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Chapitre 3 : L'avenir se complique.

Chapitre 3 :

La voiture noir roulait sur une route saturé de conducteur impatient de rentrer chez eux. Lorsqu'on prenait le temps de regarder à travers la fenêtre de la portière, il était possible à l'occasion de voir un chauffeur ou deux, râler ou même parfois chanter une chanson qu'il écoutait à la radio. Parfois certains, sans doute trop pressé d'en finir avec ce trajet, frappaient le volant de leurs poings , avant d'appuyer avec énervement sur le klaxon. Au final cette journée était somme tout assez banale dans la ville côtière de Saint-Etretin.

Zoro avait fini par céder à la proposition du type blond, qui lui avait proposé de le ramener chez lui. Sans doute était-ce un peu à cause de ses nerfs mis à rude épreuve ce jour-là. Mais comme un idiot, enfin c'est ce qu'il pensait à cet instant même, il avait fini par se faire avoir par les petites provocation du conducteur qui l'avait interpelé avec bien peu de discrétion.

- Quoi, t'as peur que je te mange ? Avait dit le type aux étrange sourcils en spirale. Son regard  à demi caché par une mèche de cheveux ainsi que par ses lunettes aux verre fumés de couleur orange, l'avait fixé avec un petit air malicieux. Mais ses paroles avaient mouche.

- Tu crois que tu me fais peur ? Ne me fait par rire ! Et comme pour appuyer ses dires, il avait ouvert la portière du coté passager, avant de la claquer par la suite avec vigueur lorsqu'il fut installé sur le confortable siège en cuire noir.

Sans doute était-ce aussi pour qu'il arrête de s'étonner à voix haute sur le simple fait qu'un homme avec sa carrure était un oméga. Une humiliation par jour s'était amplement suffisant, pour pas dire même, de trop. Dans tout les cas, le type avait su le mener là, ou il voulait et à présent que Zoro était assis près du conducteur aux cheveux blond, il se demandait si il avait eu raison de céder à ses petites provocations à deux balles. Renfrogné Zoro n'ouvrit pas la bouche sur le coup, et se contenta de tirer sur la ceinture de sécurité, qui fit un clique sonore lorsqu'il la boucla.

Après avoir tournée à un angle de rue, où un peu plus loin un autre feu les stoppa, Zoro prit plus le temps de détailler l'homme qui l'avais sauver, ce fameux jours ou tout avait basculé pour lui. Ses cheveux blond lui donnèrent aussitôt l'étrange impression d'être fait d'or. Le sourire que l'homme affichait n'était en rien vilain ,et lorsque ses lèvres s'entrouvraient pour laisser passer quelques paroles de chanson crachotaient à la radio, ce n'était pas trop désagréable à entendre. Il y avait chez cet homme un petit quelque chose qui s'en dégageait, et qui lui fit vite comprendre qu'il n'était pas un simple bêta et encore moins un oméga. Était-ce à cause de sa manière de se tenir, sur son siège ? Détendu et sûr de lui ? Avec une sorte de confiance exagéré qui allait au delà de tout ? Ou bien alors, était-ce une sorte d'aura qu'il dégageait comme le prétendait certains, lorsqu'ils parlaient des Alpha. Cette même " aura " qui fait que les Alphas en générale étaient admiré ? Dans tout les cas Zoro ne trouva pas vraiment de réponses satisfaisante à ses questions sans réelles intérêt pour lui. Il laissa donc ces détails de coté, pour continuer son analyse. Il observa les mains ainsi que les long doigts qui pianotaient le volant, quand ils attendirent que le feu passe au vert. Sa peau était blanche et pâle, un peu comme si elle n'avait jamais connu le soleil. Mais c'était une belle peau, sans défaut ni imperfection. La nature pensa Zoro était bien trop généreuse avec les Alpha. Tout au plus s'était elle amusée à lui imposer ces étranges sourcils en spirale, qui une fois qu'on s'y était habitué en devenaient presque banale.

Et puis enfin son oeil s'arrêta sur un détail qui était le seul élément qui lui était revenu à l'esprit lors de son réveil compliqué à l'hôpital.

- Un blouson d'aviateur..murmura t-il d'une voix un peu lointaine. Sans doute aurait-il voulu tendre la main, pour toucher le vêtement. Mais agir ainsi l'aurait fait passer pour une drôle de type un peu bizarre. Aussi s'abstient-il de faire cela.

- Pardon ? Répondit le blond en redémarrant, une des mains posée sur le levier de vitesse.

- Ce blouson, désigna Zoro dans un simple mouvement de tête. C'est le seul détail dont je me suis souvenu, quand je me suis réveillé à l'hôpital. Je ne sais pas pourquoi mais, ma tête n'a retenu que ça.

