Chapitre 26 : Se sentir responsable.
Chapitre 26 :
Il était de retour dans cet horrible lit d'hôpital. Cette fois-ci les murs n'étaient pas doté d'une horrible couleur jaune, mais d'un bleu pâle qui donnait un peu mauvaise mine à tout ceux entrant dans la pièce. Dans sa tête ne résidait que peu de souvenir, sur la manière dont il était d'arrivé ici. Son esprit vague causé par la perte de sang, ainsi que la peur d'une mort potentiellement imminente, lui avait fait de nouveau perdre connaissance. Pourtant il se rappelait parfaitement avoir dit à Sanji un vérité absolu, auquel il croyait toujours.
Il lui avait sauvé la vie.
Le sommeil dans ce réveil un peu sommaire le saisi à nouveau. Lentement son corps dont son bras ne cessait de lui faire mal, arriva à se détendre en partie. Sa respiration qui avait été un peu précipité, se calma petit à petit. Et puis il s'endormit.
Sanji lui avait un souvenir beaucoup plus net de tout ce qui s'était passé, après l'arrestation de Maël. Il se rappelait encore du flic, et de la main de son oméga sur sa joue...de son oeil roulant dans son orbite, avant qu'il ne perde à nouveau connaissance. Tout lui avait semblait à la suite de cela, se passer au ralenti comme dans un film. Le Samu qui entre dans la pièce et procède aux premier soins. Ou plutôt comme ils disent à stabiliser le patient avant de l'embarquer. Il se voyait les regarder, tandis que sa bouche s'activait toute seule pour leurs préciser qu'il attendait un bébé...
- C'est mon oméga...murmura t-il le regard un peu perdu...faite attention, il porte notre enfant...
- Un oméga ?
Cette étonnement, qu'il perçu dans la masse des soigneurs grouillant autour de Zoro ne l'étonna pas vraiment. Mais il savait à la perfection quel aurait été la réaction de ce dernier, si il les avait entendu. A tout les coups Zoro aurait froncé des sourcils avant de prendre un air agacé, car entendre continuellement cet étonnement, l'énervait toujours un peu.
- Tout va bien se passer...
Une voix lui avait dit ça, une voix perdu parmi toutes celles qui parlaient et crié dans le petit appartement. Une main se posa sur son épaule, et l'agita un peu..lentement Sanji avait tourné son regard sur l'opportun qui faisait cela. Ses yeux bleue se posèrent, sur un flic en civile âgé d'une bonne quarantaine d'année bien tassé. Les cheveux noir grisonnant, des yeux marron clair, doté de profonde cernes sombre. Il n'était pas bien haut, mais paraissait être fort musclé. Sanji voyait les lèvres de ce dernier s'activer et s'animer. Mais il n'arriva qu'après bien de l'insistance à le comprendre enfin...
- Je dois accompagner mon oméga à l'hôpital, s'entendit-il dire enfin..plus tard vos questions...
- C'est important pour comprendre ce qui à motivé cet individu à vous attaquer, insista l'homme visiblement têtu et un peu trop tourné sur son enquête. Pourquoi a t-il voulu attaquer votre oméga ?
- Justement, parce qu'il est mon oméga. Ce type me harcèle depuis des mois et des mois, expliqua d'un ton monocorde Sanji , en fixant à nouveau son regard autour de l'équipe de soigneur et du corps évanouie de Zoro....Vous devriez avoir une trace de lui dans vos archives...il a saccagé les vestiaires des thermes ...des collègues à vous étaient venu.....
- Est-ce que..
- Écoutez , je suis pas d'humeur à répondre à vos questions, se reprit Sanji en secouant un peu la tête, afin sans doute de reprendre le dessus. Arrêter les psychopathes dans son genre c'est votre boulot.
- Bon écoutez, reprit le flic habitué à subir ce genre de réaction. Prenez ça, dit-il en lui tendant une sorte de carte de visite. Passez au plus vite au commissariat, votre témoignage est très important pour l'enquête. Je sais qu'entant qu'Alpha, votre esprit ne sera pas capable d'être au calme tant que votre compagnon ne sera pas totalement hors de danger. Donc venait des que possible...
- Je passerais ...
- C'est vraiment important. Surtout si vous voulez que l'individu paye pour ce qu'il vous à fait à tout les deux ! Demandez moi à l'accueil du commissariat! Mon nom est sur la carte...
- Oh mais il paiera ...assura Sanji en hochant la tête avec certitude...ça oui il paiera ....répéta t-il plusieurs fois, on ne touche pas à mon oméga sans en payer le prix !
