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Chapitre 15 : Aimer. Menace Maël.

Chapitre 15 :

Si Zoro devait donner un mot, pour qualifier sa rencontre avec Judge Vinsmoke, sans doute utiliserait-il celui de " Catastrophique." Il avait beau tourner dans son esprit tout ce qui s'était passé ce jour-là avec le chef de famille, rien de bon n'était sorti de leurs rencontre. Dès le début, cet homme qu'il avait comparé à un lion à cause de sa crinière blonde, n'avait eu que du mépris pour lui. Et le fait qu'en plus, il ait un physique totalement atypique entant qu'oméga n'avait pas vraiment joué à sa faveur. Bien au contraire même.

Et lui le solide gaillard qui jusqu'ici se fichait de se qu'on pensait de lui. Avait commencé à sentir chaque sous entendu de ce type, comme des petits coup de poignards douloureux qui s'étaient planté profondément en lui. Ces derniers semblaient d'ailleurs bien encré dans son coeur. Malgré les mots rassurant de Sanji qui lui assuré que le point de vu de son père n'avait vraiment aucune ascendance sur lui. Le jeune homme à la chevelure verte pour une fois dans sa vie se sentait vraiment pas sûr de lui...

Mais fidèle à son tempérament parfois mutique et renfermé sur lui même, Zoro ne disait rien de ses pensées bien peu agréable, et qui tournaient depuis dans son esprit. Il tenta, pour le restant du Week-end de mettre de coté, ces mots lapidaires qui accentuaient l'idée d'étrangeté qu'on avait à présent souvent de lui.

" oméga géant ....sans grâce....sans beauté....inutile..bizarre...hors norme...surprenant...flippant..."

Tout ces adjectifs, il les rangea dans un placard tout au font de son petit esprit, et tenta de garder bonne figure. Le reste de la journée de samedi, se déroula au finale assez bien. Ils prirent le temps de déjeuner dans un restaurant, pas trop guindé ,car Sanji savait que ce genre d'endroit était parfait pour mettre Zoro mal à l'aise. Puis ils avaient trainé dans un centre commercial, avant de clôturer la journée par une soirée au cinéma.

Au final, ils étaient rentré assez tard dans le luxueux Loft. Et Dark Miaule en parfait Maitre des lieux, avait su les accueillir avec bien des miaulements indignés. Malgré sa petite tête revêche et son regard sévère, le félin avait tout de fois consenti à laisser son maitre se faire pardonner en lui offrant quelques petites croquettes supplémentaire, ainsi que des caresses fort agréable. L'humain qui l'accompagnait d'ailleurs fit la même chose et fort heureusement, pour eux, Dark Miaule accepta de leurs pardonner cette mise à l'écart de la journée. La nuit s'acheva sur des câlins , et autres tendresses qui achevèrent de les épuiser.

Le dimanche débuta sous un soleil serte hivernal, mais malgré tout présent. La neige qui avait réussi à tenir bon jusqu'ici, commença à fondre un peu libérant au passage les trottoirs parfois un peu trop gelé. Sur la plage situé non loin du loft de Sanji, des vagues un peu furieuses venaient se jeter sur le sable , ou quelques marcheurs occasionnel allaient s'y promener. Des mouettes dont les cris donnaient l'impression, qu'elles se moquaient continuellement de tout, planaient dans ses bourrasques pleines de fraicheur.

Sanji qui avait su se lever bien avant Zoro, avait préparé tout en sifflant un air entêtant qui rester dans son crâne, un fabuleux petit déjeuner. Dans ses jambes, trainaient parfois son chat qui manqua bien des fois de le faire chuter au sol. Un jurons alors passait ses lèvres, tandis que le félin avec son éternel petit air provoquant, le fixait en fermant lentement ses yeux bleu clair, avec de surcroit un air de dire, " je me fiche que ,tu sois pas content." Pied nu, le froid du carrelage ne semblait pas avoir grand effet sur Sanji. et c'est tout en gigotant et sifflotant qu'il acheva de préparer ce qu'il nommait lui même, un petit déjeuner de champion.

Zoro l'avait rejoint, au moment même ou il terminait de mettre la table. Comme toujours, quand on le voyait on avait l'impression que seul son corps était debout, et que son esprit lui dormait encore bien profondément au font du lit. Son oeil unique à demi fermé, les mains enfoncés dans les poches de son pantalon de nuit. Il baillait si fort, qu'on avait l'impression que sa mâchoire n'allait pas tarder à se coincer. La première gorgée de café, parut agir sur lui comme une bonne dose d'adrénaline injecté directement en plein coeur. Son oeil vert accepta de s'ouvrir totalement, et c'est avec des compliments plein la bouche qu'il remercia son amant pour ce petit déjeuner. Sanji lui s'amusait de ce temps que Zoro mettait parfois pour émerger. Ces cheveux court en bataille, son air à demi perdu, et cette rapidité de mouvement semblable à celle d'un zombie narcoleptique. Tout cela l'amusait énormément, et il n'était pas rare de l'entendre rire discrètement à ces occasions là.

