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Chapitre 22 : Prendre conscience de la situation.

Chapitre 22:

Bien des choses se bousculaient dans sa tête. Tout d'abord les menaces de Judge ainsi que le risque que son rôle sur la bonne réputation des termes ne soit découvert. Et surtout, surtout la manière d'agir de Zoro dernièrement. En toute franchise, lorsque Sanji avait remarqué que ici et là, son oméga cachait ses vieux vêtements, dans les endroit ou il aimait s'installer, un gigantesque sons de cloche parut sonner à ses oreilles. Bien sûr il n'était pas un expert, dans tout ce qui concernait les omégas. Mais il n'était pas un parfait ignorant non plus.

Pendant que son amant continuait de dormir tranquillement sur le canapé, avec en prime Dark Miaule qui était couché en boule sur lui, le jeune homme avait de nouveau grimpé les marches menant à sa chambre. Une fois là, il avait tout d'abord remis en place les vêtements que Zoro avait pris soin de cacher sous son oreiller. Après cela, il s'était installé devant son ordinateur qu'il n'avait pas eu le temps d'ouvrir depuis longtemps. Là, à l'abri du regard de son petit ami, il avait cherché à confirmer, ce dont qu'il se doutait déjà.

" La Nidification peut-être l'un des premiers symptôme d'une grossesse. Il est important de ne pas prendre cela à la légère."

- Tu parles si je prends ça à la légère, Marmonna pour lui même le blondinet dans un rire jaune.

" Certain oméga chasse, leurs compagnon de leurs nid ou..."

- Il va quand même pas me virer de mon propre lit, s'indigna t-il avant de continuer sa lecture.

" ... ou à l'inverse, vouloir qu'il y reste en ayant un besoin constant de rester contre son Alpha."

- Je préfère ça..

Durant de longue minutes qui frôlèrent presque l'heure entier, le chef cuisinier chercha et lut des tas d'articles, ainsi que des tas de "témoignages" sur le comportement des omégas lorsqu'ils attendaient un enfant. Et de toute évidence les envies d'accumulation de vêtements et autre choses lui appartenant, n'en était qu'au début pour Zoro. Et cela risquait même de s'accentuer dans les jours, voir semaines à venir. Le problème étant pour le moment de savoir si  Zoro, avait conscience de sa façon d'agir, et si il comprenait d'où ses envies lui venait ? A l'inverse si il agissait juste par instinct, sans prendre conscience réellement de sa manière d'agir.  Dans ce cas là, Sanji devrait alors, lui expliquer le pourquoi du comment. Et surtout l'état possible qui était le siens.

Et le fait que lui " Sanji" doive lui expliquer une telle chose, était en toute franchise, un moment qu'il n'était pas certain de vouloir vivre.  Car  au final, si il y prenait un peu le temps de réfléchir à tout ça. Il était le seul et unique responsable de tout ce qui se passait. Pour lui, c'était de sa faute, si Zoro attendait peut-être un bébé. C'était de sa faute, si il avait perdu le contrôle de son propre corps pour une raison, qui à force d'y penser, il trouvait de plus en plus ridicule. Il l'avait noué comme ça, sans qu'il n'arrive à rien contenir, pas même son propre désire. Son âme d'alpha s'était senti le besoin de faire cela...Et lui n'en avait été que le spectateur.

Poussant un long soupir, Sanji éteignit l'ordinateur et se laissa tomber un peu dans le font de son fauteuil. D'un geste plein de fatigue, sans doute causé par le stresse de tout ce qui se passait soudainement autour de lui. Il prit son visage entre ses mains, avant de pousser un long soupir plein de lassitude. Devait-il à peine réveillé, parler directement à son compagnon de ses doutes ? Où laisser encore passer quelques jours, afin de voir si de lui même Zoro, comprendrait sa situation.

La dernière solution lui parût étrangement lâche. Attendre sans rien faire, sans agir. Lui donnait la sensation de ne pas jouer son rôle de protection envers son amant. Et sans aucune retenu le jeune homme aux beau cheveux doré n'hésita pas un instant à se traiter mentalement de lâche. Cette situation, n'était pas seulement celle de son petit ami, mais la siennes aussi. Tout était entièrement de sa faute songea t-il encore une fois.  Et d'ailleurs c'est toujours ainsi qu'il avait vu les choses. Et quoi qu'il se passe à l'avenir, quoi qu'il advienne. Il devait tout assumer, même si son amant devait après tout cela, lui cracher tout un tas de reproche à la figure.

Se relevant de son fauteuil de bureau, le jeune homme s'étira un peu en cambrant ses reins vers l'arrière , puis en étirant les bras en direction du plafond. Un bâillement s'ajouta à tout cela, tandis que son choix se faisait petit à petit dans sa tête. Il en était encore là, dans ses réflexions quand en bas, Zoro sembla se réveiller, puisque sa voix grave raisonna rapidement à travers l'espace largement ouvert.

- Sanji, t'es où ?  Entendit le cuistot en descendant les marches d'escalier, tout en se parant d'un air tranquille et détendu.  Afin de ne jamais provoquer la moindre inquiétude chez son petit ami, sur le stresse qui récemment l'animait.

