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Chapitre 8

Severus ne put s'empêcher de tressaillir, il connaissait cette voix, il la connaissait trop bien.

« Evans, que me vaut le plaisir ? Il tenta du mieux qu'il put de garder une voix impassible

- Tu n'as rien à faire là. Le couvre-feu est passé depuis presque deux heures. Je vais te demander de rejoindre tes quartiers... et j'enlèves 10 points à Serpentard »

Elle s'était attendue à tout, à une remarque acerbe et piquante, à une froide indifférence, à une crise de colère mais au lieu de ça, son ancien ami s'était tût, acquiesçant silencieusement à l'injonction de la rousse avant de quitter la tour, la tête basse, un rideau de cheveu noir dissimulant son visage. Cependant, mue par un instinct soudain, elle saisit le bras de l'adolescent qui, surpris, se retourna vers elle. Elle connaissait Severus depuis 9 ans et en neuf longues années, elle ne l'avait jamais vu pleurer.

Quelque chose dans son petit univers bascula, voir ce garçon si mystérieux, si froid, mais si fort pleurer lui paraissait... absurde ? Il trouvait les sillons humides qui creusaient ses joues, absolument odieux. Ils n'avaient rien à faire là, ils ne pouvaient pas être là. Cette vision la figea de stupeur, les yeux écarquillés, le bras du serpent toujours retenu par sa main. Lui aussi la fixait, à mi-chemin entre la colère et la honte. Pourquoi avait-il fallu qu'elle le voit ? Pourquoi, de tous les foutus préfets de cette école avait-il fallu que ce soit elle qui le découvre dans un état pareil ? À il était beau l'ambitieux Prince de sang-mêlé, aspirant au pouvoir et au respect, incapable de cacher à la seule femme qu'il lui restait ses faiblesses de cœur.

Mais alors qu'il s'insultait de tous les noms d'oiseaux existants, un blanc brutal se fit dans son esprit quand il sentit les bras fins de la jeune fille enserré son torse. L'odeur boisé de sa crinière lui monta rapidement à la alors que coi d'étonnement, il passait à son tour, les bras autour de la taille de la rousse.

« Severus... qui a pu te faire ça ?

-... Me faire quoi ? Murmura-t 'il.

- Te briser au point de te rendre humain. La voix de Lily était rauque alors qu'elle relevait le visage vers le garçon du parc auprès de qui elle avait grandi. Il y eut un long silence qu'aucun des deux n'osa briser.

- Si j'avais su plus tôt qu'il suffisait de quelques larmes pour que tu me serre à nouveau dans tes bras... Tenta Severus, la gorge serrée.

- Si j'avais su plus tôt qu'il restait un peu de mon meilleur ami derrière cette carapace de sale con raciste et insensible. »

Plus un mot ne fut échangé entre les deux, ils auraient été superflus. L'important était passé à travers le silence qui rapprochait leurs corps.

Le cours de DCFM des 7ième années de Gryffondor/Serpentard n'allait pas tarder à commencer et d'une certaine façon, tous les élèves marquaient leur impatiente. Quoiqu'en voyant le quatuor d'imbéciles, surexcité, Rogue hésita un instant à sécher le cours pour aller se perdre quelques parts entre les dédales des cachots, élaborer de nouvelles potions. Néanmoins, sa conscience d'élève studieux l'en empêcha, elle, et pas DU TOUT les regards appuyés que lui lançait une certaine rouquine, parfaitement consciente de son chemin de pensée. Il n'eut de toute façon pas vraiment l'occasion de mettre son plan à exécution puisqu'un certain Auror débarqua de nulle part par leur ouvrir la salle. Il n'était pas beaucoup plus âgé que ses élèves, pas particulièrement élégant, pas même intimidant... il se fondait dans la masse. Ce qui était plutôt étonnant pour un fils d'aussi bonne famille qui n'était, théoriquement, jamais sortit de son manoir.

« Bonjour à tous. Je m'appelle Sean Devis et je serai votre professeur de défense contre le mal cette année. Je suis sûr que vous êtes déjà tous au courant des raisons de ma présence ici mais pour les quatre au fond qui ne suivent pas, deux de mes collègues du bureau des Aurors et moi-même avons été assimilés à la protection de Poudlard, dans cet objectif et afin d'ajouter un aspect pédagogique à notre présence ici, il nous a été demandé d'enseigner la défense. C'est bon pour vous ? Bien.