A la suite de cela, il avait accompagné le Samu à la sorti de l'appartement et de l'immeuble, quand ils avaient jugé Zoro transportable. Des pansements grossièrement fait, avaient été posés sur ses deux blessures, afin d'arrêter l'hémorragie. Et un masque pour l'aider à respirer, était présent sur son nez. Il avait marché le regard toujours fixé dessus, observant l'expression de ses traits plus ou moins détendu, pour ainsi y desceller l'intensité de ses souffrances. Lorsqu'ils furent en bas de l'immeuble, Sanji put voir une véritable armada de voiture de police. Un cordon de sécurité avait été installé devant, car une foule de curieux était venu voir ce qui se passait. Comme souvent dans ce genre de cas.
- On l'emmène à l'hôpital, vous nous retrouverez là-bas, d'accord ?
Une voix parmi cet équipe en blanc lui avait dit ça à toute vitesse, avant d'embarquer son amant dans leurs voiture aux gyrophares bleue, silencieux pour le moment. Perdu au milieux de cette foule bourdonnante et insupportable, le blondinet crut durant un moment qu'il allait perdre la tête. Debout, planté au milieux du parking, ses mains se portèrent dans ses cheveux, recouvert à certain endroit de sang séché. Son visage et plus précisément ses joues avaient de grosses traces rouge, qui lui donnait un air des plus inquiétant....Cette sensation de vide, dans son âme, cet inquiétude fulgurante, qui pétrifiait son corps...Cette impression soudaine de devenir totalement cinglé...était à deux doigts de le faire hurler.....
Du silence. Il avait besoin de silence pour réfléchir. Besoin de calme pour reprendre le contrôle de ses nerfs, et de sa caboche qui partaient dans tout type de pensées terrible. Ses lèvres se mouvèrent lentement, en répétant en discontinu le même prénom..
- Zoro...
Malgré cette foule, et ces curieux bavards qui arrivaient sur " les lieux du crime ", il avait la sensation d'être seul. Que personne ne faisait attention à lui, même si il avait tout vu, et eut la peur de sa vie. Les gens cherchaient à voir, si il y avait beaucoup de victime, et certain même spéculaient sur qui avait été blessé. Ses oreilles bourdonnaient...de plus en plus fort, ses yeux se fermèrent avec force, tandis que prit dans ce qui était une sorte de crise d'angoisse. Sanji frappait ses oreilles pour que ce tintamarre s'arrête enfin. Sa respiration prit de la cadence, ses nerfs devinrent plus à vif, et si bientôt tout ces imbéciles ne se taisaient pas, il finirait certainement par leurs hurler dessus de bien vouloir fermer leurs gueules.
- SANJI !
Un cri le sorti de ce marasme dans lequel il était. Cette voix, il la connaissait parfaitement, puisque c'était celle de Yonji. Lentement le cuisinier releva la tête, et vit son cadet lui foncer dessus en le prenant dans ses bras. Cet idiot se rendait-il compte au moins de la force qu'il avait ? Sanji avait beau être un alpha, il eut durant de bref secondes la sensation d'avoir été percuté par un mur. Mais rapidement il cligna des yeux, reprenant ainsi petit à petit pieds dans la réalité, et chassant un peu ses angoisses étouffantes.
- J'ai cru qu'il vous étiez arrivé quelques choses à tout les deux, avoua le dernier de la famille, et se décollant un peu de lui. T'a rien ? T'es pas blessé ? C'est quoi tout ce sangs sur ton visage ? Qu'est-ce qui s'est réellement passé ?
- C'est pas le mien ..Mais celui de Zoro.....il a été pris en otage pas un oméga totalement cinglé, qui me voulait entant qu'Alpha...il a voulu ..le tuer ....Yonji...il a voulu le tuer devant mes yeux...
- Et il va bien ? Je veux dire, Zoro va bien ? Questionna l'acteur en posant les mains sur les joues de son frère qui semblait encore un peu sous le coup de tout ce qu'il avait vécu, car son regard paraissait peu apte à se poser plus de deux secondes sur un point précis..D'un geste prudent, il l'incita à le regarder droit dans les yeux. Dit moi ..
- Il a pris deux balles,...renifla le blondinet comme si il comprenait à ce moment précis, combien il avait été à deux doigts de perdre son petit ami. Dans le bras..Et dans l'épaule...J'ai..j'ai réussi à le convaincre de ne pas lui tirer dans le ventre...sinon il l'aurait fait....Et...
- Ça va aller, Le consola Yonji en le gardant dans ses bras. Ça va aller, Zoro est costaud il s'en sortira. Garde foi en lui..L'encouragea son frangin.
Sans doute, les deux frères auraient pu rester ainsi debout au beau milieu du parking encore longtemps, si un personnage que Sanji n'avait pas remarqué, n'était intervenu. D'un pas rapide, Judge était venu tapoter sur l'épaule du dernier de ses fils avant de prendre la parole..
