Chapitre 11 : Week-end savoureux.
Merci de rester un minimum poli dans vos commentaires. Le fait que ce soit une histoire yaoi ne justifie pas les excès de langage.
Chapitre 11:
En toute logique Zoro pensait que le propriétaire du loft, où il allait passer le Week-end, était à Sanji. Oui, en toute logique c'est ce qu'il avait pensé avec peut-être une petite pointe de naïveté. Pourtant il s'avéra bien vite que le grand maitre de l'appartement était " Dark Miaule " qui scrutait souvent son maitre, avec des airs de proprio affichait sur sa petite face noir. Lorsqu'ils étaient rentré de chez Yoko, avec des chutes de neige sur la route si impressionnante, qu'ils mirent plus de temps que prévu. Le chat était venu les accueillir dans des petits miaulements qui donnaient l'impression de leurs dire :
" Bienvenu dans ma demeure."
Comme toujours il s'était frotté le long des jambes de Sanji, tout en faisant des " ronron " affectueux. Ce dernier le remercia pour cet accueil chaleureux, en lui faisant des petites caresses qui furent apprécié à leurs juste valeurs.
Les chutes de Neige à Saint-Etretin n'étaient pas rare en hiver. Et même si parfois certains membres de la populations râlaient un peu sur ce détail météorologique. Ils finissaient comme tout le monde par s'y faire, et continuaient ainsi leurs petites vie tranquille.
Toujours aussi impressionné par cet immense appartement, Zoro détailla une fois de plus la décorations des lieux. Curieux, et peut-être manquant un peu d'attentivité, il n'avait que superficiellement fait attention à Sanji qui s'était dirigé aussitôt vers la cuisine. Le vert pendant ce temps là, était allé faire un tour du coté de l'immense baie vitrée, afin de jeter un coup d'oeil à l'extérieur. Là, il vit la neige continuait à tomber à gros flocon. Mais lorsqu'il concentra un peu plus son regard, il parvenait à voir au delà de la météo hivernal, et remarqua au loin la vaste étendu de mer qui se déchainait avec colère. De grosses vagues venaient se perdre sur les bords d'une plage au sable assombri à cet heure de la soirée. Sans doute été, et même au printemps, la vue devait être absolument splendide. Bien que Sanji ne voulait pas être vu comme un gamin de riche, le simple fait d'avouer que sa mère lui avait payé se sublime appartement démontrait tout de même que c'était un peu ce qu'il était.
Mais plutôt que d'afficher une jalousie toute bête et puéril. Le vert se contenta de penser que c'était là un loft bien beau, et que c'était tant mieux pour lui si il pouvait se permettre de vivre dans un tel lieu. Il tourna à nouveau sur lui même, et admira encore un peu l'endroit, avant de jeter un coup d'oeil en direction de la partie cuisine. D'un pas tranquille, il s'approcha du blondinet qui avait sorti sur un plan de travail tout un tas ingrédients. Une pile de couteau était rangé dans bloque de bois verni. Sans même regarder ce qu'il faisait Sanji en tira un dont la lame était impressionnante, et qu'il fit tourner dans sa main. Un peu comme le ferait un cowboy avec un pistolet. D'un coup d'oeil amusée, il observa Zoro puis lui dit:
- Un cours de cuisine, ça te branche ? Proposa t-il en faisant toujours dangereusement tournoyer son couteau.
- Heu, je ne suis pas franchement doué, en cuisine, avoua Zoro en croisant les bras sur son large torse. Pour moi la cuisine, consiste juste à faire réchauffer au four, ou au micro onde un truc déjà préparé.
Une grimace de dégout accueilli cet explication sur la façon assez particulière dont Zoro cuisinait. Si tant est qu'on pouvait nommer cela ainsi. Sans rien ajouter de plus, Sanji alla fouiller dans un des nombreux placard noir de la cuisine. Sur le comptoir où étaient posés les ingrédients, Zoro laissa machinalement un doigts courir le long du bois clair comme pour en tester la qualité. Avec rapidité, Sanji trouva ce qu'il cherchait et après avoir vigoureusement agité un morceau de tissu, il alla en direction de Zoro à qui il imposa plus ou moins un tablier.
- Je vais t'apprendre une recette toute simple, qu'un gros nul comme toi en cuisine pourra refaire sans problème ,expliqua t-il en attachant le tablier dans le dos de son amant, qui ronchonna un peu en entendant le mot " nul ".
- Je ne sais pas vraiment si je dois me sentir " vexé " pour le "gros nul", dont tu m'as gratifié. Ou flatté, par ce cour particulier que tu me proposes. Marmonna Zoro d'un air dubitatif en observant son allure dans le reflet d'une des larges fenêtres de la baie vitrée.
