Chapitre 12 : Première journée : Étrange collègue.
Chapitre 12 :
Le jour n'était pas encore lever, lorsque ce matin là, Zoro sortit de son lit après avoir entendu la sonnerie stridente de son réveil. Un peu agacé d'être ainsi tiré du délicieux sommeil dans lequel il se trouvait. Il avait frappé avec une énergie toute relative, le bouton qui servait à éteindre cette insupportable petite sonnerie qui lui vriller les oreilles. Cinq heure et demi s'affichait en rouge sur le boitier ainsi malmené.
Aujourd'hui serait sa première journée de boulot, aux thermes de Saint-Etretin. Et même si ce n'était qu'à la blanchisserie, lieu auquel il ne connaissait pas grand chose pour le moment. Le simple fait d'avoir un emploi suffisait à lui donner confiance en l'avenir. Avec les trois quart d'heure de vélo, qui devrait faire à l'aller, tout comme au retour. Le jeune homme dont les yeux demandaient encore un peu de repos, ne gronda pas d'avantage sur cet éveil un peu tôt. Lorsqu'il sortit enfin de son canapé lit, tout en frissonnant un peu, parce que le chauffage usé du vieil immeuble, était d'une efficacité toute relative. Il alla prendre une bonne douche le temps que son café ait fini de passer dans la machine.
Le temps à l'extérieur était toujours aussi froid et la neige visiblement bien à l'aise là où elle se trouvait, ne comptait pas quitter pour le moment la petite ville balnéaire. Ayant retenu les leçons simple de Sanji afin de faire un bon café, et non pas le jus de chaussette habituel. Le vert osa s'auto-flatter lorsqu'il réalisa que le breuvage sombre qui emplissait sa tasse était parfaitement buvable, voir même assez agréable. En bruit de font la télévision ronronnait des informations sur un pyromane qui sévissait sur la régions depuis quelques mois. Mais à peine, les journalistes eurent-ils parlé de ce criminel, qu'en un claquement de doigts ils passèrent sur une autre actualité.
Laissant-là ces choses dont le jeune homme n'en avait que peu à faire. Il alluma son portable qui était encore en recharge, car durant toute la soirée la veille, il avait échangé des SMS avec Sanji. Et la conversation sérieuse du début, avait vite virée en un grand n'importe quoi, qui les avaient bien fait marré.
" T'as changer mon nom sur ton portable ? Je ne veux plus être identifié comme étant..le blond pervers ." Avait tout de même réclamé le cuisinier.
" Je trouve pourtant que ça te vas plutôt bien." avait répliqué aussitôt Zoro. " T'as que des cochonneries en tête. Reconnait le."
" Oui, c'est vrai. Mais pervers ça fait un peu ....dégueux...change s'il te plait !"
" Tu me proposes quoi ? "
" Étalon Sauvage..", avait proposé un moins d'un quart de seconde Sanji.
Est-ce qu'il pensait réellement ce qu'il disait ? Vaste mystère ! Mais toujours est-il que la réponse de l'homme aux cheveux vert, fut tout aussi rapide.
" Oh hé, faut pas charrier non plus ! Tu te vantes là ! Et puis ça fait titre de film X. Non. "
" Comment ça film X ? T'as l'air bien rencardé sur le sujet ! "
" Idiot ! Dit pas n'importe quoi ! "
S'en était suivi à la suite de cela, une longue conversation chargé de blague, de sous entendu un peu coquin, un peu cochon. Mais au moins Zoro avait ri comme jamais. Pourtant ce matin là, lorsqu'il jeta un coup d'oeil à son téléphone portable. Les messages qui lui avait été envoyé étaient tout à fait différent, tout comme les destinataires.
" Bon courage pour ta première journée de travail grand frère. Tu vas tout déchirer." Lui avait envoyée Izumi qui même si elle aimait l'enquiquiner régulièrement, souhaitait malgré tout que du bien pour son ainé. Ce petit SMS encourageant, elle l'avait envoyée la veille sans doute, juste avant de se coucher. Touché, Zoro lui avait envoyé en retour un remerciement.
Le message de sa mère fut dans le même style. Avec juste en plus une longue liste de conseil, sur l'attitude qu'il devait adopter pour ce premier jour. Au final, un texte qui aurait du faire à peine quelques lignes, s'était vite transformé en roman littéraire.
Lorsqu'enfin Zoro se mit en route, le soleil était encore loin de se lever. La nuit assombrit pas les épais nuages qui avaient élus domicile dans le ciel de la ville, donnaient l'illusion d'une heure beaucoup plus précoce. Les trottoirs devenu glissant par la neige piétiné à longueur de journées, voyaient quelques très, très rare passant, se diriger en toute hâte en direction de leurs travail matinale. Le vents devenu glacé, par les températures qui restaient toujours en dessous de zéro, lui donnait l'impression de lui geler la surface du visage, et faisait même apparaitre aux coins de ses yeux des petites larmes d'inconfort.