L'année sera divisée en trois parties. Tout d'abord, nous étudierons la peur. Les effets, bénéfiques ou négatifs qu'elle peut avoir et la manière d'en faire une force. Puis, dans un deuxième temps, nous travaillerons sur les différents types de magie, la magie blanche, la magie noire, la magie antique, le vaudou, les pouvoirs psychiques, etc. Et pour finir je vous apprendrai l'art du duel et du combat ainsi que la défense. C'est bon pour vous ?

Les élèves acquiescèrent et ce fut à cet instant précis qu'une forte détonation et un nuage acre de fumée perturbèrent l'atmosphère jusque-là plutôt studieuse et que des exclamations horrifiés et indignés se firent entendre. Cependant ses cris, ne venaient pas de n'importe quels élèves, mais plutôt d'un groupe de farceurs en série qui abordaient de longs cheveux argentés, une peau d'un vert sombre et de magnifiques t-shirt vert où l'inscription « I ❤️ Slytherin » était brodée d'un fil couleur argent. Un rictus ourla les lèvres de l'enseignant alors que ses victimes, furieuses, menaçaient les Serpentard de malédictions concernant plus ou moins 17 générations de leurs vénérables familles.

- QUI A FAIT ÇA !? Hurla Sirius cramoisit.

- Monsieur Black, je vous priais de ne pas perturber mon cours pas vos essais stylistiques douteux. Se moqua le fonctionnaire, ravis que sa petite plaisanterie ait fait mouche.

- Mais, mais...

- Meeeh quoi ? Êtes-vous devenus une chèvre en plus d'être tout vert ? »

L'héritier de la très noble et très ancienne maison Black aurait bien voulu répondre mais les ricanements de ses camarades et le sourire narquois de son professeur l'empêchèrent de se défendre. Piteux, les quatre comparses ne prononcèrent plus un mot et quelques heures plus tard, la facétie du mystérieux anonyme (dont l'identité secrète penchait, d'après les étudiants (et les victimes) vers un certain Serpentard aux cheveux gras) fit les gorges chaudes du château. La journée s'étiola minutes par minutes et le premier week-end de l'année fut accueillit à bras ouvert pars les adolescents.

Harry était assis dans une salle sombre, sur un trône fait de bois durs et usés. Il sentait la colère bouillir dans ses veines lorsqu'il remarqua l'homme en cape noir agenouillé à ses pieds il compris.

« Es-tu en train de me dire, Abraxas, que la langue de plombs, que nous avions eu tant de mal à capturer, s'est suicidée ? La voix était mielleuse, douce

- O-oui, maitre. Tenta d'articuler l'homme tremblant comme une feuille.

- Ce qui veut dire que le seul individu que nous avions sous la main et qui était susceptible de nous fournir des informations sur notre supposé « ancien prisonnier », est mort ?

- Oui, m-maitre.

-Humph, je vois. Tu sais ce que tu mérites, pour ton incompétence ?

-...

- Je n'ai pas entendu.

-...oui, maitre.

- ENDOLORIS !

Le sort fusa au cœur de la poitrine de l'aristocrate qui poussa un hurlement à peine humain avant de s'effondrer, ivre de douleur. Ses sentiments face à cette scène abjecte était contradictoire. De la compassion pour cet homme pathétique, torturé par l'homme qu'il avait choisi de servir. Mais également du dégout, de la haine pour Voldemort et ses beaux discours. De la rage face à son impuissance. La joie malsaine de mage noire qui contaminait ses sens et pis encore, de l'inquiétude face à la préoccupation que ce dernier semblait entretenir quant à son existence.

Il n'eut pas le temps de s'y attarder que déjà, le paysage se troublait pour laisser place à un souvenir, revu mille et une fois, et toujours aussi douloureux. Harry était là dans un berceau, son père jouait avec lui et le faisait rire tandis que sa mère les regardait d'un air attendri quand, un bruit sourd se fit entendre au rez-de-chaussée. Son père s'exclama :

- C'est lui ! Lily prend Harry et sauve toi, sauve nôtre enfant ! Il sorti de la chambre en courant.

- Non James, n'y vas pas, je t'en prie !

Mais il était déjà trop tard, des éclats de voix se firent entendre dans le hall puis un bruit sourd avant que les marches de l'escalier ne se mettent à grincer. Un homme brun aux yeux d'un rouges sang vêtu d'une longue cape noire entra dans la chambre. Il commença à s'approcher du berceau quand sa mère se mit entre lui et l'homme. La rousse dit d'une voix emplie de rage.