- Ne restez pas là, les journalistes arrivent, dit-il de sa voix rude tout en pointant du doigts quelques médiat professionnels qui effectivement filmaient dans leurs directions. Ils vont mettre le bazar...
- Qu'est-ce que tu fais là ? S'enflamma aussitôt Sanji en se détachant de son frère puis en fusillant son géniteur du regard. T'es venu faire le show devant les caméras ? S'emporta t-il sans doute parce qu'il trouvait en Judge le parfait défouloir.
- Je suis venu m'assurer que mon fils n'avait pas été gravement blessé..ou pire.., répondit simplement le père de famille. Quand tu as raccroché, j'ai été inquiet et...
- Le seul regret que tu dois avoir, c'est que l'autre ordure n'a pas réussi à tuer Zoro ! Continua de s'énerver le blondinet hors de lui. Tu aurais été content pas vrai ? HEIN ! Toi qui ne l'a jamais accepté...tu aurais été satisfait .....Mais crois moi....crois moi que ...Si...si il l'avait tué.... tu n'aurais plus que trois fils à l'heure ou j'te parle !
- Comme si je pouvais souhaité la mort de quelqu'un, s'indigna Judge en fronçant des sourcils. Mais ce n'est pas la peine de me justifier. Vu ton état tu ne me croiras pas, pourtant c'est vrai...j'ai vraiment eu peur qu'il t'arrive quelque chose.
De toute évidence, Judge se sentait insulté par les propos de Sanji, mais faire un scandale au beau milieux d'un parking, après un tel événement aurait été parfaitement stupide. Comprenant que l'instant n'était pas aux prises de becs. Le chef de famille, voyant que son fils n'était pas blessé, et donc que sa vie n'était pas en danger, décida de reporter cette conversation à une autre fois. Lorsque toute cette histoire se sera un peu calmer. D'un ton bourru il reprit la parole, en ignorant les regards assassins que lui lançait Sanji, car de ça il en avait l'habitude.
- Bon, t'es pas blessé et c'est tout ce qui compte pour moi, assura l'homme à la crinière de lion. Je rentre donc.... Yonji viens..
- Non ! Je reste avec Sanji ! Coupa aussitôt le cadet. Il est pas en état de conduire jusqu'à l'hosto..je veux savoir comment va le frangin.
- Le frangin ? Répéta Judge..en secouant la tête de droite à gauche. C'est comme ça que tu le nommes ? ...Bon, peu importe ....fait ce que tu veux, mais si t'as une mauvaise pub...ne vient pas t'en plaindre, précisa t-il en montrant les journalistes présent derrière le cordon de sécurité.
- Je m'en fou de ça ! Cracha tout net Yonji. Ma famille est plus importante, que mon image de marque.
Posant à nouveau son regard sur Sanji, Judge fit une tape maladroite sur son épaule, et dont la main fut vite balayée par celle du cuisinier. Sans rien dire de plus, il tourna les talons à marcha d'un pas vif en direction de sa voiture, où quelques journalistes curieux essayèrent d'avoir une réaction de sa part, face à ce qu'ils croyaient être une fusillade.
De son arrivée dans la salle d'attente, Sanji n'en vit pas grand chose. Étant sous le choque de tout ce qui s'était passé, il s'était laissé conduire à l'hôpital par son frère, sans qu'il ne cherche à l'en dissuader. Il ne se rappela que évasivement de son cadet utilisant un mouchoir en papier, et l'eau d'une bouteille achetée dans un distributeur, pour chasser tout le sangs présent sur ses joues. Tel un gamin, il se laissa pour une fois dire des ordres par son alpha de frangin, qui veilla sur lui comme le lait sur le feu.
Les soins pour les blessures du bras de Zoro durèrent un temps infini. Et lorsque Sanji eut reprit la totalité de ses esprits. Il eut la lourde tâche de prévenir Yoko de ce qui s'était passé. Sans doute le crie de cette mère aimante et adorant ses enfants, resterait à jamais gravé dans son esprit. Et de toute évidence, la rapidité avec lequel elle arriva à l'hôpital, laissa à entendre que le code de la route n'avait pas du tout était respecté. Et que si elle avait échappée aux amandes, c'était vraiment un coup de la chance.
Il était encore assis sur l'un des sièges dure de la salle d'attente un peu à l'écart, avec à ses cotés, son frère qui de toute évidence ne contait pas l'abandonner. Quand Yoko arriva avec à sa suite Izumi plus pâle que jamais. A peine les avaient telles vue, que la mère de famille fonça en direction de Sanji, les lèvres tremblantes le regard plein de crainte.
