Chapitre 2 : Une réalité difficile à avaler.
Chapitre 2 :
Que c'était-il passé ? Le seul souvenir qui lui restait, était un mal de tête des plus horribles. Comme si son crâne avait été pris entre une enclume et un marteau. Pourtant de nature, il n'était pas migraineux. Mais là , la douleur lui avait parus quasiment insurmontable. En fouillant un peu de son esprit épuisé, il arriva à faire ressurgir quelques détails, qui malgré tout ses efforts restaient encore assez flou. La silhouette de quelqu'un lui venant en aide. Et lui qui malgré tout ses efforts ne parvenait pas à répondre à ses questions. Il se souvenait aussi d'avoir essayé de murmurer combien il ne se sentait pas bien. Combien sa fièvre lui brûlait la peau. Combien son estomac se tordait de souffrance, lui provoquant là aussi bien des souffrances. Mais rien n'avait passé ses lèvres, enfin presque rien, juste des sons sans queue ni tête. Juste des bruits de respiration rapide. La seule chose qui paraissait un peu plus clair pour lui était, étrangement le blouson d'aviateur que portait l'inconnu.
En réfléchissant bien, il avait encore la sensation de sentir au creux de sa main, le cuire un peu usée, ainsi que la moumoute de la veste. Étrangement c'était là, les deux seules choses qui lui paraissaient clair, et qui cependant étaient d'une parfaite inutilité.
Son réveil c'était fait le lendemain matin de son malaise. Assez difficilement, il avait ouvert les yeux, tandis que la désagréable sensation de sentir son corps épuisé, le laissait à moitié sans force. Sans prononcer le moindre mot, il avait fixé de son oeil valide la peinture jaune clair de la chambre où il se trouvait. Dans son bras une perfusion avait été posée, tandis que le goute à goute discret apportait à son corps, ce que l'équipe médicale avait jugé nécessaire. Une blouse d'hôpital était son seul vêtement. A nouveau Zoro ferma les yeux, sentant les souvenirs d'un passer pas si lointain le hanter.
Il avait le dégout de l'hôpital depuis le jours, où il avait atterri ici après l'accident qu'il avait coûté la vie à son père. L'effroi de la situation l'avais saisi plusieurs fois. Tout d'abord le simple fait d'être le seul survivant l'avait fait pleurer comme jamais il ne l'avait fait jusqu'ici. Et la peine qu'il avait lu sur le visage de sa mère et de sa sœur, à la mort de son père lui avait donné la désagréable sensation de tomber dans un puits sans font. Sa famille en un sens était brisé, sans la présence de leurs chef de famille. Et puis quelques jours après, afin peut-être de le ménager dans cette terrible épreuve qui est de perdre un être cher, il avait appris que son oeil gauche ne reverrait jamais.
L'hôpital était pour lui , qu'un lieu de peine et de douleur. L'endroit où il n'avait vécu que des choses affreuses. Et l'idée d'être à nouveau dans ce lieu, lui donnait la sensation déplaisante qu'à nouveau , il allait remettre les pieds en enfer.
Sans doute aurait-il dû appuyer sur le bouton situé près de son lit de souffrance, pour indiquer qu'il était réveillé. Mais l'envi de faire une telle chose , ne fut pas bien violente et seule le désire d'être dans le silence totale, le satisfaisait pour l'instant. De toute évidence il était malade. Et la crainte que cette fois-ci on lui annonce une grave maladie, ne l'enchantait évidement pas. Fuir n'était pas glorieux, ni digne d'un homme, du moins c'est ainsi qu'il pensait. Mais fuir juste encore quelques minutes, juste quelques secondes en plus, afin de figer là, ce moment ou tout vas presque bien, était important pour lui. Le jeune homme resta donc allongé dans son lit, à écouter le silence relatif de la pièce, perturbé que par les voix qui passaient à proximité de sa porte.
Mais ce moment ou rien de bien, rien de mal ne lui arrivait, fut perturbé à jamais, par l'arrivée d'une infirmière. C'était une belle jeune femme un peu plus vieille que lui, jugea t-il en l'observant brièvement. Elle était assez grande, avec une opulente chevelure noir qu'elle maintenait attaché par dieu sait quel prodige. Le maquillage aurait put-être discret si le rouge intense de sa bouche n'avait par accentué la pâleur de sa peau.
- Vous êtes réveillé ? Comment vous sentez vous ? Questionna la belle infirmière, en observant son oeil valide à l'aide d'une petite lampe.
- J'ai la sensation qu'un bus vient de me rouler dessus. J'ai mal partout...
- Dites moi , où avez vous le plus mal ? Continua t'elle en prenant sa tension.
Zoro se tut un instant comme pour analyser où sa douleur était la plus grande. Et puis il reprit presque aussitôt.
- J'ai surtout mal au ventre, répondit-il en laissant l'infirmière l'examiner.
- Sur une échelle de un à dix. Dix étant la douleur la plus insupportable qui soit, quel chiffre donneriez vous à votre douleur ?
- Quatre....ce n'est pas aussi infernal que la dernière fois où je suis venu ici.
- Quatre...Très bien , sourit la belle infirmière en réajustant le débit du goûte à goûte de sa perfusion. Je reviens tout de suite, reposez vous en attendant.
- Je ne risque pas de m'enfuir, n'arriva pas à s'empêcher de faire remarquer le jeune homme.
