Chapitre 14 : Réunion de famille explosive.
Chapitre 14 :
Assis sur le divan de cuire blanc qui avait du coûter un sacré paquet d'argent, Zoro écoutait Sanji échangé avec sa famille. Son envie de rire, lorsqu'il avait vu Yonji cogner l'entrejambe de ses deux autres frères s'était bien vite dissipé. A présent il restait silencieux, et se donnait l'attitude d'un simple observateur. De son oeil vert, il regardait son amant, discuter avec avec ses frères et sa soeur de tout et n'importe quoi. Parfois il entendait un détail sur la vie d'acteur des stars préférés de sa petite soeur, mais il n'y faisait pas vraiment attention. L'ambiance dans cette immense maison de luxe, ne le mettait pas à l'aise, et tendait presque ses nerfs au maximum.
Le père de Sanji lui ne disait rien mais observait le tout avec un parfait petit air sévère sur le visage. A chaque fois que son fils " rebelle " parlait de son travail au restaurant des termes, une grimace agacée déformait ses traits loin d'être agréable à observer. Visiblement, Judge était toujours persuadé que ce travail dans lequel s'épanouissait Sanji, était indigne de lui.
Ses bras étaient croisés sur son large torse, tandis que parfois ses doigts épais s'agitaient avec agacement sur son avant bras. Parfois le regard de Zoro croisait celui du chef de famille, qui immédiatement fronçait ses sourcils. Comme si ainsi il cherchait à l'intimider, ou peut-être même à lui faire baisser le regard. Mais cette manière d'agir n'avait que peu d'impact sur Zoro qui bien qu'étant pas à l'aise dans cette grande maison chargé d'Alpha, voyait sa fierté naturel l'empêcher de baisser les yeux. Constatant que ce type au cheveux vert n'était pas du genre à se soumettre, Judge laissa échapper un soupire agacé.
Zoro ne s'en étonna pas réellement de l'attitude de Judge à son égard, au vu de la description que Sanji lui avait fait avant de venir. Cela ne faisait que quelques minutes qu'il était là, et pourtant il était visible de voir à quel point il écrasait ses enfants, sous sa dominance. D'un simple regard, ou grondement digne d'un animal en colère, il parvenait à corriger une parole, parfois même une grossièreté mal placé de l'un de ses enfants. Sanji, sans doute par esprit de rébellion n'y faisait jamais attention, et pire il insistait même.
Judge était un dictateur dans sa propre maison, et régissait tout, tout le temps , tout les jours. En dehors bien entendu de Sanji, il gouvernait la moindre minutes de vie des fils et de sa fille. Jusqu'à décider de lui-même , si ils avaient le droit ou non de fréquenter tel ou tel personne. Généralement, une réponse négative tombait, car personne pour le moment n'avaient trouvée grâce à ses yeux sévère, et tous avaient été éloigné de ses enfants. A partir de ce simple constat, Zoro comprit rapidement que d'une manière ou d'une autre, ce type à la crinière de lion allait lui faire comprendre qu'il n'était pas digne de son garçon. La seule chose qui l'intrigua un peu, c'était le temps qu'il mettait avant de lui faire comprendre, qu'il n'était qu'un moins que rien pour Sanji.
Peut-être était-ce à cause de cela, aussi qu'il ne chercha pas vraiment à participer à la conversation. Entrer dans un endroit où, on savait on était pas le bienvenue par le chef de famille, n'aidait en rien à la détente. Parfois une question qui lui était posée lui venait vaguement aux oreilles, et seul le léger coup de coude de son petit ami, le faisait répondre.
- Où je travail ? À la blanchisserie des termes, répondit-il évasivement, j'ai été engagé il y a peu.
- C'est Sanji qui t'as donné un petit coup de pouce pour être engagé ? Taquina Yonji en piochant allègrement dans les petits fours qui étaient disposés sur la table basse.
- Absolument pas, assura Zoro en niant lentement de la tête. D'un sourire discret il remercia un serviteur, qui lui avait apporté un verre de Whisky. Je n'aime pas qu'on fasse tout à ma place comme si j'étais un incapable. Et ça Sanji le sait.
Sans rien dire, Reiju observa son petit frère aux dernières paroles de son petit ami, et très vite la jeune femme quand à l'implication de son frangin à ce sujet, eu quelques doutes. Mais n'étant pas du genre à mettre du l'huile sur le feu, la jeune femme préféra garder ses suppositions pour elle.