- Où est mon bébé ? Demanda t-elle les larmes glissant lentement de ses yeux à peine maquillée.
- Ils sont entrain de le soigner, murmura Sanji dont le visage affichait une abominable tristesse. On devrait avoir bientôt des nouvelles.
- Alors, il ne va pas mourir, hein ? Questionna à nouveau Yoko en joignant les mains devant sa bouche.
- Non, il est hors de danger, répondit-il en la sentant s'effondrer dans ses bras comme si les forces lui manquaient. Aussitôt il la rattrapa en essayant de la réconforter du mieux qu'il put.
Sans doute cette femme qui avait perdu son mari, et avait failli perdre son fils, crut à cet instant que la mort avait voulu une fois de plus lui prendre son enfant. Cet simple idée, qui habitat son esprit durant toute la route, l'abandonna au moment même ou Sanji la rassura.
- Mon bébé, pleura t-elle à chaude larmes les mains crispées sur les bras de Sanji. Comme si il n'avait pas déjà vécu, assez de chose horrible comme ça dans sa vie....Mon pauvre chéri...
Izumi elle paraissait avoir totalement perdu l'usage de la parole. L'idée, qu'on cherche à tuer son si puissant grand frère, l'avait rendue muette de crainte et surtout très choquée. Toujours sans prononcer la moindre parole, sans lâcher le moindre crie. Elle se laissa choir à genoux sur le carrelage de l'hôpital en plongeant son visage dans le creux de ses mains. Son corps de toute évidence avait cédé face à la peur qui l'avait rongée tout le long de la route.
- Ça va aller petite ? Essaya de la consoler Yonji en s'accroupissant près d'elle, puis en lui tapotant le dos. Ils vont bien s'occuper de lui et bientôt il sera sur pied. Je te le promet.
Tout doucement il aida l'adolescente à se relever pour l'aider à s'assoir sur une chaise. Une fois cela fait, il resta assis à coté d'elle, la laissant pleurer sur son épaule, toute la peur qu'elle avait eu de perdre son frère. A ce moment là, peu importait à l'adolescente le simple fait qu'une de ses idoles la consolait. Le plus grave étant à ce moment là, que son frère avait encore une fois faillit mourir...
Au final ils durent attendre encore un long moment. Durant ce laps de temps Sanji expliqua à sa belle mère tout les soucis qui avaient été les leurs ces derniers mois écoulés, et que Zoro avait toujours prit soins de cacher à Yoko. Cette dernière, n'en croyant pas ses yeux, plaqua ses mains devant sa bouche. Horrifié à l'idée qu'un fou furieux tel que Maël ait pu trainer aussi longtemps en liberté.
- Mon dieu, murmura la mère de famille. Cette manie qu'il a de tout nous cacher pour pas qu'on s'inquiète pour lui. Mon bébé pense trop aux autres et pas assez à lui. C'est..c'est un si gentil garçon, pleura t-elle à nouveau.
C'était un docteur de haute taille et d'un âge assez avancé, qui vient leurs donner des nouvelles. Durant quelques secondes il avait arrêté son regard sur Yonji, sans doute étonné de voir une célébrité au beau milieu de la salle d'attente de l'hôpital. D'une voix grave mais au timbre un peu cassé, il expliqua que la balle qui était restée coincée dans le bras du "patient" avait été parfaitement retiré. Que les blessures avaient été soignée, mais qu'il faudrait un peu de temps pour que Zoro puisse utiliser son bras comme avant. D'après ses dires, les séquelles seraient minime physiquement, mais les risques potentiels d'un stresse poste traumatique n'était pas à exclure. Aussi conseilla t-il à Sanji, qu'il comprit être l'alpha du blessé, de prendre à l'avenir rendez-vous avec un psychologue si le besoin s'en faisait ressentir. Ce dernier promit de faire cela si c'était nécéssaire pour le bien être de Zoro. Mais connaissant l'aversion qu'avait ce dernier à se confier, se ne serait sans doute pas une mince affaire.
- En ce qui concerne sa grossesse, tout va bien. Ses blessures, le choque d'avoir été ainsi menacé et le stresse occasionné, n'ont causé aucun dommage en ce qui concerne cela, affirma le médecin en voyant Sanji, Yoko et Izumi pousser un long soupire de soulagement. C'est un oméga très solide, et cela à vraiment était un atout pour le fœtus, et pour lui bien entendu..
- Est-ce qu'on peut aller le voir ? Demanda Sanji le regard plein d'espoir. Je sais qu'il doit être fatigué....Mais juste un peu..
- Oui, mais vraiment pas longtemps, il a besoin de repos, conseilla le docteur avant de retourner à son travail.
