis, confirma Sanji dans un léger mouvement de tête, puis en dépliant une serviette blanche qu'il posa sur ses genoux. Et je le pense tout à fait, affirma t-il dans un sourire séducteur.
Encore perturbé par ce rictus séduisant qui restait accroché aux belles lèvres de son vis à vis. Zoro se résolu une fois de plus à parler, et reprit presque aussitôt la parole, comme si il avait peur de perdre cet élan qu'il venait de prendre.
- Comme je te l'ai déjà dis depuis que je suis devenu....ce que je suis. Je n'ai jamais cherché d'Alpha dans ma vie. Je suis du genre solitaire, j'ai jamais éprouvé la nécessité d'être proche de quelqu'un......donc, enfin comment dire...t'en fait pas de ce coté là....je me fiche toujours des Alpha.
- Je vois, sourit le bel homme aux cheveux blond. Dans un sens ça me rassure, mais ça ne veut pas dire pour autant que tu m'acceptes entant que tel ! Pas vrai ? Déduit-il avec une certaine forme te fatalité dans la voix, tandis qu'il entamait son repas.
- Pour être honnête ...Je ne sais pas quoi penser. Tout est arrivée si rapidement...Et par ma faute, car j'ai été assez idiot pour ne pas faire attention au simple fait que je n'avais plus de suppresseur, reconnu Zoro en prenant une première bouchée dans son assiette.
Rapidement son oeil s'écarquilla tandis qu'un long " hum" plein de gourmandise se faisait entendre. Étonné il posa la main devant la bouche, avant de relever son regard plein de surprise sur son amant.
- Putain, c'est délicieux ! Jura t-il en observant son assiette avec une sorte d'incrédulité. Jusqu'ici seuls les bons petits plats de sa mère avaient réussi à faire ainsi vibrer ses papilles. Mais là, le jeune homme crut passer un cran au dessus, en ce qui concernait les délices culinaires.
Un sourire accueilli cette flatterie plus qu'agréable à entendre. Avec amusement Sanji voyait cet homme si sévère, se gaver comme un gamin gourmand, en prenant une autre bouchée plus que généreuse.
- Euh, se reprit peu après ça le vert un peu honteux de se goinfrer comme si il n'avait pas manger depuis des lustres. Ce que je veux dire, c'est que...malgré toutes ces semaines qui se sont écoulées, depuis que je t'ai rencontré ...enfin après mon malaise j'entends......je ne te connais pas ! Je ne connais rien de toi...absolument rien. A l'inverse, toi tu connais beaucoup de chose sur moi. Tu as même déjà rencontré ma mère et ma soeur...même si c'était par hasard. Précisa t-il avant de le pointer avec sa fourchette. Mais tout ce que je sais de toi et plutôt faible. Par exemple, je sais que tu travailles au centre thermale, et encore je ne sais même pas à quel poste. Et aujourd'hui j'ai découvert une seconde chose chez toi ! T'as cuisine est à tomber par terre...expliqua t-il en braquant son regard droit dans les yeux de Sanji. Mais c'est tout....
- Oh mais attends, tu oublies que tu as découvert autre chose aujourd'hui, précisa le blondinet le visage plein de malice, avant de lui faire un grand sourire. Je suis un très bon amant, pas vrai ? Ria t-il en voyant le visage de Zoro virer en moins d'une seconde au rouge vif....J'ai tord ?
- Crétin...je ...euh....bredouilla rapidement à voix basse le vert, avant de prendre un ton encore plus bas, pour confirmer cette qualité qu'il n'avait pas vraiment chercher à mettre en avant. Et encore moins à formuler, ou même à confirmer .....
A nouveau gêné, le jeune homme préféra, une fois de plus fixer son attention sur son assiette.
- Ne soit pas gêné comme ça, je te taquine, ricana Sanji en buvant un grand verre d'eau, tandis qu'à l'extérieur les goutes d'eau glacé continuaient de marteler avec vigueur les fenêtre de l'appartement.