- Ah bon ? sourit le blondinet en grattant un bref instant sa barbichette noir qui tranchait terriblement avec la couleur de ses cheveux. C'est amusant, de constater à quel point notre mémoire peut-être sélective.

Il y eut un bref, silence de quelques minutes durant lequel Zoro jeta un regard vers l'extérieur. Le paysage urbain défilait à grande vitesse devant son regard émeraude. Sa colère lentement s'atténuait pour doucement faire place à une inquiétude sur l'avenir qui se profilait à l'horizon. Qu'allait-il devenir ? Si à présent qu'il était reconnu comme Oméga, on le privait du moindre emploie ? Un souffle chargé de négativité se fit entendre, bien qu'il tenta d'en limiter le sons.

- Tu ne m'as toujours pas dis, où tu habitais ? Le coupa dans ses pensées le type blond, le faisant ainsi relever la tête.

- Ah oui c'est vrai ! Reconnu le vert en se détachant de sa triste contemplation. D'une voix presque monocorde, et qui tranchait avec le ton qu'il avait pris pour l'envoyer balader un peu plutôt, il lui donna l'adresse.

- Je ne me suis pas présenté au faite, reprit le gars lorsqu'un autre feu les stoppa. Se tournant à demi dans sa direction, il tendit la main puis reprit. Je m'appelle Sanji Vinsmoke.

- Moi c'est Zoro Roronoa. Répondit le jeune homme en serrant la main qui lui était tendue. Euh...merci pour...pour l'autre jour, bredouilla t-il en détournant à nouveau le regard sur le paysage citadin. C'était sympa d'appeler les secours.

- De rien , c'est tout à fait normal, voyons ! Mais si tu me permets cette question, reprit-il en redémarrant car le feu était passé au vert. Comment ça se fait, que tu n'avais pas de suppresseur sur toi ? Tout les omégas en général en ont pour éviter se genre de mésaventure. Et puis...excuse moi ....mais t'es quand même sacrément baraqué pour un oméga...

- .....

- Tu ne veux pas répondre ? Supposa avec justesse Sanji en lui jetant rapidement un coup d'œil, afin de ne pas trop quitter la route des yeux.

- Non... , marmonna Zoro en fixant à présent son sac à dos ainsi que le celui en plastique posés au sol entre ses pieds.

- Tu as peur que je me moque de toi ? Provoqua un peu le beau conducteur.

- Je t'ai déjà dis que tu ne me faisais pas peur, ronchonna Zoro piqué au vif, en fronçant les sourcils. Encore une fois, il allait céder aux petites provocations du blondinet. Je n'avais pas de suppresseur tout simplement parce que...je ne savais même pas que j'étais un ....un..

- Oméga ? Compléta Sanji avec une légère pointe de surprise dans la voix.

- Voilà. Je suis un cas à part .... Et pour reprendre les termes débiles du médecin. J'ai " éclos " tardivement...putain , jura t-il avec colère en serrant la mâchoire ainsi que les poings. Non mais " éclos "? Je suis pas une putain de fleur merde ! Gronda t-il sans entendre le léger rire de Sanji, puis en continuant de déballer auprès de son " sauveur " tout ce qu'il avait vécu ce jours-là.

Pourquoi il faisait ça, alors qu'il ne le connaissait pas ? À vrai dire, il n'en savait trop rien ! Peut-être était-ce parce qu'au final , il avait besoin de cracher toute ses mésaventures de la journée, à quelqu'un qui justement ne prendrait pas un ton navrée et trop mielleux pour le " rassurer ". Peut être...

Durant quelques minutes, le jeune homme aux cheveux vert cracha toute sa colère qu'il avait encore un peu lui, dans l'habitacle de la voiture. Sans rien dire Sanji l'écoutait , et visiblement il comprenait un peu, pourquoi ce type était aussi chargé de fureur. Lui même n'aurait pas accepter ce genre d'annonce avec le sourire aux lèvres, et encore moins les réactions qui en decoulaient. Pourtant une fois de plus, l'étonnement se fit dans l'esprit de Sanji, sur le simple fait qu'un homme avec cette taille, et surtout ce corps athlétique pouvait être un oméga. Mais de doute quand à la véracité de cette histoire, il n'en eut aucun. Car lui même avait ressenti les phéromones que le vert inconscient avait relâché ce fameux soir. Cette odeur qui avait en un rien de temps envahi ses narines et avaient été assez difficile à chasser par la suite. Heureusement que cela n'avait pas durée trop longtemps....

- Je comprends que tu sois si en colère après tout ça, reconnu à haute voix Sanji en s'allumant une cigarette qu'il coinça rapidement entre ses lèvres. La réaction de ton ancien maitre de stage est vraiment lamentable..Mais malheureusement c'est assez commun ce genre de situation pour les omégas....

