Chapitre 16 : Des paroles pleines de poisons.
Chapitre 16 :
Le temps quoiqu'un peu froid, continuait malgré tout de voir un beau soleil crâner avec fierté dans un ciel bien peu nuageux. La neige qui avait commencée à fondre la veille, continuait de disparaitre petit à petit. Les trottoirs n'étaient plus glissants comme cela avait été le cas dernièrement, ce qui soulageait ainsi les marcheurs qui bien des fois avaient manqué de chuter au sol.
La voiture noire de Sanji roulait à rythme lent. Ce n'était pas encore la fameuse heure des sorties de bureau, mais pourtant les routes de Saint Etretin étaient en ce début de semaine parfaitement envahis. Lorsque Zoro était venu rejoindre son compagnon dans le Hall d'entrée de l'accueil, il tenait entre ses mains le cadenas cassé de son vestiaire. Des morceaux de Chewing-gum paraissaient avoir était fourré dans la serrure, avec de surcroit une sorte d'excès de glue qui avait achevé de le foutre en l'air. De son mieux Lys avait essayé de l'aider. Empruntant un briquet d'un de leurs collègues, ils avaient espéré faire fondre l'horrible mixture dans l'espoir de pouvoir nettoyer la serrure englué. Des efforts avaient été fait, des solutions proposées, mais l'évidence était là, les frappant de plein fouet. Le cadenas étaient totalement foutu. C'est à peine si il avait vécu plus d'une semaine.
Afin de pouvoir récupérer ses affaires qui étaient enfermées à double tour dans son casier, Zoro avait été contraint de le casser. A présent il était bon pour en racheter un.
Cette galère qui lui était tombé sur le coin du nez, il l'avait raconté à son petit ami qui étrangement n'était pas aussi souriant que d'habitude. Lorsqu'il l'avait rejoins de le hall, il l'avait même à peine embrassé avant de lui dire d'une voix un peu distraite " on y va ?". Surpris, Zoro avait misé ce changement d'humeur sur un possible service compliqué. Ou bien encore quelques menues galères en cuisine, auquel il ne comprendrait sans doute pas grand chose, mais qui avait dû agacé Sanji.
Le silence était présent dans la voiture, où même la radio n'eut pas le droit d'émettre le moindre sons. De temps en temps, le vert jetait un regard en biais en direction de son compagnon, cherchant peut-être ainsi à comprendre ce qui pouvait le rendre aussi soucieux. Malgré l'intense fixation dont il était le sujet, Sanji ne se rendait pas vraiment compte de cette intense observation. Visiblement prit dans ses pensées, il n'était pas rare de le voir quelque fois, passer une main agacée dans ses cheveux blond avant de pousser un souffle chargé d'irritation.
- Il y a un soucie ? Demanda enfin Zoro après quelques minutes d'hésitation.
- Hein ? Non juste une galère au boulot, se contenta de répondre évasivement le blondinet, qui en un sens ne mentait pas vraiment. Enfin de son point de vue, puisque en effet Maël était une galère à lui tout seul, et qu'il ne le voyait fort heureusement qu'au travail.
Se rendant enfin compte que son petit ami, était entrain de se faire du soucie pour lui, Sanji se força à nouveau à sourire. Profitant d'un feu qui venait tout juste de passer au rouge, il tourna un peu la tête en direction de Zoro, puis tendit une main qui glissa sur la joue mâte de ce dernier. Du bout des doigts il effleura l'arrondit, dont l'épiderme était assez chaud malgré le temps encore un peu froid.
- Je suis désolé, j'oublie qu'une fois sortie des thermes les soucies au travail, doivent rester au travail.
- Ne t'excuse pas, je comprends. Moi même j'ai un peu de mal à mettre de coté certaine chose parfois. Par exemple, expliqua Zoro en montrant le cadenas fichu... Ça !! Lys est d'accords avec moi...Il y a des chances que ce soit Maël qui l'ai fait....
- Ah celui la, ronchonna Sanji dans une grimace chargé de méprit. Sa main était à nouveau posée sur le levier de vitesse, pendant que les doigts de l'autre pianotaient le volant à un rythme assez rapide.
- Il m'en veut d'être avec toi, conclut en toute simplicité le vert qui à ce sujet était loin d'avoir tord. Lys m'a mis en garde contre lui. Il m'a dit qu'il l'avait toujours mis mal à l'aise, et qu'il avait parfois dans sa manière de parler....quelques choses de bizarre......et de.....
- T'es obligé de parler de ce type, là maintenant ? S'emporta soudainement le blondinet qui ruminait mentalement les vilains sous entendu de Maël. On a compris qu'il était malsain, bizarre et je ne sais quoi d'autre....Mais on est plus au boulot, alors lâche l'affaire avec ce mec...
Surpris par ce soudain éclat de voix, Zoro se mit à froncer des sourcils, car en aucun cas il n'aimait être un défouloir. Sans rien ajouter de plus, malgré l'agacement qui était monté en lui comme une flèche, à se faire ainsi envoyé balader. Il rangea dans la poche de son blousons le cadenas cassé puis tourna son visage en direction du paysage citadin, qui de nouveau défilait devant son regard. Les minutes défilèrent ainsi quelques instant, jusqu'à ce qu'à nouveau Sanji coupe le lourd silence, qu'il avait lui même provoqué avec ses excès d'humeurs.