L'ironie avait passée ses lèvres, comme ça, comme un claquement de doigts. Mais loin de s'en offusquer la jeune femme avait souri. Hors mit certaines de ses collègues qui passèrent tout le long de la mâtinée, le jeune homme ne sut pas grand chose de plus sur ce qui lui était arrivé. Quel était sa situation ?
- Nous avons fait quelques analyses à votre arrivée, nous sommes entrain de les étudier. Le docteur viendra vous en parler, plus tard. C'est ce que lui expliqua une autre jeune femme vêtues d'une blouse blanche, qui lui donna l'impression de passer en coup de vent.
C'était là, l'étrange réponse à sa question pourtant simple. " Que lui était-il arrivé ?". Le repas du midi lui apporta un certain gain d'énergie. Et même si fidèle à sa réputation, la nourriture à l'hôpital n'était pas terrible. Le simple fait de manger lui fit le plus grand bien, et calma son estomac qui criait famine. En début d'après-midi, sa mère qui avait été prévenu durant la mâtinée, arriva dans un tourbillon d'inquiétude, de question, et de baiser qui envahir à peu près tout son visage, et laissa ici et là quelques traces de rouge à lèvre.
- Mon chéri, je suis désolée de ne venir que maintenant mais, je n'ai appris que ce matin ce qui t'était arrivé. Ils m'ont dit de ne venir que cet après-midi, le temps m'a parut long, si tu savais. Alors qu'est-ce qu'ils t-ont dis ?
- Rien, je sais que j'ai fais un malaise, qu'un type à prévenu les secours , et que je suis arrivé là ! C'est tout ! Expliqua Zoro dans un bref haussement d'épaule. A part vérifier la tension, et cette saloperie de perfusion, j'en sais pas plus !
- Les gros mots mon chéri, évite ça ! Le gronda un peu Yoko, tandis que Zoro poussait un étrange reniflement d'agacement. Je vais voir ci ils ne peuvent pas un peu éclairer nos lanternes, ajouta t'elle en sortant à nouveau de la pièce, tout en bougonnant un peu.
Bien qu'elle ne fut pas bien grande, et que ses deux enfants la dépassaient largement, il y avait une chose que Zoro aurait été capable de conseiller à quiconque lui posait la question. Il ne fallait jamais sous estimer sa mère. Jamais. Car lorsqu'elle avait entrepris d'avoir des explications sur quoi que ce soit, et en particulier, lorsque cela concernait ses enfants. Elle ne lâchait jamais le morceau, jusqu'à obtenir ce qu'elle voulait. Bientôt le demi silence qui régnait dans les couloirs fut couvert par la voix aiguë mais un peu forte de sa mère. Surpris, même si il s'y attendait un peu, le jeune homme s'était redresser dans son lit, l'oeil braqué sur le bois de la porte.
- Mon fils est arrivé ici hier soir, on est l'après-midi et personne ne lui a dit quoi que ce soit, sur ce qui lui était arrivé ! Ce n'est pas normal , vous attendez quoi ?
- Madame calmez vous, disait une voix, qu'il ne connaissait pas.
- Non je ne me calmerais pas ! C'est un scandale de laisser les gens dans l'ignorance comme ça! Il lui est bien arrivé quelque chose tout de même ! On ne fait pas un malaise sans raison !!
- Écoutez, capitula au bout de cinq bonnes minutes de remontrance l'infirmier qui avait à faire à Yoko. Je vais chercher le docteur qui s'occupe de son cas. Il viendra lui même vous expliquer ce qui se passe, d'accord ?
- Je viens avec vous !! S'exclama sa mère, dont le tempérament butter n'avait pas d'égale à certain moment.
En entendant cela Zoro se mit à rire. Dans son esprit il imaginait sa si petite maman, faire face à des infirmiers et infirmières certainement plus grand qu'elle , et qui pourtant las de l'entendre finissaient par tous capituler. Et bientôt cette pointe d'imagination qui avait passé ses pensées alla rejoindre la réalité. Riant à nouveau, il se fit le commentaire qui rien au monde ne pouvait s'opposer à sa mère...hors-mit la lois peut-être ? Peut-être...supposa t-il avec bien des hésitations.
Quelques minutes s'écoulèrent encore avant qu'à nouveau sa calme chambre éclairé que par un pâle soleil d'hiver ne fut à nouveau pleine de bruit. Avec sa mère, venait l'infirmière au rouge à lèvre intense, accompagnée en plus d'un docteur de haute taille. La barbe grisonnante, des petites lunettes carré habillaient son nez parfaitement droit. Deux yeux marrons le fixèrent un instant, tandis que ses cheveux court parsemés de cheveux blanc démontraient qu'à une époque ils avaient été châtain. Sa blouse blanche était impeccable, et quelques crayons de divers couleurs étaient présent dans la poche de cette dernière.
- Bonjour je suis le docteur Paryvel , fit-il tout simplement en tendant la main en direction de la chaise unique de la pièce, afin d'inciter Yoko à s'y assoir. Bon...bon...bon...marmonna t-il en feuilletant les divers papiers du dossier, qu'il avait dans les mains.
La mère de Zoro s'exécuta après avoir tiré le siège près de son fils. D'un geste étrangement nerveux, elle lui prit la main, comme ci, comme lui elle s'attendait à entendre une chose grave. Déglutissant avec difficulté, le jeune homme fixa son oeil unique sur le visage un peu ridé du médecin.