Dans la voix de Zoro, le cuistot avait cru sentir une sorte de panique. Un peu comme si la simple idée d'être seul ici, sans lui à ses côtés ne lui plaisait en aucun cas.

- J'étais monté un instant là-haut, le rassura t-il aussitôt avec sur son visage son habituel petit air charmeur, qui était propre à sa personnalité. 

Debout au milieux du coin salon du loft, Zoro s'était de toute évidence levait rapidement avant de regarder un peu partout, afin de voir ou il pouvait bien se cacher. Dark Miaule, de son coté en bon félin de famille qu'il était, continuait de dormir paisiblement sur le canapé en n'ouvrant qu'à de très rare occasion ses yeux bleue. Près du canapé sur le sol même, le fameux t-shirt que Zoro avait chipé  et gardé contre lui était tombé au sol, lors de son réveil un peu brutal.  Sans rien dire, le vert s'en rendit compte. Prétextant l'envie de faire une caresse au chat endormit, il s'était de nouveau approché du divan, puis s'était légèrement accroupi. D'un geste rapide, il prit le tissu qui trainait en boule par terre, puis le fourra en toute hâte sous le coussin où il avait sa place depuis quelques jours. 

Et de sa Sanji  qui s'était rapproché de lui, en fût parfaitement témoin.

Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'aucun des deux ne bougent, ni ne fendent le silence par quelques paroles. Les yeux dans les yeux, ils semblaient tout deux analyser cette situation qui était la leurs, afin peut-être de voir comment ils allaient l'appréhender. Agenouillé devant le canapé, l'oméga caressait d'un geste mécanique Dark Miaule dont les ronrons de bonheur paraissaient, se faire de plus en plus entendre. Son iris émeraude resta plantée sur l'azure des yeux de son amant. Tout doucement ils quittèrent leurs cibles avant de les braquer sur le divan.

Plus rien ne paraissait pouvoir sortir de la bouche du vert. Pas un mot, pas un murmure, pas une plainte, ni un trait de colère, ou même une injure. Sa tête se courba un peu, comme si un poids soudain venait de s'y abattre.  Sanji l'avait vu cacher ce vêtement qu'il lui avait chipé.... que  devait-il dire à présent ? Que devait-il faire ? Savait-il pourquoi, il faisait cela ? Sans doute...

La main de l'oméga quitta lentement le pelage noir du chat qui s'étirait de tout son long, tout en bâillant et en montrant ses croc pointus. Tout doucement le corps de l'oméga parut se ramollir, comme si la dureté naturel de ses muscles, et de son esprit fort et un peu solitaire, flanchait sous la charge de la réalité. Son front s'appuya alors sur le cuir blanc de l'assise du divan.

- Tu veux qu'on en parle ? Demanda Sanji en s'approchant de lui de quelques pas.

D'un geste doux, comme si il mesurait chaque action qu'il faisait, le cuisinier alla s'assoir près de son amant. Là, il s'accouda sur ses genoux, ou bientôt ses mains se croisèrent dans le vide.  Zoro lui ne bougeait pas. Il restait là, dans cette étrange posture. Son cerveau paraissait se remplir de pensée puis se vider soudainement, avant de s'emplir à nouveau. Un peu comme des vagues venant mouiller le sable de la plage, pour s'enfuir et revenir presque aussitôt.

- Je .... je ne sais pas.... répondit enfin Zoro...je ne sais pas si je veux en parler, insista t-il.

- Je comprends, murmura Sanji en tendant la main afin de prendre son paquet de cigarette sur la table basse. D'un geste rapide, il s'en alluma une puis aspira la fumée avant de la recracher peu après. Ne rien dire ... ne pas en parler....n'efface pas la situation...

- Ça je sais bien, admit le vert à voix basse.

- Ne reste pas comme ça. Viens t'assoir près de moi, demanda le blondinet en prenant soin de toujours  garder un timbre de voix doux. D'un geste de la main, il tapota la place vide près de lui.

Il y eu comme quelques minutes d'hésitation puis enfin, l'oméga se releva avant de venir s'assoir près de celui qu'il voyait comme son Alpha. D'un geste presque mécanique, il alla enfouir son bras sous le fameux coussin, et reprit dans ses mains le vieux t-shirt. de Sanji Lorsqu'il constata son geste ainsi que le regard de son amant posé sur lui,  Zoro se laissa tomber au font du canapé..

- J'ai l'impression d'être dominé par mon putain d'instinct, marmotta t-il dans un souffle plein de fatigue. Depuis quelques jours, je ...je ressens le besoin d'avoir des trucs à toi près de moi.... J'ai profité du moment ou tu traines dans la salle de bain, pour prendre des vêtements que tu ne mets plus. A chaque fois que je fais ça, je me dis..." mais t'es idiot ? Qu'est-ce que tu veux faire de ça ? " .... alors je vais  pour les remettre à leurs place.. Mais...

- Mais... ?