- Je parlais sérieusement, précisa Zoro. Tu voudrais que je ne regarde que toi pas vrai ??
- Oui, c'est vrai ! admit Sanji dans un bref hochement de tête, qui agita légèrement ses cheveux blond.
- Tu voudrais...tu voudrais....être ......mon Alpha ? N'est-ce pas ? Supposa Zoro honteux de cette soudaine timidité qui l'agaçait énormément, et qu'il aurait aimé chasser au plus vite.
- Encore une fois, je le reconnais que c'est ce que j'aimerais, admit Sanji toujours aussi calme. Comme si rien ne pouvait le mettre mal à l'aise, même un peu.
- ....
- Mais, reprit Sanji en appuyant sa joue dans le creux de sa main. Je ne te demande pas d'accepter tout ceci, tout de suite et maintenant. Ce qui s'est passé entre nous aujourd'hui, et le fruit d'une perte de contrôle commune, expliqua t-il d'une voix paisible. Je prendrais le temps de te montrer qui je suis. De te faire connaitre ma vie, comme toi tu me laisseras te découvrir d'avantage, sourit il une fois de plus l'oeil brillant d'espièglerie. Et cette fois-ci je parle pas de découvrir ton corps mais plutôt ta personnalité...
- C'était pas la peine de faire ce genre de précision j'avais compris....marmonna le vert en secouant la tête comme pour chasser les souvenirs de ce qui s'était passé entre eux un peu plutôt. Faut toujours que tu fasses des sous entendu.
- C'est parce que c'est amusant de voir un gaillard comme toi gêné et rougir.
- Enfoiré va, bougonna Zoro en achevant son assiette. Je suis pas du genre démonstratif en ce qui concerne mes émotions et tout le tralala. Donc t'attends pas à avoir un parfait et faible petit oméga craintif, et perdu sans son alpha.. je suis un solitaire de nature...
- Ça, j'avais compris depuis longtemps que tu n'avais pas vraiment de point commun avec l'image qu'on se fait d'un oméga. Assura Sanji d'une voix un peu ironique. Mais dit moi juste que tu acceptes au moins qu'on apprennent à mieux se connaitre. Je sais que ta vision de notre situation est bien différente de la mienne, expliqua t-il en se relevant de son siège avant de contourner la table, pour faire face à Zoro qui leva son regard sur lui. Une fois là, il prit le visage de celui-ci entre ses mains pâles puis embrassa avec douceur la joue. Je ne renoncerai pas à toi facilement... Et si je dois patienter des mois , des années avant que tu m'acceptes.. je m'en fiche totalement. J'attendrais le temps qu'il faudra, si cela peu m'assurer qu'à l'avenir tu te resteras près de moi, et qui n'ira vers aucun autre Alpha que moi.
Que dire face à ce genre de parole, pleine de détermination ? Que penser de cette sincérité qui semblait irradier de chaque pore de sa peau ? Comment réagir ? Que fallait-il penser de cette situation qui était la leurs à présent ?Sanji semblait si décidé à faire " sa conquête" ! Si sûr de lui, sur le simple fait que sa patience serait un jour récompensé. A nouveau Zoro eut l'étrange impression qu'aucun mot ne pouvait parvenir à franchir le barrage de sa bouche. Tout au plus arriva t-il à hocher de la tête, comme pour dire ainsi, qu'il acceptait d'apprendre à la connaitre. Il ne savait encore trop quoi penser de Sanji. Les choses entre eux semblaient s'être d'avantage brouillé dans son esprit par le simple fait qu'ils avaient couché ensemble. Comme si cet événement avait réussi à lui faire perdre ses repaires, et qu'il n'arrivait plus à distinguer dans son esprit et où se situait à présent le charmant blondinet.
Sans doute, sans qu'il n'est à le demander Sanji comprit les pensées désordonnées qui traversaient le jeune homme. Aussi n'insista t-il pas d'avantage, et reprit une conversation sur un sujet beaucoup plus léger et banal. Afin qu'enfin Zoro puisse lui parler sans se sentir gêné , ni même un peu honteux. Aussi apprit-il lors de cette discussion plus paisible, que Zoro avait un rendez-vous le surlendemain pour un éventuel emploie aux sources thermale. A ce sujet, le blondinet consentit à lui faire une confidence en ce qui le concernait.