- Bon, répéta t-il avec toujours le même dossier entre les mains. Je dois dire jeune homme que vous êtes un vrai mystère pour nous. Un cas pratiquement unique je dirais...enfin non pas unique, mais extrêmement rare, hésita t-il entre les divers mots à employer en ce qui concernait son " cas".
- Et ça veux dire quoi ça ? Que j'ai une maladie rare ? C'est ça ? Demanda t-il d'un ton abrupte, d'où transpirait l'agacement. Je suis dans le noir depuis ce matin, alors si vous pouviez clairement me dire ce qui se passe, ça serait sympa.
- Du calme monsieur, demanda la belle infirmière en posant sa main sur son épaule. D'un regard moyennement aimable Zoro répondit à sa demande en fronçant d'avantage les sourcils. Sa mère elle ne cessait de lui tapoter la main, comme si ce geste allait le calmer.
- Je suis désolé, de vous avoir fait attendre si longtemps, regretta un peu le docteur, qui était debout face à son lit. Mais disons que les résultats de vos analyses sont plus qu'étonnant, voyez vous. Mais je vous rassure, vous n'êtes pas mourant, et vous n'avez aucune maladie grave.
A ces mots la mère du jeune homme aux cheveux vert poussa un long soupire de soulagement. Levant les yeux au ciel, elle fit une sorte de bref signe de croix, sur sa poitrine, afin de remercier dieu en qui elle croyait. De sa petite famille , elle était bien la seule. Mais de ce détail, Zoro n'en fit que peu de cas, et attendit avec une patience de plus en plus limité, que le docteur accouche de ses informations.
- Lorsque vous aviez 13 ans, comme tout les enfants de cet âge on vous à fait faire des testes afin de déterminer, dans quel catégorie vous seriez à l'avenir, pas vrai ?
- Oui, s'étonna Zoro surpris que cela vienne sur le tapis. Et alors ? Où est le rapport ?
- Et bien, il semblerait que qu'il y eut un léger cafouillage...comment dire, il y a eu une erreur de commise. A quel niveau ? Je ne peux pas vous le dire avec précision, mais les résultats que vous avez reçu à l'époque étaient de tout évidence faux !
- Faux ? Vous voulez dire que, je ne suis pas un bêtas, réalisa t-il avec une certaine incrédulité dans la voix. Mais ce n'est pas possible , je n'ai jamais eu aucun symptômes prouvant vos dires.
- Justement, c'est là que vous devenez un cas particulier, précisa le médecin avant de reprendre aussitôt son explication. Comme vous le savez, les enfants passent des testes à l'âge de 13 ans , afin de savoir si plus tard, ils seront reconnu comme Alpha, bêta ou oméga. Vers l'âge de 14/15 ans les premiers symptômes apparaissent. Et alors suivant ce qu'ils sont, les adolescents suivent des stages permettant de gérer leurs quotidiens sans en être totalement dérangé dans leurs vies de tout les jours, par ce qu'ils sont.
- Je le savais , coupa involontairement Yoko avant de porter la main devant sa bouche, honteuse de cette manière grossière qu'elle avait eu de couper la parole au docteur. Cependant cela ne l'empêcha pas de terminer sa phrase. C'est un Alpha comme son père ! Je le savais, continua t-elle, en posant un regard plein d'amour maternelle sur son fils..C'est tout son père.
- Justement, reprit le docteur ce n'est pas ce que nous avons constater en faisant vos analyses de sang. Tout les résultats indiquaient que nous avions à faire à un oméga. Au début, continua le médecin sans leurs laisser le temps de réagir, j'ai cru qu'il y avait un petit problème, et nous avons recommencé les analyses plusieurs fois, mais le résultat restait toujours le même. Et pourtant..reprit-il en gigotant de la tête, vous êtes à l'opposé de ce que peut-être un oméga....costaud, muscler, grand et pas un gramme de féminité comme certain peuvent développer....
- Attendez, attendez...l'interrompit Zoro dans ce quasi monologue. C'est une blague que vous êtes entrain de me faire là ? C'est ça ? Ria t-il nerveusement le visage déformé par une étrange grimace. C'est une caméra cachée, ou je ne sais quel émissions du genre, pas vrai ? Continua t-il de ricaner...
- Mon chéri, murmura sa mère stupéfaite par l'annonce, écoute...
- Ah ah ah, non mais.....se moqua t-il avec excès, non..mais .. Ah ah ah ah ...Regarde moi, demanda t-il à sa mère !!
- Mon bébé écoutes tu...
- REGARDEZ MOI ! Hurla Zoro en frappant du poids son matelas tandis que surprise l'infirmière faisait un bon et reculez d'un pas. VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ? Je suis un mec , un bêtas et rien d'autre..pas un oméga, pas ça ... non !!
- Très bien , répondit avec tranquillité le docteur, qui savait que s'énerver n'apporterait rien de productif à la situation. Évidement je pourrais venir là, m'assoir près de vous, argumenta t-il en liens le geste à la parole. Je pourrais vous tapoter l'épaule, et dire afin que vous vous sentiez bien, qu'on s'est peut être trompé 5 fois dans nos analyses. Et que de toute évidence, toute l'équipe médicale à tord. Mais cela ne serait qu'un immense et copieux mensonge..