- Mais là ! Désigna le vert en claquant du plat de sa main sa poitrine. Là, ça semble me dire " ne fait surtout pas ça, tu ne as besoin." Et ..c'est vrai....je me sens rassuré avec... Alors que ... putain ! Jura t-il soudainement faisant ainsi faire un bon au chat.. Je ne suis pas un peureux, ni  un lâche....Mais malgré tout, j'ai besoin de ça pour me rassurer, cria t-il en secouant devant le nez de Sanji le t-shirt froissé....

- Ce n'est pas une question de lâcheté , ni d'être froussard, intervient le blondinet en posant la main sur celle qui tenait son  vêtement entre ses doigts. Mais d'instinct encore une fois, et comme tu l'as si bien dit. Zoro...tu as compris ce que cela voulait dire ? Questionna t-il en voyant l'espace d'un instant un regard presque colérique se poser sur son visage.

- Je ne suis pas idiot, je me rappel encore des explications que j'ai eu lors des rendez vous avec la spécialiste, qui s'occupe de mon cas. Gronda ce dernier avec humeur. Plusieurs semaines sont passé depuis que.....que ...tu m'as noué... je me suis rassuré jusqu'ici, en me disant que je n'étais pas en chaleur à ce moment là....Mais il semblerait que ce détail .....n'ai été que facultatif... pas vrai ?

- Zoro...

- Je sais que je prépare mon nid ! Coupa t-il en faisant des guillemets avec ses doigts. Et là tout de suite, je n'ai qu'une envie, une seule, dit-il dans un regard plein de convoitise, s'est te voler ta chemise et la garder près de moi ! Putain ! Jura encore une fois Zoro avant de se relever du divan provoquant ainsi des miaulements indigné de Dark Miaule. J'ai l'air d'un fétichiste ou d'un gros taré !!! Lâcha t-il si soudainement que le blondinet arriva avec difficulté à se retenir de rire en entendant la comparaison.

- Ton prochain rendez-vous avec la spécialiste qui suit ton cas, est pour quand ? Demanda l'alpha en reprenant rapidement son sérieux.

- Vendredi qui arrive, répondit Zoro après quelques secondes d'hésitation avant de se tourner en direction de Sanji pour le fixer à nouveau. C'est à 17 h..

- J'irai avec toi, et on parlera de tout ça là-bas avec elle. Expliqua ce dernier en essayant de  garder un ton encourageant. Ensuite on...

-Tu sais .. Il....il suffirait d'acheter un teste pour oméga, bredouilla avec une certaine logique Zoro...mais...mais si c'est positif.....je.. je fais quoi ? Hein ? Je fais quoi  ? Paniqua t-il un peu, comme si  toutes les réponses ne pouvaient se loger nul par ailleurs que dans le crâne de son petit ami.

- Comment ça ? S'exclama Sanji en levant un sourcil de surprise. Inquiet, il se leva à son tour puis écrasa rapidement sa cigarette à demi fumée dans le cendrier. Tu...ne veux pas garder ..le bébé ?

- C'est pas ça...Mais...Merde ! Cria le vert comme ci ce jour-là, ses émotions étaient en ébullitions. Je suis déjà qualifié de monstre en temps normal, quand je dis que je suis un oméga. Je vais avoir l'air de quoi avec....avec un gros ventre .. On va encore me regarder de travers, et dire que je suis bizarre, que je suis pas normal.... que je suis une exception, mais pas avec de l'étonnement dans la bouche, mais plutôt du mépris ! J'en ai assez de vivre ça !

- Je ...

- Ton père lui même m'a dit que j'étais indigne de toi. Et que tu ne devrais pas avoir de bébé avec moi.... parce que ça serait ridicule pour vous et votre famille. Et je sais que..que...je suis répugnant à son regarde de merde ! Je suis laid, étrange, et pas normal, pour lui. Et avec ça, expliqua t-il en désignant son ventre , ça va s'accentuer .... et...

Le prenant soudainement dans ses bras, Sanji qui avait de la peine à l'entendre se dénigrer ainsi, le garda avec tendresse contre lui durant quelques minutes. Afin de le calmer, et de mettre un peu ses nerfs au repos, il libéra quelques phéromones de réconfort. Dans son dos, il sentait les mains crispée de son oméga s'accrocher à sa chemise, tel un noyé à une bouée.  Près de son oreille, il entendait les nombreux hoquet qui passaient les lèvres de son amant.. Parfois il déposait un baisé sur son front, et lui caressait les cheveux. Tout doucement, petit à petit, il parvient grâce à son amour et à sa tendresse et surtout à son calme, à remettre un semblant de tranquillité chez son oméga.

- Ça va aller. Zoro...Tu sais, tu aurais été la plus belle créature que la terre ait porté, que mon père aurait quand même trouvé à redire. Il est comme ça depuis toujours. Et puis, on ne va pas baser notre vie, sur le regard et le jugement des autres...et encore moins sur celui de mon paternel. Mais plutôt sur ce que toi et moi voulons pour nous et notre futur. 