- Aah la la , excuse moi. Bredouilla l'Alpha honteux en tendant à nouveau la main en direction du vert, afin sans doute de lui caresser à nouveau la joue.
Mais vexé, ce dernier qui comme on le sait n'était pas du genre à courber l'échine, se contenta de repousser la main d'un geste un peu vif, avant de lui dire de garder les yeux sur la route.
- Oh allez Zoro, je suis désolé, insista pourtant Sanji qui de toute évidence ne comptait pas lâcher prise aussi facilement. Je n'aurai pas dû passer ma mauvaise humeur sur toi.
- C'est bon c'est rien, capitula ce dernier qui n'avait pas envie d'envenimer bêtement les choses. Je dois acheter un nouveau cadenas, et prendre des fringues propres dans mon appartement. Enfin.. si tu veux toujours que je reste avec toi cette semaine bien sûr...
- Bien sûr que je le veux, assura aussitôt le cuisinier de nouveau souriant. Comme si j'allais te laisser t'enfuir loin de moi.
Au final malgré les questionnements que ce maudit Maël lui mettait à l'esprit, Sanji sut le reste de la journée se montrer parfaitement fidèle à lui même. C'est à dire souriant, galant, un peu charmeur et coquin, mais toujours aussi taquin avec son oméga. Cette nuit-là, tandis que Zoro s'endormait profondément dans ses bras, la voix malicieuses de ce sale type, lui revient à l'esprit. Ce souvenir en peu désagréable tournait dans son esprit, tel une mauvais sort, dont on arrive pas à se débarrasser.
" Mais alors, pourquoi tu ne l'as toujours pas marqué ? "
Il y avait dans cette phrase tout à fait simple, un sous entendu qui le faisait réfléchir depuis qu'il l'avait entendu. Que voulait-il dire par là ? Que c'était étrange que Zoro ne lui en ait pas déjà fait la demande ? Peut-être qu'en effet, ça l'était un peu, pensa durant un bref instant le jeune homme aux cheveux blond. Après tout ils étaient bien ensemble, ils s'accordaient parfaitement, et mieux même ils aimaient. Qu'attendaient-ils finalement pour lui demander d'être marqué ? Grâce à ça les choses seraient tellement plus simple. Tenait-il vraiment, à ce qu'un certain délais s'écoule, tel un temps réglementaire ? Le voudrait-il seulement un jour ? Après tout il l'avait tellement rejeté au début..
- Ah bon sang il me bousille le cerveau ce sale con, marmonna t-il à lui afin de ne pas réveiller son amant toujours endormi. Avec douceurs l'alpha le serra contre lui, afin de s'enivrer de l'odeur de sa peau, ainsi que de la chaleur de son corps...je t'aime tellement...murmura t-il d'un ton bizarrement inquiet.
La nuit était totale, et malgré l'obscurité parfaite qui régnait dans le luxueux Loft, son chat vient à les rejoindre sur le lit. Toujours doté d'un tempérament qui le poussait à faire ce qu'il voulait, Dark miaule s'était installé au pied du lit, où rapidement ses ronronnements se firent entendre. Pour d'autre cela aurait pu paraitre un peu perturbant à entendre, lorsqu'on cherche le sommeil. Mais pour Sanji l'effet fut tout à fait l'inverse. Tout doucement ses paupières s'étaient fermées, le plongeant dans un sommeil réconfortant.
Le lendemain matin, les deux hommes se préparèrent comme la veille à aller au travail. Afin de ne pas se laisser submerger par un tas de questions idiotes, et sans logique. Sanji avait décidé de chasser au plus loin de son esprit, les sous entendus que Maël avait eu la veille avec lui. Et lorsqu'un peu plus tard, ils se séparèrent tout les deux sur le parking à demi vide des termes. Le bel Alpha offrit comme toujours à son amant un tendre et long baisé, auquel Zoro avait toujours bien du mal à résister. Après un dernier au revoir de la main, le vert se dirigea comme à son habitude au sous sol, afin de débuter sa journée. Au passage il salua l'une de ses collègues à l'accueil, et qui semblait mettre de l'ordre dans quelques papiers.
- T'as réussi à te trouver un nouveau cadenas ? Le questionna Lys, lorsqu'ils furent dans les vestiaires. D'un geste nonchalant, il attachait les lacets de ces tennis blanches.
- Oui, j'ai opté pour un qui n'a pas besoin de clé, mais plutôt d'un code. Tu rentres une suite de chiffre connu de toi seul , et hop tranquille, expliqua brièvement le vert avant de jeter un coup d'oeil en direction de Maël qui était entrain d'enfiler son uniforme. Il va falloir plus que du Chewing-gum et de la glue, pour le foutre en l'air celui là.
- Oh tu vas être tranquille avec ça, se mit à sourire ce dernier avec un petit air provoquant de greffer sur le visage. Durant quelques courtes secondes les deux omégas se fusillèrent du regard, tandis que Lys témoins involontaire de cela, se sentit aussi à l'aise qu'un crabe dans de l'eau bouillante.
- C'est ça, je vais être tranquille..marmonna finalement entre ses dents le vert.