Son sourire toujours aussi beau, et toujours aussi séducteur restait visible sur son visage naturellement pâle. Lui était l'inverse de Zoro au réveil. Fraie, quoi qu'un peu fatigué, et beau comme il savait l'être. Son regard azure pétillait déjà de malice et d'affection pour son amant, qu'il ne voulait pas voir repartir dans son appartement le soir même. Il voulait le garder près de lui, comme un dragon veillant sur son or. Il se sentait chaque jours plus attaché à lui, et son tempérament d'Alpha avait de plus en plus de mal à l'idée qu'il soit loin de son regard.

Son visage souriant vira rapidement dans une expression pensive et chagrine, qui était si rare à observer qu'elle en était choquante. Dans un réflexe quasi conditionné, il acheva de prendre son petit déjeuner, tandis que son chat perché sur le comptoir de la cuisine, les observaient sans pratiquement cligner des yeux. Afin peut-être de détourner son esprit, Sanji prit Dark Miaule en photo, dans une pose pleine de l'arrogance caractéristique des chats. Puis l'envoya à Yonji, qui aimait bien avoir de ses nouvelles, car après tout c'est lui, qui lui avait offert.

" Sa miajesté se porte toujours aussi bien." Écrivit -il rapidement, en sachant parfaitement que son frère lui répondrait, quand son emploie du temps lui permettrait.

Le silence dans lequel ils étaient se prolongea un peu, avant qu'enfin Sanji ne le brise après s'être légèrement raclé la gorge. Sur son siège, il avait légèrement pivoté puis croisées les jambes. Accoudé sur la table, il planta à nouveau son regard azure sur celui de Zoro qui achevait sa dernière bouchées dans un " hum" facilement audible.

- Zoro...ne repart pas ce soir, lança t-il sans détourner les yeux. Reste ici...

- Mais...eut à peine le temps de formuler le vert, avant que la parole ne lui soit coupées.

- Ici, on est plus proche des termes que de chez toi ! Argumenta Sanji en tendant la main pour prendre celle de son amant. S'il te plait..je t'emmènerais au boulot..

- Mais ça te fera te lever tôt, commenta le jeune homme aux cheveux vert qui comme toujours n'aimait pas être un " poids ". Et...

- Je commence à la même heure que toi, pour la préparation des petits déjeuner, précisa le blondinet en serrant doucement les doigts de Zoro. On ne se croise pas, parce qu'on est pas du tout dans le même secteur....Mais ça reviendrait au même. Et tu pourrais dormir un peu plus.

- Tu me laisserais dormir ? Tenta de plaisanter l'oméga dans un regard plein de soupçon, qui pour une fois n'eut pas de réplique tout aussi drôle lui être lancé.

- Je suis sérieux là ! Clarifia le cuistot en fronçant un peu des sourcils. Je ne me sens pas bien quand tu es seul chez toi ! Avoua t-il en passant la main dans ses cheveux, puis en rejetant brièvement en arrière sa mèche blonde. C'est...enfin je suis un Alpha qui te reconnait entant qu'oméga....C'est vraiment dur psychologiquement de vivre loin,.... sans savoir, si tout va bien, si tu n'as pas besoin de moi....alors que moi j'ai besoin de ta présence. C'est mon instinct qui....enfin ....pas que ça....Mais je veux juste, rester le plus possible avec toi...

- On se voit tout les jours, argumenta le vert dans un sourire qu'il voulu rassurant. C'est pas comme si on vivait à des kilomètres loin de l'autre.

- Pourquoi tu refuses à chaque fois ! Se fâcha brusquement le blondinet ce qui était assez rare. Pourquoi tu ne veux pas rester ici près de moi ? On est bien ensemble, non ?

- Bien sûr qu'on est bien ensemble. Mais tu sais bien que je n'aime pas être dans une totale dépendance ...Et c'est souvent l'impression que j'ai, quand je suis ici...et....

- Qui te parle de dépendance ? Ronchonna un peu Sanji en relâchant la main puis en se levant. Tu m'as dit toi même hier que tu n'aimais pas être loin de moi...alors c'est parfait ..restons ensemble.

- Oui, c'est vrai et je n'ai pas mentis là dessus. Je n'aime toujours pas, confirma le vert en observant de son oeil unique son petit ami faire de long allée et retour dans la cuisine, tel que le ferait un lion en cage. Mais tu précipites tout soudainement..Tu veux toujours tout, tout de suite...et le plus rapidement possible..

- Et toi tu fuis ! S'énerva d'avantage Sanji. On est bien ensemble, on s'accorde parfaitement, on se marre bien , on a plein de point commun. Et surtout, je sais que tu t'ennuies pas au lit avec moi !! Alors pourquoi tu refuses de rester plus d'un week-end ?

- Punaise c'est pas vrai, s'exclama avec agacement Zoro en fermant les poings qui étaient sur ses genoux. Faut toujours que tu rapportes tout au sexe, bordel ! Ça t'arrive de ne pas y faire référence ? Ou mieux de ne pas y penser ?

- En quoi c'est mal, d'aimer ça ? Marmonna avec arrogance l'Alpha en croisant les bras, puis en levant les yeux au ciel. On est jeune, pourquoi on s'en priverait hein ? Je te pensais pas si coincé....