Et puis ayant répondu à la question, Zoro se plongea à nouveau dans le silence. Yonji avait l'air sympa, mais les deux autres frères après ce qu'ils avaient fait, il leurs gardait une certaine rancune. Sa fierté naturel avait totalement été piétiné par eux, lorsqu'ils l'avaient contraint au silence de par leurs voix d'Alpha, pour mieux l'observer. Comme si il n'avait été qu'un rien du tout, et qu'il n'avait pas voix au chapitre. L'humiliation avait rongé son coeur, tandis que son corps sous contrôle refusait de lui obéir. Ce n'était certainement pas en un claquement de doigts qu'il allait passer l'éponge là dessus. Lui si fière de nature, détestait toujours quand son coté oméga le contraignait à se rabaisser, ou à se faire tout petit. Du moins dans la mesure du possible au vu de sa carrure.
Sanji lui avait bien dit, que malgré sa force physique son instinct d'oméga pourrait le contraindre. Mais jamais Zoro n'avait voulu y croire réellement. Son orgueil sans doute, l'avait incité à penser qu'avec un peu de volonté , il pouvait passer outre les ordres d'un alpha inconnu de lui. Mais non, tout c'était passé comme le lui avait affirmé son beau blond. A peine, lui avaient-ils dit de ne pas bouger, qu'il avait senti ses muscles se tétaniser.
Secouant un peu la tête pour chasser ce souvenir désagréable, ses poings étaient serrés sur ses genoux, tandis que mentalement il ruminait en boucle cet colère, et la honte lié à son statu. Sans doute Sanji s'en rendit compte, lorsqu'il arriva à percevoir les sentiments négatif qui émanait un peu de son amant. Ne disant rien, car le rassurer au milieu de tout le monde, serait contre productif, car à nouveau Zoro lui beuglerait dessus qu'il n'était pas une chose sans défense. Il se contenta de prendre sa main dans la sienne, et de glissait un peu plus près de lui. Lentement il libéra discrètement ses phéromones chargé de calme et de sérénité, afin qu'elles puissent imprégner son compagnon.
Et cela marcha assez bien, car tout doucement les nerfs du jeune homme se calmèrent un peu. Sa colère diminua, ses nerfs se détendirent et à nouveau il put respirer sans ressentir la rage, à chacun de ses mouvements respiratoire. Lorsqu'il releva sa tête qui était resté baissé un instant, il croisa une fois de plus le regard de Judge Vinsmoke qui affichait un sourire méprisant.
- Où est maman au faite ? Demanda soudainement Sanji, afin de couper cet échange de regard qui ne lui plaisait pas du tout.
- Elle ne devrait plus tarder, marmonna la voix grave du chef de famille. Elle avait des douleurs dans le dos, je lui ai pris un rendez-vous avec une masseuse à domicile.
- Je vois, tu..
- Parlez nous un peu de vous , le coupa Judge en direction de Zoro. Pourquoi avez vous éclos si tardivement, que faisiez vous jusqu'ici .....bref...qui êtes vous !!
- C'est un interrogatoire ? Demanda avec ironie le vert, dans un sourire en biais. D'un geste à présent tranquille, il prit son verre de Whisky puis en bu une gorgée.
- Je tiens juste à m'assurer que vous êtes digne de mon fils..
- Pff dit pas de connerie, se moqua dans un reniflement agacé Sanji en croisant les bras. D'un petit geste nerveux, ou agacé ..on ne savait trop, il agitait son pieds dont la jambe était croisée.
Ce moment où son père allait parler, il le redoutait un peu. Sans rien ajouter de plus car faiblir un peu devant son paternel était inenvisageable pour lui. Il sortit une cigarette de son paquet, puis l'alluma avant de prendre une longue bouffée, qu'il parut savourer. De son côté Zoro, commença à expliquer que dans son enfance il avait été plusieurs fois champion du monde junior de Kendo.
- Ah ouais, quand même, commenta Itchiji. Près de lui Niji sifflait en guise d'admiration.
Ne se laissant pas distraire par leurs réactions, il continua d'expliquer sans jamais réellement regarder Judge, que jusqu'à ce que sa vie prenne une telle tournure, il était en formation pour devenir professeur de Kendo. Mais très vite les traits de son visage, s'étaient un peu tendus, quand il expliqua qu'à cause de son " évolution" ...car il détestait toujours le mot " éclosion" ...touts ses rêves étaient tombé à l'eau, et que toutes les portes pour cet avenir tant souhaité , lui était à présent fermées.