Tout doucement, il s'éloigna légèrement de son oméga puis, déposa un tendre baisé sur ses lèvres. Sur  le visage de Zoro, ses joues rougies par la peine voyaient se tracer des sillons de larmes loin d'être sèche. Un bref sourire encourageant se dessina sur le visage du cuisinier, tandis que Zoro fixait son oeil unique sur lui.

- Tout ceci est de ma faute. J'en ai bien conscience tu sais, reconnu Sanji dans un bref mouvement de tête. Si j'avais eu le contrôle de moi même à ce " moment là ".  Je ne t'aurai pas mis dans cette situation qui te fait tant de peine, et pour lequel tu n'étais vraiment pas près.  Mais quoi qu'il se passe je serais toujours là pour te soutenir, quoi qu'il  arrive.

- Ce n'est pas que de ta faute, corrigea le vert en hoquetant encore un peu. Je suis aussi fautif, car je suis beaucoup trop séduisant pour toi. C'est pour ça que tu as perdu ton contrôle, tenta t-il de plaisanter malgré l'état d'inquiétude qui était le siens.

- Ah ah ah, et c'est moi le prétentieux ? Sourit encore le blondinet.

A nouveau ils se serrèrent dans les bras, afin peut-être de profiter du plaisir simple qu'ils avaient à être ainsi. Mais aussi parce que le charmant cuisinier voulait à tout prix apporter un peu de sérénité à son oméga, dont les nerfs restaient encore un peu fragile.

Un peu plus tard dans la soirée, lorsqu'il fut assuré que son compagnon se sentait un peu plus calme, Sanji raconta à Zoro le mauvais coup que son géniteur comptait lui faire. A moitié surpris, car depuis leurs rencontre le vert avait compris plus ou moins, jusqu'où Judge était capable d'aller dans la mesquinerie, il ne fut pas vraiment étonné par ce coup bas à venir. 

- Et donc demain matin j'ai rendez-vous avec le boss, acheva d'expliquer le blondinet qui du coin de l'oeil observait son chat sautiller et s'agiter comme un fou dans toute la pièce. On va essayer de le contrer...

- Si le boss et toi vous arrivez à l'empêcher de révéler ton rôle aux termes, comment ton père vas réagir ? Questionna avec curiosité Zoro. Vos relations risque d'être encore plus à chier...

- En toute franchise, je me doute qu'il ne me félicitera pas. Mais c'est lui qui à commencer....bougonna Sanji. Et quand on me cherche, on me trouve.

Cette nuit malgré les nombreux soucis qui leurs tombaient sur le coin du nez, les deux hommes arrivèrent à dormir du sommeil du juste. Les heures fidèles à leurs habitudes défilèrent avec leurs régularités millénaire. 

A nouveau une journée de travail débuta. Comme toujours les vestiaires de la blanchisserie voyaient se croiser Zoro et ses collègues, avec qui ils discutaient de tout et de rien. Il en était encore à réajuster sa tuniques de travail, quand Lys entra à son tour. Dans un grand geste de la main, il salua le vert qui en le voyant arriver si soudainement, fourra en toute hâte dans la poche de son pantalon, un petit morceau de tissu semblable à un mouchoir.  Un peu intrigué par ce geste furtif et assez rapide, l'oméga aux cheveux azure, le fixa durant quelques secondes avec une certaine surprise dans le regard. Mais très vite, il abandonna son observation du vert qui paraissait étrangement gêné, et commença à se changer.

Pourtant durant tout le temps, qu'il mit à se préparer, Lys eut l'étrange impression que Zoro cherchait à lui parler. Ou peut-être même à lui demander quelques choses. Enfin du moins c'est la sensation qu'il eut à ce moment là, car plutôt que de sortir des vestiaires et s'atteler à ses tâches habituel. Zoro paraissait attendre quelque chose, dont il ignorait l'origine. Plusieurs fois Lys, l'avait vu ouvrir la bouche sans qu'aucun sons ne sorte.  Cependant à chaque fois, le jeune homme s'était ravisé au dernier moment, et finissait par sceller brutalement ses lèvres, en secouant la tête de droite à gauche. Ce petit jeu d'ailleurs dura un certain temps, avant que Lys dont le calme et les conseilles entant qu'oméga avait toujours été d'une grande utilité à Zoro, ne prenne la parole. Sans doute afin de l'aider à ce défaire de se stresse soudain, qu'il percevait dans la prunelle émeraude du son collègue et ami.

- Bon, fit Lys avec patience après quelques minutes de cet étrange petit jeu. Quelque chose ne va pas ?

- Euh...non...non ça va ! Marmonna le vert en se dirigeant en direction de la porte, ou il prit la poignet en main sans pour autant l'actionner.

- Écoute Zoro, insista Lys de sa voix douce. Je te l'ai déjà dis, si tu as besoin de te confier à moi. Si tu as besoin de moi en tant que " référent " oméga, n'hésite pas, ça me fera toujours plaisir de t'aider.  N'hésite pas à me parler quand tu en as besoin.

- Je sais que..je peux compter sur toi, reconnu ce dernier dans un discret mouvement de tête. Je t'en remercie d'ailleurs.

