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Chapitre 17 : Maël pète un plombs !

Chapitre 17 :

Durant toute la soirée qui avait suivi leurs dispute, Sanji s'était comporté avec un excès de prévenance qui dans un certain sens amusa un peu Zoro. Pourtant bien des fois il lui avait dis, qu'il lui avait pardonné, et que même si il s'était fait embrouillé l'esprit, le responsable dans  toute cette histoire restait Maël.  Mais l'alpha n'écouta visiblement tout cela que d'une oreille assez distraite. Ce soir là, les plats sur la table de la salle à manger étaient si nombreux, qu'on aurait pu croire qu'il avait cuisiné pour tout un régiment.  L'œil brillant de gourmandise, l'estomac grondant à la simple vu de ces mets délicieux, Zoro avait été très heureux de se charger de vider toute ces belles assiettes bien remplie.

 Mais avant que son esprit ne se perde dans la délicieuse cuisine de Sanji. Zoro qui dernièrement avait été pris dans son boulot, sa vie de couple, ainsi que leurs soucie du quotidien, avait commis l'impair de ne pas donner de ses nouvelles à sa petite maman. Inquiète car celle-ci était capable de monter un rien en épingle. Elle avait appelé, en fin d'après midi tandis que la nuit prenait tranquillement le relai sur le jour.  Assis dans le grand canapé blanc du magnifique loft, les coudes appuyées sur ses genoux, il écouta dans un premier temps tout les petits cancans que sa mère adorait répéter.

Parfois en bruit de font il entendait sa petite soeur, dire avec un certaine justesse.

" Mais maman pourquoi tu l'appelles pour dire ça ? "

Yoko fidèle à son tempérament pétillant, agitait vaguement la main en direction de sa fille pour la faire taire. Puis reprenait le récit là ou il s'était arrêté, elle continuait de déballer tout les potins qui agité le quartier. Sanji qui à se moment là était toujours dans la cuisine, sous la surveillance intense de Dark Miaule, allait parfois jeter un coup d'oeil en direction du salon, tandis que son amant le regardait levant l'oeil au ciel....Le félin de  son coté, se fichait complètement des histoires d'humain. La seule chose qu'il guettait avec beaucoup d'intérêt été la moindre occasion pour voler de la nourriture.

- Hep hep, s'exclama un peu bruyamment le blondinet en fonçant à nouveau dans la cuisine. T'as tes croquettes !! Non mais..

- Miouuuu, répondit le félin en tentant d'amadouer son maitre avec ses grands yeux bleue clair, et une mine de souffreteux bien peu crédible, au vu de son bidon bien rond.

- Ça y est ? T'as fini de raconter tout les ragots du quartier, demanda enfin Zoro qui à ce moment là, se pinçait l'arrête du nez.

- Il me semble, répondit avec un léger doute dans la voix Yoko..hum oui, je pense. Mais dis moi alors, tu as rendu visite à la famille de Sanji ? Et uu les photos que tu as envoyé à ta soeur, tu ne peux pas me dire le contraire.

- Aah, fit le vert qui n'avait pas souris depuis longtemps. Elle a appréciée mon petit cadeau ? Ricana t-il fière de sa méchante blague.

-  Oui, et laisse moi te dire une chose. Tu es un affreux grand frère, et un vilain fils, murmura rapidement à voix basse la mère de famille. J'ai vécue l'enfer quand elle a compris que tu avais rencontré les frères de Sanji...touute la journée elle a râlé de jalousie.

- Meuh j'étais pas jalouse, intervient en bruit de font Izumi qui écoutait parfaitement la conversation, signe au moins qu'elle n'avait aucun problème d'ouïe.

- C'est ça ma chérie t'étais pas jalouse, ria avec ironie Yoko. Mais alors dis moi, mon bébé comment ça s'est passé ? Bien ? Tu t'es amusés ?

Durant quelques secondes Zoro hésita quand à quoi dire sur cette rencontre avec sa " belle famille". Enfin si on pouvait formuler ça ainsi. Sans doute aurait-il voulu enrober un peu la réalité, afin peut-être de ne pas donner trop de soucie à sa petite maman. Mais le " euh" qu'il fit en guise de réponses à ses questions fut certainement de trop, et le contraignis rapidement à dire la vérité. Comprenant que cacher la réalité ne servait plus à rien, car sa mère semblait être dotée d'un radar à mensonge. Zoro raconta à cette dernière comment cette fameuse journée s'était déroulé....ainsi que les propos de Judge Vinsmoke.

- Pour résumé, à ses yeux je suis indigne de son fils, et absolument pas le bienvenu. Mais il était le s....