- C'est pas une question d'être coincé, idiot ! S'agaça un peu plus Zoro en se relevant de sa chaise. Au même instant Dark Miaule agacé par tout ces cries fuyait tout simplement la cuisine. Mais tu veux tout le temps le faire, bordel ...Tout le temps....et même si c'est vraiment bien, ....ça m'énerve...car ça me donne l'impression que pour le moment notre relation est surtout basé là dessus....Je ne veux pas être juste l'oméga qui correspond à ton coté Alpha....Je ne veux pas être que ça !!!

- Mais ...s'étonna le blondinet qui ne s'attendait pas à entendre de telles choses. Pourquoi tu me dis pas qu'en tu ne veux plus ?

- Parce que c'est dur de te résister crétin ! Rougit le vert un peu mal à l'aise. Je regrette jamais ce qui se passe entre nous, crois moi ! Et je ne me contraint pas du tout, non plus ...Mais....tu m'épuises vraiment ! Précisa t-il un peu gêné. Mais tu es si ....si impossible à contre dire ...enfin..comment expliquer, marmonna Zoro un peu perdu en ébouriffant ses cheveux court. Je me dis parfois " ça suffit j'ai eu mon compte " ...Mais quand tu relances les hostilité ...tu dégages....un parfum tellement dingue et excitant pour moi, que je n'ai plus le contrôle de moi même. Alors je me dis " ok encore une fois" et je ne regrette pas car...tu...tu...bégaya t-il...tu es une très très bon amant....Mais le résultat final et que je suis crevé .......je suis vraiment crevé...

- Mais pourquoi tu le dis pas ? Répéta encore une fois Sanji en s'approchant de Zoro pour le prendre dans ses bras. Pourquoi ? Tu sais que je ferais tout pour que tu te sentes bien près de moi.

- Bon sang oui je le sais, mais t'es un Alpha merde !!! Voilà pourquoi ! Et moi un putain d'oméga de merde. T'es plus balèze que moi pour comprendre ces choses, et ces règles qui sont propre à ce qu'on est, non ? T'as tout oublié ou quoi ? Instinctivement je me soumets car je veux d'abord que tu te sentes bien, et que tu sois heureux. Même si je le répète...C'est carrément bon se qu'on fait...Mais...c'est épuisant vraiment....Et j'ai besoin d'être en pleine forme au travail, pour être sur qu'ils me garderons à la fin de mon mois d'essais...j'ai besoin de ce job...

- Je...je ne me rendais pas compte, que j'étais peut-être un peu excessif. J'oublie parfois ce qu'est notre nature, je...murmura le blondinet sans finir sa phrase.

- Une relation basé presque exclusivement sur le sexe ne me plait pas beaucoup. Murmura Zoro en nichant son nez dans le cou de son amant, qui le prenait dans ses bras, l'air un peu perdu. Je t'aime trop pour prendre le risque de te perdre.....à cause de ça...

Quoi ? Ces mots qui venaient de passer sa bouche. Pourquoi s'étaient-ils ainsi enfui d'entre ses lèvres sans qu'il n'en ait le contrôle ? Pourquoi n'avait-il pas pu les contrôler pour les avouer à son amant , dans une occasion beaucoup plus romantique qu'une prise de bec un dimanche matin d'hiver?

Il avait bien senti dernièrement qu'il tombait de plus en plus amoureux de son bel amant. Mais jusqu'ici, dire ses mots qui faisaient brûler son coeur de passion, et le plongeait dans un totale embarra, qui le rendait presque mutique. Et là, ces mots étaient parti comme ça ! Aussi rapidement qu'une balle de révolver.

Mais oui c'était là, la pure vérité. Il l'aimait un peu plus à chaque secondes écoulées. Et pourtant, parallèlement à ce sentiment chaud et doux qui béni le coeur, l'angoisse grimpait de plus belle en lui. Lui l'oméga si étrange, était-il fait pour être avec ce charmant jeune homme blond ? Était-il ce qu'il lui fallait ? Ou au contraire lui apporterait-il que du malheur ? N'étant pas sûr de lui à la base, dans les choses de l'amour....l'entrevu compliqué avec Judge la veille, avait fait faiblir d'avantage le peu d'assurance qu'il avait déjà en lui, depuis qu'il était devenu un oméga.

Il ne se sentait au final pas assez bien pour Sanji, qui à l'inverse débordait d'assurance, de charisme et de beauté. Lui à contrairement à tous les omégas, n'était ni fin, ni élancé, ni délicat, ni beau...enfin de son point de vue. Il n'était pas le type même qu'on se fait sur les gens de sa nature. Et malgré les mois écoulés, il n'était pas du tout en phase avec lui même. Son coeur gardait encore les morsures des rejets qu'il avait vécu depuis ce jour où tout avait basculé. Il avait fait une croix sur bon nombre de ses rêves, ainsi que de ses envies. Et l'idée que peut-être ce qu'il était....ne fasse au final fuir, cet Alpha qu'il avait si vigoureusement envoyé baladé au début, le faisait frémir d'horreur.

