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Chapitre 67

Note du 20/11/2018 : Version originale ;)

***

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! 

LE DERNIER CHAPITRE ! 

WAOUHHHHH ! 

BREF ! À PLUS TARD ! 

PS : SUPER LONG ALORS JE FLINGUE CELUI QUI ... VOUS SAVEZ MÊME 😒. Vous ne serez pas obligée de lire l'épilogue si vous ne le voulez pas mais en tout cas, faites péter le score et vous pouvez me déclarer enfin votre flemme 😂. 

Vous me manquez déjà. 

***

Une semaine plus tard ...

( À écouter avec "Back together" d'une toute fraiche artiste dont je suis fan 'JILL SCOTT. EN média et faut vraiment que vous l'écoutiez 😍 et vous pouvez jusqu'à l'autre chanson ou tout le chapitre en replay. ) 

DECEMBER-DAN

— Nous sommes tous réunis à ce jour pour dire « adieu » à un fils, un frère, un ami, un oncle et un père ...

J'étais déjà ailleurs.

Ces mots, j'avais dû mal à les entendre.

Je n'écoutai plus. J'avais les yeux fermés. J'essuyai juste de m'échapper mentalement de ce cimetière où tout le monde était présent pour lui.

Je n'entendais plus la voix du prêtre, je n'entendais plus les chants d'oiseaux, je ne sentais que le soleil de ce mois de mai me caresser la peau pour doucement la réchauffer et la main de Skyler que je serrai fort.

Je ne voulais pas pleurer, je ne pouvais pas pleurer et je ne devais pas pleurer.

Depuis ce jour-là, je n'avais pas versé une seule larme.

Depuis, ce soir-là à l'hôpital où mes larmes s'étaient taries, je n'avais pas versé une seule larme.

C'était difficile ...

Malheureusement, si je me le permettais, je savais que je ne m'arrêterai jamais alors je ne pouvais pas.

Je devais rester debout, je devais continuer le chemin. Sans lui mais je devais continuer comme j'avais fait avec toutes les personnes de ma vie que j'avais perdu.

Il était le coup de trop mais si je tombai pour de bon, qui aurait gagné ? Gretchen évidemment et je ne voulais pas de ça. De l'enfer où elle devait séjourner auprès du diable, j'espère qu'elle voyait que je ne me laissais pas entrainer dans les abysses de la noirceur de la haine et de la douleur.

Je ne pouvais pas abandonner après tout ce qu'ils nous étaient arrivés.

Tout ce qu'ils nous étaient arrivés. Ça ne serait pas juste. Absolument pas. Ça nous voudrait rien dire.

Je devais rester forte et ne pas craquer.

Ça irait. Ça passerait. La douleur finirait par disparaitre avec le temps. Oui, tout n'était qu'une question de temps.

Je sentis Skyler poser sa tête contre ma jambe.

Je lui avais dit de ne pas venir. C'était trop pour son âge. J'avais peur pour elle.

Mais elle m'avait fait une crise en m'expliquant qu'elle comprenait la notion de la mort et qu'elle aimait Zeyn autant que nous tous et donc je n'avais pas le droit de lui interdire de lui dire « au revoir » comme ses cousins et comme tout le monde.

Papa avait fini par me faire céder en me disant que ça irait pour elle et voilà que maintenant, cette petite était mon ancre à cet enterrement.

J'ouvris les yeux pour la voir regarder le cercueil.

Tout le monde était autour de celui-ci. Habillés en couleurs comme il le voulait.

Apparement, il avait prévu ses obsèques de A à Z comme s'il avait réellement su que ça allait arriver et il ne voulait pas d'une grande cérémonie.

Sa cérémonie serait son exposition que tout le monde irait voir après l'enterrement.

Je ne regardai pas les autres. Leur visage me fendrait le coeur.

Il faisait beau aujourd'hui. Le temps était doux mais les coeurs étaient tristes et brisés.

En tout cas, le mien avait une partie vide qui ne se boucherait jamais.

C'était sa place. Sa place à lui.