- Pardon ? s'écria t-elle si fort au bout du téléphone, que Zoro dut écarter son portable de son oreille. Qu'est-ce que ce type a osé dire sur toi ? Nan mais pour qui il se prends celui là, à te traiter de la sorte..Espèce de....espèce de ....

A la suite de cette indignation maternel tout à fait compréhensible. Le jeune homme cru que sa mère allait définitivement se briser la voix en insultant de tout les nom, le chef de la famille Vinsmoke. Elle qui pourtant détestait les grossièretés, s'était mise dans une terrible colère lorsque qu'elle avait entendu les propos sévère pour pas dire cruelle, qui avait été tenu contre son fils.

- Mon fils n'est ni bizarre, ni étrange, ni quoi que ce soit d'autre.  Je sais que j'ai un beau garçon courageux, fort ! Non mais, oser dire que mon bébé n'est pas beau et n'a pas de qualité ...Mais pour qui il se prends celui là à la fin ! Continua t-elle de s'indigner durant un bon bout de temps. J'espère que tu ne t'es pas laisser affecté par ses paroles cruel à celui là hein ? Ne te laisse surtout pas avoir par la méchanceté de ce sale bonhomme, ok ?

- Oui t'en fait pas, c'est déjà oublié tout ça, assura le vert en mentant légèrement à sa mère, car en rien ce jugement cruel dont il avait été la victime avait été digéré et oublié.

- Zoro..Zoro, cria à présent sa petite soeur qui de toute évidence devait coller être collée à sa mère pour ainsi écouter leurs conversation.  Il y a que le père de Sanji qui a été méchant avec toi hein ? Je veux dire...murmura t-elle sans oser finir la fin.

- Ouais, t'en fait pas Izu....ses frères et sa soeur ont été ...assez cool.

Vu l'état de colère dans lequel se trouvait sa mère et sa soeur, Zoro préféra garder pour lui, le simple fait que Itchiji et Niji prient par l'habitude de s'opposer à Sanji entant qu'Alpha, avaient jouer de leurs " voix " pour le contraindre à ne pas bouger pour l'observer d'avantage. Les frères et soeur de Sanji étaient les Héros de Izumi. De ce fait il n'était pas question pour lui de briser ne serait-ce qu'un peu l'image qu'elle avait d'eux, en faisant ce type de révélation. Durant le reste de la conversation, il garda aussi pour lui, tout ce qui concernait Maël, ainsi que la dispute qu'il venait d'avoir avec son petit ami. Et c'est avec un jolie mensonge dans la bouche, qu'il déclara que tout allait bien à son boulot, et que à la limite le seul problème qu'il pouvait avoir été le contrainte de se lever très tôt le matin.  Sa mère parut avaler cette couleuvre, mais ne se retient pas pour autant de lancer parfois durant leurs conversation, qu'elle serait toujours là pour lui si il avait besoin de parler.

Au final la conversation qui avait démarré sur des cancans dont il n'en avait rien à faire, lui avait fait le plus grand bien. Et lui qui sentait encore son coeur lourd, de tout ce qui s'était passé, avait sentit ce dernier s'alléger au file de la discussion. Un peu comme si entendre leurs voix, ainsi que leurs excès d'humeur avaient su le faire rire et l'amuser un peu.

Lorsqu'il eut raccroché, après avoir reçus au moins mille bisous et mille au revoir, Zoro alla voir Sanji en cuisine à qui il fit un rapide résumée. Un rire plein de sincérité s'était fait entendre du chef cuisinier quand il entendit la flopée d'injure dont Yoko avait gratifier son père. Amusé plutôt que vexé, il avait trouvée cette indignation maternel tout à fait normal.

Attentif et silencieux, Sanji écouta jusqu'au bout les babillages de son oméga sur cette conversation téléphonique. Et puis soudainement une idée lui traversa l'esprit, relevant le nez de ses multiples plats qu'il était entrain de mijoter, il essuya ses mains sur son tablier puis tourna son beau visage en direction de Zoro. Ce dernier à cet instant humer avec gourmandise la délicieuse odeur de cuisine.

- Tu te rappels que j'ai dis à ma mère ainsi qu'à mes frères et soeur,  qu'on se ferait une petite bouffe ici ?  Questionna t-il  dans un grand sourire.

- Ouais, je m'en rappel, répondit simplement Zoro qui  voulu piquer dans un plat, mais reçu plutôt une tape sur la main. Hey !! S'exclama t-il en frottant cette dernière.

- Pourquoi  on inviterait pas ta mère et ta soeur aussi ? Ça serait super non ? Et puis je suis sur que nos mères s'entendraient parfaitement. Un grand diner familiale sans mon père ça serait parfait non ?