- Je ne vous laisserais pas approché mon enfant.

- Écarte toi sang-de-bourbe, c'est ton fils que je veux. Si tu t'écartes je te laisserai la vie sauve. Rétorqua le mage d'un ton polaire

- Plutôt mourir que de le laisser entre vos mains. Déclara la jeune femme avec hargne.

Le visage de l'homme se tordit dans un rictus cruel.

- Si tel est ton désir. AVADA KEDAVRA !

Un éclair vert traversa la pièce et parti se loger dans la poitrine de la rouquine la laissant tombée, inerte sur le sol froid.

Un nouveau tourbillon d'images apparu. Cet fois si Harry était dans son corps d'enfant de sept ans. Il était enfermé, tremblant de froid dans son placard et attendant que sa tante daigne lui ouvrir. Quand soudain son oncle ouvrit la porte du petit placard. Le regardant avec dédain, le visage rougit par l'alcool il cracha.

« Dis-moi, catin, ça t'amuse de jouer les intellos pour rabaisser mon fils ?

- Non mon oncle.

L'homme lui donna un énorme coup de pied dans les côtes qui le fit se tordre de douleur.

- JE NE T'AI PAS DEMANDÉ DE ME RÉPONDRE SALOPE ! Hurla t'il. Apeuré, le petit garçon recula jusqu'au fond de l'habitacle.

- Un monstre comme toi ne mérite pas le mal que nous nous donnons, Pétunia et moi pour l'élever. » Aboya-t 'il en lui balançant un coup de poing sur la tempe. Rapidement suivi d'un coup de pied entre les cotes. Souffrant, il ne sentit pas tout de suite les coups s'arrêter au profit d'un autre genre de violence, bien plus honteuse. Le corps énorme de son oncle pressé contre le sien manqua de le faire suffoquer de panique et alors qu'il sentait la grosse main boudinée de l'homme qui le violentait quelques secondes plus tôt descendre son pantalon trop grand, une unique larme roula sur sa joue alors qu'il murmura :

« ...non. »

Sean se réveilla en hurlant. En sueur, comme si son corps avait pleuré, ses draps humides, ses yeux brulants et sa cicatrice douloureuse. Il tenta de se calmer pendant de longues minutes et se félicita d'avoir posé des sorts de silences autour de ses appartements aux risques de quoi, vue sa gorge en feu, il aurait réveillé tout Poudlard. La perspective de retourner dans les bras de morphée le révulsa à un tel point qu'il sorti de son lit, passa un ensemble noir, une cape en coton et quitta ses quartiers. Il quitta le château et se dirigea vers le lac noir. Il s'octroya quelques minutes de répits, les yeux perdus dans les vaguelettes qui déchiraient le surface trouble du plan d'eau. C'était tout ce qu'il pouvait se permettre maintenant que Voldemort était revenu dans l'équation. Si on poursuivait la métaphore de Dumbledore qui s'était toujours amusé à les voir, ses amis et lui, comme des pions, il engageait une Blitz contre un grand maitre qui jouait les blancs... autant dire que sa victoire était loin d'être assuré. Soudain, dans le silence brut de la nuit, un bruissement de pas léger et souple le tendit comme un arc. En quelques secondes, il avait passé en revue tous les potentiels adversaires qui pouvaient s'attendre à le retrouver là. Il était sur le point de dégainer sa baguette quand il entendit, profonde et légèrement erratique, la respiration de ce qui ne pouvait-être qu'un adolescent, pris en faute par son enseignant, dehors malgré le couvre-feu. Mais, vu l'heure, l'élève ne sortait probablement pas d'un rendez-vous clandestin et si son estomac l'avait tiré du lit, il ne serait probablement pas passé par le lac pour contenter sa fringale nocturne.

« Je vous en prie, asseyez-vous.

Son interlocuteur se figea mais apprès plusieurs secondes de flottement, Severus Rogue, jeune homme décharné, un peu vouté, au physique ingrat mais au géni indéniable s'installa à ses côtés.

- Vous ne devriez pas plutôt m'enlevez des points ? La voix basse de son futur professeur s'accordait bien avec l'intimité de la nuit noire.

- Je devrais oui, mais ça serait hypocrite de ma part de vous reprocher vos petites balades nocturnes autour du lac.