Explosant tel un volcan en éruption, le jeune homme attrapa le médecin par le cols et le secoua une fois. Avec rage, il lui hurla dessus, combien il avait peu de gout pour l'ironie. Son oeil était emplie d'une haine brûlante... et sa mère bien que tirant sur sa blouse pour le calmer n'arrivait pas aux résultats escompté.
- Dans ce cas, si vous avez raison ! Expliquez moi pourquoi je n'ai jamais ressenti aucun symptôme jusqu'ici ? Pourquoi..si je suis réellement..Ce que vous dites, je ne ressemble en rien à ...à .....ça ! Pourquoi ?
- Je vous expliquerez absolument tout ce que vous voulez, si vous me lâchez , demanda avec douceur le docteur Paryvel en faisant un geste à l'infirmière de ne pas demander d'aide pour calmer le patient.
Lentement les doigts de Zoro se relâchèrent le cols froissé du médecin. Avec difficulté il arriva à contenir sa rage, et sa colère qui menaçaient de le rendre dingue. Serrant les dents, il ne se rendit même pas compte du geste un peu brusque qu'il eut, afin que sa mère arrête de tirer sur sa blouse pour le calmer. Cette dernière retourna s'assoir sur son siège ne s'offusquant pas qu'une telle information, le mette dans un tel état de nerf. Elle aussi avait bien du mal à avaler cette histoire abracadabrante.
- Il arrive à de très, très , très rare occasion, en ce qui concerne les Alpha et les omégas, que les premiers symptôme apparaissent tardivement. Jusqu'ici, le plus tard jamais enregistré était à 18 ans. De ce fait vous êtes encore une fois une sacrée exception puisque vous avez 21 ans. Je suppose que c'est justement à cause de cette " éclosion" tardive..
- Je ne suis pas une putain de fleur !
- ...tardive je disais donc, reprit le docteur comme si il n'avait pas été interrompus. Que vous ayez un physique assez atypique pour un oméga. En général ces derniers sont de taille moyennes voir petits, un corps fluet et mince, et des traits parfois féminin. Vous, vous n'avez absolument rien de tout cela. Sans doute parce que votre corps, non " éclos" à évolué comme le ferais celui d'un bêta, par exemple, ou même celui d'un Alpha, mais sans les symptômes.
- Quel histoire, mais quel histoire, murmura à voix basse Yoko encore abasourdit par la nouvelle.
- Hier soir, c'était quoi alors ce qui m'est arrivé ? Balbutia le jeune homme à présent courbé sur lui même stupéfié par ce qu'il venait d'apprendre.
- C'était vos première chaleur, répondit l'infirmière, elles ont été aussitôt stoppé par l'infirmière du Samu qui vous a fait une piqure de désinhibiteur. Vos phéromones étaient entrain d'être relâcher dans la rue où, l'homme qui vous à sauver vous à trouvé.
- Non ça ne peu pas être ça, murmura Zoro en discontinue..non ça ne peu pas, c'est impossible.....non, ..non..non..non...
- Mon chéri, intervint avec douceur sa mère en se relevant de sa chaise puis en venant s'assoir sur le rebord du lit d'hôpital de son garçon. Ils ont fait plusieurs fois les testes, cette fois ci il ne peut pas y avoir d'erreur. D'un geste tendre, elle posa la main sur la joue de son enfant qui la regarda d'un air vide ...
- Maman....Tu te rends compte de ce que ça veut dire ? Marmonna Zoro d'une voix d'où une détresse profonde se faisait entendre...tu te rends compte ?....je vais tout perdre .....mon stage....mon diplôme , mon travail , mon avenir, tout cela je peux faire une croix dessus.
- Peut-être pas...écoute je..
- Je veux pas....marmotta t-il d'un rire nerveux tandis qu'à contrario des larmes envahissaient ses joues mattes. Je ne veux pas que ça arrive, maman....je ne peux pas perdre une fois de plus mes rêves....C'est pas possible....dit moi que c'est une farce ....dit le toi, je te croirais. Ces gens, désigna t-il dans un mouvement de menton qui désigna l'infirmière et le docteur...ils me mentent pas vrai ? ..Maman..dit le qu'ils me mentent.
- Oh mon bébé, ne put s'empêcher de renifler avec tristesse Yoko en prenant son fils dans ses bras, qui immédiatement tel l'enfant qu'il avait été s'accrocha à elle. Tu sais bien que jamais je te ne mentirait...Snif...je ne peux pas te dire ce que tu me demandes.
- Non...non ...snif...Me dis pas ça, ne me retire pas l'espoir que tout ceci est faux...non...
Silencieux les deux membres hospitalier furent peiné d'assister à une telle scène. Sans doute le médecin s'était attendu à quelques réticences de la part de son patient. Mais l'abime qu'il perçu ce jour-là dans l'iris émeraude du jeune homme le marqua pendant un temps.
Zoro l'avait toujours dis et pensé. Sa mère c'était sa force, et rien ne lui donnait plus d'énergie que de voir sa si petite, et frêle maman avoir le courage d'aller au delà de ses capacités. Et pourtant toutes ses paroles réconfortante, toute sa gentillesse et sa tendresse ne suffit pas à lui tirer la tête en dehors de l'eau. Les mots qui lui furent dit ce jours-là, le plongèrent durant une bonne semaine dans une détresse des plus profondes. Et qui menaçait même de le plonger dans une dépression inquiétante. L'avenir dont il rêvait, et pour lequel il travaillait comme un fou tout les jours était lentement entrain de se désintégrer devant ses yeux. En réalisant ce qu'il était en vérité, bien des portes allaient se fermer devant lui. Car tout le monde le savait dans ce monde, les employeurs en général avaient bien de la réticence à engager des omégas, sous prétexte qu'ils ne sont pas toujours " digne de confiance " parce qu'ils peuvent facilement entrer en chaleurs.