La petite famille marcha donc le long du couloir menant à la chambre que leurs avaient indiqué le médecin. Et pendant qu'Izumi demandait à sa mère, si elles pouvaient revenir demain avec la pâtisseries préféré de son grand frère pour lui faire plaisir, Yonji paraissait être plongé dans ses pensées. Les bras croisés l'air dubitatif, il observait parfois Sanji qui malgré l'inquiétude de peint sur le visage, paraissait aller un peu mieux.
- Hey, fit avec sa délicatesse naturel le cadet de la famille en lui donnant un coup de coude....C'est quoi cette histoire de grossesse.....il..
- Ah oui c'est vrai , souffla Sanji en agitant mollement la tête de droite à gauche. Tu n'étais pas au courant, avec t out ce qui s'est passé..je l'avais oublié. Zoro attend un bébé...c'était..euh un accident.. mais...
- Bordel, cria Yonji les yeux écarquillés avant de prendre son crane dans ses mains. Près d'eux des infirmières un peu surprises par cet éclats de voix, les regardèrent avec étonnement. Oh bordel, c'est sérieux ? C'est pas une blague ?
- Si c'était une blague, pourquoi le médecin aurait parlé de ça, hein ? Il a d'autre chose à faire tu sais. Je suis vraiment pas d'humeur à déconner en plus là, répondit Sanji avant recevoir une accolade vraiment bourru de son frère. Outch ..fit-il sous le coup de l'impacte...t'es vraiment une grande brute....
- Oooh C'est génial , assura Yonji visiblement fou de joie. Une bonne nouvelle dans cette journée de merde...C'est vraiment super. Je suis heureux pour vous..sérieux...quand les autres vont...
- Ne dit rien aux autres, ni aux parents ok ? Demanda Sanji le regard sérieux. Je veux dire, t'es super mauvais pour tenir ta langue, en général. Mais faudra vraiment faire un effort là. Je tiens absolument à ce que ce soit Zoro et moi même qui leurs annoncions, ok ?
- Maman va fondre de joie, ria le vert. Je vois ça d'ici...et...Oh putain, faut que je sois un meilleurs oncle que Niji et Itchiji...
- Mais...marmonna Izumi qui tout comme sa mère écoutait la conversation entre les deux frères. Ce n'est pas une compétition...
- Yonji !! Insista Sanji en tirant sur la joue de son frangin. Tu ne dis rien !
- Oui, oui promis! Je ne dirais rien....
Garder un secret n'était la chose dans lequel excellait Yonji, mais pour une fois il apprendrait à tenir sa langue. Tout d'abord pour laisser à Sanji et Zoro la joie d'annoncer la bonne nouvelle. Et ensuite pour bien montrer à ses frères ainsi qu'à sa soeur, que même lui pouvait tenir sa langue. De toute évidence, il se voyait déjà leurs rire au nez, en leurs lançant sans doute un..
" Ah ah ! Je le savais avant vous, et je ne vous ait rien dit ! Ça vous la coupe hein ? "
Son sommeil qui paraissait lourd n'était que superficiel. A peine entendit-il frapper à la porte de sa chambre, que son oeil unique s'ouvrit. D'une voix qu'il aurait aimé être plus sûr de lui, Zoro invita le ou les visiteurs à entrer dans cette chambre qui serait la sienne pendant sans doute quelques jours. Dans un sourire un peu faible à cause de tout le sang qu'il avait perdu, il accueilli pourtant sa famille. Sa mère toujours aussi hyper maternel, lui fonça dessus tel un faucon sur une proie. Attrapa ses deux joues où elle colla de gros bisous en disant un boucle des ..
- Mon bébés, j'ai eu si peur....tu n'as pas trop mal.
Ces larmes sur le visage de sa petite maman paraissaient lui crever le coeur. Mais comme toujours et parce que c'était sa nature, il se força à jouer les braves. Comme ci, il avait déjà mis cette affaire de coté...
- Che...vais bien...articula difficilement Zoro le visage écrasé par les mains de sa mère. Juste un peu fatigué...mais cha va aller !
- Tu es un vilain menteur mon chéri. Tu dis toujours que " ça va ", même quand ce n'est pas le cas. Promet moi de ne plus faire ça à l'avenir, d'accord.
- Avec maman on veut être là pour te soutenir, comme toi tu nous soutient toujours...murmura Izumi qui triturait ses doigts.
Sans rien répondre à cela, il tendit son bras valide, et laissa sa soeur venir pleurer d'inquiétude contre son épaule intacte. A son tour Sanji s'approcha et déposa un léger baisé sur son front, car il savait pertinemment que les démonstrations d'affection devant tout le monde, et en particulier sa mère et sa soeur, le mettait parfois mal à l'aise. Sanji s'efforça donc à garder sur son visage, se sourire habituel qui l'accompagnait souvent, derrière lequel parfois il cachait bien des choses.