- Vois ça comme une flatterie d'avoir un cuisinier de ma trempe comme professeur particulier. Sourit comme toujours le blondinet, en venant lui faire face puis en déposant un simple baisé sur la joue.
Pendant ce temps là, Dark Miaule était grimpé tout en haut d'un meuble et observait d'un oeil curieux les deux humains qui squattaient son appartement ainsi que sa cuisine. Droit et fière sur son observatoire, il abandonna tout même assez vite sa pose avantageuse pour s'installer plus confortablement. Devant ses yeux bleue clair, il vit son maitre montrer à son invité comment couper des légumes comme un professionnel.
- La lame de ton couteau doit glisser le long de la planche à découper.....
- Humm, fit le vert visiblement un peu borné sur la moindre explication ayant attrait à la cuisine. Malhabile, les sourcils froncés, il n'arrivait qu'avec difficulté à reproduire ce que Sanji lui montrait avec une facilité, presque vexante.
Alors, le charmant blondinet posa son propre couteau devant lui, passa derrière le vert puis tendit ses mains pales qu'il posa sur celle de Zoro. Près de l'oreille de ce dernier, il murmura d'une voix feutré ...
- Laisse toi guider...
La réponse à ces quelques mots ne vient pas, et pour cause le visage mate du jeune homme passa en moins de quelques secondes au rouge vif. D'un geste un peu désordonné, il pencha la tête sur le coté et tenta de frotter le creux de son oreille contre son épaule. Lorsqu'il fut satisfait, ou du moins débarrassé, de ce détail. Il observa de son oeil unique , les mains pales du cuisinier rendre les siennes beaucoup plus habile. En quelques sorte, il était devenu une petite marionnette avec lequel le blondinet jouait adroitement.
Ces mots simples que lui avait dit Sanji , " laisse toi guider ". Il n'avait pas cherché réellement , à les contrer comme généralement sa nature solitaire le poussait à le faire. Ni même à lui dire de se débrouiller seul, car la cuisine ce n'était pas son truc tout simplement. Non au contraire, il s'était laissé mener par cet alpha, qu'il lui semblait être de plus en plus beau, au fur et à mesure du temps qu'il passait avec lui. Un souffle d'aise passa ses lèvres, car malgré la rougeur qui était venu s'étaler lentement sur ses joues. Une sorte d'étrange sérénité se mit à l'envahir, ainsi qu'une tranquillité et un calme qu'il n'avait pas ressenti depuis bien longtemps. Là, à cet instant précis, il se serait senti capable d'affronter toutes les difficultés du monde. Rien ne lui paraissait difficile, compliqué , ni même angoissant. Peut-être parce que sa présence d'alpha, plaisait à son coté oméga.
Sans doute ce bien être dû agir sur sa personne, car lorsque les légumes furent coupés, et que les mains du blondinet quittèrent les siennes, il les retient un instant. Tout doucement Zoro , les glissa autour de sa taille, comme si il demandait ainsi à être pris dans les bras. Et c'est d'ailleurs ce que fit Sanji fasse à cette demande muette. Heureux de sentir Zoro se détendre et se laisser aller avec lui, sans se poser mille questions. Le cuisinier ceintura sa taille forte, et colla doucement son buste contre son dos. A nouveau il murmura près de l'oreille de son amant.
- On est bien là, pas vrai ?
- C'est pas désagréable, reconnu le vert en sentant de léger baisés être déposé dans son cou.
- On est même très bien ici, renchérie l'alpha qui laissa ses mains passer sous le pull épais de celui qu'il voyait déjà comme étant son oméga.
Et sans doute cela aurait-il pu aller un peu plus loin, si son compagnon à quatre pattes ne l'avait pas rappeler à l'ordre en miaulant en discontinu. En un rien de temps, le félin était descendu de son observatoire avant de montrer sur le comptoir devant lequel ils étaient. Là, se trouvait tout les ingrédients dont ils auraient besoin pour faire de vrai et délicieuses pâtes à la bolognaise. Mais sans doute Dark miaule voulu vérifier si tout ceci était délicieux, car avec la souplesse qui le caractérise temps, il fonça dans le but évident de commettre quelques vols bien gouteux.
- Oh là, s'exclama le blondinet en lâchant rapidement Zoro avant intercepter son chat qui à présent était dans ses bras. D'un air innocent, il miaulait comme pour faire comprendre qu'il était victime d'une parfaite injustice. Petit voleur tu comptais faire quoi là ? questionna t-il en portant le chat devant son regard, qui détourna la tête d'un air de dire , "Je m'en fiche de tes disputes.