La table n'avait pas encore été débarrassé et les assiettes ainsi que les plats vides trônaient dessus avec la fierté d'avoir été ainsi vidé.
- Avant tout, tu dois me promettre de garder ce que je vais te dire, pour toi. Insista Sanji en levant l'index devant lui. Promet le !
- Si tu veux je le promet, affirma le vert en haussant les épaules.
- Tu ne le diras à personne, pas même ta mère, ni ta petite soeur ! Ok.
- Ouais si tu veux, répéta une fois de plus Zoro surprit pas tant de précaution, mais aussi un peu curieux d'en apprendre d'avantage sur tout ce mystère.
- Bon, fit Sanji en se raclant un peu la gorge. C'est important que tu tiennes parole, car ce que je vais te dire là, et considéré par mon patron comme un secret professionnel.
A nouveau il prit une sorte de pause avantageuse, comme si il avait besoin de montrer à quel point son orgueil pouvait être élevé à certaine occasion.
- Tu sais que la cuisine du restaurant des termes est réputé un peu partout en ville et même au delà pas vrai ? Et que personne jusqu'ici n'a réussi à savoir qui était au commande du restaurant pas vrai ?
- Ouais j'en ai entendu parlé. Tous les journalistes qui ont enquêté là-dessus, s'y sont cassés les dents à ce qu'il parait.
- Et bien fit, Sanji toujours aussi débordant de suffisance. Sache que s'est moi le chef de ce restaurant.
- Toi ? Douta Zoro en levant un sourcils d'étonnement.
- Ouais ! Sans doute est-ce un peu lié à mon coté Alpha, mais je suis un maitre des saveurs. Je suis un excellent cuisinier, comme tu as pu le constater, affirma t-il en voyant Zoro confirmer d'un simple signe de tête. Tu sais, j'arrive par instinct à savoir ce qui est bon en fonction des besoins des différents clients venant faire un séjours aux thermes. La cuisine est ma plus grande passion. Et je veux que les gens qui y goutes réalise qu'on peut manger de bon plats sains... je veux qu'ils se régalent et oublies qu'ils sont soumis à un " régime " enfin pour certain .. je veux qu'ils ressortent de mon restaurant avec le sourire aux lèvres. Rien ne me satisfait plus que d'apprendre, que ceux qui y sont venu, on prit du plaisir et n'ont jamais ressentit la frustration d'être soumis à un régime.
- Alors c'est donc toi, s'étonna encore une fois , avec une réelle surprise Zoro en passant la main dans ses cheveux, avant de jeter un coup d'oeil rapide aux assiettes vides qui étaient toujours présente sur la table.
- Oh, ne te fit pas à ce que j'ai cuisiné aujourd'hui...ce n'était qu'un truc comme ça, fait rapidement, assura Sanji en agitant vaguement la main. Un jour, je te monterais de quoi je suis capable en cuisine quand je m'y mets à font. Et là tu sauras ce que s'est que l'orgasme culinaire.
Sans rien dire Zoro cligna de l'oeil, puis se leva de sa chaise avant de s'approcher du blondinet toujours assis. Étonné par sa réaction ou son manque de réaction, le jeune homme aux cheveux or le vit s'accroupir près de sa chaise, avant de le voir soulever le bas de son pantalon, puis de tâter ses chevilles.
- Dingue je m'attendais à les voir enflées, assura le vert en croisant les bras, avant de lancer un coup d'oeil un peu provocateur en direction de l'alpha, qui se mit à rire.
- Mon patron tiens à ce que je reste un secret pour tout le monde. C'est pour ça que je me contente en général de dire que je bosse aux termes. Lorsqu'on me demande ce que je fais dans la vie. Le secret, sur tout ceci, accroit l'intérêt des curieux pour les termes, et ajoute à sa réputation. En quelques mots le mystère sur moi est une bonne pub ! Et j'avoue, ça m'amuse assez d'être une sorte de secret professionnel.