Sans rien ajouter de plus ,il fouilla la poche de son pantalon d'un blanc éclatant, puis sorti un mouchoir en tissu bleue à carreaux noir. Tout doucement il se retourna en direction de celui qui l'avait formé, et dont les conseilles lui avaient toujours était utile.

- C'est....le mouchoir de Sanji. Il ne s'en sert pas, précisa t-il dans un sourire crispé. Mais...mais si je te dis, que depuis quelques jours je....je lui vols des affaires pour les accumuler dans des endroits ou j'aime m'installer tu en dirais quoi ?

- Oh mon dieu, s'exclama Lys en portant rapidement ses mains devant sa bouche en guise de surprise. Visiblement il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre la situation dans lequel se trouvait potentiellement le vert. Ses grands yeux clair s'écarquillèrent un bref instant. T'attends un bébé ?

- N..non...non, bredouilla par réflexe ce dernier...Enfin.... je ne sais pas encore, souffla Zoro en baissant une peu la tête...

- Pourtant ce que tu me dis, et l'un des premiers symptôme d'une grossesse, précisa Lys en s'approchant de quelques pas.

- Tout ça, avoua Zoro d'un voix un peu désordonnée, est un accident..vraiment....Mais...Mais dis moi juste, cette attitude que j'ai, de vouloir ses fringues près de moi... ne peux pas traduire autre chose ? Ça ne peut pas être, par exemple une simple lubie, ou même du stresse ?

- Et bien, je ne suis pas un spécialiste, mais je ne pense pas que ça puisse être autre chose, affirma Lys dans un sourire encourageant. J'ai fait la même chose quant je suis tomber enceinte de ma fille. J'ai dévalisé l'armoire où mon mari range ses vêtements, et je les ai gardaient pour moi. J'adorais être au milieux de ses fringues car là, je me sentais bien et apaisé.....Expliqua t-il avant de reprendre. C'est ce que tu ressens, n'est-ce pas ? Quand tu as un vêtement ou quelques chose d'appartenant à Sanji, tu te sens moins tendu, et moins stressé pas vrai ?

- Bah....un peu, murmura Zoro avant de se reprendre face à ce propos trop vague. Non en faite, ce n'est pas qu'un peu. C'est carrément agréable. En se moment, j'ai l'impression que je ne peux rien faire, si je n'ai pas un truc lui appartenant près de moi....j'ai planqué des fringues sous mon oreiller, et même dans le canapé...et..

Sans vraiment chercher à terminer sa phrase, le vert  abandonna son observation du sol, puis porta son regard sur le visage si androgyne de son ami et collègue. Comme toujours il s'était attendu à provoquer la surprise.  Peut-être même le dégout ou quelques autres sentiment approchant ces émotions. Sans doute parce qu'il avait trop souvent vécu ce genre de situation depuis qu'il était devenu un oméga. Mais Lys parut réagir tout à l'inverse de se que son esprit fataliste attendait.

- Oooh mon dieu, fit Lys avec un grand sourire attendrit, le regard un peu ému. Un petit bébé..Bredouilla t-il avant de se reprendre. Oh là là, mince je suis tout chamboulé pour vous...ria t-il en agitant ses deux mains devant ses yeux humide....

- Quoi ? S'exclama le vert dont le visage prit un air de franche surprise. Mais....tu trouves pas ça bizarre, vue que ..et bien que c'est moi, se désigna t-il dans un mouvement de main. Après tout je suis ...

- Tu es un oméga ! Compléta Lys dans un grand sourire chaleureux. Laisse les commérages et les cancans derrière toi. Tu sais être un  "oméga lambda " ne me prive pas de commentaire désagréable et humiliant. On nous voit faible, dépendant etc...Mais tant pis, je ne vis pas avec tout ces gens qui ont plein de fiel à la bouche. Je vie avec mon époux et ma fille, et eux seuls comptent pour moi.

- .....

- Zoro, ne pense qu'à ta vie, à ton avenir avec ton alpha, plutôt que de chercher l'assentiment de tout le monde, car ça tu ne l'auras jamais. Ils ont envie de parler ? Laisse les donc parler ! Et écoute plutôt ce que ton coeur te dicte. Seul lui sait ce que tu veux au plus profond de toi. Alors dit moi ? Qu'est-ce que ça te dis ici ! Questionna le jeune homme en posant sa main au niveau du coeur du vert.

- Je..n'en suis pas bien sûr, marmonna ce dernier en passant la main sur sa nuque. C'est encore embrouillé...et difficile à croire....

- Et bien, pose toi la question sans prêter attention à tes inquiétudes. Laisse parler tes émotions et tes sentiments, sans chercher à le contrôler pour une fois..la réponse viendra d'elle même.

- Hum, tu as sans doute raison....

Sans doute cette conversation aurait pu durer encore un peu, si l'un de leurs collègues n'était pas venu les chercher, en les qualifiants pour la blague de " planqué". Laissant cette conversation là ou elle en était, et qui à vrai dire lui avait procuré beaucoup de bien, Zoro ainsi sur Lys s'attelèrent à leurs travail du quotidien. Digne de confiance, Lys ne parla à personne des  confidences qu'il avait reçu, démontrant ainsi qu'il était capable de garder un secret. Et que tel une tombe bien cachée, il ne dévoilerait rien.