A la suite de cela, un miaulement indigné fut offert à Sanji en guise de réponses. En quelques secondes la magie de l'instant était brisée. Après avoir posé Dark Miaule plus loin, Sanji retourna à son " cour " de cuisine, qui resta bien sage et ludique tout du long. Curieux, Zoro avait écouté ses conseils tout en étant peu sur de lui, quand à la possibilité de reproduire ce qu'il faisait. Parfois la discussion virait sur un autre sujet, et allait sur la connaissance un peu plus approfondit de chacun.
Petit à petit l'espace commença à être envahi d'une délicieuse odeur de sauce tomate. Et l'appétit parfois immense du vert, commença à se faire entendre dans des grognements d'estomac féroce. Le cuisinier d'ailleurs ne semblait pas être à la traine à ce sujet, puisque lui même moment il sentit quelques révolte au creux de son ventre.
Si ils avaient pris le temps de jeter un coup d'oeil à l'extérieur, ils auraient pu remarqué, que la neige s'était enfin calmé. Mais de la météo, l'un comme l'autre n'en eut que peu d'intérêt. Et après avoir dressé, la table et remplie les assiettes d'une belle et généreuse quantité, Sanji déboucha une bonne bouteille de vin, qui s'accorderait fort bien avec se plat sans doute simple, mais jamais désagréable à déguster.
Au loin le chat les observaient en glissant parfois sa petite langue rose et rapeuse sur ses babines, afin de faire comprendre à son maitre ainsi qu'à son invité combien gouter se plat lui plairait. Mais le message ne fut pas entendu, ni vu et les deux amants encore dans l'apprentissage de se connaitre, et qui discutaient encore et encore. Parfois un rire s'élevait ici et là. Mais l'un comme l'autre devait admettre que la soirée n'était pas plus mal. Et Zoro qui avait l'espace d'un instant hésité quand à venir passer le week-end dans ce lieu, fut satisfait d'avoir repoussé en loin, ses bon vieux réflex qui l'aurait poussé comme toujours à dire " non".
Avec toutes ces semaines et mois à passées, dans ce qui lui semblait être le gris du désespoir et de la peine, lié à cet état qui était le sien et le révoltait. Il reprenait peu à peu, gout aux couleurs de la vie, de par la simple présence de ce type que le destin lui avait mis sous le nez. Peut-être que leurs histoires même si elle n'était qu'à ses débuts, les mèneraient loin dans la vie ?
Cette question fait mentalement, arriva à le gêner lui même. Il eut alors une petite toux gêné, et prétexta avoir avalé un peu de travers pour ne pas attirer d'avantage attention du son bel amant. Parfois pris dans cette folie que peut être la passion, il sentait son oeil vert se fixer sur se séduisant visage souriant. Zoro ne pouvait s'empêcher d'admirer chacune de ses expressions, ainsi que la profondeur de ses beaux yeux bleu.
- Je te plait autant que ça ? Questionna au bout d'un moment, Sanji en s'accoudant sur la table, puis en appuyant son mentons sur le creux de l'une de ses mains.
- Hein ?Pourquoi tu dis ça soudainement ? Bredouilla Zoro prit au dépourvu.
- Je dis ça parce que tu ne cesses de me regarder, depuis tout à l'heure ! Répondit en toute simplicité le charmant jeune homme blond.
- Ah ? euh, je ne m'en rendais pas compte désolé, marmotta le vert en détournant son regard qui c'était jusqu'ici obstiné à fixer le charmant propriétaire des lieux.
- T'es excuses ne répondent pas à ma question. Taquina un peu plus le blondinet qui n'avait pas bougé de position. Son sourire toujours aussi séduisant était encore une fois accroché à ses lèvres. Je te plait ?
- Je...euh...ne serais pas là, si ce n'étais le cas, bredouilla Zoro pas habitué à prononcer ce genre de paroles. Enfin...au début non, mais ...plus je te connais, et euh...plus je change d'avis...Enfin, bredouilla le vert agacé de ce ton ridicule, qu'il prenait. Bien sûr que tu me plait, admit-il enfin, en fixant son assiette.
- Hmm je te l'ai déjà dis, mais t'es vraiment mignon quant tu te gênes toi même. Déclara d'un ton théâtral Sanji en se laissant tomber au font de sa chaise, les deux mains plaquées sur le coeur comme si il venait d'y recevoir une bal.