- C'est une bonne idée,  reconnu le vert en prenant un profond air de réflexion. Mais...il va y avoir un sacrée problème avec Izumi, reprit il le regard terriblement sérieux. Tu te rends compte qu'elle va rencontrer ses " stars " favorites ? 

- Ah c'est vrai, se rappela Sanji qui avait oublié l'espace d'un instant, ce détail pourtant non négligeable. J'avais oublié.

- De deux choses l'une,  supposa Zoro en montrant le chiffre deux avec ses doigts. Soit elle va être excessive avec eux et va les saouler jusqu'à ce qu'ils en aient marre...Soit à l'inverse elle vas être silencieuse et timide, parce qu'elle osera pas les approcher.

- Oh bah ça lui fera un bon souvenir, ria tranquillement Sanji, avant de reprendre le regard sérieux. Mince, à présent je voir la tête qu'elle fera face à eux. Bon peu importe je verrais avec Reiju et Itchiji pour savoir quand ils serraient dispo...

Ce soir là après le délicieux et copieux repas ou le vert eut l'impression d'avoir mangé pour toute une vie.  Le petit couple décida de mettre en place une stratégie pour éviter un maximum que Maël ne se mêle trop de leurs affaires.  Étant donné que c'était généralement à l'accueil que Sanji croisait généralement Maël,et que c'était là même que des discussions plus que houleuse avait eu lieux.  Il fût décidé que se serait dorénavant dans sa voiture ou sur le parking qui l'attendrait. Sans doute ainsi le blondinet limiterait tout échange avec ce sale petit pervers narcissique. D'ailleurs dans un coin de son esprit, l'alpha se demandait encore,  comment Maël avait réussi à lui retourner le cerveau comme il l'avait fait. Pour lui cela resté un grand mystère. Mais le simple fait qu'il ait eu en un sens une telle ascendance sur son esprit, avait mis à mal sa fierté d'alpha.

Mettant au font de son esprit, cette pensée pleine d'amertume mais aussi de honte, car il avait quand même fait de la peine à son petit ami. Le jeune homme aux cheveux blond concentra à nouveau son esprit sur leurs conversation.

Afin de s'assurer de mettre toutes les chances de son coté, pour être engagé à la fin de ce mois d'essais. Zoro décida qu'il ne devrait jamais s'expliquer avec cette " avorton "  comme il le nommait, ou alors devrait-il se forcer à garder toujours un ton un minimum aimable. Ainsi il ne donnerait jamais la moindre chance à Maël de se plaindre de lui auprès du patron. 

Dès le lendemain matin tandis que les températures continuaient de se radoucir un peu. La patience de Zoro fut aussitôt mis à rude épreuve. Assis sur un banc situé dans leurs vestiaires, il avait à peine enfilé sa tenue de travail que Maël entrait dans la pièce, avec sur le visage un  air provoquant qui en disait long sur son mental du jour.  Son regard vert clair comme souvent avait cette désagréable petite lueur sournoise qui parfois en parvenait à être un peu dérangeante. Sans rien dire Zoro se contenta de le saluer brièvement, puis attacha les lacet des ses basket blanches sans lui jeter le moindre regard. Lorsqu'il eut terminée ,il rangea ses affaires entra le code de son cadenas puis se dirigea vers la sortie des vestiaires.

- Comment c'est passé le reste de ta journée hier ? Quémanda le sournois blondinet tout en commençant à se préparer à son tour.  Très bien j'espère ?

- Oh a merveille, répondit Zoro en s'arrêtant dans l'encadrement de la porte , puis en se retournant après qu'une sympathique idée lui traverse l'esprit.

Se parant d'un immense sourire qui lui était plutôt peu coutumier, il s'avança en direction de de Maël, qui le vit arriver vers lui, avec fatalité et méfiance à la fois. Un peu comme si il avait prévu d'avance que Zoro le cogne de colère après ce qu'il avait fait hier. Pourtant et même si l'idée potentiel de se prendre des coups ne l'enchantait pas vraiment. La simple pensée qu'il ait semé le trouble entre celui qu'il appelait mentalement " gorille vert", et le sexy cuistot qui hanté ses nuit depuis longtemps, lui donna le courage de supporter l'épreuve.  Au même moment Lys entrée dans la pièce avec entre ses mains, son portable sur lequel il tapotait à toute vitesse un message. Du coin de ses grand yeux il observa  Zoro s'approcher de Maël et se mit à prier mentalement pour qu'il n'y ait pas de conflit ou de bagarre entre eux.

- Je voulais te remercier, déclara étrangement le vert en direction de Maël, qui cligna les yeux de surprise.