Dans sa large poitrine vêtu d'un t-shirt blanc abimé par les ans. Son coeur battait à rythme si soutenu, que son souffle en devenait court. Le silence de la pièce suite à cet aveux involontaire, lui parut durer au moins un siècle. Son nez restait niché dans le cou pâle de son petit ami, qui toujours ne disait mot. Et pourtant, le vert commença à ressentir contre lui une sorte d'agitation. Un tremblement, un frémissement il ne savait trop comment qualifier ça ! Tout doucement, il se détacha son visage de son beau refuge rassurant, pour planter son regard, dans l'azure de ses yeux. Une odeur enivrante commença à venir envahir ses narines, et aussitôt Zoro posa sa main dessus avant de froncer des sourcils.

- Qu'est-ce qui te prends ? Calme toi enfin...

- Tu m'aimes ? Vraiment ? Sourit avec une telle joie Sanji, que le vert crut en être éblouie sur l'instant.

Aussitôt mal à l'aise, car dire ces choses là le rendait tout penaud et maladroit. Son visage naturellement mate prit une teinte cramoisie, presque inquiétante. Il recula de quelques pas afin peut-être de se donner le temps de reprendre contenance. Mais presque immédiatement Sanji lui prit la main, et le tira de nouveau contre lui, avant de le serrer une fois de plus dans ses bras. Ses lèvres vinrent près du creux de son oreille.

- Je te sens trembler contre moi, murmura le cuisinier. Je sens ton inquiétude d'ici...tu es si peu sur de toi ?

- Pour ces choses là oui, admit le vert.

- Et pourtant, que penses tu que vais te répondre face à ton aveux ?

Aucune réponse ne vient car ses lèvres clouées par cet instant fort et plein d'émotion, empêchait Zoro de formuler d'avantage ses pensées, sentiment et émotion, qui mettaient son esprit en bataille.

- C'est évident non ? Continua de sa voix grave pleine de séduction le blondinet. Je t'aime moi aussi. Et si je te veux tout le temps près de moi, ce n'est pas juste parce que tu es un oméga et moi un Alpha... C'est parce que je tiens sincèrement à toi.

Là, Sanji fit une pause, et prit le temps de déposer un simple mais tendre petit bisous, sur la joue bouillante et rougissante de son petit ami. Puis il reprit..

- J'attendais que tu me le dises toi même, car je ne voulais pas te mettre la pression..comme je le fais parfois involontairement. Mais je t'aime....c'est d'ailleurs aussi pour ça, que je ne supporte pas qu'on te parle mal, ou qu'on te juge devant moi. Je ne supporte pas du tout, qu'on me reproche ce choix de la vie qui est de t'aimer, et de te vouloir rien que pour moi ...Car je sais qu'en laissant mon coeur s'envahir de toi, c'est la meilleurs chose que j'ai faite de toute ma vie...

Oh ? Comme cette tension lié à cette légère dispute s'envolait-elle face à ses mots tendre. Comme ses nerfs, ses inquiétudes, ses jugements dure à son propre égard s'envolaient-ils facilement juste en l'entendant , dire cela. Il l'aimait aussi, et ceux peu importe son apparence ou même ce qu'il était. Peu importe le jugement qu'on avait sur lui, peut importe ses défauts qu'il jugeait nombreux. Il l'aimait et c'était sans doute là, le plus beau cadeau que la vie lui faisait , après des mois d'enfers.

Rien ne passa ses lèvres, face à cette douceur murmurer près de son oreille. Seul un étrange sons un peu émue s'échappa de sa bouche dont le visage restait caché contre l'épaule du blondinet. Lui qu'on ne cessait de qualifier d'anormal, d'étrange, de bizarre , d'hors normes étaient aimé, par lui. Un Alpha dont bon nombres de ses congénères rêveraient d'avoir...Lui le sujet d'étonnement et de tout les jugements, avait le droit à son amour...

- Tu veux que je te le dise à nouveau. Souffla près de son oreille Sanji, qui le gardait tout contre lui, comme si il tenait là entre ses bras un précieux trésor.

- Tu vas me faire crever si tu le dis encore, marmotta le vert tel un gamin honteux....mon coeur va pas tenir....et...et tu seras un meurtrier, alors Chut !! Ne dis rien de plus.

- Hum....mais j'ai envie de le dire, plaisanta dans un joli petit rire le bel Alpha. Zoro ?

- Quoi ? Bredouilla ce dernier qui était si rouge, si gênés qu'il refusait de montrer son visage, qui restait caché dans le cou du cuisinier....

- Je suis fou amoureux de toi...

- C'est...une attaque sournoise, souffle la vert en se serrant d'avantage dans ses bras.

Combien de temps mit-il avant de se détacher de sa tendre cachette ? Combien ? Donner une unité de mesure lui sembla plutôt impossible. Mais ce qui était certain, c'est que son beau blondinet, aussi excessif qu'il pouvait être dans ses envies de tendresse, sû être d'une patience incroyable. Ils étaient resté un certain temps dans les bras l'un de l'autre, et pendant que son coeur reprenait un rythme un peu plus normal et régulier, l'idée de prolonger un peu plus son séjour dans ce beau loft avec Sanji, ne lui parut plus si saugrenu que cela. Bientôt son tempérament d'oméga qui le poussait à toujours vouloir que le mieux pour son alpha, s'en voulu un peu des réprimandes qu'il avait formulé.