- C'est dégueulasse ouais !!! J'étais persuadé qu'il se ficherait de ce que je suis, et qu'il verrait juste mes capacités en tant que futur professeur de kendo. Car après tout c'est ce qui compte. Mais non. Il s'est contenté de me voir comme une sorte de bombe ambulante,....c'était vraiment humiliant.

- J'imagine, souffla le blondinet en laissant un filet de fumée s'échapper de ses lèvres, et qui fila directement vers la fenêtre légèrement ouverte.

Malgré cette précaution, l'odeur de tabac resta en parti dans la voiture et s'infiltra lentement dans les narines de Zoro. Ce dernier face à cela fit une légère grimace de dégout , mais s'abstint de tout commentaire. Il y eut encore une pause de quelques minutes avant qu'une question ne franchisse ses lèvres. La curiosité qui habitait son esprit à ce moment précis, semblait le harceler pour qu'il lâche enfin son interrogation.

- Tu..tu ne serais pas un Alpha par hasard ? Questionna t-il enfin avant de se sentir un peu gêné de demander une telle chose. Sans attendre de réponse, Zoro tourna à nouveau son visage toujours aussi emprunt de sombre sentiment, en direction de la fenêtre de sa portière.

- Oui, je suis un Alpha, reconnu Sanji en hochant faiblement la tête, puis en lui donnant un petit coup de coude dans le bras. Tu te gênes avec tes propres questions ?

- Je ne suis pas gêné, nia malhabilement le vert en passant la main sur sa nuque. C'est juste que je me suis trouvé indiscret.

- Humm ? Vraiment ? Continua de plaisanter l'homme aux cheveux doré. T'es pas déjà à la recherche d'un Alpha ?

Cette blague sans doute prématuré, ne provoqua pas la réaction d'amusement auquel s'attendait celui qui l'avait fait. Au contraire même ! Les nerfs de nouveau tendus, l'oeil mauvais, la mâchoire serrée, Zoro le regarda avec une telle colère que le blondinet comprit qu'il aurait peut-être dû réfléchir avant d'ouvrir la bouche. Un sourire désolé habilla bientôt le visage du conducteur , mais ne sembla pas du tout atteindre le vert, qui de nouveau bouillonnait de rage.

- Tu te crois drôle ? Gronda Zoro les poings serrés posés sur ses genoux. Ma situation est si risible que cela ? Si c'est le cas, arrête la voiture, je veux descendre. Je ne suis pas là, pour amuser la galerie.

- Oh mais calme toi voyons, j'ai voulu plaisanter, assura Sanji en posant une main sur l'épaule du vert, qui la repoussa violemment, en peu comme si elle l'avait brûlée.

- Me touche pas ! Menaça t-il le regard mauvais. Ne t'avise même pas..

- Tu vas te calmer oui ! Gronda avec autorité le blondinet, et si fort que Zoro eut soudainement envi de se taire. Je plaisantais, reprit-il en tentant de tempérer sa voix. Faut pas prendre la mouche au quart de tour, tu sais. C'est pas parce que t'es un oméga, que je vais te sauter dessus...non mais...

- T'es pas dans ma situation, tu ne peux pas comprendre ce que je ressens, bredouilla d'une étrange voix tendue le jeune homme aux cheveux vert en baissant la tête, le regard de nouveau rivé en direction de ses sacs posés à ses pieds. Ses mains aux poings fermés tremblaient de colère sur ses genoux. Je ne suis pas d'humeur à plaisanter là-dessus.

C'était quoi ça ? Juste là, à l'instant ? Le simple fait d'entendre ce type lui crier dessus, lui avait procuré la désagréable sensation de vouloir rentrer dans sa coquille. Comme si la voix de ce dernier était absolu et que malgré sa force, malgré ses capacités physique, il ne pouvait pas le braver, ni s'opposer à lui. De nouveau énervé, Zoro serra les dents jusqu'à en avoir mal à la mâchoire. Il ne voulait plus communiquer d'avantage avec ce Sanji , qu'il ne connaissait pas après tout. La seule chose qu'il désirait à cet instant, c'était de rentrer chez lui, rester seul et ne plus voir personne avant un bon bout de temps.

- De toute façon, je ne veux pas d'Alpha dans ma vie, murmura t'il comme pour l'envoyer chier...Je ne veux personne...et encore moins un type prétentieux et sur de lui comme toi.

- Tu crois que je te faisais des avances ? Se moqua franchement Sanji dans un petit reniflement un peu méprisant, tandis que sa cigarette remuées à chacune de ses paroles. T'as une haute opinion de toi, tu sais ! Les Alphas en général, et ça j'en suis certain, n'ont aucune envie d'avoir un type de ton envergure en guise d'oméga....

- Sans doute parce que je leurs donnerais du file à retorde pas vrai ? Supposa Zoro qui ne vit pas le blondinet hocher la tête et sourire face à cette réalité toute crue. Parce que je ne serais jamais cette petite chose frêle et fragile qu'ils adorent, parce que ainsi ils peuvent la dominer et se sentir plus mâle. Tss...quel mentalité de merde !