Finalement, Zoro arriva sur le parking de l'immense centre thermal. Les nombreux bâtiments qui y étaient associé et s'étalaient sur un vaste panorama montagnard, étaient en parti éteint. Démontrant ainsi que les nombreux patients, ou même vacanciers, étaient paisiblement entrain de dormir. Après avoir posé l'anti-vol sur son précieux vélo. Zoro qui avait pris soins de prendre un sac à dos, dans lequel se trouvait tout les papier que la secrétaire de Monsieur Hope avait réclamée, hissa ce dernier sur son épaule. Dedans en plus des papiers dont-il avait besoin se trouvait plusieurs doses de suppresseur en cas de pépin.
Il arriva donc à l'entrée du bâtiment principal, avec la sensation agréable d'être accueillie par une chaleur dès plus appréciable. Près de l'accueil au large bureau circulaire se trouvait la même jeune femme qui l'avait accueilli, lors de son rendez-vous d'embauche. Assise dans un confortable fauteuil, cette dernière avait un café à la main qu'elle touillait sans grande conviction. Une expression un peu fatigué s'affichait sur son visage, tandis qu'elle se plaignait à voix haute sur ses horaires de la semaine. En face d'elle se trouvait certainement, celui qui allait être son responsable.
C'était un jeune homme qui avait le physique typique d'un oméga. De taille moyenne, il devait certainement avoir une bonne quinzaine de centimètre en moins que Zoro. Le corps mince est élancé, son visage pâle ressemblait à peu de chose près à celui d'une poupée de porcelaine. Ses yeux bleue foncé, étaient chargé de long cils noir. Sa bouche semblait être naturellement rosé, et ses cheveux bleue ciel étaient coupés dans un parfait carré, agrémentée d'une frange sur le front. Habillé de sa tenue de travail, qui était composé d'un pantalon et d'une tunique blanche, avec un liserait bleue au cols et aux manches. Il y avait d'épinglé sur sa poitrine un badge, qui donnait son nom, prénom, ainsi que sa fonction au sein de l'établissement.
- Mais...qui s'est ça ? S'exclama t-il en voyant un type de la carrure de Zoro, s'approcher d'eux.
Par réflexe, le jeune homme recula de quelques pas, avant de lancer un coup d'oeil plein d'interrogation, en direction de sa collègue qui elle ne paraissait pas plus choquée que ça.
- Bonjour, se présenta Zoro d'un ton un peu raide. Je suis le nouvel employé qui débute aujourd'hui à la blanchisserie, récita t-il, en ayant l'étrange et désagréable impression de parler comme un affreux type coincé et timide. Je suis venu, il y a quelques jours de cela, précisa t-il en direction de la jolie brune.
- Je m'en souvient parfaitement, sourit-elle en direction du vert avant de désigner d'un souple geste de la main, le jeune oméga qui paraissait choqué par la stature de Zoro. Je vous présente votre responsable ...
- Mais......je croyais que notre poste était réservé aux omégas seulement, ne put s'empêcher de faire comme commentaire, le type aux cheveux bleue ciel. Cécile t'es sur que c'est lui qui...Enfin je veux dire, le patron n'a pas commis une erreur ?
En toute franchise Zoro ne s'était pas attendu à une autre réaction que celle-ci. S'habituant bon grès, malgré à être un éternel sujet de surprise et d'étonnement. Il fouilla durant quelques courtes secondes dans son sac à dos, avant de tirer le fameux papier que le docteur Paryvel lui avait fourni, et qui confirmait son état d'oméga. Sans rien dire, Zoro le tendit au jeune homme visiblement inquiet de voir ce qu'il pensait être un alpha travailler avec eux.
- Oh le docteur Paryvel, commenta t-il après avoir lu le papier. Je le connais bien, j'ai déjà eu à faire à lui. C'est un très bon médecin. affirma le futur responsable de Zoro en passant sa main frêle dans ses cheveux ciel. Un peu honteux de sa réaction qu'il jugeait à présent excessive, car en rien il n'avait voulu vexer le vert, il s'excusa profondément auprès de lui.
- Je commence à avoir l'habitude, assura Zoro en souriant discrètement. Vous n'êtes pas le premier à réagir ainsi, et vous ne serez sans doute pas le dernier.
- Recommençons donc depuis le début, fit le type aux cheveux clair en tendant la main dans sa direction. Moi c'est Ulysse, mais comme je n'aime pas trop mon prénom, je préfère qu'on m'appelle Lys, si ça ne te dérange pas. Expliqua t-il avant de se rependre. On peut ce dire " Tu "?
- Ouais pas de soucie, je préfère qu'on me tutoie, répondit le vert en serrant la main qui lui était tendu. Moi c'est Roronoa Zoro. Enchanté !
- Wouah même quand tu sers la main, tu as une sacrée force! C'est dingue ça. Je n'ai jamais vu d'oméga comme toi. Commenta Lys, en se reprenant encore une fois. Bon alors commençons, fit-il en prenant un badge que lui tendait Cécile. Tiens c'est un badge qui te permet d'aller dans certain endroit réservé aux personnel, ne le perd pas surtout. Ici on est un peu plus de trois cents employés, ...donc crois moi la blanchisserie n'est nullement un endroit, où ce l'à couler douce.
