Chapitre 1 : Les joies d'une vie Simple.
Avant-propos :
Cette histoire est un omégaverse Sanzo. Vous êtes prévenue, donc il est inutile de me faire le reproche justement sur le fait que ce soit un Sanzo ( et pas Zosan). Je me suis basé sur les règles provenant du site ci-dessous. Pour ceux qui suivent " Un monde qui change " l'histoire sera parfaitement différente, et suivra les règles ordinaire lié au genre Omegaverse.
http://lesangesdalodie.eklablog.com/le-genre-omegaverse-c-est-quoi-a142695820
Pour plus de tranquillité j'ai laissé à Zoro un sens de l'orientation normal.
Chapitre 1 :
Assis à la table du petit déjeuner, un jeune homme dont l'énergie n'allait pas bien loin , observait d'un oeil à demi éteint la télévision qu'il venait d'allumer. Le sons n'était pas bien fort et hors mis une passion soudaine pour les informations , l'idée de monter le volume ne traversa pas un instant le crâne à cheveux vert de l'individu. La tête appuyée dans le creux de sa main, sa joue semblait se déformer au fur et à mesure que son envie de dormir l'envahissait. Lentement ses yeux se refermèrent, tandis qu'un filet de salive menaçait de s'échapper de ses lèvres entrouvertes. Un bon pourtant le saisi lorsqu'un voisin un peu bruyant claqua la porte située à la droite de son petit studio. Aussitôt le jeune homme avait sursauté. Se redressant sur son siège , il était resté agar un cour instant avant de revenir à son objectif principal.
Terminer son petit déjeuner.
- Bon ça suffit, se gronda t-il en frappant de ses mains, ses joues qui prirent une couleur rouge qui n'avait rien à voir avec une quelconque timidité ou gêne.
D'un trait, il avala le café qui avait commencé à refroidir dans sa tasse. Une grimace de désagrément déforma son expression jusqu'ici emprunt de fatigue. Un jurons passa ses lèvres tandis que le jeune homme agacé de ne savoir faire un café comme il faut, se désola de son manque d'efficacité en matière de cuisine. Et de tout ce qui touchait de près ou de loin, cet endroit précis de son appartement.
D'ailleurs il habitait ce dernier depuis à présent quelques mois. L'endroit n'était pas bien grand, et la cuisine était à peine large pour un homme de sa taille. Si ils avaient été deux, à coup sûr ils se seraient bousculé sans cesse, ou même bloqué d'une quelconque manière. Mais fort heureusement pour lui, et son coté un peu loup solitaire, ce petit appartement n'était habité que de lui seul. La pièce principal , servait de salle à manger et de chambre. Le lit double qu'il avait déjà lorsqu'il vivait chez sa mère, était dans un état que certain aurait jugé d'inquiétant, pour pas dire mourant. De toute évidence la structure du lit n'était plus de première jeunesse, et pourtant cela n'empêchait pas le jeune homme d'y dormir comme un loir. Une table haute pas bien large était encadrée de deux chaises. Un meuble bas, doté de multiple tiroirs abritait quelques bricoles qui constituait sa vie. Des placards incrusté dans les murs voyaient quelques vêtements pendre ici et là. Des piles de t-shirt donnaient l'impression de formait à eux seul une sorte de tour de Pise. Une salle de douche un peu étroite était situé près de l'entrée. La télévision qui ruminait des informations à peine audible, était un cadeau de sa maman prénommée Yoko, qui vivait à présent seule avec sa petite sœur.
Son père était mort dans un accident de voiture deux ans auparavant. Il avait été le seul présent durant ce drame qui avait laissé sur son propre corps de bien triste souvenir. Un oeil aveugle balafré d'une fine coupure, et qu'il ne gardait ouvert qu'à de rare occasion. Ainsi qu'une longue cicatrice sur le torse. Le chauffard ivre qui avait été le grand acteur de leurs malheur, s'en était sorti avec ce qui lui et sa famille jugeaient comme l'équivalant d'une simple tape sur la main. Quelques années prisons avec sursis, et une mise à l'épreuve qui lui assurait une tranquillité de l'esprit que, les victimes condamné à la perte d'un être aimé avaient trouvée odieux.
Dans ce malheur qui avait frappé sa famille beaucoup avaient émis un commentaire qui, avait été dis avec une discrétion relativement grossière.
- Heureusement dans leurs malheurs la mère est une bêtas. Si elle avait été une oméga..les gamins se seraient retrouvé orphelins.