- Oh la, la, frangin, tu nous à fichus une sacrée trouille tu sais ! Interviens Yonji en enfonçant les mains dans ses poches, puis en s'approchant de quelque pas. D'un mouvement de tête il salua Zoro.
- Comment es-tu au courant ? S'étonna ce dernier dans une grimace d'inconfort, sans doute parce que les calmants ne faisaient plus vraiment effet.
Restant près du lit, la mère et la fille ressemblaient à cet instant là à deux sentinelles gardant un trésor. Sur le bord du lit, Sanji s'était légèrement assis, et gardait dans ses mains celle de Zoro. Il avait beau le voir là devant lui, son inquiétude paraissait ne pas vouloir le quitter pour le moment. Toujours silencieux, il observa son buste nue recouvert seulement du draps, et de pansement. Puis ses iris bleue dévièrent un peu, et observèrent la perfusions.
Tout était de sa faute. Si il avait pu des le début qu'il avait connu Maël le virer de sa vie. Ou mieux prendre ses avances et les risques liés avec un peu plus de sérieux, il aurait peut-être pu éviter toute cette tragédie. Ne jamais se fier aux apparences. C'était une leçon basique, que tout le monde garde plus ou moins à l'esprit. Mais lui s'était enfoncé dans son orgueil d'Alpha, en se disant simplement que si il l'emmerdait trop, il n'aurait cas lui crier un peu dessus avec sa voix d'Alpha, et qu'il serait ainsi tranquille. Pensée stupide...qui avait au final failli couter la vie de son oméga, et de son futur bébé....
- Ton père était inquiet ? Répéta Zoro le regard incrédule après que Yonji lui ait expliqué le pourquoi, et le comment de sa présence ici. Pour Sanji, pas pour moi...ria t-il avec ironie.
- Euh, fit maladroitement le cadet en passant la main dans ses cheveux...il m'a laissé entendre que même si il avait du mal à t'accepter, il en était pas à souhaiter ta mort...enfin, c'est sa façon de dire, que oui...il se faisait un peu de mourons.
- Hmm..désolé j'ai un peu de mal à avaler ça. répondit Zoro en toute honnêteté. Mais bon si c'est la réalité...c'est..
- C'est un sale bonhomme, coupa Yoko le regard furieux. J'oublie pas ce qu'il a dit sur toi, et rien je ne pardonnerai ça ! Point à la ligne.
- Maman...
- Notre père n'est pas doué pour se faire apprécier, reconnu Yonji en s'approchant de Sanji, puis en lui faisant une toute petite tape sur l'épaule. Hey !! Réveille toi !
- Aah ? Désolé j'étais dans mes pensées...murmura t-il en fixant son regard azure sur Zoro. Lentement des larmes discrète se mirent à couler sur ses joues. D'un geste rapide, il les essuya comme si il en avait un peu honte, puis se força à sourire..C'est rien, juste..un trop plein d'inquiétude qui déborde un peu.
- Va falloir, que je trouves d'autre excuse moins risqué pour que tu me dorlotes, plaisanta l'oméga en se forçant un peu à rire. Car la douleur mêlé à la fatigue lié à son état, ne l'aidait bien évidement pas à être le plus amusant des hommes à cet instant.
- Oui c'est sûr..admit Sanji en le regardant lutter contre le sommeil, car à nouveau son oeil unique parut avoir bien du mal à rester ouvert.
Ils discutèrent encore un peu, essayant d'éviter au maximum de parler de ce qui s'était passé. L'après-midi était déjà passablement entamé, et bientôt une infirmière vient à leurs demander d'un air un peu désolé mais ferme, qu'il était temps de laisser le patient se reposer. A vrai dire, à ce sujet elle avait parfaitement raison, puisque chacune de personnes présente avait la sensation que Zoro luttait avec force contre le sommeil, pour pouvoir continuer à discuter avec eux.
Tous étaient sorti après des "au revoir chaleureux", hors mis Sanji qui resta un peu en arrière afin d'embrasser son oméga avant de partir.
- Je t'aime, murmura t-il dans un grand sourire plein d'amour, tout en passant la main dans les cour cheveux vert. Vraiment, je t'aime comme un fou Zoro..
- Moi aussi, répondit dans un souffle l'oméga qui paraissait se faire littéralement happer par le sommeil. Je vais...dormir un peu..marmonna t-il en baillant un peu. Tu reviens vite hein..?
- Oui, t'en fait pas.. Repose toi bien. Moi ...je me charge de faire enfermer ce malade mental ! Marmonna comme pour lui même le cuisinier le regard flamboyant de détermination.