 Néanmoins son regard clair parfois se portait sur lui, et prenait un petit air attendrit comme si il voyait en lui une sorte petite chose adorable. Ce qui à vrai dire le perturba assez, mais l'amusa un peu aussi. Lys était à l'inverse de ceux qui l'avait toujours qualifié de monstre bizarre. Il le voyait comme l'un des leurs, et avait même fini par mettre de coté, son aspect hors norme pour un oméga.

Ce matin là, comme il avait été prévus Sanji alla à son rendez-vous avec son patron à 9h pétante. A peine eut-il le temps de s'installer dans l'un des confortables fauteuils situé en face du bureau de la secrétaire, que Monsieur Hope venait le chercher. Allant lui serrer la main, le patron l'invita à entrer dans son bureau, où  une belle lumière traversait l'immense baie vitrée.

- Que me vaut ce rendez-vous matinal ? Questionna le Mr Hope en prenant place dans sa chaise de bureau, puis en croisant les mains devant lui.

- Et bien voilà ...commença Sanji avant de lui faire un long récit détaillé sur ce qui l'avait incité à provoquer cette " réunion " d'urgence.

Sans hésitation, le jeune homme expliqua les tensions qui existait entre lui et son père. Les problèmes récent qu'il y avait eu entre eux, et la menace qui depuis la veille menaçait leurs secret commun. Sans rien dire Mr Hope l'avait écouté avec attention, ne coupant son récit qu'à de rare occasion afin d'avoir quelques précisions ici et là.

- Je pense, termina d'expliquer Sanji, que quitte à dévoiler " mon secret" , il faudrait prendre mon père de vitesse.

-  Mais et vous, le coupa le patron qui s'était relevé de sa chaise pour se diriger en direction de la baie vitré. Là, il put admirer comme d'habitude le magnifique spectacle que la nature lui offrait quotidiennement. Que désirez vous Sanji ? Demanda t-il sans se retourner. Comment voyez vous votre situation ?

- Je veux que mon père, voit son plan tomber à l'eau ! Répondit immédiatement le blondinet d'une voix décidé, avant d'entendre son patron rire.

- Vous m'avez mal comprit, se reprit ce dernier. Vous savez, il m'est souvent arrivé dernièrement de penser à votre situation. Ainsi qu'à  ce " secret " que je vous impose depuis quelques années déjà.

- Ah bon ? S'étonna le cuisinier avec une franche surprise d'imprimé sur le visage. Mais pourquoi ?

- Une partie de moi à plus que profité de votre savoir faire, mais aussi de votre silence. Vos compétences exceptionnel en cuisine, ont en grande partie fait la renommée de mon établissement. Enfin si on met de coté les sources thermales en elles même. Précisa Monsieur Hope en se retournant pour lui faire face. Vous avez un tallent incroyable, c'est un fait. Mais plus le temps avances, et plus je me dis que je suis égoïste de vous maintenir ainsi au secret. Je vous empêche d'exploiter vos dons à votre convenance, et ça..ce n'est pas juste pour vous.

- Cette situation qui est la mienne ici aux thermes, ne m'a jamais dérangé vous savez, précisa Sanji en croisant les jambes. Je n'ai pas besoin de la moindre renommée, pour comprendre que mon talent pour la cuisine fait plaisir à ceux qui en profitent. Il suffit pour moi de voir les clients sortir du restaurant heureux, tout en prenant en compte du simple fait qu'on peut prendre soin de sa santé sans pour autant se priver, pour que je sois heureux dans mon domaine. Leurs bien être, la joie qu'ils ressentent  me suffit amplement pour le moment.

- Je vois, reconnu le patron avec son petit accent anglais. Mais je veux être sur, que vous agissiez aussi pour vous, et votre avenir. Si un jour vous me demandez de quitter les thermes, je vous laisserez partir, car j'estime avoir assez profité de votre savoir faire, vous ne pensez pas ?

- Écoutez pour l'instant, je me sens bien avec cet arrangement. Et je dois reconnaitre que si mon secret, enfin " notre " secret venait à être révéler, j'aimerais que ce soit parce qu'on l'à voulu, et pas parce que mon père complote dans mon dos. Je ne dis pas que je ferais toute ma carrière ici.. Mais je veux juste garder cette liberté qui est la mienne pour le moment....Mon père est obsédé par la reconnaissance, la gloire, la célébrité. D'une façon ou d'une autre, il arrivera à s'attribuer les mérites de notre collaboration et ça...ça je ne pourrais pas le supporter.

- Bon, fit le patron et retournant s'assoir sur sa chaise de bureau. A nouveau il fixa son regard sur le prodige de la cuisine qu'était Sanji. Ne vous faite plus de soucie en ce qui concerne " notre secret." Un homme d'affaire comme moi, se doit d'avoir de bon avocat pour défendre ses droits. Et sans vouloir me vanter , ria t-il un peu, j'ai les meilleurs. Et à eux seuls ils sauront clôturer la bouche de monsieur votre père.