- Je suis désolé de tout les reproches que je t'ai fais tout à l'heure. Reconnu t-il en passant un main maladroite dans ses cheveux, après avoir reculé de quelques pas. C'est Idiot de se plaindre de passer trop de bon temps avec toi et...je...

- Chut ! Sourit Sanji en penchant légèrement la tête sur le coté, puis en posant un doigts sur les lèvres de son petit ami qui n'était pas trop éloigné de lui. Ce n'est pas toi qui parle là , mais l'oméga qui est en toi. Je pense comprendre ce que tu voulais dire tout à l'heure....et je réalise que moi même, je peux me laisser déborder par ma nature. Je suis sans doute un peu trop gourmand de toi ? Ria t-il

- Un peu trop gourmand, c'est peut-être le bon terme à utiliser, reconnu Zoro dans un vague hochement de tête. Mais, j'espère quand même que tu euh....n'iras pas dans l'excès inverse non plus...Sourit-il maladroitement.

- Oh mais ça je ne pourrais pas ! ne put que reconnaitre Sanji qui commença à débarrasser la table du petit déjeuner. Faut pas me demander l'impossible non plus.

- T'entendre dire ça ne m'étonne même pas, sourit à nouveau le vert.

Dans ce chemin de vie, aux contours encore un peu brouillons, les choses entre eux paraissaient se dessiner d'avantage. Cet aveux involontaire de sa part, avait su apaiser ce début de tension qui avait commencé à naitre entre eux. Mais ce qui aurait pu déboucher sur une sévère dispute, se finalisa par un échange de mots tendres, ou l'amour naissant avant toute sa place.

Bercé par ces mots que tout le monde aime à entendre. Zoro sut le reste de la journée mettre de coté, tout ses complexes lié à ce qu'il était. Et qui ce week-end là, s'était accentué sous le regards sévère de Judge. Pourtant et même si il tentait d'enfouir tout au font de lui même, toutes les remarques acerbes et dur du chef de la famille Vinsmoke. Ces derniers avaient su malgré tout laisser une sacrée trace pleine d'amertume dans son coeur.

Combien d'autre encore lui diraient-ils, combien il était étrange, et bizarre pour sa nature d'oméga ? Combien de fois devrait-il supporter encore et encore, leurs regards aux yeux écarquillés, leurs mines déconfite et parfois moqueuses, pour pas dire dégouter ? Serait-ce là, une chose qui resterait récurrente tout au long de sa vie ? A jamais, il devrait s'expliquer sur ce qu'il était, comme si c'était là une faute qu'il avait commise et dont il devait se justifier. Alors qu'au final, la seule responsable dans tout ceci était la nature, qui s'était follement amusée avec lui.

Ces pensées bien peu agréable, et qui en général assombrit la mine et l'âme, Zoro parvient par il ne savait quel miracle à les faire taire un peu. Et lui qui avait voulu retourner chez lui, pour pouvoir se reposer pour sa reprise du travail le lendemain, accepta au final de rester près de Sanji. Ce dernier promit d'être sage et pas trop gourmand, à condition tout de même de pouvoir le garder autant qu'il le voulait dans ses bras.

- Je n'aime pas être au régime sec ! Plaisanta t-il en s'allumant une cigarette qu'il cala entre ses lèvres.

Zoro s'était amusé de ses mots, mais encore une fois il l'avait observé dans ces poses que le blondinet prenait lorsqu'il fumait. Dans ces moments là, il avait une allure digne des anciennes vedette de cinéma, et qu'on pouvait encore observait dans de belle photo en noir et blanc. Cool détendu, avec dans le regard un éclat de rébellion qui le rendait encore plus séduisant, et addictif.

Mais comme toutes les bonnes choses, le week-end lui aussi eu une fin, et bientôt débuta une seconde semaine, ou Zoro comptait bien montrer combien il était utile à l'entreprise. Au petit matin, à 5h précisément il eut la chance toute relative d'entendre l'horrible et insupportable réveil de Sanji. Strident, le sons était si puissant que Zoro eut envie de fracasser l'appareil contre un mur. Et Dark Miaule qui était venu s'incruster sur le lit, pour dormir entre eux deux, avait fait un énorme bon, qui le fit miauler d'indignation. L'esprit en vrac, et les yeux encore plein de sommeil, l'un comme l'autre s'étaient préparer, avant de partir pour le boulot. Les rues à cette heure matinal étaient encore vide, et ne voyaient que quelques rares passant aller tout comme eux en direction de leurs travail.

Sur le parking à demi désert, Sanji trouva une place un peu plus proche de l'entrée du bâtiment principal, et après avoir éteint la radio, et être sorti de son bolide. Il observa son petit ami contourner la voiture pour aller le rejoindre.

- Les cuisines sont un peu plus loin, on se sépare là ! Expliqua le blondinet, qui ne fit pas attention à la voiture qui venait de se garer près de la sienne.

- On se retrouve dans le hall de l'entrée après le boulot ? Proposa Zoro, attendre dans le froid ne me motive pas vraiment.