- Je ne suis pas un tire au flanc, assura Zoro en observant le badge qu'il tenait dans sa main. Il y avait déjà dessus, son nom et son prénom, ainsi qu'une photo qu'il avait fourni lorsqu'il était venu passer l'entretient.
- Un nouveau collège, et costaud de surcroit ça va nous changer la vie! Plaisanta Lys, avant de l'inviter à le suivre dans un bref mouvement de tête. La blanchisserie est située au sous sol de ce bâtiment. Tout les matins, il te faudra aller dans cet ascenseur, et utiliser ce badge pour pouvoir y accéder, expliqua t-il en pointant du doigts un détecteur situé juste en dessous des boutons d'étages, et devant lequel il fallait passer le badge pour accéder au sous sol.
Lentement les portes de l'ascenseur se refermèrent sur eux. La lumière blanche qui les éclairaient donné au teint de peau pâle de Lys, une blancheur presque spectrale. Lorsqu'ils arrivèrent à l'étage du dessous, les deux omégas traversèrent un long couloir dont les murs gris pâle, tranchaient avec la beauté, et le luxe de l'étage du dessus. Des panneaux de sécurités en cas d'incendie étaient affiché ici et là. Tandis que des flèches qui avaient été tracés directement au sol, désignaient tout un tas de couloirs, menant à différents bâtiments. Ou alors à ce qui semblait être le chemin vers lequel ils se dirigeaient.
- Tout les bâtiments sont reliés entre eux, à partir du sous sol. Rien que là, il y a des kilomètres et des kilomètres de marche en les parcourant tous, commenta Lys. Grâce à des ascenseurs spéciaux prévus dans toutes les bâtisses, les différentes équipes de ménages passent par là, expliqua t-il en pointant du doigts plusieurs couloirs, afin de nous apporter de grands bacs chargés de linges à laver.
Ils marchèrent quelques courts mètres, avant d'arriver en direction d'une porte épaisse et sombre, où il fallait composer un code pour pouvoir entrer. Surpris, par tant de sécurité, le responsable de Zoro expliqua que le patron avait jugé cela utile pour assurer la sécurité des oméga qu'il employait.
- Par le passé, beaucoup de jeune Alpha se sont fait engagé ici pour des jobs d'été, parce qu'ils voyaient les blanchisseries comme un vivier d'oméga à attraper. Un peu comme si on était de vulgaires poissons bon à être pêcher. Il y a quelques années, il y a eu pas mal de soucies à cause de ça. Et depuis, le patron à jugé préférable d'ajouter cette petite sécurité supplémentaire.
- C'est quand même dingue d'être obligé d'en arriver là ! Commenta Zoro en secouant mollement la tête de droite à gauche.
- C'est vrai, mais au moins on se sent plus tranquille lorsqu'on travail. Reconnu Lys avant de se diriger dans une pièce, où était parfaitement ranger des pils et des pils d'uniformes de couleurs, et de style différent en fonction, du poste qu'ils représentaient. Voyons, voyons...fit-il en contournant plusieurs rayons, puis en fouillant celui qui leurs correspondait...J'espère qu'il y a ta taille...tu es si grand pour un oméga..
Durant quelques minutes, Lys se mit à chercher avec ardeur un uniforme de travail de la taille de Zoro. Par chance il arriva à en trouver un, mais nota tout de même qu'il faudrait à l'avenir commander deux autres au moins , afin que le vert puisse faire un roulement au fur et à mesure des jours écoulés. Après cela, Lys lui désigna un casier, auquel il devrait mettre un cadenas plus tard. Là, Zoro rangea ses affaires dedans, puis enfila sa tenue de travail d'un blanc éclatant.
- Note bien ça, c'est très important. Lui conseilla Lys avec un petit air amusée sur le visage, avant de pointer du doigts le derrière de Zoro. Ne jamais porter de sous vêtement noir, quand on porte un uniforme blanc. Sinon on voit à travers !!
- Qu...quoi ? S'exclama le vert en constatant, qu'il avait bien fait de porter du gris, car même si il se voyait peu.....il se voyait quand même, mais pas trop....bon bah je suis bon pour en racheter.
- On s'est tous fait avoir par ça ! Ria joliment le jeune homme.
Durant une partie de la mâtiné, Lys expliqua à Zoro le travail à faire. Toujours par mesure de sécurité, car les dérives du passé, lié à certain Alpha mal attentionné, avaient fini par convaincre le patron d'augmenter la sécurité autour de ses employés oméga. Les bacs de linge qui arrivaient en blanchisserie étaient tous posés sur un tapis roulant. Ces derniers traversaient ensuite un large mur, et qui était évidement impossible à pratiquer pour un humain, avant d'arriver dans la pièce principal. Là, les différents linges étaient ensuite triés, puis mis dans de grosses machines industrielles. Dans une pièce adjacente se trouvaient de gros sèches linges, et qui l'été venu rendaient l'endroit difficilement supportable. Et puis enfin, il y avait des machines à repasser industrielle elle aussi. A ce sujet d'ailleurs, Zoro dût admettre que le repassage, il n'y connaissait absolument rien ...et que c'était même sa bête noir.
