Chapitre 14
Le tonnerre grondait dehors, la foudre illuminait le ciel et une pluie battante retournait les terres. On était le soir d'Halloween et Harry se demandait bien ce qui allait encore lui tomber dessus. C'était toujours à Halloween qu'il se passait quelque chose et même s'il avait changé d'espace-temps, le jeune Auror se doutait que sa malchance légendaire ne le laisserait pas tranquille, pas ce soir. Poppy l'avait soigné et avait désinfecté ses blessures mais lui avait demandé de se reposer le plus possible avant l'heure du diner s'il voulait pouvoir assister au banquet. Sean n'était pas assez fou pour contrarier la dragonne de Poudlard, il avait docilement obéi. Il avait profité de son temps libre pour penser à ses parents, James et Lily, mais bizarrement, il n'arrivait pas à associer les deux étudiants à ceux qui allaient lui donner la vie... et il n'arrivait pas à savoir si oui ou non, c'était une bonne chose.
Quand il était arrivé ici, il s'était dit que ce serait sans doute une torture de voir les personnes chères à son cœur en vie, insouciants, heureux. Ne pas pouvoir leurs parler, les prendre dans ses bras mais finalement, cela n'avait absolument rien de difficile car il n'arrivait pas à les voir comme les amis et parents qui l'avaient soutenu. C'était horrible à dire mais ici, ses parents qui avaient donné leurs vies pour lui n'étaient rien de plus que James et Lily, deux adolescents normaux, apprentis sorciers. Son cerveau refusait de faire le lien.
Plongé dans ses pensées, notre jeune héros n'avait pas remarqué le vieux directeur entrer dans l'infirmerie et s'assoir sur la chaise à côté de lui.
« Bonjour professeur Devis. Vous vous sentez mieux ? L'auror sursauta et par reflexe plongea la main sous son oreiller et brandit sa baguette sur le directeur en une fraction de seconde, avant de se rendre compte de son erreur et de baisser son arme, honteux.
- Bonjour professeur, excusez-moi. Ce sont de vieux réflexes. Il soupira. Je vais bien. Vous n'avez pas besoin de vous inquiéter.
- Je m'inquiète toujours pour mes employer Sean, si vous permettez que je vous appelle Sean ? Harry hocha la tête. Jusqu'à preuve du contraire, vous en fait partit. Je suis venu parler avec vous car, depuis que vous êtes arrivé ici, nous n'avons pas vraiment eut le temps de discuté et je me suis dit que c'était l'occasion de faire connaissance.
- Effectivement. De quoi voudriez-vous parler ?
- Je ne sais pas, parlez-moi de vous ? Quels sont vos hobbits, vos passions, que pensez-vous des bonbons au citron ? Bref, les choses essentiels. Harry leva les yeux au ciel un sourire amusé sur les lèvres.
- J'aime bien le Quidditch, passez du temps avec mes amis, mon travail. Je suis très doué dans l'art de m'attirer des problèmes et de les résoudre de façons totalement absurdes. Je ne suis pas particulièrement fan des bonbons au citron, mon ancien directeur en consommait bien trop pour sa propre santé.
- Je suis sûr que je me serais très bien entendu avec lui.
- Je n'en doute pas une seule seconde.
- Lui aussi était vieux ?
- Oh vous savez, il devait bien avoir vingt a de plus que vous.
- À ce point ? Le survivant hocha la tête. Albus se racla la gorge. Je voulais vous dire professeur Devis, je ne crois pas aux accusations porter sur vous dans la gazette. Jusqu'ici, vous avez effectué un travail remarquable. Les élèves vous adorent et vous êtes très à l'écoute. C'est quelque chose que je respecte chez vous. Cela étant, je ne connais aucuns de vos engagement politique. Je ne sais absolument rien sur vous et pour quelqu'un qui, comme moi, est réputé pour son immense savoir, comprenez que c'est frustrant.
- J'entends bien professeur. Mais je ne tiens pas forcément à crier mes engagements sur tous les toits. Je suis devenu Auror, avant tout pour me venger de ce qu'on a fait à ma famille mais si je dois être tout à fait honnête avec vous. Je ne respecte pas le ministère, ni Fudge, ni la justice magique. Ils ont bien trop souvent failli à leur devoir pour que je les considèrent comme des personnes de confiance. Je suis absolument contre Voldemort si c'est ce qui vous inquiète, mais je ne suis pas non plus pour le ministère.