Le bandage que Maël avait sur l'une de ses mains la veille sembla ce matin là, être plus important et remontait même un peu plus haut sur son bras. Zoro tout comme ses collègues, remarqua bien vite ce détail. Ne voulant pas discuter avec ce type qui en rien n'était réellement amicale avec lui. Le jeune homme aux cheveux vert, préféra garder pour lui ce constat qui l'intriguait un peu, afin de limiter le nombre d'échange avec ce dernier.
A l'heure de la pause déjeuner, une ambiance toujours aussi babillarde et amicale agitait le petit groupe d'oméga. Certain parlait de petites galères du quotidien, d'autre de détails sur le travail, et d'autre encore d'actualité.
- Il y a encore eu un incendie, déclara à haute voix un collègue de travail qui lisait avec grande attention sur son téléphone portable. C'est dans un immeuble du quartier des peupliers, " Le feu aurait démarré d'une boite aux lettres , puis se serait étendu aux autres. Il n'y a eu aucune victime à déploré grâce à l'intervention rapide des pompiers."
- Les flics attendent quoi pour mettre la main sur ce pyromane ? Marmonna un autre collègue de travail.
- Que tu viennes les aider, taquina Maël. Ils font de leurs mieux, ils sont juste pas assez malin, pour l'attraper c'est tout.
- Attendez, le quartier des peupliers ? Mais c'est à quelques rues de chez moi, constata Zoro.
- Manquerais plus que ça arrive à ton immeuble, s'inquiéta un peu Lys, qui après avoir fini son repas profitait d'un café.
- Dis pas ça, tu vas me porter la poisse, marmonna le vert en lisant à son tour l'info.
Après cela ,le reste de l'après midi se passa fidèle à elle même, tranquille pleine de travail, mais aussi de bavardage. Et lorsque à la fin de sa journée de travail, Sanji attendit son amant dans le Hall d'accueil des thermes. Il eut comme toujours la désagréable surprise de voir que Maël était déjà présent. Cependant plutôt que d'aller le coller comme il en avait la désagréable habitude. Il se contenta de lui faire un léger clin d'oeil coquin, avant de lui envoyer un baisé qui le fit grimacer. Pris dans une intense discussion avec l'hôtesse d'accueil , c'est à demi accoudé sur le bureau de cette dernière le regard avide de curiosité, qu'il écoutait les commérages du jour.
- C'est donc pour ça qu'il est là, s'exclama d'une voix étrangement forte l'oméga provocateur, tandis que sa collègue tirée sur son bras dans le but évidement de lui faire baisser un peu le ton.
- T'es pas censé le savoir ça, ne parle pas si fort ! Dit-elle en lançant un coup d'oeil un peu inquiet en direction de Sanji, qui aussitôt eut comme une étrange intuition.
- Si je suis pas censé savoir ça, pourquoi toi t'es au courant ? Se moqua un peu Maël.
- Euh...bah .... on me l'a dis et ..
Comprenant immédiatement qu'on parlait de lui d'une façon ou d'une autre, Sanji laissa passé un petit soupire d'agacement entre ses lèvres à demi fermées. Constatant que Zoro mettait encore une fois de plud du temps à venir, il profita de ce léger retard pour s'approcher du duo de bavard, afin d'aller à la pêche aux information. Après tout, quitte à être un sujet de conversation autant savoir pourquoi. De son regard souvent charmeur, mais parfois sévère quand il le fallait, il s'était approché d'un pas élégant et cool à la fois, puis avait observé ses deux collègues avant de se forcer à sourire.
- J'ai l'étrange sensation d'être le sujet de votre conversation, je me trompe ? Questionna t'il en ressentant une envie brusque de fumée une cigarette.
- N...non euh...non ..pas du tout.... on parle pas de ....toi..., bégaya la jeune femme de l'accueil en passant une main nerveuse dans ses cheveux châtain, dont elle réajusta un peu la coiffure. Fort heureusement pour elle cliente un peu âgée, vient à la sortir de cette galère dans lequel elle n'avait pas envie de restée d'avantage. Puis-je vous aider ?
- Je comprends à présent, pourquoi le boss à engagé ce tas de muscle, se moqua Maël dans un rire qui n'avait rien de naturel. A cela la cliente âgée l'observa en fronçant un peu le sourcils, sans doute le trouvait-elle un peu trop bruyant et impolie dans sa manière de parler aussi fort. T'as forcé la main du patron, en jouant de ton influence de "super chef cuisinier" nécessaire à la réputation des termes, pour le forcer à l'engager pas vrai ??
- Je n'ai jamais mis la moindre pression au patron. Je lui ai juste demandé une faveur, auquel il a répondu par la positive. Si il avait refusé je n'aurai pas insisté d'avantage. Contrairement à toi, je sais où sons les limites, expliqua d'un air détaché Sanji tout un gardent un oeil prudent sur le jeune homme. Comment a t-elle appris ça ? Demanda t-il tout de même, en désignant vaguement d'un mouvement de tête leurs collègue à l'accueil.
- C'est un bruit qui commence à circuler, j'imagine. Comme tu le sais le moindre petit secret ici, fini toujours par ce savoir un jour ou l'autre. Expliqua l'oméga en toute tranquillité. Un peu comme celui de cet employé en cuisine là...raah, tu sais...celui qui piquait des bouteilles de vin, pour picoler chez lui....ce poivrot s'est fait virer parce qu'il s'est fait prendre sur le faite...