Comme si s'était leurs fautes.
Par prudence pour sa santé Zoro fut contraint à rester à l'hôpital. Sa détresse psychologique justifiait amplement cette prudence. Et chaque jour , le personnel médicale essayait de l'encourager à retrouver l'appétit qu'il avait perdu. Des discussions avec le psy de l'établissement ne l'aidaient en rien, et c'est avec des monosyllabes qu'ils répondaient d'ailleurs à ce dernier. Les premiers symptômes lié à son " éclosion" comme disaient stupidement les membres de l'équipe médicale, se faisaient lentement ressentir. Tel que des maux de ventre, et l'apparition d'un certain fluide à un certain endroit qui le plongea d'avantage dans la honte.
- Rassurez-vous lui expliqua l'infirmière au rouge à lèvre écarlate qui s'appelait Maryline. En dehors des chaleurs, ce ne sont en général que de très discrètes pertes....
- Ça va j'ai compris, grommela t'il en détournant le regard. N'en dites pas plus.
Tout les jours sa mère venait le voir après son travail. Ne voulant pas l'accabler d'avantage sur cette période difficile qu'il vivait, elle essayait de parler de tout et de rien. Parfois elle lui proposait de venir la prochaine fois avec sa petite sœur, mais la même réponse lui était faite.
- Je ne veux pas qu'elle me voit comme ça, disait-il couché sur le coté, le dos tourné à sa mère.
Mais face à ses refus répétitifs de venir le voir, la jeune Izumi lui démontra rapidement pourquoi elle aussi, était une Roronoa. Sans écouter les conseilles de sa mère, elle avait pris un après-midi le parti de sécher les cours pour aller lui rendre visite, quoi qu'il en dise. Dans un sourire factice elle avait demandé le numéro de chambre de son ainé, et ce même sourire qu'elle avait eu jusque là, s'effaça dès qu'elle mit les pied dans la chambre de Zoro. Ce dernier était habillé d'un jean, et d'un t-shirt un peu trop grands car à peu ce nourrir il avait fini par maigrir. Couché sur le coté, son oeil restait fixé sur l'un des murs jaune de sa chambre. Lentement, il se laissait engloutir dans sa dépression...
- Fallait que je vois ça pour le croire. S'écria t-elle en faisant ainsi faire un bon de surprise à son frère qui aussitôt se redressa en position assise.
- Salut Izumi, murmura t-il le regard toujours déviant sur se maudit mur jaune. T'es pas censée avoir cour ?
- Où-est mon grand frère ? Demanda t-elle en allant se planter dans son champs de vision, les poings fixés sur ses hanches. Hein, où est-il ?
- Quoi ? fit Zoro surpris ne comprenant pas ou elle voulait en venir. Je suis là, tu le vois bien. Si tu es venu pour m'embêter, je suis pas d'humeur.
- Ce que je vois là, n'est pas le Zoro que je connais. Mon grand frère est fort, et courageux, énuméra t-elle. Et....et toi là, t'es qu'un nase de pleurnichard ..
- IZUMI, gronda de sa voix grave Zoro qui en aucun cas aimait qu'on lui parle sur ce ton. Et encore moins quand s'était sa propre petite sœur ! En se redressant d'avantage dans son lit, il la toisa tu regards. Le respect tu connais ?
- Quoi ? Tu vas le dire à maman, que j'ai été grossière ? Continua la gamine qui comptait bien secouer les puces de son ainé. Pourquoi mon frère est-il comme ça ,là !!! Questionna-elle en le pointant du doigts, l'air terriblement agacé sur le visage. Allongé comme ...un vieil animal attendant la mort...t'es pas handicapé ? T'es en bonne santé....
- Je suis un putain d'oméga. Alors que toi...ma petite sœur , t'es normal.....tu te rends pas compte combien s'est humiliant !
- Et alors ? Continua de le provoquer Izumi. Jamais tu ne t'es laissé abattre par quoi que ce soit, depuis que je te connais. Quand papa est mort, tu es devenu avec maman mon second référent. J'ai toujours été fière d'avoir un grand frère comme toi....Je voudrais plus tard, avoir le courage que j'ai toujours vu en toi. Rien ne t'as jamais mis à terre et même quand tu étais triste. Tu t'es toujours relevé... je veux pas te voir comme ça, Zoro.... ....lâcha t-elle d'un trait avant que ses yeux ne commencent à s'envahir de larmes ....s'il te plait...Zoro...hoqueta t-elle en frottant son visage humide de pleure. Redeviens mon grand frère courageux et fort....on s'en fiche qu'un papier dise, que tu es un oméga, plutôt qu'un bêtas tu seras toujours mon frère....C'est ce que toi même tu m'as dit avant qu'on sache ce que j'étais.." Je serais toujours ton frère"......
Silencieux le jeune homme à la chevelure verte, vit les larmes de sa petite sœur comme des coup de poignard portaient à son coeur. Honteux car dans un sens il avait l'impression de lui montrer un très mauvais exemple, il se leva de son lit puis tendis les bras dans lequel la gamine s'y jeta en pleurant à grosses larmes.