- Ok, on fait comme ça , répondit simplement Sanji en attrapant de ses mains le cols du blouson de Zoro avant de l'attirer dans sa direction, pour l'embrasser langoureusement.

Du coin de son oeil azure, il remarqua que c'était Maël qui s'était garé à coté de lui. Était-ce par malice ? Par méchanceté ? Où alors pour la simple et bonne raison qui le poussait à faire comprendre à cet individu, qu'il n'avait aucune chance avec lui ,qu'il fit ça ? Vaste mystère qui en réalité n'en était pas vraiment un. Son baisé que Zoro sur l'instant avait cru bref et simple, fut plus long que prévu. Maël bien malgré lui, fut témoin de tout cela. Sans vergogne, car comme l'avait déjà dit Lys, il n'avait pas vraiment de limite. Il les avaient observé après avoir sorti de sa voiture, un sac dans lequel se trouvait une tenue travail parfaitement propre et bien repassé.

- A toute à l'heure travail bien, s'exclama Sanji en s'éloignant un peu de son amant qui lui répondit par réflexe, l'oeil encore rond de surprise. Oh tiens salut Maël, je n'avais pas remarqué !

- C'est ce que je me suis dit, en voyant la soupe de langue que tu lui à faite, ironisa ce dernier en faisant une petite tape sur l'épaule de Zoro, qu'il salua avec un excès de jovialité.

Si le chef cuisinier avait voulu vexer par son indifférence le trop collant Maël. Il en fut pour ses fraies, car ses provocations parurent lui glisser totalement dessus. Et c'est avec un regard chargé d'envie que ce dernier l'observa s'éloigner en direction du bâtiment, où se trouvait les cuisines ainsi que le restaurant de l'établissement. Dans le hall d'entrée Zoro et son collègue saluèrent les filles de l'accueille, puis descendirent au sous-sol afin d'aller rejoindre leurs lieu de travail.

- Les gars du week-end sont toujours des enfoirés. Expliqua soudainement le jeune oméga en agitant une main bandée. Je veux dire, nous quand on se barre après le travail, tout est nickel pas vrai ?

- Ouais, répondit Zoro en observant la main visiblement blessées. C'est la moindre des choses, j'imagine..

- Ouais, bah pas pour certain qui se barrent en laissant tout en plan...tu vas voir ....

Et en effet, Maël qui en effet se plaignait rarement, disait vrai. Et les immenses bacs de linges sales avaient été laissé en désordre un peu partout. Les machines encore pleines n'avaient pas été vidées, et les sèches linge industriel chargés jusqu'à la gueule, n'avaient même pas été mis en route. A voir le bazar ambiant, on avait l'impression que ceux qui avaient été présent ces deux derniers jours, avaient été contraint de quitter la pièce de toute urgence, comme si une soudaine catastrophe les avaient menacé.

Pendant qu'ils se changeaient dans les vestiaires, Zoro sentit rapidement la main de son collègue effleurer sa nuque avant de pousser une sorte de soupir soulagé.

- Qu'est-ce que tu fais ? S'étonna t-il en se retournant brusquement, puis en passant la main dans son cou.

- Oh rien j'avais cru voir un truc sur ton cou, sourit Maël le regard un peu sournois. Mais je me suis trompé, il n'y a absolument rien...

Fronçant légèrement des sourcils, le vert comprit rapidement le sous entendu du jeune homme. Sans doute Maël toujours aussi obsédé par Sanji, avait tenu à s'assurer que ce dernier ne l'avait pas encore marqué durant le week-end écoulé. Et voir que cela n'avait en effet pas été le cas, parut agir sur l'oméga comme une bonne nouvelle. Son tempérament déjà naturellement bavard, et provoquant s'intensifia un peu, et mit rapidement les nerfs à tout leurs collègues qui étaient rapidement agacés par ses excès, et son langage parfois grossier. Pourtant une chose était certaine, depuis que Zoro avait mis les choses au clair - enfin le croyait-il- Maël prenait soins de ne plus le harceler directement sur sa relation avec Sanji.

Lorsqu'il devait parler de son " homme idéal", il ne mettait jamais le prénom. Et laissait trainer que quelques sous entendu. Et quand quelqu'un venait à lui dire , "ça va on sait de qui tu parles." Il faisait semblant de s'offusquer en déclarant qu'à partir du moment, où il n'avait dis aucun prénom, on ne pouvait rien affirmer.

- Qu'est-ce que tu t'es fais à la main ? Demanda Lys à la pause déjeuné. Si c'est un sous entendu cochon garde le pour toi, le préviens t-il aussitôt.

- Oh mais non, ça n' a rien de cochon, ria Maël entre deux bouchées. Je me suis maladroitement brûlé en prenant un plat chaud à la main, quand j'ai été voir ma famille ce week-end. C'était complètement idiot mais bon..Ce qui est fait, est fait...

A cette explication des petits souffles de compassions se firent entendre, rien qu'en imaginant la douleurs que cela avait dû être.

- Hum...et toi Zoro, comme ça c'est passer ton week-end avec le sexy chef cuisinier ? Questionna t-il car être trop sage n'était pas dans sa nature. Je vous ai vu venir au boulot ensemble ce matin..ça marche bien entre vous ?