- Tu apprendras comme tout le monde ici, ne t'en fait pas !! Assura Lys, mais retient bien ça ! Tout dois être parfait, pas de plis, pas de tâche rien ! Il en va de la réputation de l'établissement. Un drap mal lavé par exemple, peu à lui seul être la source de grandes critiques, et un début de mauvaise réputation.
En plus de visiter, et d'écouter les nombreuses explications sur son nouveau lieu de travail. Zoro rencontra aussi ses futures collègues qui tous comme Lys, eurent un mouvement de recule en le voyant. Sa carrure, sa taille, ainsi que ses muscles bien taillés donnaient tellement l'impression d'avoir à faire à un alpha, que certains eurent de nombreux doutes, lorsque Zoro fut contraint de détromper leurs impression premières. Mais finalement, et après avoir expliqué brièvement le pourquoi de son physique atypique pour un oméga. Tous se firent à l'idée, que Zoro était bien l'un des leurs.
- C'est dingue, commenta l'un d'entre eux. On a l'air de nabots à coté de toi !
Parmi ses collègues, il y en avait un dont le caractère tranchait terriblement avec la nature plus ou moins calme et timide de chacun. Il s'appelait Maël. Fin et élancé, sa peau doté d'une belle teinte caramel, ajouté à ses cheveux d'un blond clair lui donnait l'étrange allure, digne d'un Host parfois présent dans certain bar populaire de la ville. Ses yeux étaient d'un vert extrêmement clair, et autour de son cou, il portait un étrange collier en métal. Il était beau, et de toute évidence il en avait parfaitement conscience. A peine Zoro eut-il le temps de lui dire bonjour, que lui type lui expliqua tout net, que même si il était un oméga , il ne comptait pas se laisser dominer par le moindre Alpha. Et que plutôt à l'inverse c'était lui qui les attrapaient " jouait avec ", et les jetaient ensuite comme de vieilles chaussettes.
- Ce collier en métal, empêche le moindre alpha de me marquer sans ma permission, commenta t-il en désignant du doigts l'objet en métal. Seul celui que j'ai choisis me marquera...
De toute évidence la vie personnel de Maël, pour pas dire intime.., était plutôt débridé, voir même très agité. Mais avec une certaine lucidité, Zoro se disait que Maël pouvait bien faire ce qu'il voulait de sa vie personnel, à partir du moment où il ne lui cassait pas les pieds.
A vrai dire en dehors d'un langage un peu grossier à l'occasion, Maël s'avéra être quelqu'un de plutôt amusant, et surtout doté d'un optimisme peu conventionnel. C'était le genre de type même, à voir toujours le verre plein, plutôt qu'à moitié vide.
Cette toute première matinée de travail, passa avec une rapidité qui ne laissa a Zoro aucune possibilité de s'ennuyer, ni aucun regret quand à être employé dans un tel lieu. Bien entendu, il avait encore beaucoup de chose à apprendre, et à perfectionner. Mais ce qui l'amusa et l'étonna un peu, c'est qu'une fois la surprise sur son physique passé, beaucoup furent satisfait d'avoir un homme aussi costaud que lui, comme collègue.
- Aucun travailleur estival n'osera roder dans le coin en te voyant, plaisanta Maël en lui faisant une grande tape sur l'épaule. Ils vont faire demi tour, et passer leurs chemins ! On sera tranquille pour bosser, sans avoir besoin de virer de nos pattes ces sale petits puceaux ...
La pause déjeuné avait lieu à 13 h précise. Elle se faisait dans une salle adjacente à la blanchisserie. Composé d'une grande table ronde, il y avait en plus de cela un évier ainsi qu'un long comptoir, sur lequel était posé une grosse machine à café, près duquel se trouvait des tasses. Des réserve de café et de filtre, envahissaient un placard situé juste au dessus. Le repas était apporté par un serveur du restaurant, et qui bien entendu était un bêtas. Tout les plats étaient préparé, par les cuisines des thermes, et c'est avec des visages gourmands que chacun vis arriver les délicieux plateau.
- Aaaah voilà, notre héros ! S'exclama avec exagération Maël en direction du serveur qui de toute évidence était habitué à le voir agir ainsi. Putain je crèves de faim ! Il y a quoi à manger aujourd'hui, beau gosse ?
- Euh..
- Non ne dit rien, je préfère avoir la surprise ! Le coupa l'oméga blond. D'un grand geste de la main toujours aussi excessif, il salua le type qui prit rapidement congé d'eux, pour aller reprendre son poste au restaurant.