- Pardon ? Me remercier ? S'étonna ce dernier qui par réflexe remettait un peu d'ordre dans ses cheveux blond clair. Comment ça me remercier ? Je comprends pas là ?

- Et bien tu sais...insista Zoro en posant la main sur l'épaule de son vis à vis, puis en le toisant de toute sa hauteur. Touuuut les supers conseil que tu as dis à mon petit ami hier. Tu te rappels ?. Oui ? Bien, alors  figure toi que ça nous à beaucoup, mais alors beaucoup aidé dans notre couple. Grâce à toi je sens qu'on est encore plus soudé qu'avant!! Fit-il avant de se pencher un peu afin que son regard soit au niveau de Maël. Je crois qu'à présent on aura plus besoin de tes conseilles pour être "heureux ". 

-....

- On se comprends ? Se força à sourire Zoro , qui luttait quand même avec sa nature, pour ne pas laisser parler sa mauvaise humeur et sa rancune. Mais ayant Lys comme témoins il savait que ce ton polie qu'il gardait été un témoignage en sa faveur en cas de soucie.

- On se comprends parfaitement, répéta le l'oméga dont le sourire s'était totalement effacé. Par réflexe il réajusta le bandage qu'il avait à l'une de ses mains, tandis que son regard vert clair ne ciller par face à celui de Zoro.

Durant quelques secondes ils restèrent ainsi à se fixer du regard jusqu'à ce que l'oméga à la forte carrure, n'abandonne et ne lui fasse une petite tape sur l'épaule. En larguant au passage à vague " cool si on se comprends.."  Lys témoins de tout cela, respira un grand coup en réalisant que ces deux là n'iraient pas plus loin que quelques paroles faussement polie et amicale. Amusé d'entendre enfin Maël se faire moucher de la sorte, il parvint à grande peine, à se retenir de rire en voyant ce dernier avoir une mine des plus déconfite.

- Je savais pas que tu étais conseillé de " couple ", essaya de plaisanter l'oméga aux cheveux azure.

- Moi non plus ! Bougonna ce dernier en claquant la porte de son vestiaire, dans lequel il donna ensuite un gros coup pieds, afin sans doute de relâcher un peu de colère contenu.

Surpris ,car même si il pouvait parfois se montrer plus qu'exaspérant, jamais Maël n'avait montré un tel saut d'humeur. Lys l'observa durant quelques secondes  pendant qu'il se préparait à son tour. Durant quelques minutes l'oméga blond resta assis sur le banc des vestiaires les yeux fermées , les poings serrés, afin peut-être de reprendre un peu le contrôle de lui même. Sa respiration était si forte qu'il étais aisé de l'entendre. De toute évidence les paroles de Zoro étaient passé  en travers de sa gorge, et sa colère à cet instant menaçait un peu trop de déborder.

  Pour la première fois depuis qu'il avait été engagé aux thermes de Saint Etretin, le sournois oméga montrait un peu de son mauvais caractère.  Son masque de bonne humeur, et de petit plaisantait paraissait lentement de fendiller. En un clin d'oeil, le visage du charmant jeune homme qu'était Maël, s'était muté en une expression d'affreuse colère et de frustration contenu. Sans doute était-ce pour cela qu'il resta un long moment dans les vestiaires. Et ce même quand à son tour le responsable de Zoro en sortit pour reprendre le boulot. De toute évidence le jeune homme ne pouvait pas se faire à l'idée, que tout le monde le voit sous son mauvaise jour. Sournois et manipulateur dans l'âme, il savait qu'il ne devait en aucun cas montrer que Zoro avait su ce matin là, avoir un minimum d'ascendant sur lui.

- Je t'assures, son visage était si fermé qu'il m'a un peu fait peur, murmura  peu après cela Lys en levant ses grands yeux clair sur le visage de Zoro.. Regarde, j'en tremble encore. Expliqua t-il en tendant une main tremblotante. Il dégageait une sorte ..hum ...d'aura de colère contenu si forte....que..j'ai eu envie de fuir les vestiaires.

- C'est sans doute parce qu'il a compris, que ses petites manigances ne servaient à rien. Et qu'il ne pouvait pas se mettre entre Sanji et Moi, souffla rapidement Zoro en direction de son formateur. Je lui pardonnerais jamais ce qu'il s'est passé hier.....

- Peut-être qu'il a compris ..., Admit du bout des lèvres l'oméga au cheveux azure, comme si il doutait un peu de ses propres paroles.. Mais laisse moi te dire une chose très sérieuse Zoro..

- Quoi ?