Il ajouta alors et de façon très, très simple qu'il était un cas unique dans son genre. Et que son évolution en oméga, avait été serte extrêmement tardive, mais que les explications scientifique à tout ça, restaient encore assez vague pour lui.
- Comment vous êtes vous connu, avec Sanji ? Questionna dans un sourire radieux Reiju.
- Euh...Il m'est venu en aide, quand j'ai fais mon malaise à cause de...à cause de....
Reprenant aussitôt la suite des explications Sanji continua.
- Après on a eu l'occasion de se revoir, et d'apprendre à se connaitre. Et puis bon tu sais ce que s'est....petit à petit on a commencé à sortir ensemble.
L'explication, simple et la manière assez rapide avec lequel Sanji avait raconté tout cela, donna à ses frères et soeur, bien des doutes sur ce qu'il ne voulait pas dire. Mais n'étant pas indiscret à se point, personne ne chercha plus loin. Et puis à nouveau Judge qui était resté silencieux, tout en dégageant une réelle hostilité envers Zoro...prit la parole.
- Les omégas en général sont plutôt gracieux. Frêle mais dotée d'une certaine beauté, commença t-il à expliquer en faisant des gestes vagues de la main, avant de planter son regard sur Zoro. Ça ne vous complexe pas d'avoir aucun de ces attraits ?
- Hey ! S'exclama Sanji son tube de nicotine toujours coincé entre les lèvres. C'est quoi ces réflexions de merde ? Pour qui tu te prends à..
- Ah ça ? Se moqua ouvertement le vert. Bah ..J'en ai strictement rien à foutre de se qu'on pense de mon physique en général. Répliqua t-il dans un sourire mauvais, toute en en buvant une longue gorgée d'alcool. Je suis pas du tout le type d'oméga soumis qui vous aimeriez sans doute pour vos fils. Mais je ne changerais pas qui je suis, pour plaire à des personnes que je ne me connais pas, et dont le jugement n'ont aucun intérêt pour moi.
- Les hostilités commence, commenta à voix basse Yonji auprès de ses frères.
- Je trouves étonnant que père n'ai rien dit jusqu'ici, ironisa comme toujours Niji.
- Comme toujours, ce type ne va pas être accepté dans la famille, dit avec Fatalité Itchiji en poussant un long soupir.
- Vous voyez, reprit Zoro après une courte pause. Je suis pas coquet, ni raffiné. Mais je ne suis pas peureux non plus. Je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds. Seul cet instinct de merde qu'ont tous les omégas, fait que par contrainte je suis obligé de me ratatiner sur moi même. Mais malgré ça, je ne suis pas du genre à baisser les yeux, devant un inconnu qui s'est déjà fait une opinion sur moi, sans même me connaitre.
- Non mais..commença à s'insurger Judge, pour qui vous vous prenez, je...
- Depuis la seconde même ou vous avez posés les yeux sur moi, vous m'avez pris en grippe. Je sais bien que vous n'allez jamais me laisser la moindre chance d'être accepté par votre famille.
- Mais qu'est-ce qui vous permet de me parler ainsi !S'indigna Judge en frappant son poing sur l'accoudoir du divan. A ce geste un peu brusque Reiju fit un bon.
- Tu crois que t'es pas facile à cerner ? Ironisa une fois de plus Sanji en écrasant sa cigarette dans un cendrier en verre. Laisse moi rire...
- Je sais par avance, ce que vous allez dire, reprit Zoro qui tentait par tout les moyens de contraindre sa voix à un minimum de calme. Votre fils m'a déjà donné un aperçu de qui vous êtes tout le long de la route. Je ne suis pas assez bien pour Sanji, c'est ça ? Je n'ai pas le physique type d'oméga lambda. Et donc à partir de vos critères excessif je suis affreux. Je ne sais pas m'écraser, ni me taire.....mais c'est comme ça que je suis, et je ne changerais pas, pour vous... Si lui, expliqua t-il en prenant la main de Sanji, m'accepte tel que je suis.
- En effet vous êtes vraiment quelqu'un au physique ingrat, s'emporta Judge vexé dans sa fierté d'Alpha d'être ainsi contredit par un oméga doté de cet étrange carrure. Vous êtes si massif, si dénué de la moindre grâce, j'en reviens pas qu'un type comme vous existes réellement. La nature est désagréablement surprenant parfois...Et puis cette affreuse cicatrice qui barre votre visage, désigna t-il en pointant du doigts le visage de Zoro, C'est parfaitement affreux...Sans doute l'avez-vous eu en vous battants...vu le caractère que vous avez.