- C'est certainement ça , admit Sanji en prenant un virage un peu serré, ce qui fit klaxonner avec fureur les voitures qui étaient derrière lui. A l'intérieur, Zoro râlait un peu sur cette secousse soudaine et un peu rude. Soit rassuré, reprit-il avec ironie, Aucun Alpha ne voudra de toi, moi le premier car t'es pas mon genre. Alors te monte pas la tête, et ne prend pas mes gestes comme des avances, ou je ne sais quoi....marmonna t-il en jetant un regard agacé en direction du vert.

- Tant mieux, c'est tout ce que je veux !! Qu'on me foute la paix ! J'ai besoin de personne pour vivre. Seul ma famille compte, le reste du monde, je m'en fou ...et les alpha en premier.

Durant le reste du trajet un silence à coupé au couteau régna en maitre de la belle voiture noir. De temps à autre Zoro toujours aussi sur les nerfs, jetait un regard en direction de l'alpha au cheveux blond. Ce dernier n'avait plus son expression taquine et blagueuse, mais au contraire un air des plus agacé. Haussant les épaules, car après tout une fois qu'il le déposerait chez lui il ne le reverrait plus, il ne fit pas grand cas de l'humeur du blond. Il l'avait sauvé, il l'avait aidé, et pour ceci il était reconnaissant. Mais là s'arrêtait son intérêt pour lui.

Enfin, la vision habituel du paysage de son quartier se fit voir. Les arbres dénuées de la moindre feuilles s'agitaient avec fainéantise sous les vents glacé de l'hiver. Quelques personnes marchaient sur les trottoirs et semblaient peu se satisfaire de ce temps exécrable. Le silence et la tension qu'il y avait entre les deux hommes était toujours palpable, et aurait fait fuir n'importe qui. Mais l'idée d'être bientôt libéré de cet Alpha qui par un simple éclat de voix avait réussi à le faire taire rassura un peu Zoro.

" Il est beau , mais con comme un manche." commenta t-il mentalement, ne réalisant pas qu'il était peut-être un peu sévère dans sa façon de penser.

Après quelques minutes à tourner afin de trouver une place qu'il ne trouva pas. Sanji se gara contre le trottoir situé à quelques mètres près de là, où il avait trouvé Zoro totalement inanimé quelques semaines auparavant. Ce dernier d'ailleurs fut heureux de prendre congé de Sanji, dont il ne savait trop quoi penser pour le moment. Avec rapidité Zoro prit ses sacs ainsi que l'épais dossier qu'on lui avait confié à l'hôpital, puis se mit à jaillir de la voiture aussi rapidement que si elle avait été en feu. Pourtant et ceux parce qu'il ne voulait peut-être pas passer pour un total ingrat, mal polie de surcroît. Il prit le temps de dire quelques choses avant de rentrer chez lui.

- Merci, souffla tout de même Zoro, en se penchant par l'encadrement de la porte ouverte. Chargé de ses affaires, l'une de ses mains était posée sur la portière de la voiture. Je veux dire...pour tout ce que tu as fait pour moi. Me sauver...et ...me conduire jusqu'ici.....t'étais pas obligé...enfin bref .....merci.

- De rien se contenta de répondre l'Alpha en fouillant dans une poche de son blouson d'aviateur...De là, il sortit une carte qu'il tendit en direction de Zoro. Tiens, il y a mon numéro dessus.....

- Pourquoi tu me donnes ça ? Questionna t-il avec bien de la méfiance au visage et à l'esprit.

- Si t'as un " coup de chaud " appel moi ah ah ah ...non, non je plaisante. Ricana t-il en voyant le vert près à exploser de colère. T'as vraiment pas d'humour hein ? C'est juste au cas ou tu aurais trop de galère à trouver un job. Là, où je bosses, on emploi des omégas.. Alors...n'hésite pas si...

- Ok..merci..

- Hey ! Tu ne veux pas me donner ton numé...

Mais un claquement sonore de la portière coupa net la phrase du bel Alpha sans qu'elle ne soit achevée. Surpris, Sanji constata à nouveau combien cet étrange oméga avait un caractère pourrit, mauvais et moyennement aimable. Constatant que ce dernier, ne faisait plus grand cas de lui. Ce qui le vexa un peu, et que de toute évidence Zoro rentrait chez lui, sans même prendre le temps de se retourner sur lui. Sanji reprit la route, afin de rentrer à son tour. Entre ses lèvres, il marmonnait contre lui même sur l'idée idiot, qui l'avait poussé à donner son numéro à un type qui de toute évidence n'en avait rien à foutre de sa pomme, et de son aide possible.

- Démerde toi dans ta galère, après tout c'est pas mon soucie...