- Tom....Il avait des problèmes et...
- Oui, c'est ça Tom ! le coupa Maël le regard brillant de méchanceté. Perdre aussi bêtement son travail, faut vraiment être stupide, ricana t-il tout en suivant Sanji qui allait de nouveau s'assoir sur le siège qu'il venait tout juste de quitter. Ce sale alcoolique a eu ce qu'il méritait, voila ce que je dis...
- Ce que tu peux être mauvais. Une vrai teigne ! Déclara d'un air dédaigneux Sanji. Je te préviens tout de suite, t'as pas intérêt de parler de tout ça à Zoro, prit-il le temps de mettre en garde l'enquiquineur. Déjà que que je suis sûr certain que c'est toi qui à bousillé son cadenas..
- Alors ça, tu n'as aucune preuve de ce que tu avances, se défendit paisiblement Maël en haussant les épaules. Mais tu sais, tout serait beaucoup plus simple si tu voyais les choses de mon point de vue, et si tu y mettais un peu du tiens.
- De ton point de vue ? C'est à dire ? Demanda d'un ton méprisant le blondinet en tendant la main devant lui, car à nouveau Maël cherchait à se coller à lui. M'approche pas je t'ai déjà dis...
- De te mettre avec moi, plutôt que cet horrible oméga gonflé de muscle. Un oméga comme lui c'est ci...grotesque franchement, se moqua t-il avant de faire une moue un peu agacé... même si je suis obligé de reconnaitre, qu'il est assez sympa avec tout le monde. Et qu'il aide pas mal au travail aussi. Mais soyons sérieux deux minutes, commença t-il à rire nerveusement.....entant qu'oméga il est risible Ah ah ah .... je suis bien plus dans la norme,.....tu serais bien mieux avec moi....
- Ce que tu peux dire comme conneries c'est pas croyable, se contenta de répliquer Sanji qui essayait d'éviter de céder à ses nerfs...Je te l'ai déjà dis, je suis fait pour être avec lui, et avec personne d'autre.
- Ah oui, ria avec méchanceté Maël le regard brillant d'un éclat un peu inquiétant. Tu peux me le redire en me fixant droit dans les yeux, ça ? Tu le peux ? Quémanda t-il en s'agrippant au bras de Sanji. Nan en fait prend pas cette peine, je vais le faire à ta place. Je vais te l'a dire moi, cette putain de vérité.....ricana t-il de plus belle, attirant malheureusement les regards sur eux deux. Tu essais de te convaincre là...mais je sais que tu as des doutes sur vous deux....je le vois dans tes yeux.
- Des doutes ? C'est ridicule, tu vois que dalle. Si y a bien une chose dont je suis certain c'est que je suis dingue amoureux de lui, et que je ne veux personne d'autre que lui dans ma vie. Alors un conseil arrête d'essayer de me manipuler, tu me fatigues. Le mit en garde Sanji, qui avait l'impression qu'à force d'entendre ce petit crétin lui parler, sa voix entraient toujours plus loin dans son cerveau.
- Si il tenait vraiment à rester avec toi, insista pourtant Maël en ignorant les mises en garde. Il ferait tout, tu m'entends ? Absolument tout ! Pour être le plus lié à toi, afin que des personnes telle que moi par exemple. Et qui te désire profondément, ne cherchent à te voler à lui...Est-ce que seulement il t'a demandé ne serait-ce que de le marquer ? Est-ce qu'il a ne serait-ce qu'une fois, abordé le sujet avec toi, hein ? N'a t-il jamais mis de frein entre vous ? Ne dis pas que j'ai tord, je l'ai entendu parler avec Lys....il freine l'évolution de votre " couple"...car il n'aime pas " précipiter" les choses....t'as pas compris que c'était juste une excuse pour ne pas être trop rapidement sous ta domination d'Alpha ?
- Il n'aiment pas précipiter les choses, il est comme ça, c'est tout. C'est dans sa nature, il aime prendre son temps, ce n'est pas le seul au monde à agir ainsi tu sais. Bredouilla Sanji qui sans s'en rendre compte, commençait à se faire avoir par les paroles de son collègue de travaille, dont chaque mots agissait sûr lui tel un envoûtement.
- Tu as même peur de lui dire, que tu l'as aidé à se faire engager ici. Tu parles d'un Alpha, il est où ton orgueil de mâle? T'es censé le dominer pas l'inverse ! Si il était réellement TON oméga, pourquoi t'en voudrait-il de l'avoir aidé ? Pourquoi se mettrait-il en colère, pour ça Hein ? " On s'aime, on se comprends ?" Me fait pas rire avec ce genre de connerie....déblatéra d'une traite Maël le regard inquiétant. Ce sont des excuses pour ne pas être sous ta dominance Alpha, et ça prouve qu'en réalité, il ne veut pas de toi...
- FERME-LA ! Rugit presque aussitôt Sanji en l'attrapant par les épaules avant de le secouer un peu violemment. Tu te tais , je ne veux plus t'entendre, ordonna t-il le regard un peu effrayant. J'en ai marre que tu me harcèle avec tes conneries.