Cette phrase, il l'avait entendu le jours même des obsèques de son père. Deux pipelettes amis de travaille de son père étaient venue lui rendre, hommage et avaient trouvée utile de faire ce genre de commentaire déplacé. Sur son épaule sa mère c'était appuyée comme ci les forces lui avaient manqué. Des larmes terrible n'avaient cessé d'inonder son visage. Elle n'arrivait pas à se faire la simple idée de vivre sans l'amour de sa vie. Entre les bras de sa maman , sa petite sœur âgée de 10 ans pleurait un fait des plus simples. Plus jamais elle ne verrait son papa.
Lui le rescapé de cette tragédie avait lancé aux bavardes, un regard noir qui les avaient un peu plongé dans l'embarra. Comment dire que la mort d'une personne était moins grave sous prétexte, que l'un et l'autre étaient d'une catégorie social différente. A vrai dire de toute leurs vies ses parents avaient passé pour des phénomènes de foire. Son père surtout qui étrangement entant que Alpha avait préféré l'amour d'une bêtas, plutôt que de chercher un ou une oméga lui correspondant. D'ailleurs ces derniers étaient si rare que, son père avait toujours dit que tomber amoureux de sa mère était la meilleurs chose qui lui soit arrivé. Mais c'est vrai, cela arrivait à de rare occasion que des Alpha en manque d'oméga se mettent en couple avec des bêtas. Mais à chaque fois ces couples étaient vu comme un peu étrange, et peu conventionnel dans cette espèce d'ordre établie. Mais ses parents avaient fait fi des critiques, et avaient construit leurs vie ensemble sans jamais cesser de s'aimer. Le résultat de leurs histoire d'amour, était sa venu au monde ainsi que celle plus tardive de sa petite sœur. Leurs vies avait été assez simple avec des hauts et des bas, comme tout le monde peu vivre. Mais il avaient tous été heureux, et jamais Zoro n'aurait eu l'idée idiote de dire que son enfance avait été malheureuse. Jamais.
Ses pensées qui l'espace d'un instant s'étaient enfui dans ce passer pas si lointain, revient rapidement dans le présent, lorsque son téléphone portable, en charge se mit à sonner. Faisant une fois de plus un bon sur lui même, le jeune homme s'approcha de l'appareil qu'il prit rapidement dans sa main avant de répondre à son interlocuteur, plutôt matinal.
- Maman ? Mais pourquoi tu m'appelles à une heure aussi matinale ? Questionna t-il avant de jeter un coup d'oeil sur le calendrier où dans une écriture un peu hâtive il avait noté quelques mots à la date de ce jour.. Voyant cela une grimace déforma une fois de plus ses traits.
- Zoro mon chéri tu as oublié ? Demanda d'un ton soupçonneux la mère du jeune homme. C'est aujourd'hui que ta petite sœur à le résultat de ses testes médicaux. On saura si elle est une Alpha, oméga ou bien bêtas. J'aimerais que tu sois là pour elle. Et puis ainsi tu viendrais faire un petit coucou à ta maman adorée.
Un rire passa les lèvres de l'homme à cheveux vert. Sa mère s'était toute sa force. Lorsqu'on la voyait elle paraissait faible et fluette mais son énergie, et surtout l'amour qu'elle éprouvait pour sa petite sœur, et lui même était plus fort que tout. D'un geste Las, Zoro passa la main sur son visage évitant au passage de bailler en plein dans le téléphone.
- Je suis encore en stage, mais je pense que je peux me libérer à 15h00 aujourd'hui. Je pourrais être là, vers 15 h 30 environs. Ça va comme ça ? Proposa Zoro.
- C'est parfait, en plus j'ai préparé plein de petits plats. Tu pourras les emporter chez toi. A tout à l'heure mon ché....Faillit Répondre joyeusement sa mère, avant que derrière elle sa petite sœur se mette à hurler.
" Maman arrête ça, c'est la honte...il a pas besoin de savoir des trucs pareils...."
En entendant cela Zoro leva l'oeil au ciel , avant de secouer la tête avec fatalisme.
- Mais ma puce, répondit la mère de famille qui n'avait pas encore raccrochée. S'est ton grand frère, l'homme de la famille. Tu sais bien qu'il t'aime et qu'il ne veut que ton bien ?
" Oui, Je sais mais ....C'est bon quoi ..C'est gênant... on va pas en faire tout un plat, je suis sur d'être une bêtas comme toi et Zoro..."