Ce soir là, Zoro ne répondit que brièvement aux messages envoyés par sa mère sur son téléphone portable. Même si le chiffre restait assez impressionnant.

- 32 ....elle a fait fort là !

Se cachant derrière une certaine fatigue qui d'ailleurs était bel et bien là, il ne se sentait pas la force de subir les questions de sa mère, parfois un peu trop protectrice et insistante. Plus tard lorsqu'il aurait repris un peu de calme, et que peut-être il aurait enfin fini par accepter ce qu'il était, il l'appellerait. Mais là à cet instant précis, la seule chose qu'il désirait été le silence , le calme, et surtout le plaisir de ne voir personne. Son diner fut bref, et composé d'un simple plat tout préparé à passer au four, qu'il engloutit en un rien de temps. Après une nuit un peu agité, où il passa son temps à se réveiller et à chercher à retrouver un semblant de sommeil. Zoro se leva alors que le soleil n'était même pas encore levé. Comme toujours et ceux depuis qu'il avait pris son indépendance, son café fut parfaitement infecte et bien trop dosée.

- C'est pas vrai on dirait du pétrole, se gronda t-il en tirant la langue de dégout.

Ce matin là, le jeune homme prit l'initiative d'appeler l'établissement dans lequel il était inscrit pour avoir son diplôme de professeur de Kendo. D'un pas lent, il tournait en rond dans son studio en attendant que la petite musique censé le faire patienter s'achève. Cinq minutes passèrent ainsi à écouter Vivaldi et ses quatre saisons. Parfois, au milieux de soupir chargé d'agacement, il jetait un coup d'oeil à l'extérieur, ou le froid semblait s'être intensifier dans la nuit, au vu de la geler qui tapissait les étendus d'herbes aux allures argentées.

- Ah enfin, lâcha t-il lorsque on daigna ne plus le faire poireauter au téléphone. Se raisonnant, et tentant de s'encourager à rester calme, quoi qu'il serait dis durant cette conversation. Zoro expliqua en détail, tout ce qui le menait à cet appel matinale.

- Ok d'accord, répondit une voix féminine au téléphone et qui était chargé de son dossier. En tendant un peu l'oreille, on pouvait l'entendre fouiller dans des papiers. Un peu comme si elle cherchait quelques choses sans réellement le trouver. Et puis un soupir se fit entendre et n'assura rien de bon auprès de Zoro.

- Alors ? insista Zoro tendu mais se forçant à rester le plus calme et polie possible. Je fais quoi moi ? Ce type a annulé mon stage ? Dois-je trouver un autre maitre de stage, ou quelque chose comme ça ?

- On va vous rembourser vos frais d'inscription, ainsi que tout ce que vous avez payé jusqu'ici.

- Pardon ? S'étonna Zoro qui s'arrêta dans sa marche frénétique au milieux de son appartement. Je veux pas être remboursé, je veux juste compléter, ce qu'il me reste à faire comme stage pour avoir mon diplôme.

- Écoutez Monsieur Roronoa, les choses ont comment dire,...changée avec le fait que vous soyez un oméga. Notre école ne prend pas en charge, les omégas pour ce type de diplôme qui ne sont pas vraiment adapté à eux. Le mieux pour nous, et que nous vous remboursions ce que vous avez déjà payé. Ainsi vous pourrez, utiliser cette argent pour faire quelque chose qui correspond un peu plus à ....ce que vous êtes....

- Mais je ne veux rien faire d'autre ! S'indigna Zoro dans un profond souffle choqué. Je veux devenir professeur de Kendo. On s'en fiche que je sois un Alpha, un bêta ou un oméga. Je suis apte à faire ce métier. Je suis doué ... et ..

- J'entends bien monsieur, mais...

- J'ai été plusieurs fois champion quand j'étais adolescent, j'aime ce métier et ce sport. C'est ma passion. Pourquoi je devrais tout abandonner sur le simple fait que je suis un oméga.. hein ?

- Écoutez, je ne suis pas responsable des lois de notre entreprise, s'excusa d'une voix une peu gênée son interlocutrice. Si ça n'était que moi ça ne changerait rien.... Mais...ce n'est pas le cas et ..

- Bon ça va j'ai compris, coupa Zoro qui se retenait de pulvériser de colère son téléphone. Ok on fait comme ça. Remboursez moi.

- Je suis vraiment désolée, croyez le bien. Murmura la jeune femme au téléphone avant de reprendre. Un chèque vous parviendra d'ici quelques jours.

- Ok, merci...marmonna le vert en raccrochant brutalement avant de jeter son portable sur son canapé lit.