Après avoir débarrassé la table, et après avoir remplie le lave vaisselle qui dans un silence relatif se mit au travail. Les deux hommes s'installèrent devant l'immense télévision dans le but de regarder un bon films ensemble. Sur la table basse restait deux verres à demi replis de vin. En appuyant sur le bouton d'un boitier tout blanc, une demi obscurité se mit à envahir la pièce, baissant ainsi les lumières, et fermant par la même occasion les volets de la baies vitrées. Sans doute cela ajouta une surcroit de romantisme à cette soirée loin d'être désagréable. Le chef d'œuvre de ce soir là débuta, dans une envolée de notes de musique. Lentement l'hymne monta et raisonna un peu dans la pièce, plongeant aussitôt les deux hommes directement dans l'ambiance.
Mais ce début qui avait semblé être le commencement d'un chef d'œuvre du septième art, fut vite décevant. Les promesses de voir là un bon divertissement ne fut pas vraiment tenu au contraire même. Et sans doute était-ce à cause, ou grâce à cela, que Sanji abandonna la vision du film pour se concentrer à nouveau sur cet oméga qui lui faisait tant tourner la tête. Avec assurance et une petite pointe de taquinerie, il avait glissé le long du canapé pour se rapprocher de sa cible aux muscles saillant et bien dessiner. Ce dernier l'observa faire en levant un sourcils interrogatif, tandis que les pupilles bleue azure, affichaient clairement le but de la manœuvre.
- Tu...eut à peine le temps de prononcer le vert avant de sentir les deux mains pâles de son amant, se poser sur son visage.
Avec ferveur et gourmandise mêlé, l'alpha s'empara de ses lèvres trop tentatrices à son goûts. Et bientôt, le film à l'intérêt plus que moyen, fut reléguer au second plan. Allongé sur le divan de cuire blanc, des baisés plein de fureurs et d'envie furent échangés. A peine prenaient-ils le temps de reprendre leurs souffles, pour à nouveau plonger dans ce délice, ou ni l'un ni l'autre n'étaient prêts de se lasser. Leurs langues coquines et lascives, ne cessaient de se mêler l'une à l'autre, et paraissaient parfois danser un tango dès plus passionné. L'excitation monta en eux, et sans doute auraient pu le mener à d'autre jeu encore plus délectable, si deux yeux félin ne s'étaient pas fixer sur eux deux, dans une obstination parfaitement dérangeante.
- At..attends, murmura le vert en posant la main sur la bouche de blondinet...ton chat nous regarde.
- Et alors ? Ce n'est qu'un chat, répondit en toute simplicité ce dernier en dégageant son visage, avant de plonger sur les lèvres du vert. Qui au dernier moment détourna la tête sur le coté. Mais quoi ??
- Mais il nous regarde merde ! Grognassa un peu, Zoro en pointant du doigts le félin qui ne comptait visiblement pas quitter les lieux, ni sa dérangeante observation. Un miaulement ce fit même entendre de sa part, comme si il disait," vous cassez pas la tête pour moi, continuez."
- Et merde....marmonna Sanji en se redressant sur ses genoux dans le canapé, il a réussi à me mettre mal à l'aise moi aussi, reconnu t-il enfin en passant la main dans ses cheveux blond.
- Ah tu vois, que c'est gênant, constat le vert en se redressant puis en remettant un ordre discret dans ses vêtements.
Mais à peine eut-il le temps de dire "ouf ", que la télévision fut éteinte. Et que son amant lui tendait la main dans le but visible de ne pas abandonner ce qu'ils avaient entamé. Zoro se laissa donc guider par cet amant décidément vigoureux, et dont les prouesses aux jeux du lit, était une gourmandise, qu'il se plaisait à déguster sans se lasser pour autant. D'un pas semi pressés, ils grimpèrent les marches de métal noir en direction de l'étage, où était logé la chambre de Sanji, ainsi qu'une seconde salle de bain. Fort heureusement pour eux, le chat ne les suivis pas, et préféra plutôt se lover dans le canapé, où en général il paraissait durant la journée.
Des briques noir habillaient le mur du font de la pièce, tandis que dans un contraste parfait, les autres étaient habillés d'une couleur blanche. Un lit vraiment immense était dans le font de la pièce. Et l'épaisseur parfaitement surprenante du matelas laissa à supposer à Zoro, bien des choses sur son confort. En dessus de la tête de lit aux barreau noir, était accroché au mur, le cadre immense d'une photo d'art en noir et blanc. Un bureau était installé devant une fenêtre devant lequel de lourds rideaux n'avaient pas été ouvert de la journée. Un ordinateur portable, ainsi que quelques bricoles habillé le dessus du meuble. A l'opposé, se trouvait une porte qui n'allait pas en direction de la seconde salle de bain, mais plutôt à un dressing surchargé de vêtement, et de chaussures parfaitement rangés. Deux tables de nuits noirs encadraient le lit, et sur le dessus étaient posées deux lampes en grise, et procuraient une lumière assez discrète, mais idéal pour qui voulait lire un peu avant de dormir. Un tapi moelleux habillait idéalement le sol de ce petit étage.