- C'était un week-end épuisant, lâcha ce dernier sans aller plus loin dans l'explication. Son regard vert qui parfois pouvait-être impressionnant se planta tel deux lames dans les deux prunelles du provocateur. Et sa marche très, très bien entre nous.

Comprenant qu'il ne valait mieux pas insister au vu du ton que prenait Zoro, le jeune homme n'alla pas plus loin dans l'indiscrétion. Mais l'espace de quelques secondes, son sourire excessif, se crispa légèrement dans une moue difficile à déchiffrer. Pourtant et certainement parce que Maël ne souhaitait pas montrer l'amertume qui l'habitait, depuis qu'il avait compris que cet oméga bizarre était avec le sujet de tout ses fantasme. Il se força très vite à sourire à nouveau. Avec nonchalance et après avoir terminée son plateau repas, il se laissa tomber dans le font de sa chaise qu'il s'amusa à faire basculer légèrement d'avant en arrière, puis croisa les bras derrière la tête.

- T'es qu'un sale veinard, lâcha t-il en miment la bonne humeur, ou tout le monde pouvait malgré tout sentir une sacrée pointe de jalousie.

A la fin de la pause déjeuner, Zoro qui continuait de travailler en binôme avec Lys, avec qui il s'entendait beaucoup mieux, vit se dernier s'approcher de lui avec discrétion. Parfois, il jetait un regard par dessus son épaule, comme pour s'assurer que personne ne les vois discuter ensemble.

- Zoro, méfit toi de Maël...il est..

- Très jaloux, je sais. Mais ce nabot ne me fait pas peur ! Assura le vert avec une petite pointe d'arrogance.

- J'imagine, assura l'oméga aux cheveux bleue ciel avec une franche certitude dans la voix. Mais , tu sais ...même avant que tu arrives, j'ai toujours trouvé qu'il y avait quelques choses chez lui qui...comment dire me met un peu mal à l'aise...

- Ah bon, vraiment ? S'étonna Zoro qui poussait un énorme bac de linge sale devant lui, tandis que Lys marchait à ses cotés.

Rapidement ce dernier le freina afin qu'il puisse terminer ce qu'il avait à dire sans prendre le risque d'être entendu.

- Oui, vraiment....Donc reste prudent avec lui. ok ?

- D'accord, promit Zoro qui avait l'impression que Lys se faisait beaucoup trop de soucie, car après tout en rien Maël ne lui faisait peur.

Très vite il reprit sa tâche, et la conversation vira sur des choses beaucoup plus légère et simple. Sans rien dire, le vert écoutait son nouvel ami, lui parler de sa petite famille, et surtout de sa petite fille âgée de deux ans, et dont il était totalement dingue.

Un peu plus tard ce jour-là, dans les vestiaires réservés aux cuisiniers de l'établissement, Sanji se satisfaisait de ce service ou tout s'était parfaitement bien déroulé. Les heures de rush étaient les instant qu'il aimait le plus, car elles étaient très intenses. Mais c'est avec une certaine autorité qu'il donnait ses ordres, qui étaient toujours parfaitement exécuté, car jamais il n'en avait abusé pour rabaisser ses collègues. A vrai dire dans son travail, il était plutôt très apprécié, et beaucoup aimaient apprendre en sa présence.

Il en était encore à attacher les boutons de sa chemise quand un de ses collègues s'approcha de lui.

- Parait que t'es à la colle avec un oméga qui est arrivé récemment à la blanchisserie. Bah mon vieux t'a pas perdu de temps.

- Je le connaissais avant qu'il n'arrive ici, corrigea Sanji qui après avoir fini d'attacher sa chemise, enfila ses chaussures. J'en suis pas à veiller les arrivées des employés à la blanchisseries comme certains..

- Dit, c'est vrai que ce type est vraiment, "grand "pour un oméga ? Questionna le type visiblement très curieux. Oh fait pas cette tête je suis juste intrigué, et puis tu sais bien que je suis un bêtas.

- C'est vrai que t'es un bêtas, j'avais oublié, souffla le blondinet qui mentalement se moquait de lui même et de sa méfiance instinctive. Tout se sait très vite ici, conclut-il avec fatalité. Mais il fait ma taille, et est plutôt costaud...Mais je me fiche de tout ça car, il est adorable, et parfait pour moi.

- Waouh, mais c'est qu'il est amoureux, notre précieux chef cuisinier, ricana le collègue qui vient lui faire des petites tapes sur l'épaule. C'est beau l'amour.

N'ajoutant rien de plus, car déballer sa vie n'était pas son hobbies, Sanji acheva de se préparer, puis quitta les vestiaires en saluant ses collègues. D'un pas tranquille et détendu, il se dirigea en direction du bâtiment principal , afin d'attendre Zoro dans l'immense hall de l'accueil. Là, comme toujours il attendit quelques minutes avant de voir l'ascenseur s'ouvrir sur, non pas son amant mais Maël. Son sourire disparut aussitôt, en voyant ce dernier s'approcher de lui à grand pas, le sourire scotché au visage.

- Ton chéri arrive, il a un problème avec le cadenas de son casier, expliqua Maël l'oeil pétillant. Il est abîmé, ou je ne sais quoi....sourit-il en s'approchant du siège, ou venait à peine de s'installer Sanji.