Prenant sa tête dans les mains, Zoro se demandait de quoi serait composé son avenir. Les portes semblaient à présent se fermer une à une. Et devoir faire à nouveau une croix sur l'un de ses rêves semblait lui briser le morale, ainsi que le coeur. D'un geste machinal il laissa ses doigts glisser le long de la cicatrice qui recouvrait son oeil aveugle. La vie avait-elle soudainement décidée de se retourner contre lui ? Qu'avait-il fait pour que tout ceci lui tombe dessus ? Il n'avait jamais commis d'infraction, d'impair, ni le moindre crime. Il avait toujours été une sorte de monsieur tout le monde, avec des rêves et des envies, modeste certes, mais cela restait ses rêves malgré tout. Et il y tenait... Mais d'un coup, tout ça lui tombait sur le nez, comme pour lui faire expier une terrible faute. Comment allait-il survivre ? Comment allait-il gagner de quoi rester dans son appartement, si tout le monde se mettaient à lui tourner le dos parce qu'il était un oméga.

D'ailleurs comment faisait les omégas en général pour survivre ? Étant beaucoup beaucoup, plus rare que les Alpha certain voyaient leurs parents chercher un bon partie pour leurs enfants dans des mariages organisés, afin que ces derniers n'aient pas la crainte d'un avenir compliqué. Cette pratique était connu de tous ,et lorsque Zoro l'entendait il avait l'impression d'entendre des histoires du moyen âge ou les nobles vendaient la main de leurs filles au plus beau partie.

" Personne ne voudra d'un oméga de ton espèce."

- Je n'ai besoin de personne, répéta une fois de plus Zoro en se rappelant les paroles du blondinet. Je ne suis pas comme ses omégas qui se ratatinent face au Alpha.

La fin de sa phrase, Zoro voulu y croire dure comme fer. Et pourtant la veille dans la prise de bec qu'il avait eu avec son " sauveur " , il se rappela du désagréable sentiment qui l'avait saisi quand, Sanji avait un peu hausser le ton. Cette façon dont son corps avait réagi sans qu'il ne le contrôle. Comme si, il venait de se prendre un coup de fouet, l'avait dégouté. Il avait eu l'instinct de se taire, de ne rien dire pour ne pas entendre un autre haussement de ton. Cette simple pulsion qui n'avait pu contenir ni vraiment raisonner, l'avait répugné au plus haut point. Fort heureusement, et ça il devait le reconnaitre, le blondinet n'avait pas cherché à user et abuser de sa " voix". Peut-être d'ailleurs ne s'était-il pas rendu compte de sa réaction ? Peut-être, enfin...du moins c'est ce qu'espérait Zoro.

Dans les jours qui suivirent Zoro tenta de trouver un job, qui lui permettrait de pouvoir payer, son loyer ainsi que de quoi vivre. Durant des heures et des heures il donna des C.V où il pouvait et à qui voulait bien accepter. Mais souvent la même chose lui était répété.

- On vous appellera si on a besoin de vous.

Il y eut pourtant parmi la foule de personne qu'il rencontra durant ces nombreux jours un incident qui n'aida en rien ses nerfs à se calmer. Un employeur potentiel, en voyant la case " oméga" être cochée crut avoir à faire à une mauvaise blague. Et lui jeta au visage son C.V en affirmant qu'il n'avait pas le temps à perdre avec de telle farce ridicule.

- Ce n'est pas une blague, avait grondé Zoro le visage débordant de colère qui le rendi peu rassurant, avant de s'accroupir pour récupérer les feuilles éparpillées sur un carrelage sombre.

- C'est ça, comme si un oméga avec votre carrure pouvait exister.

Et puis sans rien ajouter de plus, l'homme lui avait fait comprendre qu'à présent il devait sortir de sa boutique, sinon il risquait réellement de se fâcher pour de bon. Ridicule à souhait, l'homme s'était emporté comme si il avait été victime d'un crime, ou d'une blague de mauvais gouts. Autour d'eux les clients de la boutiques les avaient observé avec une franche curiosité. Et certain même avaient commenté cet étrange fait...

- Depuis quand les omégas sont des armoires à glace ?

- Quel intérêt de dire de telle bêtises...

Mais de tout ces soucies, et de toutes ces déconvenues qu'il vivait quotidiennement Zoro n'en disait mot à sa mère, toujours en proie à s'inquiéter pour lui. Parfois sa petite sœur essayait elle aussi de lui tirer les vers du nez, car peut-être soupçonnait-elle son ainé, de mentir un peu sur son quotidien. Mais rien y faisait, à chaque fois la même chose était dite, avec un mécanisme et un automatisme tel qu'il en devenait presque agaçant.

- Vous inquiétez pas pour moi. Je vais bien, et je finirais bien par trouver un job, vous en faites pas, et pensez plutôt à vous.