Avant de fermer derrière lui la porte de la chambre de Zoro, le blondinet jeta un dernier regard dans sa direction. Le voir souffrir paraissait lui percer le coeur de part en part, et une culpabilité qu'il n'arrivait pas à chasser, parut peser toujours un peu plus dans son esprit. Les mains dans les poches, il sortit donc de l'hôpital, avec près de lui son frère, mais aussi Yoko et Izumi. Ces dernières après lui avoir dit au revoir, et de bien faire attention à lui même. Reprirent le chemin de leur maison. A son tour Sanji alla en direction de sa voiture, ou Yonji lui proposa de conduire, car il comprenait parfaitement que son frère jouait la comédie de " tout va bien ". Alors que ce n'était vraiment pas le cas. N'ayant même pas envie de lutter, ils allèrent donc tout les deux au commissariat, où Sanji déposa son témoignage auprès de l'inspecteur qui lui avait donné sa carte.
En vérité cela dura un sacrée bon bout de temps, puisque parfois le policier revenait sur des détails, lui faisant répéter encore et encore, ce qu'il avait déjà dit plusieurs fois. Agacé, le cuisinier devait prendre énormément sur lui, pour ne pas s'énerver et péter un câble au beau milieux du commissariat. Parfois on pouvait le voir passer une main agacée dans ses cheveux dont certaines mèches étaient restée sale du sang de son oméga.
- Ça aurait été beaucoup plus simple, si vous aviez déposer plainte contre lui pour harcèlement.
Cette phrase assez logique, mais dite avec une pointe de reproche dans la voix, acheva de lui mettre les nerfs en pelote. Les yeux écarquillés, son regard bleue clair s'était fixé avec colère sur l'homme qui lui faisait face. Sa voix pendant un instant n'avait pu se faire entendre, jusqu'à ce qu'il explose d'un coup..
- Vous croyez pas que j'en ai pas conscience de ça ? Hein ! Entant qu'Alpha responsable de mon oméga, vous n'avez pas idée à quel point je me sens fautif de ce qui est arrivé à Zoro. Je n'ai pas pu le protéger, alors que c'est mon devoir...ça me rend malade ! Malade vous entendez ?
- Je n'ai pas dis ça, pour vous culpabiliser, le détrompa le policier. Mais pour que vous preniez conscience, qu'il ne faut pas hésiter à venir nous voir dans se genre de situation. Vous n'êtes pas le premier qui se dit, " que ça va bien finir par se calmer." Le problème est qu'on ne connait jamais parfaitement une personne...Et ce Maël m'a l'air de cacher bien des choses...
- Il vous à parlé ? Il vous à dit quelque chose ?
- Non, il refuse pour le moment.....Mais les interrogatoires reprendrons des que possible.
Lorsqu' il eu enfin fini de témoigner, Sanji poussa un soupir de lassitude. A présent sa tête lui faisait un mal de chien et lui donna la sensation désagréable qu'elle n'allait pas tarder à exploser. A peine fit-il attention au flic, quand il lui assura qu'il le contacterait pour le tenir au courant de l'enquête. Vaguement et comme si il était extérieur à son corps, il s'entendit répondre à cela, avant de retourner en direction de son frère, qui fut ce jour-là un véritable soutient.
Assis dans une petite salle d'attente, Yonji n'était pas passé inaperçu et certain policiers osèrent aller le voir, pour demander des autographes. Souriant,et un peu taquin, il signa tout ce qu'on lui demandait, rendant ainsi ce qui aurait pu passé pour une journée banal au commissariat, un moment plutôt incroyable.
Lorsqu'il rentra enfin dans son loft, Sanji accepta que Yonji reste dormir chez lui. Sans doute cherchait-il ainsi un moyens quelconque de veiller sur sa personne, et cela toucha assez Sanji d'ailleurs. Peut-être son frère avait peur de le voir péter un câble de colère, sans personne pour le soutenir, ce qui certainement serait dramatique. Ou juste cherchait t-il à répondre présent au cas où ça n'irait pas, car après tout le voir souffrir n'était pas le plus agréable des spectacles.
Le plus étrange ce soir là, fût sans aucun doute Dark Miaule. Malgré la présence de son ancien maitre, il donnait l'impression étrange de chercher Zoro. Parfois il rodait à travers l'immense espace ouvert, comme si ils étaient tout les deux entrains de jouer à cache-cache. Mais ne le trouvant pas, le chat retourna plusieurs fois à la porte d'entrée, attendant de toute évidence que Zoro rentre à la maison. Lorsqu'il sembla comprendre que son attente ne servait à rien, il avait donc trottiner en direction de Sanji, avant de lui miauler dessus.. Un peu comme si il cherchait ainsi à obtenir des explications, sur l'absence de son siège préféré.