Mais de la décoration, ainsi que du mobilier Zoro n'eut que peu de temps pour s'y intéresser vraiment. Car pris dans cette envie soudaine qu'ils avaient l'un de l'autre. Ils se laissèrent tomber sur le large lit, où rapidement leurs vêtements furent jeté à travers la pièce. A nouveau le savoir faire de blondinet, fit vibrer le tout jeune oméga jusqu'au plus profond de son être. Et cette fois-ci, ses cris de plaisirs, ses douces jérémiades, ne furent entendu que par son amant, ainsi que les murs du loft.
Cela restait malgré tout de même assez dingue pour Zoro de réaliser, que malgré sa fierté naturel, ainsi que son habitude de ne pas capituler devant les difficulté de la vie, et devant personne d'ailleurs. Il n'arrivait pas à lutter contre le charme de ce bel homme qui lui procurait tant de bien, que ce soit physiquement, mais aussi émotionnellement. Il ne pouvait empêcher son corps, de se plier aux propositions coquines de ce dernier, et d'ailleurs il n'en résultat pour lui que du bon dans tout ça.
- Pourquoi ....tu...me fais ...tant d'effet...lâcha-ils durant un second round délicieux.
Surpris d'entendre une telle interrogation débouler aussi soudainement, et au beau milieux de l'acte. Sanji calma un peu son jeu, et laissa glisser de ses épaules les jambes robustes de son amant. Avec toujours ce même sourire plein de séduction qui le caractérisait temps, il répondit à la question, tandis que ses lèvres n'étaient qu'à quelques médiocre centimètres de celles de Zoro. A nouveau il bougea lentement des hanches, tandis qu'avec délice, il entendait et observait le bien, qu'il procurait à petit ami.
- C'est ..aaah, parce que.... je te corresponds, ...murmura t-il en glissant sa langue sur ses lèvres. Hey, vire tes mains de ta bouche, quémanda t-il en arrêtant un bref instant ses gestes habile pour prendre les poignets de son amant qu'il plaqua doucement sur le matelas...humm c'est bien ainsi, souffla t-il en reprenant sa délicieuse " torture ". Je suis le parfait...Aah..Alpha pour toi...hmm...
Les lèvres de l'oméga allèrent pour s'ouvrir comme pour répondre quelques choses, quelques mots tout au plus qui lui permettrait de réagir à ce que ce beau blond venait de dire. Mais prit dans les délices qu'il lui faisait agréablement subir, ce ne fut qu'un nouveau gémissement chargé de plaisir qui se fit entendre.
Son esprit qui semblait voguer entre plaisir et satisfaction parut rependre pied dans la réalités qu'un peu plus plus tard dans la nuit. Le corps repus, couché sur le coté, le jeune homme aux cheveux vert sentait autour de sa taille, le bras pâle de son amant s'enrouler. Lové contre son dos, ce dernier paraissait lentement s'en aller dans le monde des rêves. Était-il comme il le disait régulièrement " l'alpha " qui lui correspondait parfaitement ? Sans doute, mais une relation dans l'esprit de Zoro allait au delà du simple fait qu'un alpha correspondent à un oméga. Il y avait en plus de l'attirance physique, un besoin mental de s'entendre, sinon comment vivre une vie avec quelqu'un, si on est pas capable d'échanger sainement avec elle. Cependant, une chose parut lui sauter aux yeux. Près de lui, il se sentait entier, comme si une partie de lui qui jusqu'ici avait été inconnue, complétait parfaitement son être. Des questions, et des constats de ce calibre vinrent en tout sens envahir l'esprit de Zoro, qui à cette heure n'avait aucune envie de dormir. Bientôt, le réveil à la forme ovale qui était posé sur la table de nuit à ses cotés, afficha 1 h du matin. Dans son sommeil, Sanji bougea et s'éloigna un peu de son corps bouillant, en marmonnant un vague..
- Trop chaud....
Un sourire invisible dans cette obscurité totale naquit sur les lèvres du jeune homme à la belle carrure. Ce calant un peu plus confortablement dans se lit immense et confortable, le sommeil parvient enfin à le saisir, et aucun cas il n'ouvrit l'oeil durant les heures qui suivirent son endormissement .
Au petit matin, le soleil hivernal avait chassé, les gros nuages gris qui la veille avaient déversés sur la ville, une véritable tempête de neige. L'air frais ainsi que les températures basse, restaient malgré tout présent. Mais ce temps ainsi que le paysage de carte postal, qu'affichait la plage non loin du loft donnait à qui l'observait des envies de balades.