- Je..
- Je t'ai dis, je ne veux pas t'entendre ! Gronda telle une menace le cuisinier, qui pour une fois ignora les regards curieux qui avaient été attiré par leurs éclats de voix. N'essaies même pas de l'ouvrir encore une seule fois, le prévient-il dans un murmure un peu flippant. Je n'autorise pas un minable de ton espèce à m'adresser la parole.
Fronçant ses sourcils Maël qui à cet instant ne pouvait braver l'ordre d'un Alpha, se contenta de sourire méchamment. Il avait beau ne rien pouvoir dire, Sanji avait clairement l'impression de lire sur ses lèvres , " Tu sais que j'ai raison." Poussant un jurons entre ses lèvres, il détourna la tête afin de ne plus voir le visage de son collègue. Puis avec autorité, il pointa du doigts la sortie...
- Sort, et ne m'approche plus !!!
-....
- Tout de suite !!!
Au même instant Zoro qui sortait de l'ascenseur, vit son petit ami pointer du doigts la porte vitrée de l'entrée du bâtiment, puis Maël d'où il était et qui lui tournait le dos. De toute évidence ce dernier semblait se forcer à obéir à Sanji, au vu de sa gestuel bien peu naturel. Le blondinet avait-il était contraint d'utiliser sa voix d'Alpha pour s'en débarrasser ? C'est possible. Sans doute était-ce parce qu'une fois encore Maël avait encore tenté de se rapprocher de son petit ami.
Malgré la confiance que Zoro avait en Sanji, un sentiment de peur, lié à un certain manque d'assurance qu'il avait en lui depuis qu'il était devenu oméga , commença à poindre dans son coeur. Lui qui n'était vu que comme une sorte de bête de foire. Un phénomène étrange, un oméga bizarre, serait-il capable d'être un bon compagnon pour Sanji ? Serait-il le rendre heureux sans que les moqueries, qui parfois lui étaient jetées à la figure, l'éclabousse aussi ?
Cette inquiétude qui depuis quelques temps, se répandait tel un poison dans ses veines, il avait de plus en plus de mal à la cacher. Et surtout à la raisonner. Pourtant et parce qu'il savait dissimuler les sentiments les plus négatif au plus profond de son être, le vert arriva à garder sur son visage un semblant de sourire, qui il espérait, faisait parfaitement illusion. Voulant jouer, les détendus que rien n'atteint, car sa fierté aussi le poussait un peu à agir ainsi. Zoro s'était dirigé en direction de Sanji, qui avait à ce moment précis une vive expression de colère de gravé sur le visage. Sa mâchoire était si serrée, qu'il devait en toute logique avoir mal aux dents à rester ainsi.
- Ignore le, souffla tout simplement Zoro en tendant une main qu'il voulu poser sur la joue de son amant.
Pourtant ce dernier encore empoisonné par les paroles de Maël, se contenta de garder un regard sévère sur lui, avant de tourner les talons.
- Allons-y ! J'en ai marre d'être ici.
- Ah..euh..oui, désolé de t'avoir fait attendre. Je suis un peu à la bourre parce qu'un lourd bac de linge sale est tombé. Et tu sais comme ils sont en métal, et un peu trop lourd pour les autres...Je les ai aidés à le relevé...
- T'es pas obligé de te justifier de tout ce que tu fais, tu sais. Je ne cherche pas à contrôler chaque seconde de ta vie, répliqua brièvement Sanji dont les cheveux blond se mirent à voler dans tout les sens, à peine étaient-ils sorti à l'extérieur. Sans rien ajouter d'autre, il s'alluma une cigarette sur lequel il tira une longue bouffée, tandis que Zoro sidéré par ce ton moyennement aimable, ne savait comment réagir.
Silencieux, le vert monta donc dans la voiture et supporta les horribles effluves de fumée de cigarette qui stagnaient dans l'air, car pas une seule fois Sanji daigna ouvrir la vitre, sous prétexte " qu'il faisait froid."
- Je ne sais pas quel a été ta discussion avec Maël, Lâcha t-il au bout d'un certain temps. Mais pour qu'il arrive à te mettre dans cet état de colère, j'aimerais bien savoir ce...
- On est plus au boulot Zoro, et je suis pas d'humeur à parler de cet enfoiré, marmonna d'une voix moyennement aimable l'alpha. Change de disque ...
- Juste pour savoir comme ça ! Tu pourrais être encore moins aimable ? Ou là t'es à ton maximum ? Questionna le vert avec une ironie acide, les poings serrés sur ses genoux. A chaque fois que tu parles avec lui à la sortie du boulot, t'es dans un état de nerf pas possible..c'est à peine si je te reconnais.
- Tu sais, t'as pas le monopole sur les humeurs de merde. Alors pour une fois que c'est pas toi qui est de mauvais poile, laisse moi ruminer ma colère dans mon coin, le temps que ça se calme.
- Tu crois pas que ça serait mieux, si tu parlais de tes soucies avec moi, plutôt que de les garder pour toi ? S'emporta un peu Zoro qui n'aimait en aucun cas être traité de la sorte.
- Il m'a juste dis deux ou trois trucs qui me donnent du grain à moudre. Voilà, et même si c'est un petit con pervers, il a mis dans le mille sur certaines choses.