- Mais ceux qui travaillent avec toi en cuisine, j'imagine qu'ils sont contraint de garder le silence ? Questionna Zoro visiblement surprit et intrigué par toute cette histoire.
- Et bien comme tous les employés, ayant connaissance de près ou de loin de mon rôle, ils ont signé une sorte de papier, ou ils promettent de ne rien divulguer à mon sujet. Si un jours l'un d'entre eux, avoue par exemple à un journal, que je suis ce " fameux cuisiner " que personne ne connaissait jusqu'ici, ils auront de gros soucies. Ça sera considéré comme de la vente illégale de secret professionnel.
- Bah mon vieux, je pensais pas que tu pouvais avoir un rôle aussi important. Admit le vert encore éberlué par l'annonce. Mais t'es collègues de travail ne t'en veulent pas, d'être quelque part, une sorte de personnalité au sein de cette " société " ? Car dans un sens c'est une grosse société, puisque une bonne partie des habitants de la ville ont du travail directement et indirectement grâce aux thermes.
- Non, ça va de ce coté là. Chacun a un travail bien rémunéré dans un lieux réputé. Cela leurs suffit j'imagine, supposa le blondinet. En tout cas je n'ai jamais eu de soucie avec personne là-bas. Et puis bon, je suis pas non plus du genre à me pavaner comme à paon non plus.
Ils restèrent encore un bon bout de temps assis autour de la table. Sans chercher à le contre dire, ou même à l'envoyer balader comme il le faisait auparavant, Zoro écouta tout les conseils qui lui serait utile pour son futur rendez vous d'embauche. Avec un peu de chance, son avenir financier allait peut-être s'éclairer, et le soulagerait ainsi de bien des inquiétudes. La nuit toujours pressée de tomber lorsque c'était l'hiver, fit comprendre à Sanji l'heure tardive qu'il était. Avec une motivation bien peu présente, il se prépara à partir.
- J'ai du boulot demain,...plein de rendez-vous etc...expliqua t-il en enfilant son manteau, après avoir remis ses chaussures.
- N'oublie pas ton écharpe, lui conseilla Zoro qui ne souhaitait plus voir cette chose chez lui, ni sous le nez.
En entendant cette demande, le blondinet eut un léger rire discret. Cependant il prit l'écharpe qui avait été accrochée au porte manteau et la posa négligemment sur ses épaules. D'un geste paisible, il mit la main sur la poignet de porte de l'entrée. Il devait partir, et pourtant quitter les lieux ne l'enchantait pas tout à fait, car il avait envie de discuter encore et encore avec Zoro. Juste pour le plaisir simple de rester en sa présence, juste près de lui. Juste parce que là, il se sentait tranquille et bien. Dans son esprit il se rappela brièvement cette rapidité avec laquelle Zoro l'avait empêché d'ouvrir la porte, lorsqu'il avait essayé de quitter les lieux alors qu'il était en pleine crise.
- C'est bien cette fois tu me laisses sortir, plaisanta t-il en voyant le vert faire une moue boudeuse face à ce souvenir qui était aussi présent dans son petit crâne vert. N'hésite pas à me contacter si tu as besoin de quoi que ce soit, ou même si tu veux juste parler, ok ?
- Ok, répondit simplement Zoro en l'accompagnant sur le palier puis en le voyant lui faire un simple geste de la main en guise d'au revoir.
D'un pas tranquille le jeune homme se dirigea en direction des escaliers, sous la lumière blafarde du couloir. Surpris, le vert leva encore une fois un sourcils d'étonnement face à cette sagesse qui n'était pas toujours communes au blondinet. Durant quelques secondes il observa la silhouette de Sanji s'éloigner, avant de se décider à rentrer chez lui. La porte de son studio n'était pas encore tout à fait fermée, lorsqu'il entendit Sanji gueuler qu'il avait oublier quelque chose. Regardant autour de lui Zoro espérait que ce ne soit pas encore un vêtement à lui qui trainait là, car à présent il avait bien conscience des conséquences que pouvait avoir ce genre d'oublie.