-  C'est tout ce que je souhaite, assura Sanji soulagé d'entendre l'assurance avec lequel son patron, lui avait promis le silence de son père. J'espère quand même qu'il ne vous donnera pas trop de file à retordre. Il est très obtus vous savez.

- Ça tombe bien, je le suis aussi ! Plaisanta encore une fois le patron.

La reste de la journée se passa fidèle à ses habitudes. Le soleil de plus en plus chaud dardait de ses rayons la petite ville balnéaire. De plus en plus, les passant et promeneurs profitaient de ce beau temps plus qu'agréable à subir, après l'hiver un peu sévère qu'ils avaient subi.

Comme toujours et parce qu'il en avait pris l'habitude, Sanji attendit après son service que son compagnon quitte son travail. Profitant du beau temps, il s'était légèrement appuyé contre un mur puis les yeux légèrement fermés, il avait laissé ce beau soleil printanier  lui chauffer la peau. Entre ses doigts la cigarette qu'il avait allumée plus par habitude qu'autre chose, paraissait se consumer toutes seules comme une grande.

Quand enfin, Zoro sortit du bâtiment principale, un teint un peu pâle habillait son visage naturellement mâte. D'un geste un peu lent, il avait remonté son sac à dos qui avait un peu glisser de son épaule. Dans sa main libre, il avait gardé le même mouchoir qu'il avait montré  à Lys le matin même.

- Ça va ? S'inquiéta Sanji en s'approchant de lui, pour déposer un léger baisé sur la joue.

- Ouais, assura ce dernier dans un sourire un peu forcé, qui comme toujours ne fit pas illusion auprès du blondinet.

- Vraiment ? Insista le cuisinier en se dirigeant en direction de sa voiture qui malheureusement pour eux était en plein soleil.

- Vraiment..

- Zoro ! Arrête ton char, et dit moi la vérité !

- T'es chiant ....

- Je sais, je sais... allez dit moi ! Insista encore un peu Sanji en ouvrant les portières qui aussitôt laissèrent s'échapper une grosse bouffée de chaleur....Bénis soit celui qui à installé la clim dans la bagnole ! Mec je te vénère ! plaisanta t-il.

- N'importe quoi, ricana quand même le vert, avant de claquer la portière après avoir pris place.

D'un geste un peu lent, il déposa son sac à dos devant ses pieds, puis après avoir attaché sa ceinture de sécurité, il tourna son visage en direction de l'extérieur, afin peut-être d'admirer le paysage citadin. Ou alors pour échapper au regard plus qu'insistant de son petit ami don l'alarme interne s'était de toute évidence activé. Lorsqu'ils sortirent du parking, Zoro agacé par cette fixation constante laissa échapper une sorte de grognement agacé.

- Toi et ton putain d'instinct d'alpha, je te jure...

- Tu fais semblant d'aller bien, précisa Sanji alors dit moi qu'est-ce que..

- Raah, ça va  ! Ça va !! J'ai...j'ai pas réussi à garder le repas de ce midi....voilà t'es content ? Et puis je me suis confié a Lys, qui de toute évidence pense que la question quand à mon état ne se pose même pas....

- Et ça te met en colère ? Demanda le blondinet en jetant un regard rapide sur le coté, avant de le fixer à nouveau sur la route.

- Je sais pas vraiment, j'arrive pas à comprendre ce que je ressens, avoua t-il en passant la main sur sa nuque. C'est pas de la colère qui est là en moi.. mais plutôt de la confusion....je suis encore dans le brouillard...J'ai l'impression que tant que " ça " ne sera plus possible à nier..j'aurai du mal à m'y faire...et à me dire que...que oui...je suis...enfin tu vois....

- Oui, je vois très bien ! Sourit tout doucement le blondinet.

N'ajoutant rien de plus, il roula jusqu'à un feu rouge qui d'ailleurs ne garda pas longtemps cette couleur, et prit un chemin un peu différent, de celui habituel menant à son loft. Là, après quelques minutes à tourner en rond, il se gara près d'une pharmacie. Lorsqu'il retira la clé du contact, il tourna à nouveau son regard séduisant en direction du vert. Comme toujours son sourire charmant habillait son beau visage.

- Il n'y a un moyen d'avoir une preuve concrète. Tu l'as dis toi même, hier !

Sans rien dire, ni sans émettre le moindre sons, Zoro hocha la tête. En toute franchise , acheter ce truc, qu'il n'osait encore nommer parut à lui seul être toute une affaire. Le visage aussi rouge qu'une personne ayant pris un énorme coup de soleil en pleine poire, il était passé à la caisse dans une gêne plus que visible. Et de toute évidence, la présence de Sanji qui resta comme toujours d'un calme olympien ne l'aida en rien à ce moment là. La jeune pharmacienne en voyant son attitude, fut plus qu'étonnée de son bégaiement et de son visage écarlate, plutôt que de l'achat en lui même ...

- Vous êtes sûr que vous allez bien monsieur ? Ne put-elle s'empêcher de s'inquiéter un peu.