- Certaines choses ? Comme quoi par exemple ? Demanda Zoro qui sentait son coeur battre avec fureur dans sa poitrine. Un peu comme si il sentait au font de lui, que la discussion allait virer au vinaigre. Je sais très bien que d'une manière, ou d'une autre cela me concerne.
- Écoute, j'ai pas envie d'en parler...
- Bah si dis moi tout à présent que tu as commencé à parler. Tu ne vas quand même pas t'arrêter là !
- J'ai dis non, répéta d'un air buté le cuisinier les mains crispées sur le volant.
- Mais pourquoi ? Pourquoi tu veux pas ? Pourquoi t'es aussi...froid avec moi tout d'un coup? Putain, je le sens en moi....j'ai une inquiétude de malade qui sonne dans ma tête , comme un alarme de bagnole...Je...veux savoir pourquoi soudainement, tu es si distant avec moi. Alors que ce matin même tu étais..si tendre...Comment peut-il avoir une telle influence sur ton humeur...
- Ok parfait, ouvrons les vannes puis que j'ai pas le choix, et que tu y tiens tant ! S'emporta un peu le blondinet en tapant du plat de la main sur le volant! Pourquoi tu mets un frein à tout, et tout le temps hein ? Tu me dis qu'on est bien ensemble. Et pourtant il faut que je lutte pour que tu passes plus de temps avec moi...Tu dis que tu m'aimes, mais si t'avais l'occasion de retourner chez toi, là tout de suite, tu irais aussitôt sans hésiter un quart de seconde ! Tu ne m'as même pas demandé de te marquer....alors que tu m'as dis que tu ne voulais pas d'autre Alpha que moi dans ta vie . Pourquoi y a t-il encore autant de distance entre nous ? Pourquoi attendre, alors qu'on est fait l'un pour l'autre ? T'as peur de quoi ? Hein ? Tiens tu seulement réellement à moi ?
Le souffle court, le regard exorbité, à cet instant précis Sanji agissait comme un possédé. Ces mots qui sortaient de sa bouche, cette colère qui sortait des pores de sa peau, il n'arrivait pas à la contenir. Dans sa tête les mots malicieux de Maël ne cessaient de tourner, lui paralysant presque le cerveau. Lui si calme, si maitre de lui même. Si sûr de ses choix et de ses actions, n'avait à cet heure-ci aucun contrôle sur lui même.
-Qu..quoi ? Bredouilla Zoro stupéfait pas ce déluge de reproche.
Surpris d'entendre autant de réprimande, il baissa un instant son regard émeraude, qui fixa durant quelques secondes ses mains restaient crispées par la colère. Mais très vite il porta à nouveau son regard sur le visage furieux de son amant.
- Mais....paniqua un peu l'homme aux cheveux vert, car à cet instant son instinct d'oméga reprenait si fort le dessus, qu'il avait un peu de mal à contrôler ses émotions. Mais....bien sûr que je tiens à toi. Je t'ai dis que je t'aimais, tu crois quoi ? Que je dis ça tout le temps, à tout le monde, et aussi facilement qu'un claquement de doigts ?
- Viens vivre avec moi alors, si tu m'aimes autant que tu le dis ! Coupa Sanji...
- Mais...je sais pas, c'est si rapide. Il y a peu de temps encore je t'envoyais baladé. Je n'avais pas confiance en toi et ..
- Et alors quoi ?C'est à nouveau le cas peut-être ?Tu as de nouveau plus confiance en moi ?
- Bien sûr que si j'ai confiance en toi à présent, rien à changé. Mais je ne suis pas de nature à presser les choses, tu le sais.....Je..
- Je...Je...et je...voilà, donc tout ce que tu sais dire! Se déchaina littéralement Sanji, qui à ce moment précis avait l'horrible sensation d'être le spectateur de sa propre colère. On passe par ce que tu veux , tout le temps. Et moi je fais quoi, je dois tout le temps me taire, c'est ça ?
- Ta colère et tes reproches sont totalement injustifié, cria de sa voix grave Zoro, qui malgré cela sentait la panique prendre le contrôle de son corps devenu un peu tremblant. J'arrive pas à croire que quelqu'un d'aussi sûr de lui comme tu peux l'être, d'aussi malin et intelligent, ait réussi à se faire retourner le cerveau par un petit avorton comme Maël. J'en reviens pas... Je ne sais pas comment tu fais pour pas avoir honte de te faire manipuler comme ça, par ce putain de pervers narcissique. C'est un malade mental, merde !
- Il ne me manipule pas, il a juste mis en avant certain détail qui..
- Tu crois que c'est pour t'aider qu'il fait ça peut-être, gueula pour de bon Zoro en frappant le tableau de bord. Ce connard pense avec son entre jambe ! Il veut juste que tu le sautes, c'est aussi simple que ça ! Il est obsédé par toi ! Je suis un obstacle pour lui rien de plus .... Et que tu l'écoutes plus que moi, tout en sachant ça, ça me rends malade !
- Laisse moi te marquer alors, proposa Sanji le souffle devenu rapide par la colère. Rapidement il prit un virage avant d'entrer sur le parking de son immeuble. Ainsi ce connard n'aura plus d'espoir et..