- Peut-être mais , reprit la mère...
- Bon maman je raccroche sinon je vraiment finir par être en retard. À tout à l'heure.
Riant et secouant encore une fois la tête, le jeune homme ne prit pas mal les bougonneries de sa petite sœur, qui mettait les pieds dans " l'âge ingrat". Lui même lorsqu'il avait eu 13 ans, âge à laquelle il est possible de savoir, si on est un Bêtas un Alpha ou un Oméga. Il avait un peu râlé sur sa maman, qui avait fait tout un plat de cette histoire de teste. A peu de chose près, elle avait voulu faire une grande fête pour célébrer le simple fait que son petit garçon grandissait. Heureusement pour lui, son père à l'époque avait su calmer le tempérament excessif de sa maman. A nouveau Zoro crut revoir dans son esprit le visage de Yoko, lorsqu'elle lui avait dit...
" Le résultat au final on s'en fiche," avait-elle affirmé, avant de reprendre d'un ton ému, ses yeux vert débordant de larmes." Mais cela marque quand même un moment important. Mon bébé devient un homme."
L'adolescent qu'il s'était senti un peu gêné par les mots tendre de sa mère. Et comme souvent à cette époque là, il s'était contenté de bougonner dans son coin. Lui, n'avait pas prit cette période de sa vie, comme quelque chose d'émouvant, ou à marquer d'une pierre blanche. Il s'était juste contenté de lever les yeux au ciel, une fois de plus. Mais, et là s'était le moment de son souvenir le plus important, il se rappelait encore avec soulagement de la sensation de satisfaction qu'il avait ressenti lorsqu'il avait ouvert l'enveloppe de teste lui affirmant qu'il était un bêta.
- Cool, avait été le mot qui avait marqué l'instant, tandis que sa mère toujours aussi excessive, était étonné que son bébé, ne soit pas un Alpha fort et puissant comme son papa.
- C'est le jeu de la génétique ma chérie, avait répondu avec fatalisme son père, auquel hors mis ses yeux noir, Zoro ressemblait terriblement.
Mais sa vie grâce à ça, n'était pas contraignante. Aucune barrière lié à ce qu'il était ne se dressait devant lui, et mise à part travailler durement pour s'assurer un avenir paisible, rien ne se mettrait en travers de son chemin.
Depuis quelques mois Zoro était en stage dans un dojo de kendo, afin de valider un diplôme qui lui permettrait à l'avenir de faire de sa passion, son futur métier. Ce sport qu'il avait pratiqué durant toute sa vie, lui avait valut un grand nombre de victoire. Dans son ancienne chambre chez sa mère, cette dernière avait gardé avec émotions et fierté aussi, toutes les médailles qu'il avait gagné au fur et à mesure des championnats auquel il avait participer.
Mais depuis l'accident, et surtout à cause de son oeil aveugle la fédération des sports l'avait jugé comme inapte à participer au moindre concours, nationaux et internationaux. Décision injuste et parfaitement illogique pour lui , mais qui malheureusement était irrévocable. Ne se laissant pas abattre pour cela, car ce n'était pas dans sa nature, et malgré la terrible déception que cela lui avait fait. Il avait décidé de rester proche de sa passion en transmettant son savoir aux plus jeunes. Aussi était-ce pour ces raisons que depuis quelques mois, Zoro était en stage rémunéré dans un dojo relativement réputé.
Ses employeurs satisfait de son travaille, et de la qualité de ses cours, espéraient à long terme pourvoir l'engager. Un avenir stable s'offrait à lui, et seul l'acharnement dans son travail lui permettrait de garder cette vie tranquille qui était la sienne. Mais avant de penser à l'avenir, Zoro devait obtenir son diplôme. Et même si pour le moment il ne gagnait pas très bien sa vie, son compte en banque qui n'était pas de plus chargé, était tout de même assez loin de la banqueroute. Ses revenus lui permettait de vivre en toute indépendance et évitait par là même d'être un poids pour sa mère. Ses journées étaient chargé, sa vie était bien remplie, rien n'aurait pus le préparer au futur changement qui s'annonçait.