Dans un grand lit aux draps en bataille, dormaient d'un sommeil de plombs deux humains qui ne faisaient que bien peu de cas du " royal " félin parfaitement réveillé. Certainement, c'est ainsi que Dark Miaule devait voir les choses. Aussi voyant son bol de croquette toujours aussi vide. Et constatant combien son appartement, car soyons lucide c'était le siens, pas celui de Sanji. Le minet grimpa le long des marches de métal noir, trottina jusqu'au grand lit, ou dormaient toujours son maitre et son invité, puis sauta dessus. Sans ménagement, le félin piétina de ses petites pattes tout douce son maitre, avant d'aller s'assoir sur son buste, car à cet instant précis, Sanji dormait sur le dos. Un premier miaulement se fit entendre. Constatant que ce dernier n'avait que peu d'effet, Dark Miaule, renouvela ses plaintes en augmentant progressivement le volume. Et puis voyant que son maitre décidément avait le culot de dormir encore, il tapota le visage de ce dernier de sa patte velouté.
- Hmm, gronda enfin Sanji en s'agitant mollement dans son lit. Lentement, il ouvrit ses yeux tandis que sa mèche de cheveux blond, était balayait par la patte de son chat de compagnie. Quoi ?
Un autre miaulement se fit entendre, tandis que voulant se faire pardonner, le minet frotter sa petite tête toute douce contre la barbichette noir de son humain. Une grattouille derrière l'oreille le fit ronronner de bonheur. Enfin son maitre se décidait à lever ses fesses de là. Les yeux encore plein de sommeil Sanji émergea avant de pousser un lourd bâillement sonore. Près de lui, Zoro continuait de dormir la tête à demi enfoui sous la couette.
- Laissons le dormir, proposa t-il à son chat qui le regarda avec grand intérêt.
S'habillant rapidement, car un désagréable frison l'avait agité lorsqu'il avait mis les pieds au sol. Le jeune cuisinier après avoir mainte et mainte fois baillé à s'en décrocher la mâchoire, attrapa son chat dans ses bras, car de toute évidence il voulait aussi réveiller Zoro, puis descendit donner à manger à son affamé d'animal de compagnie.
- Dit pas merci surtout, marmonna Sanji les yeux à demi ouvert, tandis que dans un geste mécanique il préparait le café.
Le temps que ce dernier coule, il s'accouda sur le comptoir de la cuisine, croisa à demi les jambes, puis prit son visage dans ses mains qu'il frotta vigoureusement, afin peut-être d'émergé un peu plus. Pourtant cela ne fut que d'une utilité limité, puisqu'il resta un moment ainsi, laissant son esprit voguer aux grès des pensées brouillonne. Ce soir, il allait devoir ramener Zoro dans son petit appartement, et le simple fait de le laisser loin de lui ne l'enchanta que peu. Sans doute était-ce son instinct d'alpha qui le poussait à le vouloir toujours près de lui ? Certainement, même. Mais il connaissait assez Zoro maintenant, pour savoir que précipiter les choses entre eux, étaient le meilleur moyen pour que ce dernier se mette à nouveau à se défier de lui.
- Patience, patience, s'encouragea t-il à dire en tapotant le sol du bout de ses pieds nues. Chaque chose en son temps, il...aïe ....s'exclama t-il en sentant son chat mordiller l'un de ses orteils visiblement trop agité à son gouts. T'es malade !
Était-ce à cause de ses cris de " douleurs ", ou le simple hasard ? Toujours est-il que peu de temps après ça, Zoro émergea à son tour avec une vitalité toute relative. Les yeux fermées, il était évident lorsqu'on l'observait, qu'il s'était contraint à se lever, dès qu'il s'était rendu compte de l'absence de Sanji à ses cotés. Il marchait d'un pas lourd et peu sûr de lui. Et pourtant son air à demi réveillé, le fit agir avec un instinct qui amusa le blondinet. Car directement le vert était venu vers lui, pour tout simplement se plonger dans le creux de ses bras. D'un air, tendre il l'avait gardé contre lui, caressant de l'une de ses mains pales sa chevelure courte.
- T'as encore cru que je m'étais barré pas vrai ?
- Mouais , marmonna le vert, et puis j'ai réalisé que n'étais pas chez moi, et que donc tu n'avais pas pu de sauver de ton propre appartement.
- Logique, tout à fait logique, ria le propriétaire des lieux. Hmm, je n'ai pas envie de te laisser partir ce soir, reconnu t-il dans un murmure, ou il accentua avec exagération sa voix pleine de tristesse.
- Je n'ai pas vraiment envi de partir non plus, souffla Zoro, mais si je reste.....commença t-il à expliquer avant de se détacher des bras de Sanji. Tu vas vouloir faire " des choses " cette nuit, et je..