- J'ai oublié ça, affirma son amant aux cheveux doré en ouvrant la porte qui n'était pas encore totalement fermée.
Comme toujours le visage de Sanji était orné d'un sourire séduisant. Sans rien ajouter de plus il passa la main derrière la nuque solide du locataire des lieux, puis déposa un simple mais doux baisé sur ses lèvres. Ce dernier un peu surpris sur l'instant ne fit cette fois-ci qu'un léger soubresaut en guise d'étonnement. Encore un peu perdu par tout ce qui s'était passé dans la journée, il n'eut pourtant pas le réflexe de l'envoyer balader comme il l'avait déjà fait par le passé. Ni de lui crier dessus, car là non plus il n'avait aucunement envie de l'engueuler. Mais il n'eut pas non plus envie répondre à ce simple petit bisou. Peut-être était-ce parce qu'à présent, il avait un contrôle parfait de lui même ? Lorsque cette fois-ci le blondinet s'éloigna pour de bon, un sourire un peu différent ornait son visage. Il y avait dans ce rictus un mélange de fatalité et de douceur mêlé, pour lequel il ne fit aucun commentaire.
- Désolé, murmura Zoro en passant la main dans ses court cheveux vert. Je suis un peu perdu...il me faut du temps.
- Ce n'est rien, assura Sanji en niant lentement de la tête. Bon cette fois-ci j'y vais pour de bon.
Une fois de plus le jeune homme observa son amant disparaitre dans la cage d'escalier, un peu comme si il doutait que ce dernier ne quitte définitivement son immeuble. Lorsqu'il fut assuré de son départ, il rentra à nouveau chez puis ferma la porte à clé, dans un réflexe habituel.
Cette nuit là, Zoro fit un étrange rêve. Il se voyait debout devant un énorme miroir, habillé de vêtement de sport. Le reste de la pièce était comme dénué de la moindre source de lumière. Seul le miroir et lui même était éclairé par un intense éclat lumineux. Il ne savait trop pourquoi, mais il s'observait et ne cessait de dire :
" Ça va, je n'ai pas changé.."
Et pourtant au fur et à mesure qu'il se disait cela, une étrange voix émettait des commentaires plus que désagréable à son goût.
" Ce n'est pas comme cela que tu dois être." affirma t-elle. " Tu dois être moins grand, puisque tu es un oméga..."
" Comment ça moins grand ? " demanda son lui de son songe.
Et comme pour confirmer ce que disait " la voix ", Zoro eut l'impression de rétrécir et de perdre une bonne quinzaine de centimètres. Surpris, il écarquilla son oeil unique, tout en s'insurgeant de ce qu'il venait de se passer, à présent ses vêtements semblaient beaucoup trop grands pour lui. La " voix " continuait ses critiques. Et bientôt sa masse musculaire diminua, les traits de son visage, parurent moins sévère et même moins masculin...sa voix en elle même sembla plus fine...
" Ce n'est pas moi ça !!!" cria t-il en pointant un doigts frêle en direction du miroir, sur cette image quasi féminine de lui. " Je ne suis pas comme ça. Et je ne veux pas être comme ça."
" Mais si !" se moqua la voix dans un ricanement cruel. " Tu es un oméga, c'est ainsi que tu dois êtres. C'est comme ça qu'il aimerait te voir..."
" C'est faux, il m'a dit...."
" Il a dit ce que tu voulais entendre, pauvre idiot.." continua la voix glacial et cruelle, dans un horrible ricanement." Qui voudrait d'un oméga aussi costaud que toi....regarde toi, imbécile, tu es mieux comme ça ..."
" NON ainsi je suis faible. Et je ne suis pas faible." S'emporta t-il en frappant son poing le miroir, qui ne se brisa pas comme il l'aurait souhaité.