La ville qu'il habitait depuis qu'il était tout petit avait l'étrange nom de Saint-Etretin. Prénom étrange pour cette cité côtière, car aucun saint du nom de Etretin n'avait jamais été répertorié. Mais c'était ainsi qu'était nommé sa ville, et c'est ici qu'il vivait. Connu pour son énorme flux de touriste important lorsque les beaux jours arrivaient. Le coeur de la cité avait su garder son histoire et son architecture médiéval qui faisait le bonheur de tout les voyageurs du monde entier. Mais ce qui attirait aussi les vacancier dans cette ville , était les termes plusieurs fois centenaires et qui surplombait la ville sur le flanc d'un ancien volcan parfaitement éteint. Les eaux qui découlaient de cette montagne avaient soit disant des vertus thérapeutique, et attirait en son sein, bien des visiteurs. Beaucoup y venaient pour prendre du bon temps. Les sources chaudes naturel étaient envié, et les soins, ajouté à la cuisine réputé pour sa qualité nutritionnel, donnait l'impression à ceux qui y goutaient, la sensation agréable ne pas être au régime. Le responsable et chef de cette cuisine étonnante, était inconnu de tous. Et tenait visiblement à garder l'anonymat.
Certain disait que le chef de cuisine refusait de se montrer à qui que ce soit par pure modestie, ou timidité. Mais un fait été là, personne ne connaissait son nom ainsi que son visage, qui paraissait être un grand secret. Les raisons de cela était ignoré de tous et même les journalistes les plus chevronnés n'avaient pu réussir à trouver qui il était. Car tous s'y étaient cassées les dents. Mais bien loin d'être là , un point négatif, qui aurait pu porter préjudice à l'établissement, se fut au contraire un bonus de curiosité qui amusait, ceux qui venaient séjourner dans l'hôtel luxueux des termes.
L'hiver touchait à sa fin, et malgré le froid encore présent, ainsi que le vent qui donnait la désagréable sensation de se faire gifler lorsqu'on mettait le nez dehors. Zoro enfin préparé enfourcha son vélo afin de parcourir les 5 kilomètres qui le séparait de son travail. Le ciel était plus ou moins dégageait et un soleil encore timide pour le moment, laissait à croire qu'il finirait plus tard par se montrer. Ce chemin qu'il parcourait chaque matin, il le connaissait comme sa poche. Et souvent lorsqu'il arrivait au dernier feu de signalisation, et qu'il devait s'arrêter au rouge. Il jetait un oeil sur l'affiche d'une publicité géante annonçant la prochaine saison d'une télé réalité, ayant comme " couple star" un célèbre entrepreneur alpha au physique avantageux, avec son plus réservé oméga, et qui donnait toujours l'impression au jeune homme de surjouer la timidité.
- Comment peut-on exposer ainsi sa vie, commenta t-il à voix haute, tandis qu'un autre cycliste à coté de lui attendait que le feu passe au vert.
- Tout est bon pour se faire du pognon ! Répondit l'inconnu ! Tant que ça marche ils auraient tord de sans priver.
- Sans doute...
Et puis le feu passa au vert, et après avoir jeté un dernier coup d'oeil à l'affiche ou le couple souriait d'un air complice et entendu, tandis qu'en grosse lettre cursive était écris :
" Les Wallyms sont bientôt de retour ."
- Tu parles d'une connerie, bougonna encore un peu le vert en voyant à quelques mètres de là, la silhouette reconnaissable du bâtiment où il passait son stage.
Lorsque le jeune homme entra dans le couloir de l'établissement une agréable sensation de chaleur lui réchauffa les joues. Retirant ses gants en cuire un peu usée, il les rangea rapidement dans sa poche avant de saluer ceux qui seraient peut-être plus tard ses futurs collègues de travail.
- Alors Zoro, tu as passé un bon week-end ? Demanda son Maitre de stage, au physique asiatique. D'un geste vigoureux de la main, il secoua celle du jeune homme qui répondit simplement à la question.
- J'aurai une faveur à vous demander, osa t-il dire après quelques petites minutes de discussion.
- Ah ? Vas-y je t'écoute , assura ce dernier en allant se payer un thé à la machine à café.
- Et bien, voilà...j'aimerais pouvoir partir à 15 h, aujourd'hui. Ma petite sœur à ses résultats de teste médicaux aujourd'hui..elle a 13 ans...et ma mère aimerait que je sois présent enfin ..
- Hum, fit son supérieur en observant un large tableau affichait au mur, et sur lequel était inscrit tout les cours qu'il y aurait durant la semaine, mais aussi dans les mois. Aujourd'hui c'est assez calme....Un cour à été annulé.
- Vous êtes donc d'accord ? Demanda Zoro encore pas tout à fait sûr !
- C'est ok, assura ce dernier en lui faisant une autre tape sur l'épaule.