Un brouhaha bientôt anima la pièce, tandis que bien des curieux, semblaient se retenir de poser une foule de question à leurs nouveau collègue de travail. Sans doute avaient-ils peur d'être trop indiscret, pour ce premier jour ?
- Hum...dit moi, marmonna la bouche à demi pleine Maël. On t'a parlé du chef cuisinier de l'établissement ? On t'as dit....tout ce qu'il faut à son sujet.
- Fini ta bouche avant de parler, tu es parfaitement dégoutant quand tu fais ça, gronda Lys en détournant la tête, ma fille de deux ans est plus propre que toi.
- Hum....fait pas chier...avec ça ! Marmonna l'oméga survolté. Alors Zoro, on t'a tout dis à son sujet ?
- Je sais que c'est une sorte de secret professionnel, admit-il sans oser dire qu'il le connaissait bien...très bien même. Car après tout de ce léger détail, il n'en avait pas encore parler avec Sanji. Devaient-ils s'afficher, ou bien à l'inverse garder leurs liaisons secrète ?
- Bon, je vois que tu connais l'essentiel ! Mais il y a beaucoup plus important dans tout ça !! Ajouta Maël en agitant un peu sa fourchette, ce qui fit au passage grogner ceux qui manger près de lui. Son regard vert passa d'une joie simple, à une étrange expression ...impossible à décrire...mais qui reflétait comme une pointe de folie...
- Ah bon ? Qu'est-ce que ..
- En plus d'être un super chef cuisinier...Ce mec un CA-NON...un putain de boulet de canon. T'es obliger de craquer quand tu le vois...Aaaaah, il est si beau...que je donnerais n'importe quoi pour me le taper.
Un marmonnement un peu choqué de la part de Zoro, accueilli avec difficulté les propos du type blond.
- Maël tripe dessus en vains, expliqua à voix baisse Lys en direction de Zoro. Et ça, ça lui plait pas ! C'est pour ça qu'il fantasme dessus. Il lui plait, mais n'arrive pas à l'attraper dans ses soit disant filets! Je lui ai déjà dit d'abandonner, que ça ne servait à rien de s'acharner sur une personne qui ne veut pas de toi, mais il s'en fou.....et à vrai dire je plains Sanji...
En entendant les explications de son responsable, le jeune homme aux cheveux vert avala en plus de cela, de travers la bouchée qu'il était entrain d'avaler. Toussant un peu, et frappant sur sa poitrine, cela n'arrêta pourtant pas un seul instant Maël, qui en effet se mit à délirer fortement sur Sanji. De toute évidence, il était intéressé par lui, voir même un peu obsédé. Ce qui à entendre était drôlement déstabilisant pour Zoro. Pourtant et sans doute parce qu'il ne voulait pas être le type qui voit le mal partout. Il arriva à se convaincre, que ce qu'il entendait là, n'était pas bien grave. Et que Maël exagérait ses propos, parce que c'était sans doute là, sa nature.
- Le jour où je l'aurai. Il ne regrettera pas d'avoir céder. Il passera une putain de nuit torride avec moi, affirma t-il avant de percevoir un vague regard dure de la part du vert, le traverser de part en part. Bah qu'est ce t'as ?
- Il t'ai pas venu à l'esprit, qu'il avait tout simplement quelqu'un dans sa vie ? Répliqua Zoro dont une pointe de jalousie, et peut-être même de possessivité venait chatouiller son coeur.
- Tu crois ? S'étonna le blond en fixant vaguement son regard au plafond, avant de tapoter l'un de ses doigts sur son menton. Signe qu'il réfléchissait. Non, je pense pas ! Les mecs aussi beau, sont pas fait pour se caser aussi vite.....Et puis je m'en fou à vrai dire, qu'il ait quelqu'un.
- Mais, persista Zoro qui cette fois-ci n'arrivait pas à jouer les indifférents. Si, il ne veut pas de toi, tu devrais te faire une raison ! Non ? Le harcèlement c'est punis par la loi, essaya t-il de plaisanter tout de même afin de ne pas déjà se prendre la tête avec quelqu'un, lors de sa première journée de travail.
- Ah ça on lui a dit plusieurs fois, s'exclamèrent d'une seules voix plusieurs omégas. Tu nous saoule avec lui !!!
Aussitôt un brouhaha plein d'animation agita la petite pièce, ou très vite Maël fut la cible de plusieurs réflexions sévère, mais qui parurent toutes lui glisser dessus. D'un tempérament visiblement fort, il était évident à présent qu'il était du genre à agir comme bon lui semble, et tant pis pour les dommages collatéral.