- Tu plaisantes ? Certainement pas dans ces conditions là, et pas à cause de ce prétexte totalement ridicule. Le mec qui parle là, expliqua le vert en pointant du doigts Sanji qui était entrain de se garer à sa place habituel, n'est pas l'homme dont je suis tombé amoureux....t'es.....juste un type qui s'est fait manipuler rien de plus.....Maël est malsain, pervers et manipulateur..très très manipulateur....je ne sais pas ce qu'il t'a dis, mais ça marche bien on dirait, car de toute évidence en ce moment précis tu es contre moi !!
- C'est toi qui es contre moi, nia Sanji dans un rapide mouvement de tête. Je fais tout pour toi, je fais tout pour te rendre heureux, pour que tu te sentes bien....Je...j'ai même fait ce qu'il faut pour que tu sois engagé aux thermes...Afin que tu n'es plus de soucie....et toi tu......
- Pardon ? Qu'est-ce que tu as dis là, l'interrompis brusquement Zoro les poings si serré que les jointures de ses doigts en étaient devenu blanche. Comment ça tu as fait, "tout" ce qu'il faut pour que je sois engagé ?
Il y eut un bref silence durant lequel l'alpha sentit un mélange d'émotions vives, et différente qui s'opposaient les unes au autres. Perdu dans ce bourbier dans lequel le sournois Maël l'avait plongé, c'est à peine si il arrivait à remettre un peu d'ordre dans ses pensées. Son souffle qui avait pris une cadence un peu plus soutenu, rendait sa respiration un peu forte. Comment l'habituel homme confiant qu'il était, était-il devenu cette chose étrange, bourrée d'inquiétude et de paroles acides et sans logique ?
- La veille de ton entretien, bredouilla le cuisinier le regard déviant un peu du visage de Zoro. J'ai demandé au patron si il pouvait me faire la faveur de t'engager... J'ai dis....que tu étais quelqu'un de travailleur, et en qui on pouvait avoir confiance..j'ai pris sur moi l'assurance que tu serais un bon élément....et....
- Tu me croyais pas capable d'obtenir ce job, par moi même ? Questionna dans une moue un peu mauvaise l'oméga. Tu sais que j'ai horreur de ce genre d'attitude, qui me donne l'impression d'être un incapable.
- Non, c'est pas ça, marmonna d'un ton plus bas l'homme aux cheveux d'or. Je voulais juste être certain que tu sois pris....tu sais comme tu es un oméga un peu " bizarre ", pour les autres...pas ordinaire quoi ...et le patron aurait pu....
- Me dégageait parce que je suis pas " ordinaire", c'est ça ? Ironisa dans un rire douloureux Zoro. J'y crois pas... en réalité toi aussi, tu le penses donc un peu, pas vrai ? Je veux dire....que je suis pas normal, que je suis bizarre....jusque dans mon attitude, dans mon physique que même ton père trouve dégueu........et dans mon insoumission.....Je ne suis pas comme les autres oméga....mais le fait que toi....tu es vu juste une seule fois mon physique comme un handicape.....me blesse profondément....
Lisant sur le visage ravagé de peine et d'inquiétude, le mal qu'il venait de faire à son amant. Sanji crut qu'une puissante gifle venait de lui être asséné en plein visage. Mortifié, d'avoir ainsi blessait son amoureux, une puissante honte parût le submerger en réalisant combien il avait été con d'avoir osé vomir toutes ses répliques idiotes et stupides. Perdu , il sentit rapidement d'immense remord venir le noyer, pendant que ses lèvres à demi muettes peinaient à laisser passer le moindre son.
Comment Maël avait-il réussi à lui faire croire à toutes ces idioties ? Car au final ce n'était que ça, des conneries rien de plus. Comment cela avait-il pu être possible ? Lui qui en temps ordinaire était semblable à un cheval sauvage indomptable , c'était totalement laissé mené par le bout du nez, et avait fini par agir comme le voulait cet horrible personnage malsain le désirait.
- Je n'ai jamais jugé ton apparence comme un handicape.....souffla t-il la gorge nouée.
- Je veux plus t'entendre ! Le stoppa le vert en sortant de la voiture. Je ne veux vraiment pas t'entendre, pas après tout ce que tu viens de me mettre dans la gueule gratuitement...
- Attends, t'en va pas, paniqua soudainement l'Alpha, Je suis désolé..je...
- Rentre chez toi !!!Je retourne chez moi...
- Non, je t'en pris ne fait pas ça. S'épouvanta presque immédiatement le cuisinier. Je..je sais pas ce qui m'a pris....je..j'étais injuste de me défouler sur toi....Zoro je suis désolé....Je ne sais pas comment il a fait pour...
La phrase n'eut pas le temps d'être terminé. Avec une colère tout à fait compréhensible, Zoro avait claqué la portière passager par lequel il venait de sortir. Son coeur palpitant d'angoisse, paraissait faire de véritable bond dans sa poitrine. Sa démarche était si rapide, et si pressé, que certain passant en le voyant agir ainsi auraient pu croire que la mort elle même, en avait après lui. Sa gorge devenue à demi douloureuse, à force de se retenir de pleurer, le plongeait dans une fébrilité qu'il détestait par dessus tout. Parfois l'une de ses mains, passait devant son visage au regard à demi éteint. Se fâcher avec Sanji, avec celui qu'il considérait de plus en plus comme son Alpha, lui faisait un mal qu'il n'aurait jamais cru être aussi violent.