En entendant la réflexion sur la cicatrice qui recouvrait son oeil aveugle, Zoro crut voir rouge en moins d'un quart de seconde. Son oeil unique et vert s'était écarquillé sous la surprise de l'insulte, tandis que ses poings à nouveau se serraient de rage. Dans son esprit, il revit ce jours affreux, ou son père était mort.
Immédiatement, il entendit les paroles que son père lui avait dis ce jour-là, tandis qu'au loin la sirène de secours se faisaient entendre.
- Tout....va bien se passer ...Zoro........ne panique pas....tout...va bien se passer...on va s'en sortir..
Il revoyait encore dans son esprit, ce bout de métal provenant d'il ne savait quel partie de la voiture, et qui était planté dans l'abdomen de son père, qui bien que souffrant pensait d'abord à lui. Jusqu'à son dernier souffle son père l'avait encouragé à rester calme, et à ne pas avoir peur de ce qui se passait. Il avait cherché à le maintenir en vie, pendant que lui se vidait de son sang. Et puis il y avait eu ce silence ....plus de parole, plus un mot ne s'était fait entendre de son père. Plus rien...juste un dernier souffle....léger et à peine audible. Pendant que les pompiers tentaient de les désincarcérer. Il était resté là, coincé dans cet amas de métal. En proie à une douleur terrible, qui malgré ses très graves blessures étaient secondaire. Devant lui son père était mort en ne pensant qu'à sa sauvegarde....Ce silence affreux, et terrifiant il avait l'impression de le revivre. C'était un silence, ou même ses hurlements n'avait pas pu faire réagir son père, car fatalement sa vie s'en était allée... Il avait crié...crié car il avait vu les dernières secondes de vie de son père, son héros et modèle dans la vie.
- Zoro...souffla près de lui Sanji, en voyant son attitude changer du tout au tout. Une colère fulgurante habillait le visage de son amant.
D'un geste brusque l'oméga posa son verre à demi vide sur la table basse, et qui manqua de se casser sous le choque. Quelques goutes de Whiskys se rependirent sur le bois de la table...tandis qu'un bon commun face à cette brutalité, agitait presque tout le monde.
- Ou là, ça part en couille ! Constata Yonji qui voyait ce " beau frère" comme un parfait petit élément perturbateur dans leurs vie trop bien contrôlé.
- Tait-toi ! Lui conseilla Niji près de son oreille, si le paternel voit que tu l'encourages, tu risques de le payer cher...encore une fois.
- Il n'a pas tord Yonji. Déjà qu'il t'empêche de faire la moindre pub, ...parce que tu ne l'écoutes pas assez.
- Mouais...bah ça changera pas de d'habitude quoi...
Pendant que les trois frangins échangeaient discrètement entre eux. Zoro s'était redressé de toute sa taille, et continuait de fixer du regard Judge comme si il cherchait à le buter ainsi. Ses mâchoire étaient serrés tout comme ses poings, et une respiration rapide agitait son torse. Des pieds à la tête, il paraissait trembler littéralement de rage. Personne n'avait le droit de juger les causes de cette cicatrice sur son oeil. Personne, et encore moins un type qui ignorait tout, de ce qui s'était passé ce jour-là.
- Vous pouvez critiquer mon physique jusqu'à en avoir marre. J'en ai strictement rien à foutre. Tonna de sa voix grave Zoro en pointant Judge du doigts. Mais je vous interdit de parler de cette putain de cicatrice, et de la manière dont je l'ai eu. Vous ne connaissez rien de ma vie, ni de celle de ma famille. Et je vous promet qui si vous osez, parler de mes parents, ou bien de ma petite soeur.....je ne réponds plus de rien !
- Je me fiche de ton passé ! Lança avec aigreur Judge en se redressant à son tour sur ses jambes. Je pense à ma famille, et à mes enfants, je ne veux pas de para...