Le reste de la mâtinée le jeune homme s'appliqua à donner des cours aux jeunes débutants. Avec calme, il corrigeait les mauvaises positions que pouvait prendre certain de ses tout jeune élève. Sans doute était-ce à cause de sa cicatrice sur l'oeil, mais en général les enfants qui arrivaient ici, paraissaient impressionné par lui. Mais très vite ces derniers comprenaient qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, et que même si au premier abord Zoro n'avait pas l'air aimable, sa simplicité et son calme , les détrompaient très vite. Rapidement il devenait la coqueluche de ses jeunes enfants en proie à l'admiration. Parfois certain venaient lui parler après le cours, et lui demandait de raconter l'une de ses participations à un championnat quand il était plus jeune. S'exécutant avec plaisir car tout bon souvenir est agréable à se remémorer, il voyait au fur et à mesure de son histoire les yeux des enfants s'ouvrirent et refléter une certaine forme d'admiration.
- Mais c'est en persévérant et en travaillant dure qu'on arrive à obtenir la victoire. Il faut être discipliné, et toujours écouter les conseils que l'on vous donne. Là-dessus, il avait ajouté quelques mots afin d'inciter ces jeunes esprits à étudier d'avantage. Seul une tête bien pleine peut réussir dans la vie.
- Ça veut dire quoi ça ? Demanda un gamin aux cheveux brun l'air incertain.
- Ça veut dire, intervient un autre, que si tu travailles pas à l'école tu seras un clochard !!
Durant encore 5 minutes les enfants réuni autour de lui, pérorèrent sur un avenir pleins de promesse et de frayeur pour eux. Mais rapidement les autres cours se succédèrent et bientôt 15 h arriva. Lorsque le jeune homme sorti enfin de cette journée de travail qui en rien n'était contraignant pour lui, il enfourcha à nouveau son vélo, et roula rapidement en direction du petit appartement de sa mère qui n'était qu'à quelques petits kilomètres de là. L'immeuble où elle habitait était assez ancien mais parfaitement entretenu par le gardien. Ce dernier était un petit homme trapu et dont les cheveux noir à l'origine devenait de plus en plus blanc. Zoro le connaissait bien ,car lorsqu'il était petit, l'homme était déjà à ce poste. Après s'être arrêté quelques instant pour discuter avec ce dernier, qui tout en secouant la tête, affirmait qu'il avait sacrément changé. Le jeune homme entra le code puis passa la porte de verre qui était fissuré à certain endroit. Un peu comme ci quelqu'un avait eu l'intelligence toute relative d'y jeter un cailloux. D'un pas rapide il grimpa les 4 étages et arriva enfin sur le palier, où était déjà présente sa mère qui discutait avec sa voisine. Une longue connaissance elle aussi.
- Mon chéri, s'exclama joyeusement sa maman en lui appliquant de gros bisous sonore sur chaque joues. Je suis vraiment contente que tu sois là ! Dit bonjour à Denise.
Saluant la dénommée Denise qu'il connaissait aussi depuis qu'il était gamin, cette dernière tout comme sa maman s'extasia sur le fait qu'il était devenu un beau jeune homme. Amusée la vieille femme qui à présent approchait les 70 ans se rappelait avec nostalgie, de ces fois ou quand il était enfant et que ses parents étaient occupé, il venait prendre le goûter chez elle jusqu'à leurs retour.
- T'étais si mignon avec tes petites jours rondes, ria la vieille femme en tapotant doucement ces dernières.
La sonnerie typique d'un coup de téléphone chez Denise les sauva d'une trop longue remonté dans ses souvenirs d'enfance. Après l'avoir salué, Zoro ainsi que sa mère qui ne lui arrivait qu'à l'épaule, entrèrent dans l'appartement. Lorsqu'il retira ses chaussures le jeune homme eut la surprise en jetant un coup d'oeil dans la cuisine de voir une jolie pile de tupperware garnie de bon petits plats. Stupéfait car il savait bien quel était le but de leurs présences, il en souleva une ou deux afin de deviner ce qu'elles contenaient. Pendant ce temps sa mère toujours aussi bavarde déversait en flot continu, de révélations, et de potins qui agitaient le quartier, tout en préparant le thé. Du four elle sortit un délicieux gâteau chocolaté, et qui était le préféré de sa fille.
- Je me débrouille tu sais, arriva enfin à placer Zoro. Pas la peine de gâcher ton jour de repos en préparant tout ça, assura t-il en désignant de la main tout les petits plats à emportés.