- Attends ! Cria Sanji qui était sorti à toute vitesse de la voiture.
Sa panique avait été telle, qu'il en avait oublié sur le moment de détacher sa ceinture. Pourtant lorsque cela fût fait, il avait traversé l'immense parking en ondulant entre les différents véhicules qui lui barraient la route. Lorsqu'il fut près de son amant, il attrapa l'une de ses épaules, avant de le retourner afin de lui faire face. Les larmes fines qui inondaient le visage de son amoureux, lui donnèrent l'horrible sensation de recevoir des coups de poignard en plein coeur.
- Mon dieu, marmotta t-il d'un air désemparé, les lèvres tremblantes. Oh mon dieu, non ...répéta t-il en posant ses mains sur les joues humide, qu'il tenta d'essuyer avant de le prendre dans ses bras. Comment j'ai pu te faire autant de mal ? Comment j'en suis arrivé là ?
- Je t'ai dis de rentrer chez toi, hoqueta l'oméga qui malgré sa force naturel, sentait son potentiel physique faiblir face à l'alpha qu'était Sanji. T'es qu'un putain de menteur,.....T'as honte de ce que je suis, parce que je suis bizarre ! Et ce con là, à réussi à faire en sorte que tu me le jettes à la gueule...Il t'a fait douter de moi...de moi.....qui....qui me suis attaché à toi....que j'aime alors...que j'ai...j'ai jamais laissé personne en dehors de ma famille être si proche de moi. T'as conscience de ça au moins ? Cria Zoro. T'as conscience de ça .... en un rien de temps tu m'es devenus vitale...j'ai pas l'habitude de ça....
- Je suis tellement désolé. Ses mots ont envahi mon cerveau et ce sont accrochés à lui.....j'arrivais pas à les chasser, murmura d'une voix émue le blondinet. Je t'en pris, je t'en supplie pardonne moi, ne me laisse pas seul loin de toi....
Quelques passant qui sortaient, ou bien rentraient dans l'immeuble où habitait Sanji, observaient la scène de loin, le regards plein d'interrogation. Sans doute hésitaient-ils, à appeler les flics pour séparer ce couple qui de toute évidence pour eux était en pleine dispute ? Peut-être ? Pour autant, aucun des deux hommes ne fient vraiment attention à eux. Et malgré le fait que son caractère oméga le forçait involontairement à se soumettre à Sanji. Zoro, toujours submergé de colère et de tristesse frappait sans grande conviction l'épaule de son petit ami avec son poing.
- Jamais, jamais je n'ai eu honte de toi, assura le jeune homme aux cheveux blond, dont l'épaule qui était toujours cogné n'allait certainement pas tarder à se parait d'un beau bleu. Crois moi, murmura Sanji en prenant à nouveau le visage de Zoro dans ses mains un peu froide, afin de le forcer à le regarder droit dans les yeux. Jamais ! Tu me plais exactement tel que tu es.....
- N'intervient plus à ma place, en pensant que je suis incapable de me débrouiller tout seul...J'ai ma fierté et j'y tiens. Je déteste qu'on me prenne pour un faible...renifla Zoro, les bras entourant la taille de son petit ami.
- Je ne le ferais plus, promis le blondinet en mouvent légèrement la tête de haute en bas.
- Et si je ne presse pas les choses, ce n'est pas parce que je doute de nous, ou de toi. Mais parce que je ne veux pas me précipiter.....car après toutes les merdes qui me sont arrivée, j'ai tout d'un coup tout ce bonheur qui me tombe dessus, et je ne veux pas le perdre en agissant sans réfléchir.....Tu m'as dit une fois " Je te laisserais à aucun autres Alpha". Je te dis la même chose, " Aucun oméga ne te volera à moi ! "
-Tu...me pardonnes ? Demanda la voix hésitante de Sanji, un peu soulagé en sentant Zoro se détendre dans ses bras, et qui aussi arrêta de frapper son épaule. D'un geste discret de la main , il encourageait les passants à aller voir ailleurs si ils y étaient, plutôt que de rester ainsi planté comme des arbres à les mâter.
- Je sais pas...marmotta le vert la tête baissé....j'ai encore mal au coeur.....peut-être.....essaya t-il de tempérer, pour ne plus se laisser de nouveau envahir par la peine monstrueuse qui l'avait submergeait. Peut-être....que si ce soir... tu cuisines tout ce que je veux, j'irai un peu mieux.....mais....C'est pas sûr tu sais....
Un faible ok, se fit entendre près des oreilles du jeune homme aux cheveux vert, qui à nouveau logea son visage dans le cou de son amoureux. Maël pour une fois avait réussi à semer la zizanie dans leurs couples. Et l'un comme l'autre en cette fin d'après midi un peu fraiche, se demandait jusqu'où irait Maël....pour aller pour parvenir à ses fins.
*****
Et voilà pour le chapitre 16, où j'en suis sûr vous avez tous/toutes envie de faire un gros câlin à l'adorable Maël. ( Ui c'est de l'ironie XD).
J'espère que ce chapitre vous aura plus.
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