- Je t'ai dis d'arrêter de te cacher derrière ce genre de conneries ! S'emporta à son tour Sanji. Ne mens pas, tu sais très bien que tu ne fais pas ça pour moi. Mais plutôt pour la haute opinion que tu as de notre famille, ainsi que celle des médias à qui tu fais de la lèche tout les jours. Tu dis que tu veux le mieux ? Me fait pas rire ! Tu ne veux pas qu'on ait qui que ce soit comme partenaire de vie, car tu as peur de ne plus pouvoir nous contrôler....enfin de les contrôler....C'est tout...Tu te fais du pognon sur leurs dos, tout en affirmant que c'est pour leurs biens ....tu es un mauvais père ! C'est tout ce que tu es..
- Sanji ! Gronda le chef de famille ! Tu as tord de penser comme ça ! Je pense sincèrement au bien des membres de notre famille. Et quoi que tu en dises imbécile, tu en fais parti....
- Je t'ai dit, me fait pas rire, ricana avec mépris l'alpha aux cheveux blond. Si ça avait été réellement le cas, tu ne m'aurais pas foutu dehors à 18 ans.
Sans rien ajouter de plus le blondinet prit la main de celui qu'il voyait déjà comme étant son oméga, puis contourna le divan dans le but évident de sortir de la pièce.
- Non mais franchement mon fils, regard ce que tu nous amenés aussi ...s'exclama Judge dans un mouvement méprisant de la main qui désigna la silhouette de Zoro. Tu veux vraiment avoir des bébés avec .....ça....
- Père..Sanji...s'il vous plait calmez-vous. Tenta d'intervenir Reiju en s'interposant entre les deux hommes. Vous allez encore dire des choses que vous regrettez. S'il vous plait calmez-vous tout les deux.
- Laisse tomber Reiju, ils ne t'écoutent pas, intervient Itchiji. Son regard aussi bleue que Sanji, s'était tourné vers l'extérieur, au niveau de la bais vitrée. Sans doute afin d'échapper à ce type de scène trop récurrente.
Près de lui Niji s'était accoudé sur ses genoux, et prenait sa tête dans les mains. Bien entendu il s'était attendu à ce que ces deux-là s'embrouillent, mais en être témoins était toujours aussi désagréable. Yonji lui s'était relevé, comptant visiblement aider sa soeur quand à calmer son père et son frère.
- Je suis pas là, pour que mon petit ami se fasse insulté ! S'écria Sanji à bout de nerf. C'est toujours pareil, dans cette putain de baraque. Quoi que je fasses ou dise, c'est de la merde à tes yeux. Comme si j'étais un abruti qui ne sais jamais prendre de bonne décision. S'emporta t-il en posant la main sur l'épaule tremblante de colère de Zoro. Mais si je l'ai choisi, ce n'est pas par caprice. Ni par défis, ou juste pour faire chier mon monde. C'est parce que je le veux dans ma vie !!!
- Dis frangin, le coupa Yonji en contournant le canapé afin de se rapprocher de Sanji et de son compagnon. D'un geste rapide, il pointa du doigts les joues écarlates de l'oméga, et dont la couleur du visage rivalisait avec celle des cheveux du frère ainé. Fait quelque chose.... il est si...écarlate...
Immédiatement tout les regards se tournèrent en direction de Zoro qui en effet était rouge comme une tomate. Encore une fois on lui avait fait la réflexion sur d'éventuelle bébé qu'il pourrait avoir avec son compagnon. Ce sujet avait toujours était le point précis d'une profonde gêne, ainsi que d'un immense malaise. Car en aucun cas il se voyait porter de bébé...
- Je....je ...bredouilla t-il en relevant le visage en direction de Judge qui malgré sa colère, se demandait intérieurement, ce que ce type pouvaient bien avoir si soudainement. Je....je veux pas porter de bébé....C'est.....c'est...pas ..la...peine de parler de ça...ni de mettre.....Ce genre de...de conversation sur le tapis.
- Wouah, ricana malgré lui Niji...en deux secondes, il a perdu toute sa superbe...c'est dingue !
Un reniflement méprisant, se fit entendre de la part de Judge. A présent, il en était certain ce type aux proportions bizarre n'était pas digne de son fils. D'un claquement de doigts, il fit venir un serviteur, qui accourut aussitôt.
- Oui monsieur ? Demanda un type mince aux cheveux noir tiré vers l'arrière.
- Retirez deux couverts, pour ce midi. Je crois que mon fils, et son compagnons ne veulent plus déjeuner avec nous ! Ordonna t-il...j'en ai assez entendu pour aujourd'hui. Sanji, je ne veux que le bien pour mes enfants. Mais avec un tel oméga qui en plus ne veut même pas assumer son rôle, tu seras malheureux....