Alors le ricanement de cette étrange voix, se fit entendre, et devient au fur et à mesure de secondes écoulées de plus en plus fort. Jusqu'à ce qu'un bourdonnement ne vienne envahir ses oreilles et menace de le rendre dingue. Sans doute le songe, ou plutôt le cauchemar aurait-il pu durée encore longtemps, si une chute providentielle contre le parquet froid de son studio, ne le réveilla un peu brusquement. Son agitation avait été telle qu'il s'était involontairement jeté hors du lit. Perdu, la nuque un peu douloureuse à cause de la chute, Zoro se redressa sur ses jambes en proférant une longue liste de grossièreté, ou seuls les murs de son studio en furent témoins.
D'un oeil terne il observa l'heure affichée à son réveil, il était à peine 7 h. Agacé car, il savait parfaitement qu'il ne retrouverait pas le sommeil, pas après un tel cauchemar. Zoro gronda encore un peu avant de se frotter le visage avec ses deux mains. Au même instant, son portable qui était posé sur la table se mit à vibrer. Curieux, il alla voir qui lui écrivait de si bon matin, et vit qu'il s'agissait de Sanji.
" Bien dormi ? T'as rêvé de moi ? " lut le vert avant de bailler avec force tout en mettant la main devant sa bouche.
- Tu parles, si j'ai bien dormi ! Marmonna t-il en trainant les pieds jusqu'à sa cuisine, où il appuya sur le bouton de la cafetière qui se mit presque aussitôt en route.
" Non, et non." se contenta t-il de répondre, sans chercher à allait plus loin dans la conversation.
Le café n'avait pas encore fini de passer, et Zoro avait à peine eu le temps de bailler à s'en décrocher la mâchoire par deux fois, qu'il reçut à nouveau un autre Sms.
" Ce que tu peux être bavards le matin !" ironisa le blondinet." Arrête de me parler autant j'arrive pas à te suivre.
Un rire, se fit entendre de la part du vert, qui d'un geste lent ou le manque d'énergie était plus que visible, sortait une tasse de l'un de ses placards. Dans un grille pain deux tranches de brioche attendaient d'être dorée. D'un geste mécanique il appuya sur le bouton de l'appareil, et répondit au sms de son amant.
" Désolé, je suis une vrai pipelette quand je m'y mets."
" C'est ce que je constate. En faite, je suis juste en pause clope là. "
" Ok je vois. Je ne te dérange pas plus, à plus."
" Hey, envoie moi des bisous au lieux de répondre juste, à plus !! "
" La prochaine fois...enfin peut-être !"
" Non maintenant." Exigea le blondinet.
" T'es pas censé bosser ? "
"Je suis en pause je te dis. Envoie moi des bisous."
" La prochaine fois !! "
"Non maintenant ! "
" Va bosser !!! Et ne me harcèle pas sinon je te dénonce à la police. " plaisanta Zoro.
" Oooh tu veux jouer avec des menottes avec moi ? Cochon va !"
" Crétin ! "
" Envoie moi des bisous " , insista Sanji qui visiblement tapait sur son portable beaucoup plus rapidement que Zoro.
" La prochaine fois, promit."
" Si tu mens, tu iras en enfer. "
" C'est ça , j'irai en enfer. Allez à PLUS." Acheva de converser Zoro tout en prenant soins d'ajouter un smiley diablotin juste après le " à plus."
- Il doit rager, ricana t-il avant de poser son portable sur la table à manger, où il ne se mit plus à vibrer.
Était-ce parce que son cauchemar l'avait un peu traumatisé ? Était-ce parce que en un peu plus de 24 h à présent, bien des choses lui était arrivée ? Était-ce l'approche d'un rendez-vous important, et qui peut-être lui annoncerait un avenir financier moins compliqué ? Était-ce au final un mélange de toutes ces questions et inquiétude à la fois ? Peut-être. Toujours est-il que ce jours là, Zoro sentit un besoin immense de se défouler.