- Oooh tout de suite, quel manque de confiance en moi, ironisa le blondinet en allant préparer de quoi prendre un bon petit déjeuner.
- Ce n'est pas un manque de confiance, mais une réalité. Détrompa Zoro en s'appuyant contre le comptoir de la cuisine. Tu es accroc au sexe mon vieux. Et pour ma première journée de travail, je préférerais être en pleine forme , si tu vois ce que je veux dire ! ajouta t-il en s'accroupissant pour caresser Dark Miaule, qui se plaignait de ne pas avoir encore était salué.
- Accroc au ...pff...pas du tout.
- C'est ça ! Se moqua d'avantage Zoro en roulant de l'oeil en direction du ciel. Tu ne crois même pas à tes propres paroles.
- Je ne suis pas accroc. Je profite pleinement de ma jeunesse, de ma vitalité, et de tes petites fesses musclées, et aussi......énuméra Sanji avant d'être pris dans un moment de pure lucidité. Bon, bon ok, peut-être que je suis un touut petit peu accroc ! Mais juste un peu alors ?
- Si tu veux, capitula l'oméga dans un petit ricanement.
Ce jours-là après avoir pris un copieux petit déjeuner, les deux hommes après s'être douché et préparé, allèrent faire un tour à l'extérieur. Le temps était si beau malgré les températures encore très froide que l'idée de rester enfermé, paraissait être un pur crime. En bas de l'immeuble, Sanji qui avait pris son portable eut la désagréable surprise d'être appeler par l'un de ses frangins.
- J'ai dis que je n'étais pas libre bon sang ! C'est dingue ce que toi et les autres vous pouvez être chiant.
- Hooo, tu te calmes oui ! C'est père qui m'a dit de t'appeler, pour te prévenir que la réunion de famille était prévu le week-end prochain.....tout le reste du mois, ont est pris par nos emploies du temps ! Expliqua Yonji d'une voix ou on pouvait sentir une profonde lassitude.
- Aah! Fit Sanji dépité en marchant d'un pas lent tandis que près de lui Zoro observait les messages qu'il avait reçu sur son portable. Je voulais ....commença t-il à expliquer. Bon c'est pas grave, je serais là !
- Désolé. J'imagine que tu voulais passer du temps avec ta petite amie ? Proposa Yonji comme pour tirer quelques informations, sur la personne qui ainsi occupait tant son frère. Ton ? Peut-être ?
- Bien tenté ! ria Sanji, mais je ne vous direz rien là-dessus pour le moment.
- Oooh donc, ça veut dire qu'un jours , tu nous en parlera ? C'est du sérieux alors ?
- Non..
- Allez, un indice, insista juste pour enquiquiner son frangin le cadet de la fratrie.
- Non..
- Bon dit moi juste si c'est "il" ou " elle" ?
- Non, je ne dirais rien !
- Mais.....mais, c'est salaud tu vas pas me laisser dans l'ignorance ! S'indigna Yonji de sa voix puissante.
- Tu veux parier ? Proposa Sanji en s'abaissant au bon moment car, en toute simplicité Zoro avait tenté de lui lancer une boule de neige en pleine face. Heeeyy attaquer en traitre c'est dégueulasse !
Un rire dont aucune nuance féminine se fit entendre à l'autre bout du file, indiqua au curieux frère de Sanji, qu'il s'agissait de " Il" et non de " Elle ", comme il l'avait supposé.
- Écoute, ne dit rien à personne, insista Sanji qui savait que Yonji quoi qu'un peu bourrin, était parmi ses frères celui avec qui il s'entendait le mieux. Sérieusement, ne dit rien à personne ! Je compte sur toi ....
- Hum, booon d'accord, je garde ça pour moi. Mais tu sais ce que va dire papa, si ce n'est pas quelqu'un qu'il juge "digne" de nous....murmura à voix basse le dernier de la flatterie.
- Je sais bien...Mais je me fiche de son avis.
- Bon je te laisse, on m'appelle ! Oh et mon silence de coutera deux repas, ou il n'y aura que mes plats préféré ! Ok ? Et je ne veux pas que Ichiji et Niji en profite. Ce sera tout pour moi, ok ?
Un rire accueillie cette proposition en guise de prix à payer. Après confirmation, la conversation téléphonique s'arrêta là. Marchant d'un pas lent, les deux hommes avaient pris une petite ruelle discrète qui menait en direction de la plage. Un vent vif les accueillis et fit presque immédiatement, pleurer leurs yeux pourtant dénués de la moindre tristesse. Malgré ce temps venteux et fraie, l'air de la mer fut des plus vivifiant. Des discussions, et rire jalonnèrent leurs balade, tandis que parfois elles étaient interrompu par une bataille de boule de neige, qui les faisaient s'agiter comme deux enfants, mais finissait par les laisser à bout de souffle.