- Vous êtes professeur. Indiqua le serpent, comme si cette évidence justifiait tout.

- Certes, en attendant je ne vois ni McGonagall, ni Scott, ni Binns dehors à cette heure. »

Un silence confortable s'installa entre eux jusqu'à ce que le professeur se décide à briser la glace, un peu mal à l'aise.

« On peut en parler si vous voulez.

- De quoi ? Un faible sourire ourla les lèvres d'Harry face à l'étudiant et son sourcil arqué, typiquement Roguien. Ça semblait logique quelque part mais voir les expressions iconiques de son enseignant sur un garçon pas encore majeur, l'amusait drôlement. Il se reprit cependant bien vite.

- De votre cauchemar.

-...

-...

- Qui vous dit que j'ai fait un cauchemar ? Rétorqua Severus.

- Comment dire ? Fit mine de s'interroger Devis. À peu près tout... Votre tenue, votre regard, vos cernes, vos heures de sortie. Ce n'est pas très discret. Un court silence confirma ses déductions mais bien loin du repli gêné auquel il s'était attendu, un rictus releva le coin des lèvres du potioniste qui remarqua.

- Si vous voulez jouer à ça, que dois-je déduire de votre posture, votre tenue, vos cernes, votre regard et vos heures de sortie ? Sinon que vous devez avoir un sommeil aussi voire plus agité que le mien ?

- Bien joué Sherlock. Ricana l'Auror.

- Élémentaire. Rétorqua l'étudiant.

- À peu près autant que votre changement de conversation monsieur le détective...

-...

-... oui ?

- Je préférais éviter, monsieur. D'un ça ne vous regarde pas, de deux, vous trouveriez ça ridicule.

- Je préférerai que vous me laissiez le soin de vous dire ce que j'en pense.

- Mais vous n'en penserez rien puisque je ne vais pas vous le dire.

- Pourquoi pas ?

- Vous êtes mon professeur. Grogna-t 'il.

- Justement, c'est mon devoir de prendre en compte les états d'âme de mes élèves.

- Je ne vous connais pas.

- Mais pour se rapprocher de quelqu'un, il faut justement le laisser vous connaitre. Il plaça un sourire parfaitement ingénu sur son visage, espérant que ça suffise.

- Et si je n'ai pas envie de ma rapprocher de vous ?

- Vous feriez erreur, je suis une personne formidable.

- Je préférerai que vous laissiez aux autres le soin de vous dire ce qu'ils pensent de vous.

- Il vaut mieux se concentrer sur son propre avis que celui des autres...

- Vous vous rendez bien compte que vous vous contredisez ? S'exaspéra le garçon.

-À quoi bon garder un discours censé ? Ce débat n'a aucun sens.

- C'est votre conversation qui n'a aucun sens.

- Etant donné que ma conversation prend en compte ce débat, on peut juger que les deux vont de pair.

- Vous tenez vraiment à avoir le dernier mot.

- Oui, vraiment.

- Vous savez que pour que quelqu'un se confie, il vaut mieux se taire et écouter ?

- Je n'aie jamais été très doué pour les confidences...

- Alors pourquoi vous en demandez ?!

- Pars ce qu'il est 3h du matin, que je n'ai que très peu dormi, que je ne filtre absolument pas ce qui sort de ma bouche, que vous êtes aussi agaçant que moi je vous agace par votre refus de répondre à une simple question et que à 20ans, on apprécie toujours les conversations inutiles qui sont légion chez vous !

- Chez nous ?

- Chez les enfants je veux dire.

- D'accord... donc vous être en train de nous faire un syndrome de Peter pan triple XL là.

- C'est possible... ou alors il faut vraiment que je dorme.

- Probablement... mais puisque je me fatigue à vous répondre, je devrais probablement y aller aussi. Il se releva et épousseta ses robes, le fantôme de ce qui pourrait s'apparenter un sourire, flottant néanmoins sur ses lèvres.

- Ravis de vous avoir aider monsieur Rogue.

- Vous ne m'avez pas aidé...

- On va dire que si qua...

- ET appeler moi Severus.

-... pourquoi ?

- Parce que c'est par leurs prénoms qu'ils s'appellent.

- Qui ça ?

- Les enfants. »

Le jeune homme quitta le parc, les mains fourrés dans les poches de sa robe, épuisé mais tout de même intrigué par cette énergumène qui lui servait de prof.

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