*****
Curieux de savoir si tout c'était bien passé pour Zoro lors de cette première journée de travail. Sanji à la fin de son service et après avoir remis ses vêtements de civile, décida d'aller attendre ce dernier à l'accueil. Quinze heure s'affichait à peine à sa montre lorsqu'il y arriva, et c'est avec un petit sifflotement tranquille, qu'il regarda passer les nombreux patients et vacanciers, dans le large hall de la bâtisse. Parfois, un collègue étonné de le voir attendre dans un tel lieu, venait lui parler cinq minutes avant de rependre ce qu'ils étaient entrain de faire. Bientôt l'ascenseur menant directement au bureau du patron s'ouvrit. Et libéra Zoro mais aussi Maël, qui avait tenu à accompagner son nouveau collègue , qui avec tout ce qu'il avait vu depuis le matin, ne se souvenait plus vraiment où était situé le bureau du patron. Babillant et bavard, tout le monde pouvait l'entendre affirmer auprès de Zoro, qu'il était sûr et certain que sa période d'essais allait se transformer en CDI. Toute fois son regard vert clair, abandonna rapidement l'oméga au proportions fortes, pour voir au loin un certain sujet de ses nombreux fantasmes.
Coincé dans un excès d'orgueil, le jeune homme fut visiblement persuadé, que le charmant cuistot avait soudainement eu envie de le voir lui et personne d'autre ! S'avançant à grandes enjambées dans sa direction, Maël prit sans doute là, une sacrée douche froide. Dans un sourire charmant Sanji avait répondu à son salut , avant de le contourner rapidement pour foncer en direction de Zoro. Ce dernier un peu gêné, vit le sourire de son collègue se muer rapidement en un profond choque.
- Comment c'est passez cette première journée ? Questionna Sanji les mains enfoncées dans les poches de son long manteau noir, tournant ostensiblement le dos à Maël.
- Vous vous connaissez ? S'étonna l'oméga aux cheveux blond en se rapprochant, puis en les pointant du doigts à tour de rôle. Pourquoi tu nous à cacher ça, Zoro ?
- Je n'ai pas osé, répondit simplement le vert en voyant Sanji visiblement près à ignorer, la moindre parole sortant de la bouche de Maël. Une telle grossièreté était plutôt rare chez lui.
- C'est pour ça, que tu m'as dit d'abandonner ce midi ! Je comprends...
De toute évidence l'oméga aux cheveux blond, avait fait tellement de rentre dedans par le passé auprès de Sanji, que même un charmeur de nature comme lui, avait fini par prendre cette attitude en grippe. Pourtant, et malgré sa visible aversion, l'Alpha s'efforçait à rester polie et souriant. Ainsi il parvenait habilement à dissimuler le malaise qu'il ressentait en sa présence. Rapidement, et afin peut-être que la conversation ne s'éternise pas trop, le cuisinier attrapa la main, du vert dans la sienne et passa près du second blondinet. D'un air tout innocent, il se mit à lui sourire avant de déclarer...
- Tout nous excusera, on est pressé !
- Vous....vous êtes ensemble, alors ? Marmonna encore plus surpris Maël, ses grands yeux vert écarquillés, en les pointant du doigts tour à tour.
- Je l'espère de toute mes forces, répondit sournoisement Sanji dans un sourire tellement faux, que Zoro en fit une étrange grimace, en le voyant faire.
Ne comprenant rien à toute cette histoire, le jeune homme aux cheveux vert suivi son amant jusqu'à l'extérieur sans rien dire. Dehors un temps toujours aussi gris et froids les accueillie. Arrivé enfin sur le parking devant une longue rangé de voiture, Zoro se décida à tirer sur son bras, que Sanji maintenait prisonnier dans sa main.
- Qu'est-ce qui te prends ? Depuis quand tu agis comme ça avec les autres ? D'habitude tu fais ton malin, et ton charmeur, pourquoi là tu es si....si comment dire,... sur la défensive ?
- Ce type n'arrête pas de me faire des avances depuis de très, très nombreux mois, expliqua rapidement Sanji mal à l'aise le regard fuyant. Il a été jusqu'à me donner les dates de ses chaleurs, dans l'espoir que je viennes le voir à ce moment là.
- Sérieux ? S'étonna Zoro en passant la main sur sa nuque l'air atterré. J'ai bien compris qu'il avait un faible pour toi.. mais je ne le voyais pas être aussi.....persévérant ...marmonna t-il en sentant en lui s'agiter une sorte de petite panique chargé d'inquiétude.
- C'est au delà de la persévérance là, le détrompa Sanji agitant brièvement la tête de gauche à droite puis en regardant par dessus l'épaule de Zoro, afin de voire sans doute si l'autre extrême, ne les suivaient pas.
Rapidement il vit la silhouette de Maël traverser le parking, afin de monter dans sa propre voiture. Silencieux, les deux hommes le virent démarrer son véhicule, sortir de sa place où il était garé, avant de passer devant eux, et d'agiter rapidement la main en signe d'au revoir.