J'entendais les pleurs. Je ne voulais pas voir de qui mais ce n'était pas difficile à deviner. C'était celles de Riccie, Mrs Davis et Jannie. Je devrais être comme elles peut-être ...

Non ! Je ne pouvais pas.

— Si les proches veulent bien s'avancer pour lui dire un dernier mot, déclara le prête.

Jessie s'essuya les joues accompagnée de son époux. Ils furent au-dessus de son cercueil fermé et elle posa une main dessus.

— Mon fils ... commença-t-elle. Tu es partis trop tôt. Beaucoup trop tôt. Tu avais encore tellement de choses à accomplir, à vivre et à voir.

Peter soutint sa femme et décida de prendre la suite.

— On va rester soudés Zeyn. Ne t'inquiète pas pour nous. Tout ira bien. Pars en paix, fils. Nous t'oublierons jamais. Nous t'aimons. Je t'aime et ta mère aussi.

Jessie pleura silencieusement après avoir déposé une rose rouge et Riccie et sa petite famille s'avancèrent.

Jannie avait les joues gonflés. Elle adorait son oncle ZeyZey. Ils avaient la même passion artistique.

Quant à Riccie, elle avait toujours veillé sur Zeyn. Elle avait toujours peur pour lui.

Zac-Hen entoura difficilement le cercueil qu'on ne le voyait plus et laissa échapper :

— Tu vas trop trop me manquer Oncle Zeyn. Je t'aime beaucoup tu sais ? Tu vas au ciel alors envoie-nous du soleil et de la neige parce que j'aime bien la neige.

Clay caressa le tête de son fils et le porta.

— Tu as été un super beau-frère Zeyn. Ta présence nous manquera et tu es l'une de ces personnes qui ont un immense coeur mais qu'ils ne veulent pas l'admettre.

— Mon petit frère casse-pied, dit Riccie en faisant comme sa mère. Pourquoi tu es parti comme ça ? Hein ? Rien ni personne ne pourra te remplacer. On t'aime. On t'aime très fort. Tu es entré dans nos vies et tu n'en ressortiras jamais même si ton être n'est plus parmi nous. Tu as intérêt à nous rendre visite hein ? Mon Zeyn.

Elle se mordit fortement la lèvre inférieure et laissa la place à Jannie.

— Oncle Zeyn. Si j'avais su que tu anticipais que ça arriverait, je n'aurais jamais fait tout ça pour toi mais je vais réaliser ce que tu m'as demandé.

Tout le monde la regarda et moi, je réalisai qu'il avait remis ses dernières demandes à sa chère et tendre nièce.

Elle renifla et sourit faiblement.

— J'ai tellement été heureuse d'avoir un oncle aussi formidable que toi et je te promets que je serai une aussi grande artiste que toi même si Maman me dira de faire mes devoirs avant. Tu sais, souvent, les parents sont nos modèles pour la vie, mais toi, tu es le mien Oncle Zeyn. Tu es la force, la beauté intérieure, la gentillesse et l'amour. Adieu Oncle Zeyn.

Elle déposa sa rose et ils retournèrent à sa place et ce fut au tour de Drew et William.

Drew était juste méconnaissable.

Il avait une barbe de plusieurs jours et il semblait épuisé. Ses cheveux lui tombaient sur son front et cachaient presque ses yeux.

Je sais que j'aurais dû le soutenir durant cette période mais il devait être avec sa famille pour faire son deuil et moi aussi.

Et pour tout vous avouer, je ne savais pas si j'avais les épaules assez larges pour porter son chagrin.

Will fut le premier à poser sa rose, tapota sur le cercueil et sourit.

— Zeyn ... je ne te l'ai jamais dit et je vais le dire aujourd'hui, je suis content de faire partie d'une famille comme la tienne et je suis content de t'avoir connu sous des beaux jours. T'es un type cool. T'es ... talentueux, gentil, patient et calme. Tout mon contraire, ricana-t-il. Mais tu es quelqu'un de bien. Et ne t'en fais pas, je prendrai soin de tout le monde. Tu sais très bien que de ce côté on se ressemble. Et je veillerai sur ton fils. On veillera tous sur lui et tu en seras fier.