- Je suis ta maman, c'est normal que je pense à ton bien être, même quand tu ne vis plus à la maison, argumenta Yoko. Tu n'es pas bien gros tu sais ,et ..
- Je n'ai pas maigrie , nia avec amusement le jeune homme qui savait que dans cette " bataille verbale ", il perdrait de toute manière.
- Peut importe, fait plaisir à ta maman adorée, et prend tout ça avec toi quand tu rentreras chez toi d'accord ?
- Ok, de toute manière tu ne lâcheras pas le morceau tant que je n'aurais pas capituler pas vrai ?
- Exactement, confirma sa mère en agitant la tête de haut en bas. Et puis comme j'aurai besoin de mes Tupperware, tu seras obligé de revenir me rendre visite pour que je l'ai récupère.
Un rire accueilli la dernière phrase de sa mère, qui maline arrivait toujours à le faire venir chez elle. Telle une maman oiseau, elle donnait toujours l'impression de chercher à gaver son fils quand il lui rendait visite. Le gâteaux et le thé venait à peine d'être servie dans la salle, quand l'ouverture et le claquement de porte de l'entrée les firent sortir de leurs bavardages.
- Izumi , je t'ai déjà dis de ne pas claquer la porte d'entrée ! Gronda un peu la mère de famille en voyant sa fille l'air boudeuse entrer dans le salon, après avoir jeté ses chaussures.
A peine plus grande que leurs mère dont les cheveux blond paraissaient devenir de plus en plus blanc. La petite sœur de Zoro n'arborait plus comme avant une longue et belle chevelure doré, mais au contraire une courte chevelure d'un rose vif, tandis que quelques mèches de cheveux violet et bleue lui donnait l'apparence d'un arc en ciel vivant. Entre ses mains la jeune fille tenait la lettre qui contenait en elle, les possibilités sur son avenir. L'air toujours boudeuse, elle alla cependant dire bonjour à son grand frère qu'elle serra un peu dans ses bras.
- T'étais pas obligé de venir pour un truc aussi nuuul, affirma t-elle en prenant place autour de la table. C'est trop gênant...
- Dit toi juste que c'est une excuse pour venir vous voir ! Commenta Zoro, dont l'oeil resté river sur les cheveux rose de sa sœur. Étrangement une fois la surprise passé, il trouva que cela lui allait plutôt bien. Peu importe ce que dis cette lettre de tout manière, tu resteras toujours ma petite sœur !
- Bah ouais, répondit cette fois-ci Izumi dans un sourire qui avait mis du temps venir.
Et puis comme dans un geste commun le frère et la sœur, observèrent leurs mère ouvrir l'enveloppe d'une main tremblante. Amusée par cette excessivité qui caractérisait leurs maman, ils se mirent tout les deux à rire avant d'attendre que cette dernière annonce la nouvelle.
- Alors ! ça dit quoi ? questionna Izumi en voyant le visage un peu déçu de Yoko.
- Et bien ma chérie tout comme ton frère et moi, tu es une bêtas. C'est quand même dingue, ajouta t-elle en voyant sa fille pousser un long soupire de soulagement et de lever les bras au ciel. Aucun de mes enfants ne tiens de leurs père. C'est fou ça !
- Tu plaisantes j'espère ? intervient immédiatement Izumi en pointant du doigts Zoro, c'est le portrait de papa à peu de chose près ! Si il était encore en vie, on les confondraient tout les deux !
- Oui, c'est vrai, murmura avec émotion la mère de famille en observant son fils. Tu ressembles tellement à papa !
D'un coup d'oeil rapide Zoro observa le portait photographique de son père et qui était depuis sa mort accroché au mur de la salle. Lui ressemblait-il vraiment ? Oui un peu, puisque de toute manière, ils avaient tout les deux la même façon de se tenir, la même façon de parler, et aussi la même couleur de cheveux. Mais de son regard de fils, il n'avait pas la sensation d'être à la hauteur de ce dernier. L'image qu'il gardait de son paternel était celle d'un homme droit, charismatique , bon et joyeux. Le type même de personne qui réussi tout ce qu'il entreprend.
Et puis la conversation dévia sur divers sujets un peu banal. Le gâteau fut engloutie en un rien de temps, et le thé bue en quelques gorgées. Rapidement Izumi les abandonna pour aller se réfugier dans sa chambre et répondre au coup de téléphone intempestif de l'une de ses meilleurs amies.