Le soir, il lisait le dossier que la spécialiste lui avait confiée à l'hôpital, et tentait de se forcer à lire les nombreuses informations qui sans doute lui serait fort utile à présent. Mais la gêne, mêlé à une certaine honte, le faisait rager de colère tout seul. Ce qui faisait à l'occasion gueuler ses voisins, qui lui demandaient de bien vouloir la mettre en veilleuse. Mais bien des fois, il jeta avec fureur le dossier dont les papier s'éparpillaient un peu partout dans son studio.

" Il arrive parfois que les suppresseurs ne marchent pas," Lut-il en prenant l'un des papier au hasard." Dans ces cas là, seul une relation sexuel avec son partenaire Alpha peut calmer la crise. Dans le cas où l'oméga est célibataire. Il est existe des substitue, qualifier par certain de " jouer pour adulte " et qui pourtant...."

- VAS TE FAIRE FOUTRE ! S'emporta bêtement Zoro contre le papier qu'il chiffonna avant de le jeter à terre. Mon dieu si vous existez , me faite pas cette crasse....et faite que ces putains de suppresseurs soient efficaces sur moi ! Sinon vous aurez ma mort sur la conscience...

N'obtenant aucune réponse à sa prière un peu particulière. L'homme aux cheveux vert laissa le dossier en bataille sur la petite table de son appartement, puis s'allongea dans son lit , d'où il comptait regarder la télévision. Zappant à n'en plus finir, il s'arrêta un instant sur une série populaire que sa petite sœur adorait. C'était une série avec des super héros. Des couleurs étaient associées à chacuns des personnages, se battant contre '' les force du mal".

- Comment Izumi peut-elle mater se genre de merde? Commenta-il sans chercher réellement à fuir le programme.

" Dans l'épisode précédent " résuma une voix énergique " nos valeureux héros de la germa 66, se sont infiltré dans..."

Dans quoi ? Il n'y eut aucune réponse à cela, car enfin Zoro s'était décidé à zapper, choqué tout seul d'être ainsi prit dans ce genre de programme, qu'il qualifiait lui même de " connerie hypnotique." Combien de fois c'était-il disputé avec sa petite sœur, qui était littéralement fan de cette série, tandis que lui à l'inverse affirmait préféré se jeter sous les roues d'un bus, plutôt que de subir un épisode en entier.

Les jours continuèrent de se suivre avec ce quotidien désagréable chargé d'incertitude. Et qui pourtant fut interrompu durant trois jours, où le jeune homme dut subir consciemment cette fois-ci ses chaleurs. Énervé , honteux, il avait passé son temps à se faire des piqûres dans la cuisse, du moins c'est l'impression qu'il en eut, afin de calmer ses saletés qui poussaient son esprit et son corps à penser et à faire des obscénités, qui le choqua énormément lorsque tout se termina. Mais au moins même si c'était difficile , douloureux, et incroyablement frustrant, il parvenait à supporter ces saletés sans trop de difficulté....enfin même si étrangement, l'idée d'être calmer par un Alpha n'avait cessé de lui embourber la tête. Mais sa résolution de ne jamais avoir d'alpha resta malgré tout bien accroché à son âme.

Après ses secondes chaleurs, le jeune homme dût aller à l'hôpital afin de procéder à quelques examens de routine afin de s'assurer que tout à présent se passait normalement, d'un point de vue biologique. Là, il apprit que durant quelques mois, ses chaleurs restaient encore instable, et risqueraient même de se déclencher à tout moment. Encore une fois le même conseil lui fut martelait.

- Gardez toujours des suppresseurs sur vous !

- C'est ce que je fais , marmonna t-il le visage rouge vif. Mais les pharmaciens sont réticent à m'en donner. A cause de ma silhouette, ils s'imaginent que je fais du trafic de médoc, ou je ne sais quoi...... La dernière fois ils ont même appeler le Docteur de Paryvel afin de savoir , si ce que je disais été vrai ou pas.

- Ils sont juste prudent, tenta de le rassurer l'infirmière. Mais à présent, ils ne douteront plus de vous.

- Mouais...

- Bon reprenons, en ce qui concerne votre uté..

- Je veux rien savoir ! Coupa t-il aussi net qu'un couteau. Si tout va bien, je ne veux rien entendre de plus. Rien...

- Tout va bien, mais vous savez fuir , ne vous aidera en rien. Et ne fera qu'accroitre votre malêtre.

Là dessus, Zoro s'était contenté de garder un silence obstiné, pour pas dire franchement butté. Lorsque le rendez-vous pris fin, le jeune homme retourna aussitôt chez lui. A nouveau il put faire du vélo, et profiter de se loisir qui au moins ne lui était pas interdit. Les kilomètres s'enchainèrent avec facilité et bientôt il arriva dans son quartier. Le soleil qui avait paru ce jours-là, prit le temps de jouer les timides et alla se cacher derrière un énorme groupe de nuage sombres. Une pluie glacé menaçait de tomber à tout moment. Et après avoir ranger son vélo dans le local prévu à cet effet, le jeune homme fila en direction de l'entrée de son immeuble ou l'attendait sa mère, les bras croisées l'air décidé, plusieurs sacs posés à ses pieds !