Mais dans cette bataille épiques, qui ne marquera certainement pas l'histoire, Sanji comprit que même si Zoro était un oméga, la force qu'il avait, n'avait rien à voir avec son statu. Et que sans doute, ce dernier lorsqu'il était en colère devait être très impressionnant. Comme toutes chose se passant merveilleusement bien, le temps ce jours là parut défiler à une vitesse vertigineuse et révoltante. Bientôt, se fut l'heure pour Sanji de ramener Zoro dans son petit studio. Tout le long de la route, le silence fut presque totale dans l'habitacle de la voiture.
- Ne fait pas cette tête. On a l'impression que je parts de l'autre coté de la planète, tenta de plaisanter Zoro, qui n'avait pu que constater le changement d'humeur chez le blondinet.
- Je sais bien que c'est bêtes d'agir ainsi. Mais mon instinct d'alpha angoisse à l'idée que tu sois loin de moi. C'est ainsi c'est dans ma nature.
- Tu as peur de quoi ? Demain au travail je serais qu'avec des omégas, et à présent je garde toujours sur moi une dose de suppresseur....tu n'as pas à avoir peur de ...
- Je le sais bien, répéta Sanji dans une grimace de désagrément. Tandis qu'un feu rouge semblait prendre un temps infini avant de passer au vert. Mais j'étais tellement bien avec toi se week-end...
- Moi aussi, admit le jeune homme en rougissant un peu, tout en passant la main dans ses cheveux court. C'est...c'est très étrange de passer aussi rapidement de la déprime dans lequel j'étais, à une sorte de confort morale et émotionnel parfait. Quand ma mère m'a demandée si j'étais heureux.. je ..j'étais sincère quand j'ai répondu que " oui " je l'étais. Mais tout change rapidement dernièrement.....et enfin...ça reste encore un peu perturbant tout ça pour moi.
- Je comprends, sourit joliment Sanji en quittant durant un bref instant la route des yeux. Je suis sans doute trop pressé. Mais, tout comme tous ceux qui sont comme nous, mon instinct parfois prend un peu trop les commandes. Je veux juste continuer à rester près de toi et..
- Je n'irais jamais voir d'autres Alphas, si c'est ce qui te cause tant de soucie, le coupa Zoro devenu si rouge que l'espace de quelques secondes Sanji s'en inquiéta. Je crois...que je veux personne d'autre dans ma vie que toi...j'ai comme une sorte de voix au moi, qui me dit : " ne cherche plus c'est lui qui nous faut." C'est...raah, c'est si étrange tout ça, ...marmonna t-il en brouillant ses cheveux déjà moyennement coiffé....Je suis partagé entre envie de rester tout le temps près de toi, et la prudence qui à toujours était la mienne...tu comprends ce que je veux dire ?
- Oh oui je comprends, souri bellement Sanji. Je suis déjà tellement heureux et soulagé que tu ne vois personne d'autre que moi comme Alpha pour toi. Je sais que mes propos peuvent parfois paraitre ...égoïste ou arrogant. Mais je tiens vraiment à toi, pas juste parce que ...nos phéromones s'accordent parfaitement... même si , retient ça c'est assez rare...mais bref... c'est surtout parce que je tiens à toi Zoro. Toi en tant que personne !!
Un frisson parut courir le long de la nuque du jeune homme aux cheveux vert en entendant ses mots. Jamais personne ne lui avait parlé avec tant de passion, et d'amour mêlé. Et lui si solitaire, si peu sociable en venait presque à regretter profondément sa vie de célibataire endurcie bien dans son coin. Les choses évoluaient entre eux, et ce bonheur et cette chance qui lui tendait les bras, il ne comptait pas la laisser passer. Alors, pour une fois dans sa vie, Zoro voulu être égoïste à son tour. Et ne voulu plus penser de manière assez borné, que sa vie consisté à travailler durement pour s'assurer un avenir financier confortable. L'amour était là, à porté de main et lui non plus ne le laisserait pas s'échapper, lui non plus ne laisserait pas d'autre oméga s'approcher de Sanji.
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Et voila pour ce chapitre un peu simple, ou nos deux tourtereaux réalise combien il se complète. Zoro va bientôt commencer son tout nouveau travail, et Sanji de son coté voit se profiler au loin, une réunion de famille, qui ne le motive que bien peu.
Tite question sans importance ! Que pensez-vous de mon petit Dark Miaule ?
je l'espère vous plaira un peu.
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