- Va falloir t'appliquer mieux que ça quand tu repasses, ria Lys qui s'amusa un peu du visage tendu qu'avait pris durant un bref instant le vert. Il ne faut pas qu'il y ait le moindre plis. Aller on recommence !!

Liant le geste à la parole, Lys qui apprenait, à  Zoro à repasser comme il faut. Lui fit refaire l'exercice encore et encore, jusqu'à ce que la procédure ce grave à tout jamais dans son esprit, et qu'il ne fasse plus le moindre plis.

A partir de ce jour-là une sorte de guerre silencieuse débuta entre Maël et Zoro. Bien loin de chercher à entretenir ce conflit. Le vert cherchait généralement à ne pas avoir à faire avec ce dernier, et ne lui parlait que lorsque cela devenait nécessaire, ou obligatoire. Comprenant quel type de problèmes il y avait entre leurs deux collègues. Les membres de l'équipe, s'arrangeaient généralement pour qu'ils ne soient jamais obligé de bosser ensemble.

Décidant qu'en ce lieu le plus important était son travail et rien d'autre. Zoro arriva plus d'une fois à ignorer les provocations pourtant de plus en plus agressive de Maël. Ce dernier qui voyait ses efforts pour le séparer de Sanji être réduit à peau de chagrin, laissait passer de plus en plus sa rancune visiblement tenace. Les témoins de ses excès, parfois râlaient sur la sale ambiance que Maël avait fini par instaurer au travail. Et lui qui jusqu'ici était vu, comme un peu casse pieds, mais sympathique malgré tout, en devenait à présent parfaitement insupportable. Rapidement ses collègues commencèrent à limiter leurs contacte avec lui, car il les mettaient de plus en plus mal à l'aise.

Sa vulgarité augmenta terriblement, et des propos incroyablement grossier sous forme de questions déplacés, étaient parfois jeté au hasard aux heures de repas. Et toujours en direction de Zoro qui ne répondait pas autrement qu'en lançant un regard mauvais.  Gardant un contrôle parfait de lui même, même si ça devenait de plus en plus difficile. L'homme au cheveux vert malgré l'envie qu'il avait parfois de lui flanquer une bonne correction, parvenait à ne pas entrer dans son jeux, et laissait bien souvent Maël comme un idiot parlant dans le vide.

Un après-midi, en sortant du travail l'oméga aux cheveux blond sortit du bâtiment ou était l'accueil avec une humeur massacrante d'affiché sur le visage. Aucun sourire n'enjolivait ses trait pourtant harmonieux. Ses yeux qui parfois se faisaient un peu charmeur , et souvent coquin donnaient l'impression de lancer des éclaires à quiconque croisaient son regard. Lançant un bref regard en biais, il vit au loin l'objet de ses fantasmes les plus fou, adossé contre sa voiture et qui fumait une cigarette avec un sourire d'affiché sur le visage. Comme si faire cela suffisait à  rendre Sanji heureux. Discrètement, le jeune homme traversa le parking dans un angle ou Sanji ne pouvait pas le voir. Avançant sur la pointe des pieds, il parvenait à ne produire aucun bruit, même si pourtant la manière étrange qu'il avait de se mouvoir attirait un l'attention des quelques rares passant. Tout doucement il s'approcha du bolide à la teinte sombre, puis chipa des doigts même du cuisinier la cigarette, qu'il était entrain de fumer.  Surpris par ce geste l'alpha poussa une sorte de crie d'étonnement.

- Surpriiise, dit-il d'un ton charmeur et provoquant en se collant contre le corps du cuistot. Alors comme ça tu ne te caches plus dans ta voiture ? Le grand et virile Alpha  que tu es, n'a plus peur du vilain petit oméga que je suis ? Se moqua t-il franchement en aspirant une longue bouffée de la cigarette de Sanji. Son visage en faisant cela afficha un expression de satisfaction des plus dégoutante, qui firent presque frémir d'horreur le cuistot.

- Bouge, ordonna simplement ce dernier les sourcils froncé.

D'un geste un peu dur Sanji posa la main sur l'épaule de Maël, le fit reculer de quelques pas, ouvrit sa portière et entra dans la voiture dont il ferma toutes les portes en appuyant sur un boutons. D'un geste un peu provocateur, il s'affala à demi dans son siège, croisa les bras derrières la tête, puis ignora Maël. Ce dernier toujours aussi agacé de ne pas le voir céder fasse à son charme, colla son front contre la vitre, ou s'étala bientôt la buée de sa respiration.

- Tu fais une erreur, hurla Maël en frappant son poing contre la vitre, tandis que de l'autre il gardait toujours la clope entre ses doigts. C'est moi qu'il te faut, pas ce gorille vert, bizarre ! Je te veux et je t'aurais !!!