- Quand maman, m'a dit que tu n'allais pas bien... j'ai eu peur...snif....peur que toi aussi tu ....meurs .... et moi je veux pas...Redevient comme avant, je t'en pris...snif...meurt pas parce que tu es trop triste......
- Je suis tellement désolé de tout le mal que je vous fais vivre en ce moment, à maman et toi. Souffla t-il avec dans la voix une pointe de tristesse. Tendrement il enlaça Izumi. Tu es si forte petite sœur, j'ai l'impression d'en prendre conscience que maintenant.
- Non c'est pas vrai, nia cette dernière le nez enfoui dans le t-shirt de son frère. Je ne suis pas forte...
- Oh si, je t'assures. Regarde..tu as réussi à raisonner un idiot de mon espèce. Je ne sais pas si un jour j'arriverais à supporter ....Ce que je suis entrain de devenir...Mais pour toi et pour maman, je ferais tout pour m'accrocher. Car je ne veux plus vous causer de soucie.
- J'espère que c'est vrai, car si tu mens je te ne te parlerais plus jamais.
- Tu sais bien que je n'aime pas mentir !Promis t-il.
Accepter ce qu'il était, lui demanderait certainement beaucoup de temps. Mais chasser la honte de son coeur, lui en demanderait encore plus. Pourtant pour sa famille auquel il tenait énormément, il devait aller mieux en allant de l'avant. Afin de ne plus faire de peine à sa mère et à sa sœur. En fin d'après-midi quand Izumi se décida à rentrer chez leurs mère, Zoro appela cette dernière afin qu'elle ne la dispute pas, pour avoir sécher les cours. Surpris Yoko écouta son fils plaider pour sa petite sœur, en lui assurant qu'elle avait su lui remonter les bretelles comme il faut. Fière du soutient qu'il y avait entre ses enfants, Yoko promis à Zoro de ne pas disputer sa jeune sœur.
Après cela Zoro resta encore quelques jours à l'hôpital. D'une pour reprendre le poids qu'il avait perdu, mais aussi pour apprendre tout ce qu'il devait absolument savoir entant qu'oméga. Tout les jours à présent il devrait prendre des pilules, dont la dose serait adaptable en fonction de ce qui lui conviendrait le mieux. En cas d'oublie et de chaleurs soudaine, on lui conseilla de garder à portée de main un kit de suppresseur de chaleur.
- La piqûre peut-être faite dans le bras ou la cuisse, et calme les chaleurs au bout de cinq minutes. Expliqua une spécialiste au regard sévère, qui ne s'arrêta même pas 5 secondes sur la mine écarlate et revêche de son élève, à la carrure peu ordinaire. Vous devez toujours avoir un kit sur vous, je n'insisterai jamais assez là dessus..
- C'est bon j'ai compris..ça va !Marmonna avec humeur le jeune homme en croisant les bras sur son large torse.
- J'ai ici un petit documentaire, ajouta t'elle en tendant en direction de Zoro ce qui ressemblait plutôt à un énorme dossier. Là dedans vous avez toutes les informations dont vous aurez besoin.
- Hum...gronda le vert, le regard bien peu sympathique, tout en prenant le dossier.
- Oh et une dernière chose, avant je ne vous laisse fuir ma présence, taquina t-elle ce qui au moins arracha un sourire discret à son élève. Apprenez à maitriser vos phéromones, sinon vous risquez de vous compliquer sévèrement la vie. Même si vous êtes fort, vous n'en restez pas moins un oméga, et face à des alpha pris dans vos phéromones vous risquez gros. A nouveau Zoro se dit que le premier qui l'approchera , se prendra un pain en pleine tête. Dans le dossier il y a mon numéro de téléphone professionnel, à la moindre questions, doute, vous pouvez m'appelez d'accord ?
- Très bien, très bien ! Assura enfin le jeune homme en se relevant de son siège soulagé de quitter ce genre de " cour" plus que gênant. D'un geste de la main, il ébouriffa ses cheveux, tandis que de l'autre, il serra celle de la spécialiste. Merci..
Avant de quitter enfin l'hôpital, où il espérait y mettre les pieds le plus tardivement possible. Zoro posa une question à l'infirmière Maryline qu'il croisa dans un couloir. Sur son dos il portait à nouveau son sac à dos remplie d'affaire, mais vide des bons petits plats de maman.
- Vous savez quelques choses sur la personne qui m'a aidé quand j'ai eu ...." mon malaise". Demanda t-il en faisant des guillemets avec les doigts. Je voudrais le remercier de m'être venu en aide.
- Hum....non, la responsable du Samu, qui s'est occupé de vous nous l's juste décrit. Elle nous a dit que c'était un jeune homme blond aux yeux bleus, mais rien de plus. Il n'a pas voulu dire son prénom.
- Ah ? Dommage, bon et bien merci !
Et puis il était sorti comme ça de l'établissement hospitalier. Autour de lui patients, visiteurs, et membres médicales circulaient sans plus faire attention à lui. En mettant les pieds dehors, Zoro eut la sensation désagréable que plus jamais rien ne serait comme avant. D'un pas ferme, il avança vers un arrêt de bus, où il n'eut que bien peu de temps attendre. Sans faire attention à personne, il le laissa le mener en direction de son travail, laissant son regard vert se noyer dans le paysage citadin qui défilait à travers la fenêtre. Sans doute une conversation compliqué s'annonçait . Mais de tout coeur il voulait croire que son chef de stage accepterait de le garder dans son établissement.