- Un problème ? C'est à dire ? Marmonna le blondinet en se relevant soudainement car, l'oméga venait d'appuyer ses mains sur le dossier de son siège.

- Oh je n'en sais rien, il ne m'a pas dis...il avait l'air bloqué, sa clé ne rentrait plus dedans, bref je m'en fiche. Répondit évasivement l'oméga en haussant des épaules. Mais voyons flippe pas comme ça, je ne vais pas t'agresser, je ne suis qu'un faible oméga je te rappel.

- Ouais, c'est ça un faible oméga qui me harcèle, ironisa le blondinet avec une pointe d'amertume dans la voix. Écoute Maël, ça fait des mois que tu me relances, et je commence à saturer. Je suis bien avec Zoro, et je compte bien faire ma vie avec alors..

- Tu es bien avec ? Sourit le jeune homme en contournant le siège, puis en forçant Sanji à lui donner sa main, qu'il garda fermement dans la sienne. Oh c'est bien ça. Mais alors pourquoi tu ne l'as toujours pas marqué ? Hein ?

D'un geste brusque, Sanji libéra sa main, tandis que quelques passants allant sans doute à l'accueil, leurs jetaient un regard un peu curieux.

- Parce que j'attends qu'il m'en fasse la demande lui même. Je ne veux rien lui imposer.

- Quel esprit chevaleresque, se moqua l'oméga en nouant ses bras autour du cou du chef cuisinier. Aaah mais c'est ce qui fait ton charme j'imagine. Enfin ça en plus d'être canon. Mais je ne vais pas perdre espoir, de t'avoir enfin dans mes filets, juste parce que ce type bizarre est arrivé dans nos vie....

Mal à l'aise face au regard particulier de Maël, Sanji attrapa avec autorité les poignets de ce dernier, puis le força à se détacher de lui. Son regard ordinairement charmant était dure, et sévère à la fois. D'un geste un peu brusque il le repoussa, le faisant reculer de quelques pas.

- Ne m'approche pas !! Ordonna t-il d'une voix dure qui aussitôt arriva à mettre mal à l'aise l'oméga qu'était Maël, et qui face à cela ne put allait à l'encontre de cet ordre qui lui était ainsi jeté à la figure.

- Beau, autoritaire, et bien foutu, tout ce qui me plait, ricana malgré tout le petit provocateur. Ne t'en fait pas je te laisse. J'ai autre chose à faire aujourd'hui. Mais sache que je n'abandonnerais pas, face à ce gros tas de muscles.

Ayant dit cela, Maël se retourna avec une certaine grâce, puis traversa l'immense hall d'entrée en direction de la sortie. Sur son passage certaines personnes se retournaient, car malgré son horrible caractère, sa beauté faisait un peu mouche sur à peu près tout le monde.

Sanji quand à lui restait perturbé et dégouté d'être ainsi un tel sujet d'obsession. Une grimace orna durant un certain temps son visage naturellement séduisant. Dans un geste plein d'amertume, il alla pour allumer une cigarette, lorsqu'une de ses collègues à l'accueille l'interpela discrètement. Sans rien dire elle pointa du doigts, un panneau indiquant qu'il était interdit de fumer.

- Merde, marmonna t-il en rangeant son paquet dans la poche de son épais manteau.

D'un geste impatient il retourna s'assoir sur le siège qu'il occupait il y a peu. Sans s'en rendre compte, il jetait parfois un regard par dessus son épaule, un peu comme si il s'attendait à ce que cet emmerdeur de Maël ne revienne le harceler. Sa nervosité était telle qu'elle se traduisait par les tapotements frénétique de l'un de ses pieds sur le sols. Il avait beau être très bien vu par ses collègues ainsi que son patron, en aucun cas, il ne voulait se servir de ça, pour se plaindre de Maël et prendre le risque de faire virer ce dernier. D'ailleurs agir ainsi ne serait sans doute pas la meilleur solution, envers un type aussi excessif dans son attitude envers lui.

Mais alors que devait-il faire, pour que ce dernier lui fiche la paix, et arrête de le harceler. Que faire pour qu'il comprenne qu'il n'avait aucune chance avec lui, et que seul Zoro comptait à ses yeux ? Que faire ? Sa colère, son agacement ainsi que toutes ses émotions bien peu agréable auraient pu tourner encore longtemps dans son esprit, si il n'avait pas vu son petit ami passer les portes de l'ascenseur. Le voir étrangement apaisa son esprit un peu tendu. Lentement il se redressa du confortable siège. Ses yeux s'écarquillèrent, un instant...il avait beau ne pas vouloir lui imposer quoi que ce soit, ne pas vouloir lui forcer la main sur rien. La seule solution qu'il voyait à cet instant fût celle-ci....

-Je dois le marquer.....murmura t-il à lui même.

*****

Et voilà pour le chapitre 15 que j'ai eu bien du mal à finir. En effet une petite partie était écrite depuis une semaine. Et allez savoir pourquoi je n'arrivais pas du tout à le reprendre....Mais enfin j'ai pu le finir aujourd'hui.

J'espère donc qu'il vous plu.
















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