Ne répondant rien à cela, Sanji ouvrit ses yeux qui jusqu'ici étaient resté fermés, pointa du doigts l'une de ses oreilles, puis secoua la tête de droite à gauche tout en prenant un air désolé. Ainsi il avait l'air de lui dire, " Je t'entends pas."  Sans rien ajouter de plus, il continua de faire comme si Maël n'était pas là, et alluma même la radio.

- Cinglé , gronda enfin Sanji, lorsqu'il vit cet horrible personnage s'éloigner pour entrer dans sa propre voiture. Le regard mauvais il vit ce dernier démarrer en trombe, manquant à peu de chose près de percuter une voiture qui entrée sur le parking. Vraiment cinglé, ajouta une fois de plus Sanji en passant une main lasse sur son visage.

Les dernières semaines du mois d'essais de Zoro se passèrent assez bien, si on mettait de coté Maël. Ses collègues en dehors de ce dernier, appréciaient sa présence rassurante. Car si par " hasard " des alphas venaient se perdre dans les couloirs du sous sols, ce qui arrivait encore à de très rare occasion. C'était généralement Zoro qui leurs montraient où était la sorti tout en leurs conseillant de ne jamais remettre les pieds dans le coin. De surcroit son regard dur, ainsi que sa voix naturellement grave dissuadait, les curieux de revenir roder dans les parages. Sa force physique était aussi un sacrée atout, et aidaient grandement ses collègues oméga doté d'une force beaucoup moins importante que la sienne.

 Ne cherchant jamais la bagarre malgré les nombreuses perches que lui tendait Maël et son humeur de merde, Zoro avait su s'imposer entant que membre de l'équipe. Il avait même su lier  quelques début d'amitié avec la plus part d'entre eux. Pourtant durant tout le mois, il fut comme c'était souvent le cas dans ce groupe d'oméga, absent durant trois jours à cause de ses chaleurs. Lys se souvenait encore de la tête qu'avait fait Maël quand il avait appris la nouvelle, car n'étant pas idiot, et sachant avec qui il allait passer ses chaleurs,  sa colère ce jour là avait augmenté d'un cran, le rendant parfaitement détestable.

- T'es un malade mental  mon vieux. Vas te faire soigner, s'emporta à l'heure de la pause déjeuner l'un de ses collègues à bout de nerf. Putain de merde ! Continua t-il en tapant du poings sur la table. Tu l'auras jamais, JA-MAIS ! Fais toi une raison, et arrête de nous faire chier tout les jours. 

- Maël, je m'inquiètes pour toi...reconnu Lys essayant toujours de tempérer les mauvaises humeurs de chacun. Je vais pas te mentir mais dernièrement tu...enfin tu me fais un peu peur...S'il te plait pour le bien de tous ici, et pour le tiens aussi, essais de te faire une raison, et va voir...quelqu'un à qui parler, ça te fera le plus grand bien...

- Tu crois que je suis bon à être enfermé dans un asile ? Se moqua Maël dans un rire forcé. Vous êtes vraiment une bande de minable. Tous autant que vous êtes. De vrai clichés d'oméga incapable d'oser décider de leurs vie, si personne n'est au dessus d'eux pour leurs filer des ordres. Moi je prends ma vie en main et je décide de tout. De A jusqu'à Z. Si je veux quelques chose je le prends à n'importe quel prix. J'ai toujours vécu ainsi, et je ne changerais pas parce que son monstre au allure de Hulk est soudainement apparus !!

Là dessus et sans attendre la moindre réponse à sa tirade, Maël était sorti de la salle de pause, non sans claquer la porte. Et depuis plus personne ne l'avais revue à la blanchisserie. Le problème étant qu'avant de quitter son travaille sur un coup de tête, Maël avait pris soin de passer ses nerfs dans le vestiaires qu'il avait littéralement saccagé. A l'aide d'un extincteurs ,il avait fracturé plusieurs cadenas,  dont bien entendu celui de Zoro. Ensuite, il avait fouillé dans les affaires de chacun avait volé quelques bricoles, puis étaient sortie sans jamais reparaitre au travail. Choqué c'est à la reprise du travail après la pause déjeuner que l'équipes avait constater les dégâts. Lys étrangement avait été épargné dans la colère folle de Maël. Pourquoi ? Ça il n'en avait aucune idée.