Lorsque Zoro pénétra dans le bâtiment où il était en formation, un cours venait tout juste de débuter. Sans rien dire, il observa les jeunes enfants apprendre ce sport qu'il avait toujours adoré. Amusé ,il observait la détermination qui brillait dans les yeux de chacun. Peut-être avait-il devant lui de futurs champions olympiques. Qui sait ?
- Zoro, s'exclama son maitre de stage heureux de le voir en pleine forme. Ta mère m'a dit que tu avais eu des soucies de santé. Ça va mieux ?
- Euh.. oui, assura le jeune homme en passant une main nerveuse sur sa nuque. Justement je voudrais parler de ça avec vous, si vous avez le temps. C'est possible ?
- Bien sûr ! Accepta ce dernier avant de donner quelques ordres à l'un de ses collègues, remplace moi le temps que je finisse avec. Allons dans la salle de repos !
D'un geste de la main son supérieur l'invita à le suivre. Le calme discret se laissait joyeusement perturber par les discussions des jeunes élèves qui venaient de terminer leurs cours. D'un geste de la main certains qui avaient déjà eut affaire avec lui, le saluèrent. Leurs répondant de la même façon, Zoro entra dans la salle de repos vide à cette heure-ci de la journée. Et puis se fut soudain, d'un trait il déballa tout ce qu'il avait vécu ces derniers temps, et surtout pourquoi il n'avait pu assumé ses cours. Surpris son chef l'observa avec incrédulité, comme si il était persuadé que Zoro lui racontait un bien piètre mensonge. Quand ce dernier eut fini son récit un rire immense raisonna dans l'étroite pièce rectangulaire, déstabilisant ainsi au passage Zoro, qui s'était attendu à tout sauf à ça.
- Ah ah ah ah, c'est ça ! Toi un oméga ? Et moi je suis une frêle jeune fille ! ricana le patron sans aucune pitié. Aaah là là, elle est bien bonne celle là.
- Ce n'est pas une blague !! Se retient de gronder le jeune homme le regard à nouveau dure. C'est vrai !
- Écoute ma patience à des limites, à présent dit moi pourquoi tu es réellement là.
- Parce que je suis un oméga, et que j'espère réellement que vous allez me garder ici ! Cria cette fois-ci Zoro avant de lui tendre un papier, que l'hôpital avait pris soins de lui donner sous sa demande.
" Moi le docteur Tristan de Paryvel, certifie que monsieur Roronoa Zoro a été dernièrement, déclaré comme étant oméga....bla bla bla...."
- Bon sang c'est vrai...! Balbutia le chef de l'établissement d'un air choqué tout en clignant frénétiquement des yeux. Comme si faire ça allait changer quoi que ce soit. Silencieux il passa la main devant sa bouche, avant de jeter un étrange regard sur le visage de Zoro. Comme si il s'était brusquement muté un bombe à retardement. Mais enfin.....dans ce cas tu comprendras que je ne peux pas te garder ?
- Mais....répliqua aussitôt Zoro qui ne comptait pas lâcher l'affaire sans avoir lutter. Je suis un bon élément ! Vous me l'avez dis, vous même. Vous vouliez même m'engager lorsque j'aurais mon diplôme. Et...
- Mais t'as perdu la raison où quoi ? Je peux pas faire ça , mes gars qui sont là, depuis plus longtemps que toi, expliqua le brun en agitant la main en direction de la porte fermé, Certain sont des alphas , il suffirait que tu entre en ..enfin tu vois.... pour mettre le bazar dans mon Dojo...Et de ça, il en est pas question !
- J'ai des suppresseurs et un traitement ..et je peux ..
- Non, je suis désolé petit ! trancha l'homme au physique asiatique en posant une main sur son épaule. Mais non, je ne peux pas te garder, c'est vraiment pas possible. C'est l'un de mes critères d'embauche. Alpha ou bêtas...pas d'oméga..ils sont fragile...Et si apte à ..
- J'ai l'air fragile peut-être ? S'emporta pour de bon Zoro, débordant de colère en frappant du poing sa propre poitrine. C'est de la discrimination ça !
- Si tu veux, mais la loi et de mon côté. Alors si tu veux bien prendre tes affaires, qui sont encore dans ton casier et sortir d'ici, je t'en serais très reconnaissant. Je contacterait l'établissement où tu suis ton diplôme pour mettre fin à ton stage chez nous...
- Vous savez quoi ? J'ai pas besoin de vous pour survivre ! Cria t-il en prenant un sac en plastique qui trainait au hasard dans le coin.
Et puis ayant dis cela, le jeune homme sorti de la salle de repos en trombe, claqua violemment la porte derrière lui, puis fonça en direction des vestiaires pour homme. Après avoir ouvert avec colère son casier, il fourra en bouchon dans le sac, tout ce qui s'y trouvait. Non loin de là, il entendait déjà l'information faire le tour auprès de ses anciens collègues.
" C'est une blague ?" entendait-il.
Lorsqu'il eut fini ce ménage expresse, Zoro se dirigea en direction de la sortie. La respiration saccadé, les muscles tendus, il ne voulait pas leurs accorder la moindre crise de colère, qui pourrait à leurs yeux justifier son renvoie. Pourtant tout le long, il entendait ces types qu'il avait cru être de bonnes personnes, rire en lui demandant de confirmer ce qu'ils avaient entendu. Seul un regard féroce fut la réponse à tout ceci.