- Je suis content qu'elle ne soit pas une oméga, reconnu Zoro en voyant l'étonnement s'afficher sur le visage de sa mère. Leurs possibilités dans la vie active sont tellement limité. Je n'aurai pas aimé qu'elle finisse par être sous les ordres d'un Alpha qui aurait de par sa voix, presque tout les droits sur elle.
- Oh mon chéri, tout les alphas ne sont pas des monstres voyons. Ne soit pas trop caricatural à ce sujet, il y a du bon et du mauvais dans chacun de nous. C'est ce que disait toujours ton père.
- C'est vrai, mais..reconnait que certain ...sont tout de même de sacrée connards avec leurs oméga. Les journaux en parlent souvent d'ailleurs. Ils se cachent même derrière ces derniers pour échapper à certaine peine de prison...du genre " Ok, punissait moi pour ce que j'ai fait, mais sans moi mon oméga risque de mourir.." Faut vraiment avoir un tempérament de salaud pour agir ainsi.
- Dit donc ! Cesse de dire autant de grossièreté veux tu ? Gronda sa mère en fronçant des sourcils, avant de reprendre. Il y en qui en effet abuse de la situation, mais ce n'est pas forcément un cauchemar pour tout le monde. Il y a des couples qui vivent leurs vies comme tout le monde. Il y a de tout dans son monde, mon chéri et c'est comme ça !
Le jeune homme resta encore une bonne heure à discuter avec sa mère, et puis la lumière extérieur déclinant légèrement il dut se résoudre à rentrer chez lui. Avant de partir il arriva à caser dans un sac à dos tout les petits plats que sa mère avait pris soins de cuisiner pour lui. Après avoir pris le temps de dire au revoir à sa petite sœur, le jeune homme promis de revenir le week-end suivant. Et puis enfourchant son vélo, il reprit la route menant à son studio. Le froid à la tombée de la nuit devenait plus intense. Une fine pluie verglaçante commença même à tomber tandis que les voitures roulaient avec bien peu de prudence.
Petit à petit une migraine soudaine commença à envahir sa tête. Devenu lourde cette dernière lui donnait l'impression d'avoir du mal à se concentrer sur la route sur lequel il roulait toujours. Réalisant qu'il n'était plus très loin de chez lui, Zoro s'accrocha à l'idée simple qu'il serait bientôt arrivé, et que une fois dans son appartement il pourrait prendre de quoi calmer sa migraine et se reposer.
- Une épidémie de grippe traine sur le pays, c'est pas le moment de tomber malade, s'encouragea t-il.
Lorsqu'il arriva devant l'immeuble où il habitait, le jeune homme avait l'impression que cela faisait des heures et des heures que son cerveau criait de douleurs. Sans vraiment faire attention il rangea son vélo dans le local prévus à cet effet, puis ressortit de la pièce assombrit par la tombée de la nuit. D'un pas chancelant, les mains plaquées sur son crâne, il avança sur le chemin menant vers l'entrée du bâtiment. Le vent frais continuait de lui souffler sur le visage, et ne parvenait pas pour autant à faire baisser la fièvre qui semblait rapidement montrer en lui.
Que lui arrivait-il soudainement ? Pourquoi, était-il aussi mal, alors que cet après-midi même, il se sentait au sommet de sa forme ? S'appuyant contre un mur qu'il n'arrivait plus à se situer. Il avait la désagréable sensation à présent d'entendre comme dans un film, ou le sons aurait été mal réglé, la voix de quelqu'un cherchant à lui venir en aide. Les rues étaient totalement déserte, pas un seul passant ni même habitant du quartier n'était présent. C'était à peu de chose près, comme si l'endroit avait été vidé de toutes vies.
- Hey ? Vous avez besoin d'aide ? Répéta une voix inconnu de lui...Hey !! Vous m'entendez ?
Sa tête lui tournait aussi rapidement que le tambour d'une machine à lavée. Son oeil valide parvient à s'ouvrir un peu. Là , Zoro comprit que son pas chancelant l'avait un peu trop détourné de sa route, et qu'au lieu de rentrer dans l'immeuble il s'en était au contraire éloigné. Non loin de lui et de l'inconnu que sa douleur fulgurante l'empêchait de détailler, se trouvait la silhouette d'une voiture dont il ne put reconnaître la marque.
- J'ai si mal que j'ai l'impression de ne rien voir....ses doigts s'étaient accrochés à ce qui ressemblait à un blouson d'aviateur. L'être , puisqu'il n'arrivait pas à le voir dans cette douleur qui le torturait...lui posa d'autres questions, qu'il ne parvenait pas à entendre.