- Il l'a sentit avant nous que Zoro attendait un bébé,..Murmura Sanji en direction de son frangin, puis prenant son chat dans les bras. Je suis désolé, mais tu vas devoir patienter avant son retour....
Une chose était sûr. Yonji était capable de dormir n'importe où, et n'importe comment. Et malgré sa très grande taille, pioncer dans le canapé blanc de son frère ne lui posa aucun problème. Rien ne semblait capable de le réveiller, pas même les jeux nocturne bruyant de Dark Miaule. Et pourtant vers 2 h 30 du matin, les grincements des escaliers menant à l'étage de Sanji attira son attention, et le sorti de son précieux sommeil. Curieux, il vit se dernier marcher à pas feutrer en direction de la partie cuisine, ou il prit un grand verre d'eau.
Se redressant en position assise dans le canapé, Yonji le vit ensuite marcher en silence en direction de la baie vitrée, afin d'observer peut-être l'extérieur. Là, Sanji resta un long moment à fixer le paysage nocturne. Sa cage thoracique se soulevait à rythme rapide, et son corps s'agita rapidement de léger tremblement. De toute évidence les risques de stresse post-traumatique ..ne risquaient pas seulement de frapper Zoro, en conclus rapidement le cadet de la famille. Avec souplesse Yonji sortit de son lit de fortune, puis se dirigea en direction de son frère qui ne l'entendit même pas arriver vers lui, et pour cause. Un grands cri parut éclater soudainement du fond de sa gorge.
Avec colère Sanji avait jeté son verre encore plein droit devant lui, et qui percuta avec violence le mur avant de tomber au sols en de multiple petits morceaux coupant.
- PUTAIN! putain de merde !!! C'est ma faute ! Hurla le cuisinier avec colère en frappant son crâne. C'est de ma faute...j'ai jamais rien fait, pour me débarrasser de ce connard...j'ai rien fait, rien...Je suis le pire des Alpha....j'ai pas pu le protéger...MERDE !
- Hey, hey, hey, l'arrêta rapidement Yonji et lui saisissant les poignets. Te frapper ne changera rien à l'histoire. Arrête ça et calme t...
- Je l'ai vu...Cria Sanji le regards écarquillé, je l'ai vu...ce salopard, ...cette fois-ci il le tuait....et moi, j'ai ressenti la folie m'envahir à la simple idée, que je ne pouvais plus revoir Zoro..
- C'est un cauchemar..rien qu'un cauchemar...le rassura Yonji en plaquant un peu trop fort ses deux mains sur les joues de Sanji. Écoute moi ! Zoro est bel et bien vivant, entrain de dormir dans son lit d'hôpital. Ne reste pas focalisé sur ce mauvais rêve.
- C'était....horrible tout ce sang...tout ce...et notre bébé...il était...
- Écoute-moi ! Répéta d'un ton plus ferme le cadet. Zoro n'est pas mort. Il a été soigné et va mieux ! Tu l'as vu non ! Alors respire et calme toi ! Tu es stressé par tout ce qui s'est passé, et c'est normal. Qui le serait pas hein ? Chiale un bon coup si tu en as besoin! Pleure, cri hurle !! Sort tout ce que t'as ,si tu en as besoin, mais ne dit pas que tout est de ta faute ! C'est ce gros enfoiré le fautif et personne d'autre..
- Je peux pas vivre sans lui, Yonji, bredouilla le blondinet d'une voix haché par les larmes.....je le sens en moi, dans tout mon être... J'ai eu la peur de ma vie...la peur la plus affreuse qui soit. Je..je...peux pas vivre sans lui.
- Je sais, je sais frangin...murmura son frère à cheveux vert. D'un geste un peu moins bourru, il le prit dans ses bras, le laissant expulser sa peine aussi longtemps que Sanji en ressentirait le besoin.
Parfois les larmes même si elles font mal, ont du bon. Elle chasse la douleurs du coeur, et la peine de l'esprit. Et cette nuit, tandis que le monde dormait d'un sommeil paisible, le talentueux et inconnu chef cuisinier des thermes, expulser en des torrent de larmes la rage, et la plus grande peur qui lui ait été donné de vire. A savoir.
Perdre l'amour de sa vie.
*****
Et voila pour le chapitre 26. Ou Yonji vieille sur son frère, et ou Sanji se sent coupable de l'état dans lequel se retrouve Zoro.
Alors, en ce qui concerne Maël et sont passé, je pense en parler dans le prochaine chapitre. Je sais que vous avez bien des questions à son sujet, et j'espère pouvoir y répondre le mieux possible.
Dans tout les cas, merci pour votre lecture ainsi que pour vos commentaire.
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