- Je me suis dis que de voir, que j'étais en couple avec toi, allait le calmer et lui faire comprendre qu'il ne m'intéresse pas. Et qu'il n'a vraiment aucune chance avec moi, reprit Sanji en suivant la voiture du regard, jusqu'à ce qu'elle disparaisse à un virage. Je n'aime pas être agressif, ni perdre mon contrôle ...mais lui...arrive à me foutre mal à l'aise....je veux dire...vraiment mal à l'aise
- Vraiment ? Ne put que s'étonner encore une fois Zoro ! En regardant vaguement autour de lui, tandis qu'à nouveau Sanji avait pris ses mains dans les siennes. Même si il a un langage très grossier, je l'ai trouvé plutôt sympa avec moi, expliqua t-il avant de se souvenir de la conversation qu'il y avait eu le midi même. Mais c'est vrai qu'il a parlé de toi durant la pause déjeuner...Et maintenant que tu le dis, les autres paraissaient être saouler de son attitude vis à vis de toi ......Lys m'a même dit : " il a une fixette sur le chef du resto."
- Ulysse à raison, confirma Sanji, Espérons qu'en me voyant avec toi, il va enfin se calmer et me laisser tranquille. Il n'osera pas intimider quelqu'un comme toi.
- M'intimider ? Moi ? Ricana ouvertement Zoro, en se pointant du doigts. J'aimerai bien voir ça ! Enfin peut importe, on verra bien comment il agira dans les jours à venir.
- Ouais t'as raison....souffla Sanji qui de toute évidence était loin d'être aussi optimiste que son petit ami.
Décidant de ne plus s'attarder d'avantage sur ce sujet de conversation, le charmant blondinet proposa à celui qu'il voyait déjà comme son oméga, de le ramener chez lui. Ce dernier qui n'avait qu'une envie limité de se taper trois quart d'heure de vélo, accepta bien volontiers la proposition, et alla rapidement ranger son " bolide " dans le coffre de la voiture.
- Pourquoi tu ne m'as pas dit, qu'un oméga te poursuivait ainsi ? Demanda Zoro lorsqu'ils s'arrêtèrent à un feu rouge.
- Je voyais pas quel intérêt, j'avais à dire ça, reconnu Sanji en s'allumant une cigarette. D'un geste bref, il entrouvrit la fenêtre de sa portière afin que la fumée s'en échappe aussitôt. T'imagines l'approche toi ? " Salut tu me plais ! Pas contre ne fait pas attention au type qui à une légère tendance à me harceler, il mord pas !"
- Ouais, c'est sur y a plus engageant.
- T'étais déjà sur la défensive, j'allais pas en plus ajouter ça ! argumenta un peu plus le blondinet.
Le reste du chemin, ils n'eurent pas vraiment l'occasion de discuter d'avantage. Curieuse de savoir comment s'était passé, cette première journée. Yoko prit le temps de téléphoner à son fils, et lui posa au moins une bonne centaines de questions, avant d'être satisfaite de ses réponses. Après lui avoir affirmer au moins mille fois qu'elle était fière de lui, elle consentit à raccrocher.
Ayant toujours autant de mal à quitter Zoro, car son instinct d'Alpha le poussait à s'inquiéter lorsqu'il était loin de lui. Sanji resta diner avec ce dernier ce soir là, et eut même bien des difficulté à quitter le studio, quand l'heure de rentrer chez lui sonna. Pourtant et avec une certain logique, Zoro lui rappela que la " séparation" serait courte puisque le lendemain après le boulot ils se verraient à nouveau. Riant et se moquant un peu de son propre tempérament, le blondinet reconnu que c'était là, une vérité toute juste. Cependant avant de partir, il obtient de son amant, un long et langoureux baisé qui laissa le vert à la suite de cela, bien hésitant à le laisser partir. Avide et gourmand, une certaine addiction aux lèvres tendre de son amant aux cheveux doré semblait être entrain de naitre chez ce jeune omega.
Les jours qui suivirent cette première journée de travail, se passèrent tout à fait bien. Seule la rumeur affirmant qu'un oméga de forte carrure, avait été engagé, fit vite le tour des employés. Celle-ci était accompagné d'un fait plutôt non négligeable, et qui assuré que ce tout nouveau collègue était potentiellement l'amant de leurs chef cuisinier. A présent, bien des curieux tentait de voir , ce type peu ressemblant à sa nature, et qui de surcroit avait réussi à mettre la main, sur le bel Alpha. Peu désireux de ne pas faire attention aux commérages, même si ce genre de chose l'agaçait profondément. Zoro décida plutôt de braquer son esprit sur sa formation, afin que Monsieur Hope n'ait aucun regret quand à sa décision de l'engager.
Parfois Maël à l'heure des repas, venait à lui poser des questions déplacées, et qui ne faisait pas seulement réagir le vert, mais aussi ses autres collègues qui jugeaient son indiscrétion agaçante et trop récurrente. Par exemple, à l'heure de la pause déjeuner du vendredi, il montra un certaine écart entre ses mains, et demanda à Zoro de lui dire stop.
- Pourquoi ça ? Questionna le vert, un sourcils relevait tout en rongeant son frein pour ne pas l'envoyer chier une bonne fois pour toute. Car pour lui c'était évident, cette question avait une allusion un peu cochonne, sans doute indiscrète, et malheureusement à voir avec Sanji.