Sportif dans l'âme, après s'être préparé, et habillé chaudement car les températures restaient négative, le jeune homme décida de faire une très longue balade à vélo. En sortant du local il avait vaguement répondu au salut de l'un de ses voisin, puis après avoir enfourché son " bolide ", il partit en direction de là ou le vent le menait. Toujours aussi peu fan des transports en commun, il alla dans un premier temps en direction des termes, afin d'évaluer le temps qu'il mettrait pour parcourir le trajet. Sur la route le vent lui fouettait le visage et faisait apparaitre au coin de ses yeux, des petites larmes qui n'avait rien à voir avec un éventuel chagrin. Les voitures toujours aussi pressées paraissaient ne faire que bien peu de cas du cycliste qu'il était. Une fois il alla même jusqu'à insulter un type qui manqua de le renverser, et qui eu le culot de lui dire que tout était de sa faute avant de démarrer en trombe.
Lorsqu'il arriva enfin sur le parking des thermes, le jeune homme observa l'heure affichait à son portable.
- Un trajet de trois quart d'heure..ça va, c'est pas trop long, murmura t-il à lui même. Avant de ranger l'appareil dans la poche interne de son manteau.
D'un rapide coup d'oeil, il observa les nombreux bâtiments luxueux qui composés des termes, ainsi que la population assez aisé financièrement qui y venait, et qu'il voyait entrer et sortir. Assis sur son vélo, un pied à terre, l'autre sur la pédale, il resta un long moment à observer les alentours. Telle que la montagne volcanique, d'où étaient nées les sources chaudes. La végétation à demi endormit par l'hiver. Mais surtout les innombrables voitures du luxe, des patients, qui y venaient plus pour des vacances que pour des soins précis.
- C'est ici qu'il bosse, souffla Zoro le visage un peu rosi par le vent glacé.
Sans rien ajouter de plus, le jeune homme quitta ces lieux ou il retournerait demain ,et peut-être même les jours suivant. Mais ce que Zoro ignorait, et que Sanji avait bien pris soin " d'oublier " de lui dire pour le moment.
C'est à quel point il était bien vu du patron. Sans doute était-ce parce que grâce à lui, et à son savoir faire en cuisine, la réputation des termes avait énormément augmentée ces deux dernières années. Surement même. Mais cela eu comme agréable conséquence, le simple fait que son patron l'écoutait toujours avec beaucoup d'intérêt. Sanji était en quelque sorte pour ce dernier une poule aux œufs d'or, qu'il ne comptait pas lâcher de sitôt. Aussi le jeune homme joua t-il plus d'une fois avec cette avantage, et arriva à décrocher pour ses nombreux collègues - pas qu'en cuisine-, certain avantage, qui ajouta à sa bonne réputation de l'établissement. Tel que par exemple une augmentation de salaire, et le droit à un treizième mois. Sans doute était-ce entre autre pour ces avantages plus qu'intéressant que ses collègues l'appréciaient et gardaient ainsi pour eux son " secret".
Ce jours-là lorsque le service du midi fut fini, la cuisine parfaitement récuré et ranger pour le service du soir. Sanji prit le temps de monter dans le bureau du patron, afin de pouvoir rentrer chez lui. Ce dernier était un homme d'une bonne cinquantaine d'années, les cheveux noir dont certain commençaient à blanchir sur ses tempes. Sur son nez un peu écrasé, se trouvait une paire de lunette rectangulaire, en métal noir et d'où il était possible de voir deux yeux doté d'iris d'un noir profond. Assis sur un confortable siège en cuire sombre qui grinçait un peu à chacun de ses mouvements.
L'homme semblait pencher sur divers papiers qui encombraient un peu son bureau, fait de bois clair. Deux autres fauteuils confortable tapissé d'un tissu noir disponible pour tous visiteurs, donnait une certaine forme de luxe à la pièce. Sur les murs des tableaux représentant de belles photos de paysage environnant achevaient de décorer le tout. Dans un coin de la pièce se trouvait une sorte de petit salon, ou deux canapés en cuire noir se faisaient face à face, et n'étaient séparé que par une table basse en verre. Une grande baie vitré , donnée une vu incroyable sur la montagne et donnait à la pièce une belle luminosité.