A la suite de cela, la police était venue constater les dégâts, avait écouté les témoignages de chacun, ou tous expliquèrent pourquoi Maël avait ainsi fondu un plombs. Sans rien ajouter de plus, les flics après avoir posé quelques questions supplémentaire, les avaient salué puis était parti discuter quelques minutes avec Monsieur Hope dans son bureau. Le patron encore choqué par toute cette histoire avaient répondu aux questions de la police, qui une fois cela fait était repartie, sans donner par la suite la moindre nouvelle sur cette affaire en cours. Est-ce que Maël risquait quelques choses pour les vols qu'il avait commis ? Personne ne le sut, mais le fait qu'il ne soit plus présent au boulot allégea soudainement l'ambiance.

Lorsque Zoro reprit son travail après son " absence " , il constata par lui même l'état dans lequel était son casier. Bien entendu Lys l'avait prévenu par téléphone, mais le voir et le constater l'avait quelques peux choqué. De toute évidence, c'était sur le siens que Maël s'était le plus défoulé, démontrant ainsi jusqu'où pouvait aller sa haine. Sidéré, que ce dernier en soit arrivé là. Il passa une main las dans ses cours cheveux vert, avant de s'assoir sur le banc.

- Tiens j'ai pris sur moi de mettre dans mon casier, ce qu'il avait épargné de ton casier, proposa Lys en montrant quelques bricoles qu'il sortit de son propre vestiaire, puis qu'il posa sur le banc près de  Zoro. Il te manque quelques choses ?

- Hum, je ne sais plus précisément ce qu'il y avait dedans, marmonna  Zoro agacé, avant de remercier tout de même Lys d'avoir garder ses affaires durant son absence. C'est un vrai taré se mec....

Durant quelques minutes, Zoro fouilla dans ce que Maël avait bien voulu épargner. Sur l'une de ses tuniques de travail, il vit que ce dernier avait prit le temps d'écrire au stylo feutre noir  quelques insulte tel que " monstre. Erreur de la nature....oméga dégueulasse, " et autres subtilité du même calibre.

- Il m'adore vraiment hein  ? Un vrai fan. Murmura Zoro en mouvement lentement sa tête de droite à gauche. Tranquillement il continua de fouiller et remarqua que quelques papiers sans importance lui manquaient.

- Il faut que tu le dises au patron il préviendra les flics.

- Ça tombe bien , je vais le voir tout à l'heure pour signer mon contrat de travail. Sourit à nouveau le vert en levant son regard sur Lys. C'est en partie grâce à toi si je suis embauché. C'est vrai quoi, j'ai eu le meilleurs des formateurs après tout. Sourit-il avant de reprendre. Mais dis moi, ça ne te dérange pas de bosser avec un " monstre " comme moi ?

- T'es pas un monstre voyons, ria Lys en levant les yeux au ciel. En tant qu'oméga ton apparence est surprenante mais c'est tout. Et puis moi tu me dis " monstre" je vois Alien ..ou des trucs comme ça, expliqua t-il dans un frisson de dégout. Et t'es loin de leurs ressembler ! Ah moins que....fit-il hésitant....tu es vraiment un alien et...

Jouant le jeu, Zoro passa la main sous sa tunique blanche, qu'il avait emmener avec lui pour la laver, et fit comme si cette dernière était un alien qui sortait directement de son ventre. Amusé Lys ria de bon coeur, avant de l'encourager à ne pas se faire trop de soucie en ce qui concerne Maël. Pour lui la police lui mettrait bientôt la main dessus et l'arrêterait pour avoir ainsi dégradé son lieu de travail.

Sans doute ce fut ce jour là, la journée de travail la plus paisible et la plus calme , en dehors du bruit des différentes machines en marche, que passa Zoro ainsi que son équipe. Pas d'allusion obscène, pas de grossièreté, pas de sous entendu malsain, rien de tout ceci n'avait venu gâcher la bonne humeur. Et seul quelques bavardages entres deux taches furent présent ici et là.

Sachant que son horrible stalker n'était plus dans les parages, Sanji à la fin de sa journée de travail, alla comme toujours attendre son petit ami à l'accueil. Confortablement installé sur l'un des fauteuils de couleur prune, il avait vu rapidement  Zoro passé puis lui indiquer qu'il devait monter dans le bureau du patron. Comprenant parfaitement le pourquoi de cela.Sanji  avait fait un discret signe de tête avant de lui sourire. Le simple fait que les choses s'arrangent pour son oméga, lui donnait une envie  simple de sourire. Alors, afin de fêter l'embauche de son amant, le blondinet décida d'organiser un repas ou leurs deux familles - en dehors de son père- allait se rencontrer. Profitant de l'attente, il appela Itchiji qui se jours là était en repos..Et dont il avait déjà parlé du projet bien des jours auparavant.