- Ne lui répond pas, lui conseilla à voix basse Lys avec qui à l'inverse il s'entendait bien...tu ne fais que jouer son jeu !!
- Allez dit stop, quand j'ai bon ..insista l'oméga blond en écartant lentement les mains.
- Bon, pourquoi tu veux que je fasse ça, à la fin ?
- C'est pour sa voir la taille de sa..
- AAAh ça suffit, avec ça ! S'exclamèrent plusieurs collègues, énervés par son attitude grossière, qui s'était récemment accentué. On mange là ! Arrête avec ça !
- Oh mais ça va, je plaisantais, ria Maël d'un ton que Zoro eut du mal à déchiffrer. Décidant de ne pas faire de vague, il le laissa à ses divagations inutile, ense disant que pour le moment, le plus important pour lui était d'assurer sa place dans l'établissement.
Pendant cinq minutes, il y eut une foule de reproche contre Maël et son indiscrétion. Mais très vite le jeune homme, qui semblait n'avoir pas grand chose à faire des propos qui lui étaient ainsi jeté à la face, les ignora tranquillement le reste du repas. Lorsque la journée se termina, Zoro après avoir enfiler ses vêtements de tout les jours, arriva à l'attraper, afin de mettre les choses au points.
- Écoute, je ne suis pas là, pour faire le malin, ni l'idiot. Et encore moins me faire remarquer. J'ai besoin de ce job, et si tu cherches à m'énerver d'une quelconque façon, tu n'y arriveras pas !
- Oh désolé, j'ai un humour assez spécial, mais tu t'y feras à la longue, provoqua un peu l'oméga blond en lui tapotant l'épaule. Je ne cherche pas à me disputer avec toi voyons. Et puis tu sais vu la taille de tes poings, je ne fais pas le poids c'est sur....
- Tant mieux, alors ! Ça veut dire que je ne vais plus entendre de questions déplacé sur mon petit ami ! Je t'en remercie, sourit cyniquement Zoro en posant la main, sur l'épaule frêle de Maël, tout en le toisant du regard.
Ce dernier se contenta de sourire en guise de réponse, avant de voir cet oméga géant s'éloigner de lui. Aussitôt son rictus forcé s'effaça, tandis qu'entre ses dents, il faisait remarqué à lui même...
-Petit ami..petit ami... tu parles..t'es même pas marqué, gros crétin...
Au même instant près de sa voiture, Sanji attendait que Zoro sorte du travail pour rentrer, non pas chez ce dernier mais chez lui cette fois-ci. La veille il avait envoyé un message rapide à son père, affirmant qu'il ne pourrait pas être présent durant le week-end. De plus afin d'éviter la moindre conversation avec ce dernier, le jeune homme avait pris soin aussitôt d'éteindre son portable. Depuis il ne l'avait pas eu le temps de l'allumer. Aussi profitait-il du fait qu'il attendait Zoro, pour lire ses messages. Un en particulier, attira son attention.
" Sanji, je suis désolé, j'ai merdé ! Le vieux sait que tu as peut-être quelqu'un dans ta vie ! J'ai gaffé. Allez ciao !"
Ça, s'était Yonji qui lui avait envoyé ça à la hâte le matin même, alors qu'il était entrain de bosser au restaurant. Immédiatement une grimace agacé, déforma un peu le beau visage de Sanji, tandis qu'après avoir poussé un jurons qui fit se retourner un passant, il tenta d'appeler son frère en vains.
- Putain de bavard, gronda t-il en tombant sur la messagerie de Yonji. Écoute espèce de pipelette de merde ! A présent que t'as bavé auprès du paternel que j'avais un copain, tu peux dire adieu au repas, que je t'avais promis. T'as plus que tes yeux pour pleurer, espèce de grand gorille jacasseur ! T'es persona non grata à la maison !
A peine, eut-il le temps de raccrocher et de prendre une grande et profonde inspiration d'air bien fraie, qu'à nouveau son téléphone se mit à sonner. Rapidement Sanji jeta un coup d'oeil au nom affiché, tandis qu'au loin Zoro sortait du bâtiment principal. Sans rien dire, alors que son visage ordinairement charmeur prenait une expression de profonde dureté, il décrocha...Silencieux, il entendit juste quelques mots de son géniteur.
" Sanji. Peut importe ce que tu as prévus, tu viens demain. Et amène se soit disant petit ami, dont Yonji à parler ! Aucun refus ne sera accepté !"
Là-dessus le chef de famille avait raccroché sans chercher d'avantage à lier conversation avec son fils. Ce dernier assez énervé raccrocha avant de fourrer son portable dans la poche intérieur de son manteau.
- Et merde !
****
Et voilà pour le chapitre 12 où Zoro rencontre ses collègues de boulot, et dont l'un va lui donner du file à retorde. Sanji de son côté constate avec évidence que Yonji est un maladroit un peu trop bavard, et qu'à présent il n'a plus d'autre choix que de présenter Zoro à sa famille.
J'espère que ce chapitre vous à plu.
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