- Comment ça mon rôle ? Questionna Zoro toujours aussi mal à l'aise, mais en reprenant tout de même du poile de la bête.
- C'est ça retire deux couverts, ça m'arrange je ne voulais pas rester ici , déclara Sanji en faisant quelques pas en direction du couloir menant à la sortie. Tu ne lis pas dans l'avenir, t'en sais rien, sur le fait que je serais heureux ou pas avec lui.
- Ton rôle entant qu'oméga, et de faire des enfants à mon fils, expliqua dans un sourire ironique le paternel. Si tu n'en veux pas, je ne vois vraiment pas pourquoi mon fils, resterait avec toi.
- Non mais oh là ! Je ne suis pas qu'un putain de ventre !
- Laisses le parler. Conseilla près de son oreille Sanji. Il est borné, buté, et peu continuer sur ces provocations et cette lancé durant des heures sans se fatiguer, vient on part...
- Hey, Intervient Yonji, on s'est pas vu depuis longtemps ! Sanji reste, sérieux !!
- Non !!
- Petit frère, s'il te plait. Insista à son tour Reiju en venant prendre l'une des mains de Sanji dans la sienne. On ne se voit presque plus...
- A qui la faute ? Répliqua ce dernier dans un mouvement de tête méprisant en direction de son paternel. Me forcer à venir une fois par mois, pour m'en foutre plein à la gueule, faut reconnaitre que s'est pas motivant.
- Tu sais bien que ça fini toujours comme ça entre vous, argumenta Niji, d'habitude tu ne dis rien. Et on fini quand même par bien se marrer, non ?
- D'habitude je suis seul, je m'en fou donc de ce qu'il peut déblatérer. Mais je ne laisserais personne manquer de respect à mon petit ami, il en va de ma fierté d'Alpha. Je m'en fou que tu l'acceptes Judge, je sais qu'il est fait pour moi, et moi pour lui. Je me fous de tes arguments, je me fous de ton opinons et de ton point de vu ....je ferais ma vie avec lui, point à la ligne...
Se retournant dans le but évident de sortir de cette immense baraque, où décidément il ne se sentait plus du tout chez lui. Sanji vit bientôt apparaitre du couloir menant à la porte d'entrée, sa douce et tendre maman qui était arrivée sans faire de bruit. Un sourire un peu désolée, était présent sur son visage, car dans toute la maison leurs cries raisonnaient. Sans doute était-ce même pour cela qu'elle avait interrompu la séance de massage, qui pourtant lui avait fait beaucoup de bien.
- Mon chéri , dit-elle en direction de son mari qui parut baisser un peu la tête, malgré son air toujours aussi buté et sévère à la fois. Tu m'avais promis d'être gentil avec notre fils, et son compagnon...tu m'avais fait la promesse de les laisser tranquille. Pourquoi faut-il toujours que tu fasses ça..
- Il n'est pas assez bien pour lui...
A nouveau un air désolé s'afficha sur le visage pâle de la mère de famille qui marchait en s'appuyant sur une canne, et dont son corps fragile avait besoin pour se déplacer. Ses cheveux blond étaient lâché sur son dos, et son regard aussi azuré que celui de ses enfants. Sur l'instant Zoro fut choqué de la ressemblance entre Sanji et sa mère. De toute évidence, il était impossible pour ses deux là de se renier, tant la ressemblance était frappante. D'un pas un peu hésitant, tandis que Sanji se précipitait dans sa direction pour l'aider à avancer, elle alla voir Zoro. Dans un gestes doux, elle lui prit la main, qu'elle serra doucement avant de sourire.
- Enchantée. Je suis Sora, la maman de Sanji et de tout ces beaux enfants, ria t-elle dans une expression parfaitement chaleureuse, visiblement très fière de sa nombreuse progéniture. Pour moi vous serrez toujours le bienvenu parmi nous. Le seule exigence que j'aurai, sera de ne jamais faire de mal mon garçon.
- Sora, s'indigna Judge....
- Enchanté, répondit Zoro en serrant la main qui lui était tendu, choqué de voir une telle douceur chez cette femme, qui était mariée à ce tyran. Merci pour votre accueil..Je..je ne compte pas lui faire du mal, vous savez ...assura t-il.
- Les enfants, vous êtes sûr de ne pas vouloir rester un peu ? Demanda t-elle en allant serrer son fils contre elle. J'étais tellement curieuse de faire la connaisse, de ton petit ami.. Et...