- Pourquoi tu ne donnes pas plus de tes nouvelles, mon chéri ? quémande t-elle en appliquant de gros baiser sur chacune des joues un peu fraiche de Zoro.

- Tu sais bien que ce n'est pas que je ne veux pas vous en donner. . C'est juste qu'en ce moment, je préfère être un peu seul...

- Mais c'est pas bon la solitude mon bébé....tu sais, ta petite sœur aussi s'inquiète pour toi. Si ça ne va pas...

- Je vais bien ! Assura t-il encore une fois de plus en se forçant à sourire. Je t'assure.

- Zoro je suis ta mère, et si tu crois que ton petit rictus ridicule me fera croire que tu vas bien, c'est que tu me prends vraiment pour une idiote.

- Tu veux que je te dise quoi ? gronda le jeune homme en montant les marches menant à son appartement. Que je hais ma vie dernièrement ? Que je déteste être un omégas. Qu'on me prend pour un menteur quand je suis obligé de dire que j'en suis un ? Ou bien que je ne trouve pas de job parce que là, on me croit et on ne veut justement pas de moi à cause de ça ! Et je te parle même pas de l'humiliation que j'ai ressentis quand j'ai eu....enfin bref...ok non, ça va pas bien, mais oui je vais aller mieux, car j'ai promis à Izumi et à toi même que je ferais tout pour ça ! Alors fait moi confiance. J'ai vraiment besoin de solitude. Je ne me laisserais pas aller, je t'en fait le serment.

- Bon, fit Yoko en le serrant quand même très fort dans ses bras. Je ne vais pas t'embêter plus aujourd'hui.

- Je ne fais pas ça contre toi maman, se justifia un peu Zoro. Mais c'est juste que j'ai envie d'être seu....bon sang c'est quoi tout ça ? s'interrompit-il au beau milieu de sa phrase. De son doigts il pointait ce qui ressemblait à une énorme tour de tupperware chargé de nourriture, et qui jusqu'ici étaient dissimulé dans des sacs opaques.

- Tu es un mauvais cuisinier. Franchement dans ce domaine là, tu aurais pu éviter de taper dans la génétique de père, qui n'était pas plus douée que toi. Alors même si pour le moment tu veux être seul, et bien rien ne t'empêche de bien manger ok ?

-....

- Et puis comme ça, quand tu iras un peu mieux. Tu me rendras mes tupperware, et t'en profitera pour rendre visite à ta maman adorée. D'accord ? Proposa t-elle avec un tel air malicieux dans le regard, que le jeune homme cette fois-ci éclata de rire. Il n'avait pas fait ça depuis au moins un siècle, mais le culot de sa mère ce jour-là, lui fit le plus grand bien.

- Ne change jamais, lui demanda t-il en la serrant tout contre lui. Surtout ne change jamais.

- C'est trop tard, pour changer à présent, je suis trop vieille pour ça. Je vais y aller, car je reprends dans une petite heure, j'avais juste le temps de faire un petit coucou pour m'assurer que tout vas bien pour toi.

- D'accord . Mais cesse de te faire du soucie, je suis solide. Je vais remonter la pante.

Après un dernier " au revoir " ou Yoko noya son fils dans tout un tas de conseille pour bien réchauffer ses délicieux petits plats qu'elle avait cuisiner la veille. Zoro rentra chez lui. Se déchaussant, il retira ses chaussures qu'il jeta plus qu'il ne rangea dans un coin, puis fila dans sa toute petite cuisine, où son frigos quasiment vide, fut soudainement remplie. Il allait pour allumer la télévision quand à nouveau, on frappa à sa porte. Sans doute sa mère qui avait oublier un millième conseille sur " comment manger bien chaud, sans prendre le risque de se brûler la langue.''

- Maman, ça suffit, tu vas te mettre en retard, déclara t-il en ouvrant la porte en grand.

- Hey salut, fit une personne qui était loin d'être sa mère ! Même si il était blond lui aussi.

-Qu'est-ce que tu fous là ? euh...euh, mince disait l'homme au cheveux vert pris d'un soudain troue de mémoire....Euh Sa...sa...Ah oui c'est ça Sanji !! Qu'est ce que tu fais ici ?

- Je passais dans le coin. Tu me laisses entrée ? Souriait-il en prenant soin cette fois-ci de retirer ses lunettes fumées d'une couleur bleuté, et qui cachaient ses belles iris azure. Attend tu avais oublié mon prenom ?

*****

Et Voilà pour le chapitre 3, ou Zoro a bien du mal à s'entendre avec son " sauveur" qui lui même reste assez tonné par le caractère revêche de cet étrange oméga.

J'espère que le chapitre vous a plu.




































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