- Comme je vous comprends, cela dit, rien n'est parfait. Les lois ne sont pas parfaites parce que les humains qui ont créés ces lois ne sont pas parfaits. Mais ces lois sont la preuve que les humains tentent de se battre pour être le plus juste possible.
- Comment pouvez-vous dire ça lorsqu'on voit toutes ces discriminations présentent dans les lois déjà existantes. Toute ces règles qui plussoies un comportement injuste envers les personnes qui ne sont pas comme « l'élite sorcière ». Elles placent sur un piédestal une minorité qui se résume à des homme, sorciers de sang pur, hétéro pour pouvoir procréer, issus de très vielles famille, anglais de préférence et riche, évidemment. À part eux, à qui n'a-t 'on jamais reproché d'être qui ils sont ? Ces lois sont tout sauf juste, elles en donnent l'illusion mais c'est faux. Cette société prône l'égalité mais il ne faut pas l'égalité, il faut l'équité. Ce système est pourri et la justice qu'il encense n'existe pas.
- Il vaut mieux prendre le temps de changer ces choses-là pour maintenir la paix que de vouloir tout bousculer au risque de se retrouver en guerre.
- Professeur, ne soyez pas aveugle. On ne peut appeler paix un ordre maintenue grâce au sang et à la peur. C'est tout de même incroyable de considérer que nous vivons dans la paix alors que chaque matin nous nous levons sans savoir si le noir qui mettra fin à cette journée sera celui du sommeil ou bien celui de la mort. Le ton d'Harry était monté en volume et était devenu plus cassant. Le directeur lui lança un regard triste avant de se lever et de dire.
- Bien, je crois que je vais vous laissez vous reposer. Nous nous verrons au diner. À tout à l'heure. Le vieil homme se dirigea vers la porte et se retourna juste avant de sortir. Monsieur Rogue ! Mademoiselle Evans ! Il serait de bon ton de vous rendre à la réunion du club d'Horace, il était heureux de vous voir vous rabibocher et votre présence lui ferait certainement très plaisir. Les deux adolescents bien que caché par les rideaux du lit d'infirmerie rougir d'avoir été découvert mais la voix de Severus s'éleva tout de même dans la pièce blanche.
- Bien professeur. »
°°°°°°°°°°
À quelques mètres de là. Un petit quatuor qui n'avait toujours pas bougé depuis le début de la journée était très prit dans une conversation animée.
« Ça fait longtemps que le professeur Dumbledore est rentré, vous pensez qu'il est allé voir Devis ? Demanda James.
- C'est probablement pas pour Rogue... quoi que, vu sa gueule tout à l'heure, il voulait peut-être savoir ce qu'il lui était arrivé. Marmonna Sirius.
- Ce n'est pas compliqué à comprendre pourtant, il est tellement arrogant qu'il a juste du joué encore une fois au plus malin avec un mec plus fort que lui. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi Lily est rentré en courant dans l'infirmerie une demi-heure plus tard.
- Aucunes idées Jamesi, mais peut-être qu'elle... s'inquiète pour lui. Se moqua Remus.
- Qu'est-ce que ce petit con a de plus que moi ?
- Rien, absolument rien. Servilus n'est rien d'autre qu'un batard graisseux immonde au gros nez et au caractère pourris. Elle ne te mérite pas Corn' arrête de te torturer. Grogna Sirius
- Mais je l'aiiiimeux.
- On sait ! S'exclamèrent les trois autres en cœur.
- J'ai une idée ! On devrait lui faire un sale coup, tellement humiliant qu'il n'oserait plus regarder MA Lily en face ! Quelque chose de tellement trash qu'il quitterait l'école ! On aurait enfin le pais. S'excita James.
- Les gars, franchement je ne suis pas sûr que...
- C'est du génie ! S'exclama le cabot.
- Ça peut être drôle. Approuva Peter.
- La majorité à parler. C'est décidé ! »
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