- Je suis désolé maman, mais je peux pas rester avec lui là...qui passe son temps à faire des réflexions désagréable et méchante. Ça fait même pas une heure qu'on est là, qu'il n'a pas arrêter d'enchainer Zoro...je suis pas là, pour subir ça...et lui non plus.
- Je comprends, mais t'es frères et soeur et moi même étions si heureux de te voir...
- Je sais, souffla Sanji en baissant un peu la tête.
Rapidement ses frères ainsi sur sa soeur s'étaient réuni autour d'eux. Non loin de la, Judge toujours engoncé dans son orgueil restait les bras croisés. L'air arrogant il fixait son fils et son petit ami, comme pour leurs faire comprendre que si ils voulaient partir, c'est maintenant où jamais.
- Je vous inviterez à l'appartement, et on se fera ça entre nous, ok ? Proposa t-il, avant de se tourner en direction de son père. J'espère que tu ne seras pas assez mesquin pour surcharger leurs emploies du temps ?
A cette question le père de famille ne jugea pas bon, de répondre. Serrans les dents, Sanji reprit la main de Zoro dans la sienne. Après s'être encore une fois excusé auprès de sa mère, qui paraissait vraiment très triste, ils prirent le chemin menant au large hall d'entrée. Là, le jeune homme aux cheveux blond salua ses frères et sa soeur.
- Je vous enverrez un message, pour vous inviter...alors cette fois-ci Yonji faudra pas vendre la mèche.
- Ça va, j'ai merdé une fois....c'est pas comme si je faisais ça tout le temps, marmonna ce dernier en passant la main sur sa nuque.
- Tu plaisantes, releva Niji en riant à moitié. Bien sûr que tu fais ça tout le temps. T'es un grand crétin incapable de tenir sa langue.
- Et toi un gros nase , mesquin !
- Envoie un message à Reiju ou à moi même, déclara Itchiji beaucoup plus logique. On se chargera de ses deux-là ! Car Niji quand il veut être chiant, ne tiens pas sa langue non plus.
- C'est pas vrai, menteur, s'indigna le bleue.
- Je suis désolée, petit frère que père ait agis ainsi, avec ton petit ami, s'affligea un peu Reiju. Zoro j'espère que tu ...comprends qu'on ne pense pas la même chose que lui ?
- Oui, je ...je me doute, murmura le vert..Mais je trouves triste qu'il ait autant d'emprise sur vous....Vous avez conscience que ..jamais il ne vous laissera aimer qui que ce soit ?
Il y eut un gros silence, durant lesquelles aucun des trois frangins, ni même Reiju ne dirent quoi ce soient. Stupéfait Zoro se demandait comment ce sale type faisait pour avoir une telle emprise sur eux. Dans son esprit, il revoyait sa petite soeur qui était pleines d'admiration envers ces quatre acteurs. Parfois elle avait fait le rêve de vivre la même vie qu'eux. Et dans son fort intérieur, après avoir été témoins de tout ceci, Zoro espérait que jamais sa soeur ne vivrait sous l'emprise toxique de qui que ce soit.
Le couple sortit donc sur le palier de la porte d'entrée avant de descendre quelques marches sous le vent glacé des températures hivernal. Les arbres sur le vaste terrain de la demeure, se cambraient sous le souffles puissant de ce zéphyr plus que désagréable.
Lorsqu'ils furent dans la voiture l'un comme l'autre put, voir dans l'encadrement de la porte, Sora et ses enfants les saluer. Ils avaient l'air souriant quand on se contentait de les observer superficiellement. Mais si on prenait plus de temps pour les détailler, chacun avait l'air navré. Se fut donc dans un vrombissement de voiture que Sanji démarra. A ses côté, Zoro avait fermé les yeux un instant, et son crane reposait sur l'appui tête de son siège. Ses mains paraissaient trembler encore sous se mélange de puissant sentiment désagréable, qui l'avait envahi en peu de temps. En silence, la voiture avança sur le long chemin menant à la demeure, puis passa le portail dont les hautes grilles étaient déjà ouverte.