A nouveau, il essaya de dire quelques choses, mais très vite la pénombre vient à envahir son cerveau. Le noir obscure le noya. Pourquoi son corps n'était-il que douleur ? Pourquoi soudainement en quelques minutes à peine tombait-il malade ? Ces questions tout à fait légitime, ne passèrent que brièvement dans son esprit brouillon.
Rapidement l'homme qui était entrain de lui venir en aide, attrapa son téléphone dans la poche intérieur de son blouson, et appela les secours. Avec prudence, il positionna Zoro sur le coté, puis gardant une main posée sur son épaule, il expliqua d'une voix rapide, qu'il était près d'un homme qui venait de faire un malaise.
- Non je ne le connais pas ! Je roulais tranquillement quand j'ai vu ce type agir bizarrement ..comme si il était pris d'une crise, de je ne sais quoi...hum....oui ok, je ne bouge pas ! Mais grouillez vous, il n'a pas l'air bien !!!
Accroupit dans la semi obscurité, l'homme aux cheveux blond attendait avec une certaine impatience que les secours arrive. Avec angoisse il attendait encore et encore, ayant la désagréable sensation que les secondes devenaient des heures. Le froid était intense et ses yeux bleue bien malgré eux, pleuraient sous le souffles glacé. Et puis se fut soudain, un odeur vient à envahir ses narines. Elle était puissante et fleurie, quelques choses qui n'avait malgré tout rien à voir avec un simple parfum.
- Des phéromones d'oméga, comprit-il rapidement.
Plaquant la main sur son nez qu'il pinça , le blondinet comprit aussitôt que cela venait du type qui était inconscient à ses pieds.
- C'est pas possible.....balbutia t-il, ça ne peut pas....être lui ? Nia t--il aussitôt en jetant un regard circulaire sur les alentours. Mais force est de constater qu'à part lui, et l'homme évanouie, il n'y avait pour le moment personne d'autre. Merde.....je peux pas rester....souffla t-il en commençant à sentir un certain trouble l'envahir....Ce type....comment peut-il être un oméga, avec un tel physique ?
La main toujours plaqué sur le nez, le jeune homme aux cheveux blond se redressa et recula de quelques pas. Près à partir, il hésita tout de même, car laisser un type inconscient en pleine rue, et surtout dans un tel état, était à ses yeux un véritable crime. Bien des choses risquaient de lui arriver. Il en était encore à hésiter quand à quoi faire, lorsqu'il entendit la sirène typique du samu...éloigné d'au moins 3 mètres du corps inerte, le jeune homme commençait à sentir les premiers effets liés, à cette décharge de phéromone qui venait agresser ses narines.
- C'est...le gars là-bas ! Se pressa t-il de dire, en pointant vaguement du doigt un endroit de la rue. Un étrange oméga super balèze....il est en chaleur, on dirait ...Dans tout les cas, cet idiot ne sait pas se contrôler.....
- Il ne doit plus avoir d'inhibiteur, comprit aussitôt une infirmière spécialisé dans les urgences. Immédiatement elle donna quelques ordres à ses collègues, puis prit une seringue, qu'elle sortit d'un sac en cuire noir.
- Je peux y aller ? Demanda le blondinet, je veux dire.....c'est désagréable...enfin..je suis un Alpha...et.. .
- Je comprends, je comprends, répondit évasivement la femme en lui faisait signe de partir, on s'occupe de lui. Qui êtes vous, qu'on lui dise au moins qui l'a aidé ?
- Oh, euh...ce n'est pas la peine, il n'a pas besoin de savoir ça.
Et puis n'ajoutant rien de plus , le blondinet au physique avantageux, entra dans sa voiture noir qu'il démarra en trombe, après avoir pris tout de même un instant pour reprendre ses esprits. Au même instant l'équipe médicale s'affairait autour de cet étrange Oméga qui en rien n'en avait l'apparence. Lorsque la piqure lui fut faite, cinq minutes s'écoulèrent avant qu'enfin tout se calme chez le jeune homme toujours inconscient.
- C'est bon on l'emmène pour s'assurer que tout vas bien. Ordonna l'infirmière. Ils lui expliqueront ce qui s'est passé à l'hôpital.
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Et voilà pour ce premier chapitre de cette toute nouvelle histoire.
Alors qu'en pensez vous ? J'espère qu'elle vous intrigue un peu.
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