- Oh Sanji, s'exclama chaleureusement le patron dont il était possible d'entendre une très léger accent anglais. Que me vaut le plaisir de ta venu ? Questionna t-il en se redressant de son siège afin d'aller serrer la main au jeune homme. Tout va bien j'espère ?
- Bonjour Monsieur Hope, avança Sanji en serrant la main qui lui était tendue. Tout va bien, assura t-il en souriant puis en voyant son patron lui désigner d'un geste de la main un fauteuil pour s'assoir.
S'installant sur l'un des confortables siège, Sanji attendit que son patron se soit installer à son tour pour reprendre la parole. Comme toujours il avait un air confiant et détendu à la fois. Croisant les jambes, il observa durant quelques courtes secondes Monsieur Hope se servir un verre d'alcool.
- Non merci, répondit le chef cuisinier en secouant brièvement la tête de droite à gauche.
- Alors, que ce passe t-il ? Dit moi tout, encouragea le cinquantenaire, en buvant une gorgée de son verre généreusement remplie.
- J'ai un service à vous demander ! Avoua de but en blanc Sanji en croisant les mains sur ses genoux. De son regards azure il observa le visage de son employeur se tendre légèrement. D'un geste bref de la tête, il l'encouragea malgré tout à poursuivre. J'ai appris que demain vous avez rendez-vous avec un potentiel employé.
- Euh oui c'est vrai, assura l'homme en remontant ses lunettes qui glissait un peu sur son nez. D'un geste rapide il ouvrit son carnet de rendez-vous mis à jour par sa secrétaire. Oui c'est ça à 10 h, j'ai rendez-vous avec un certain...Monsieur Roronoa Zoro, ensuite j'ai un autre rendez avec ..
- Les autres ne m'intéresse pas , coupa involontairement Sanji avant de s'excuser pour sa grossièreté. Je sais que ce n'est pas à moi de décider de ce genre de chose. Mais je viens solliciter votre bienveillance en ce qui concerne Zo...Monsieur Roronoa. C'est.....un ami à moi. Il a eut beaucoup de soucie dernièrement, et je suis sur qu'il pourrait être un bon élément pour vous. C'est quelqu'un de travailleurs, de volontaire et de courageux. Si vous lui donnez cette chance, vous n'aurez aucun regret j'en suis certain.
- Est-ce lui qui t'as demandé de plaider ainsi en sa faveur ? Questionna Monsieur Hope, en croisant les mains sur son bureau, avant de levers un sourcils broussailleux. C'est lui qui t'a demander...
- Oh là, là , pas du tout ! Ria Sanji en agitant les mains devant lui. Si il apprenait ça, il serait très en colère contre moi. J'aimerais d'ailleurs garder cette petite discussion entre nous, si vous acceptez de l'engager. Vraiment, je vous demande ça comme une faveur...
Après quelques minutes de réflexion monsieur Hope observa durant quelques instants Sanji, puis prit sa paire de lunette dans ses mains, dans le but évident de les nettoyer. Ce dernier de par son savoir faire, lui apportait une telle source de revenu qu'il avait bien du mal à lui refuser ce genre de service.
- Je verrais ça, lorsque je le rencontrerais demain. Mais si je l'engage, tu seras responsable de lui. On est d'accord ?
- Je suis d'accord avec ça, sourit Sanji en se relevant afin de serrer la main de son employé. Je m'en porte garant. Je sais qu'il ne vous décevra pas .
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Et voila pour le chapitre 7 , Ou Zoro cherche à connaitre un peu mieux Sanji. Et ou ce dernier continu de l'aider, à son insu.
Comme toujours j'espère que ce chapitre vous à plu, et amusait ne serait qu'un peu.
Désolée d'avoir mit autant de temps à écrire, j'ai eu une panne d'inspiration. ( Et je déteste ça )
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