Les secondes s'égrainèrent ainsi dans un quasi silence, sans que le moindre sons hors mit celui de pneus parcourant le goudron de la route, ne se fasse entendre. Le temps était terne et gris, un peu comme leurs humeurs. Et même si Zoro savait qu'il n'avait en vérité commit aucun impair qui justifiait le rejet de Judge. Il se sentit malgré tout un peu énervé et honteux à la fois, d'avoir ainsi était rejeté à cause de ce qu'il était. Mais aussi de son apparence , qui de toute évidence n'avait pas du tout plu. Ce physique d'oméga à la forte carrure, lui porterait-il encore préjudice comme à cet instant ? Est-ce qu'il risquait de mettre à l'avenir Sanji dans le pétrin, à cause de cela ?
Sans doute son questionnement, et son humeur colérique virant un peu à l'abattement, se fit-il sentir de sa part, car rapidement Sanji s'en rendit compte. Les yeux rivés sur la route, il lançait parfois de rapide regard en biais en direction de son oméga. D'un geste tendre, il posa la main sur l'épaule de Zoro, avant de sourire joliment.
- Ne te remet surtout pas en cause, ok ? Mon père a toujours été comme ça,....Même quand je suis seul pour leurs rendre visite, on se dispute.
- Et...si j'avais été....un oméga normal ? Questionna le vert en appuyant le front contre la vitre de sa portière. Ses yeux restaient rivés sur le paysage semi campagnard qu'ils traversaient. Bientôt la végétation devenu grise et blanche, par le froid de l'hiver et ressemblait ainsi à de sorte de trait de pinceau difficile à déchiffrer tant ils paraissaient flou.
- Ça aurait été la même chose. Zoro...s'il te plait, ne croit pas en ce qu'il te dit. Et je te l'ai dis non ? Je m'en fiche de ton physique..
- Au début, tu avais dis qu'un oméga avec mes proportions n'était pas intéressant....marmonna t-il dans une moue boudeuse.
- Ça s'était pour te vexer, parce que tu m'envoyais balader dès que j'ouvrais la bouche, avoua franchement le blondinet. Toute cette histoire n'est pas qu'une question de gênes, de statue, ou même de phéromone, même si je sais ça joues un peu tout de même..Ce n'est pas que cela....
-....
- Tu es heureux avec moi ? Demanda le blondinet en ralentissant avant de se garer sur le coté de la route. Lorsque la voiture fut parfaitement garé, le jeune homme au cheveux blond se laissa tomber dans son siège, puis tourna son beau visage en direction de Zoro, qui paraissait réfléchir à de multiple chose.
- Si..bien sûr que si je suis heureux avec toi, reconnut il les joues rosissante, avant d'observer ses mains qu'il leva devant son regard. Moi qui jusqu'ici aimait ma solitude pour son coté paisible....je trouve ça à présent désagréable car....tu n'es pas là, près de moi. J'ai toujours eu la vision de mon avenir comme quelque chose ressemblant à celui d'un vieil ermite revêche et seul..
- Wouah, tu me fais rêver là, plaisanta le blondinet en tendant à nouveau la main pour la poser sur la joue de son petit ami.
- Mais...reprit Zoro, dernièrement...je vois ce même avenir autrement....je le vois avec toi...Mais il y encore tellement de flou dedans. Depuis que tout mes rêves ont été anéantis par....Ce que je suis devenu. Je n'ose plus me projeter trop loin de peur de tout perdre à nouveau....
- Tu crois que l'influence de mon père et sa vision étriqué de notre monde, peuvent m'atteindre ? Tu crois que je vais changé d'avis si facilement ? Un rire passa ses lèvres minces, dont les baisés en général était un régale. Je n'ai pas fait tout mon possible pour que tu m'acceptes, pour au dernier moment jeter l'éponge. On a tout le temps pour penser à l'avenir...Et je ne change pas d'avis sur un simple fait. On est fait pour être ensemble Zoro...
Son oeil unique et vert détailla à cet instant chaque parcelle de son visage. Il s'attarda sur se beau sourire qui le faisait tant chavirer, sur ses yeux bleue à la couleur si belle et si clair..sur ses cheveux doré. Sans rien dire de plus, le jeune oméga le vit redémarrer la voiture, pendant que son coeur à ses quelques mots, se remplissant de plus en plus d'amour pour ce bel alpha, lui murmurant même à l'esprit des mots qu'il n'osait pas encore dire.
- Bon sang, se dit-il mentalement en sentant à nouveau son coeur battre terriblement fort dans son large torse. Je suis vraiment....raide dingue amoureux de lui...
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Et voila pour ce chapitre 14, qui je vous le dis en toute honnêteté a été compliqué à écrire. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, mais j'ai un peu galéré.
J'espère donc qu'il vous aura quand même plu.
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