Humilié, la rage au coeur, une foule de sentiment et d'émotion toutes plus désagréables les unes que les autres, ne cessaient de tourner en discontinue dans son esprit. Avec colère il marchait en ayant l'impression idiote de taper du pied à chacun de ses pas. Et lorsque le téléphone se mit à sonner, indiquant qu'il s'agissait de sa mère, il n'eut même pas le coeur de lui répondre. La peur d'être mal aimable avec, l'en dissuada rapidement. Quand il serait chez lui et de nouveau calme il la rappellerait. Sur son passage, les gens grognaient sur ce type étrange à l'air inquiétant, et qui donnait l'impression de se parler à lui même.
A un feu rouge, une voiture noire attendait que le feu passe au vert. Dans la voiture un homme aux cheveux blond pianotait le volant de ses doigts en marmonnant les paroles d'une chanson qui passait à la radio. Sur son nez une paire de lunette fumée de couleur orange, cachait son beau regard bleue azure. D'un coup d'oeil jeté par la fenêtre, il vit tout d'abord une touffe de cheveux vert avec en dessous un type ayant la carrure d'un sportif....
- Tiens ? Ça serait pas l'oméga géant de l'autre soir ça ? Se demanda t-il en levant un étrange sourcil en spirale.
Hésitant quand à quoi faire, le jeune homme aux cheveux doré, ne fit pas vraiment attention aux autres voitures situées derrière la sienne, et qui klaxonnaient dans le but évident de le faire avancer.
- Tu vas bouger ton cul connard ! Gueula un homme en sortant la tête de sa portière.
L'entendant parfaitement, l'enquiquineur eut la politesse toute relative de sortir un bras de la fenêtre de sa bagnole, et de faire un doigts d'honneur tout en redémarrant.
- Toi vas te faire foutre, répliqua le mec qui l'avait insulté.
Un rire provocateur passa ses lèvres, tandis que gardant les yeux, dont l'un était caché par une mèche de cheveux blond, il fixait le type à cheveux vert. A agir ainsi il prenait une attitude de stalker.
- Il a l'air en rage, commenta t-il en se demandant si comme la dernière fois, il ne ferait pas mieux de se barrer et d'oublier tout ça.
Pourtant sa curiosité, sans doute poussé par la vison d'un oméga en contradiction même avec la définition qui lui est propre, mis de coté sa raison. Il roula alors quelques courtes minutes sans jamais le lâcher du regard. Entre ses lèvres un cigarette donnait l'impression se fumer toute seule. Jusqu'à ce que enfin, il s'arrête à un passage piéton, où était l'étrange oméga. A voir son visage, c'était comme si le mot colère était gravé sur sa figure.
- Hey...fit-il en ouvrant la fenêtre du coté passager, puis en se penchant un peu..ouais toi là , avec les cheveux vert !
- Quoi ? Grogna Zoro le regard mauvais. Mes cheveux te dérange c'est ça? Et bah Barre toi de là alors, avec ta caisse de branleur, si c'est le cas !!!
- Charmant, commenta à lui même le blondinet. C'est quoi ces façons grossières de parler, à la personne qui vous à peut-être ..même surement, sauvé la vie ?
Autour d'eux les passants les observaient faire, en se demandant si il ne fallait pas appeler la police. Car un type bizarre, semblait harceler un autre type tout aussi étrange, de par ses vociférations.
- C'est vous ? Se calma presque immédiatement Zoro en clignant de l'oeil.
- Ouais c'est moi, et il y avait aucune chance que j'oublie un type comme toi, ria t-il avec une pointe de provocation qui donna à Zoro des envie d'écraser sa propre clope sur son front. Je veux dire un omég..
- LA FERME !
- Monte alors, je te ramène chez toi !! Proposa t-il en plantant son regard bleue dans son iris émeraude.
- Je préfère marcher.
- Mais, c'est pas polie de refuser une invitation de son sauveur , monsieur l'omég..
-Putain la ferme !!! S'emporta à nouveau Zoro en tapant du pied éloignant encore plus les passant autour de lui. J'ai les nerfs en pelotes, et une longue marche devant moi. Alors monsieur le bon samaritain....ayez l'obligeance d'avoir la gentillesse, de bien vouloir vous bouger le cul de là !!! Cria t-il.
- Et bien monte, alors ça sera plus rapide !!
Ces dernières semaines avaient été catastrophique pour lui. Lentement ses rêves ainsi que tout les projets qu'il avait toujours eu, lui donnèrent l'impression de partir en lambeau. L'épreuve qu'il venait d'ailleurs tout juste de vivre, confirma ce déprimant constat, sa vie risquait de se compliquer terriblement. Et en plus de tout cela, comme si c'était pas suffisant un type bizarre, prétendument sauveur, lui demandait comme ça de monter dans sa voiture. Et puis quoi encore, était-il fous à ce point?
****
Et voilà pour le chapitre 2, ou Zoro met les pieds dans une bien perturbante réalité. Mais même si il a très très très mal pris les choses, le soutient de sa mère et de sa petite sœur, arrivent à le réconforté.
Mais sa vie jusqu'ici assez paisible risque de devenir de plus en plus compliqué.
Alors ça vous à plus ?
( Bon c'est le dernier chapitre cette semaine, sinon mon cerveau va se transformer en Yaourt )
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