- Ouais...ouais, impeccable ! Fit ce dernier en levant le pouce, puis en tournant les talons, avant de sortir de l'officine.

- C'est un grand timide, prit le temps de préciser Sanji, tandis qu'un coup de coude du soit disant " timide" lui était offert dans le bras. Et lui laisserait peut-être un léger bleu.

Durant tout le reste du chemin les menant au loft, le silence fut leurs seul compagnon. La radio n'eut pas l'occasion d'être allumée, et  l'un comme l'autre ne semblait pas vouloir, parler de quoi que ce soit. Dans le hall de l'immeuble, ils s'arrêtèrent un bref instant, le temps que Sanji prenne son courrier, puis montèrent jusqu'à leurs étage. Dans le loft Dark Miaule les accueillirent avec ses habituellement petits miaulements de bienvenue. Avec vigueur, il alla se frotter le long des jambes de son maitre, qui prit quand même le temps de le gratter d'arrière l'oreille.

- Comment ça va, miajesté  ? Plaisanta t-il en entendant les ronrons du félin. T'as pas trop trainé devant la télé j'espère, hein ?

Un autre miaulement répondit à question tandis qu'une porte se claquait soudainement. Surpris Sanji s'était redressé de sa position accroupit, puis s'était retournée en direction de l'entrée. Au sol trainait l'habituel sac à dos que Zoro prenait pour aller au travail, ainsi que sa paire de chaussure parfaitement posée dans un coin. D'un pas paisible il s'approcha de la porte de la salle de bain du bas ( ou sont aussi les toilettes), et frappa trois petits coups rapides...

- Ça va ?

- A ton avis ? Gronda le vert.

- Hum... T'as besoin d'aide ? Questionna d'une voix un peu hésitante le cuisinier, qui sentait d'ici l'humeur changeante de son amant.

- Tss....crois moi, je peux faire ça tout seul...je suis pas handicapé, ni crétin au point de pas pouvoir me débrouiller avec..avec ça ...

- T'as besoin de te concentre ? Ne put s'empêcher de commenter Sanji, qui regretta bien vite cette boutade en entendant Zoro donner un coup de pied, ou un coup de poing - il ne savait trop- dans la porte.

Quelques minutes s'écoulèrent, et durant ce laps de temps qui lui sembla aussi long qu'une vie, le cuisinier fit de long allée retour devant la salle de bain. Les mains dans le dos, il regardait parfois son chat, qui assis sagement sur son petit derrière l'observait avec attention.

- Bon sang, bon sang...marmonna t-il en se stoppant soudainement dans son agitation, quand il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir lentement dans un grincement désagréable.

Là, il vit son oméga, sortir un peu et n'allant pas plus loin l'encadrement de la pièce. Son oeil unique qui se posa durant un bref instant sur Dark Miaule, dévia de sa cible pour venir se poser dans les iris azure de son amant.  Son visage ne montrait rien hors mis un profonds choque.

- A..Alors ? questionna le blondinet, qui n'avait jamais été aussi tendu de toute sa vie.

- Bah, fit le vert sans réussir à prononcer le moindre sons en plus. D'un geste vif de la tête il répondit par la positive à la question.

Et puis se fut rapide, tel une bourrasque de vent, son Alpha était venu se jeter dans ses bras, pour le garder contre lui. Son coeur à ce simple mouvement de tête s'était agité dans tout les sens, et une joie inconnue de lui jusque là l'avait saisi jusqu'à la gorge. A présent il tenait son oméga dans ses bras, tel un trésor qu'il ne pouvait se résoudre à lâcher. Dans son cou, il sentait le visage de ce dernier s'y réfugier, avant de prendre une profonde inspiration. Un grelot paraissait faire trembloter la voix pourtant naturellement grave de Zoro.

- Il m'est arrivé de faire des conneries dans ma vie. De commettre des erreurs et pas mal de gaffe...Mais je crois.....bredouilla t-il en écartant son visage, dont il essuya avec fureur les larmes qu'il n'aimait toujours pas exploser...je crois qu'on a fait la plus belle gaffe qui soit ....pas vrai ?

- Bien sûr que oui, sourit Sanji en le prenant à nouveau dans ses bras. Bien sûr que oui.

*****

Et voilà pour ce chapitre 22 qui a mit du temps à arriver. Mais pour ceux qui me suivent et lisent mes messages sur mon babillard, vous comprendrez aisément pourquoi , j'ai mis autant de temps ! ( Pas vrai ? ^^). Donc je ne vais pas vous promettre un débit de publication comme s'était auparavant, car et bien j'en ai un peu assez d'écrire sous pressions.  Surtout au vu de nombre de message pas toujours très sympathique qu'on me jette à la tronche.

Dire de prendre du recules c'est facile, mais le faire est beaucoup plus dur. Je suis une émotive de nature, et un rien peu facilement me déstabiliser.

J'essaierais de rester constante malgré tout, et  j'espère quand même que  mes histoires continueront de vous divertir et de vous plaire. Je crois que pour ce chapitre on a eut notre lot  d'émotion.














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