- C'est toujours ok pour samedi ? Judge à pas chargé votre emploie du temps ? Questionna t-il en oubliant les bases de la politesse.

- Bonjour !!!! Fit son frères ainés en insistant fortement sur le mot. Non t'en fait pas maman, lui a bien fait la leçon. Je crois même qu'elle use un peu de sa "toux" pour qu'il cède à ses demandes de nous laisser le week-end de libre. Je sais à présent de qui on tient nos talents d'acteur.

Un rire accueilli l'explication du rouge.

- Maman aussi vient hein ? Elle va bien pour le moment, si elle est fatigué elle pourra dormir dans mon lit ou..

- T'en fait pas en ce moment ça va bien. Sa santé est stable. Niji et Yonji viennent aussi, et Reiju à dit qu'elle avait hâte de rencontrer la petite soeur de ton copain. Sans doute parce qu'elle est fan d'elle..quel orgueil quand même ..se moqua un peu Itchiji.

- Soit pas jaloux, plaisanta le blondinet en laçant un coup d'oeil discret vers l'extérieur ou un soleil printanier brillait.

- Sanji ..

- Quoi ?

- T'en fais pas cette fois-ci , avec Niji on saura se tenir ok ? La dernière fois on s'est un peu fait dépasser par notre instinct. Mais garde bien en tête qu'on touchera pas à ton oméga.

- Je compte sur vous, sinon je vous fout dehors , et je donne vos part à Yonji, et je suis sûr qu'il se gênera pas pour tout bouffer. 

Les frères discutèrent encore un peu, avant de se séparer et de se promettre de ce revoir le week-end prochain. A la suite de cela, comme Zoro ne descendait toujours pas, sans doute parce que parfois Monsieur Hope était un peu bavard. Sanji envoya quelques messages à la mère de son petit ami , afin qu'elle confirme sa venue chez lui avec Izumi. A nouveau il lui donna l'adresse de son Loft.

"Je suis impatiente de connaitre ta maman. " répondit rapidement Yoko. " Izumi bouillonne d'impatiente. "

"L'attente va être dure pour elle."

" As tu besoin que je t'apportes quelques choses pour le repas ? "

" Non rien du tout ça ira, vous êtes mes invités. Je suis heureux de pouvoir fêter l'embauche de Zoro avec vous."

" T'es vraiment un adorable garçon. Vivement que tu épouses mon fils. Allez à Samedi, j'ai des courses à faire. Bisous. à vous deux."

- Oh là là, ria Sanji en posant la main devant sa bouche afin de pas trop se faire entendre. J'en connais un qui aurait un peu gueulé en entendant ça.

Rangeant son portable dans la poche de son blouson, il attendit encore un peu avant de voir enfin Zoro sortir de l'ascenseur  menant directement au bureau du patron. Fière celui-ci tenait entre ses mains, le contrat de travail qu'il venait de signer, et qui l'engageait pour une durée indéterminé. Avec joie il attendit quand même d'être dehors sur le parking pour aller chercher un câlin auprès de son petit ami, qui le pris  aussitôt dans ses bras. Heureux comme jamais, le vert avait logé son visage parfois sévère dans cou pale de son amant, ou il respira son parfum.

- Fêtons ça dignement en attendant la fiesta en famille de samedi ok ? Murmura Sanji près de son oreille. Ce soir je t'invite au restaurant. Et je ne veux pas de " non j'ai l'impression de dépendre de quelqu'un" ou encore "  garde ton argent pour toi "...et bla bla bla....je veux te faire plaisir ok ? On va se donc prendre un bon repas, peut-être aller voir un bon film au cinéma...et pour le reste..on verra bien d'accord ?

- D'accord, accepta le vert en hochant la tête. Je te laisse gérer cette soirée ou je promets de ne pas râler, affirma Zoro en levant la main droite. Puis en prenant un sourire un peu coquin sur le visage, il reprit. Je suis totalement à toi à partir de maintenant !

Un beau sourire très vite suivi d'un rire, accueillirent les paroles de cet oméga dont il était totalement fou amoureux. Avec douceur Sanji prit le visage de Zoro dans ses mains, puis l'embrassa tendrement, en s'appuyant doucement contre sa voiture.  Il l'aimait et était aimé en retour, et cela gonflait son coeur d'un bonheur dont il se lasserait jamais.

*****

Et voilà le chapitre 17 ou le retour de bâton pour Maël est assez sévère, et le fait même partir de son boulot avec perte et fracas. ( On va sans doute le revoir)

Malgré cela, une petite fêtes familiale à l'occasion de l'embauche de Zoro, approche à grand pas et promet une journée mouvementé.

J'espère que ce chapitre vous plu.









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