Il leva son regard vers moi et me sourit tendrement.

— Je ne dis pas « au revoir » mais plutôt à bientôt. On pense que la vie est longue mais en fait, elle passe à une vitesse phénoménale et je viens de m'en rendre compte.

Il regarda Sara qui se tenait près de Marysa et Ston.

Et enfin, arriva le tour de Drew.

Il tortilla la rose qui était dans sa main, prêt à s'effondrer à tout instant.

Je le voyais et je le sentais.

Je ne sais comment, mais mes jambes avancèrent en direction du cercueil et Drew releva sa tête vers moi.

Je rencontrai son regard pour la première fois et je lui tendis ma main tremblante.

Il finit par la prendre et je gardai toujours celle de Skyler.

— On va continuer à vivre comme tu le voudrais Zeyn, dis-je pour l'encourager. Tu m'as toujours dit que peu importe la situation, la vie doit continuer. Tu sais, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire mais je vais le faire. Parce que tu me connais. Ça ne sera pas toujours facile. Je tomberai, je me relèverai avec difficulté pendant un certain temps mais ça ira. Nous finirons tous par aller mieux et Will a raison. Ce n'est pas un « au revoir » mais un « à bientôt ». Parce que tu seras toujours dans nos têtes mais aussi dans nos coeurs. Et j'aurais dû te le dire un milliard de fois aussi, je t'aime. Tu sais, c'est toi qui m'a aidé à changer aussi. On a été des remèdes l'un pour l'autre, crois-moi.

Drew se racla la gorge et commença à parler.

— Tu vas me manquer comme personne ne me manquera dans ma vie. Tu es mon frère. Tu es celui avec qui j'ai traversé des tas de choses. Tu es ma lune et moi, j'étais ton soleil. J'ai réussi à faire le deuil de mes parents biologiques mais toi, ça ne sera jamais le cas parce que tu es plus qu'un frère de coeur Zeyn. Tu es mon âme. Tu étais mon étoile polaire dans le ciel. Je m'excuse pour tout. Je m'excuse pour toutes nos disputes futiles, je m'excuse pour nos rancoeurs, je m'excuse pour nos non-dits. C'est moi qui aurait dû être à ta place. J'aurais dû mourir parce que ...

Et il craqua.

Je plissai mes lèvres entre elles et lui serrai fort la main.

— Personne n'aurait dû mourir Drew, dis-je. Mais la vie décide ainsi. Ne porte pas cette culpabilité.

— Et oncle Zeyn n'aurait jamais voulu de ça, dit doucement Skyler. Tu vas me manquer aussi. J'étais contente d'avoir deux papas. Zac-Hen avait raison, c'était cool. Et puis, j'aimais trop dessiner avec toi parce que, quand je me salissais, tu ne disais rien. Tu étais même content. C'est pas comme Maman.

Drew pouffa comme beaucoup de gens dans l'assistance tellement c'était inattendu.

— Ah ça, c'est vrai ! adjugea Zac-Hen. Maman aussi hurle pour rien ! Ce n'est que de la peinture hein !

— Et, tu nous faisais des activités trop cool ! ajouta-t-elle.

— Ouais ! s'exclama son petit cousin. Il était mieux de mon maitre d'école.

Tout le monde rit face à leur innocence.

— Mais c'est pas grave maintenant. On pensera à toi tous les jours, on aimera tellement fort Adlan que ça sera comme si tu n'étais pas vraiment parti. Hein Maman ?

Je la soulevai après l'avoir lâché la main de Drew.

— Oui. On va essayer d'être heureux ma puce.

— Non. On ne va pas essayer, on va être heureux. Parce que tu m'as appris qu'après la pluie, venait le beau temps.

Je lui souris après avoir croisé le regard de Papa qui me le disait souvent après la mort de Maman et lui embrassai fortement la joue.

Et une bourrasque de vent passa. Tout le monde se tut et Jannie conclut :

— Oui, après la pluie, vient le beau temps.

***

Ce fut une belle cérémonie.

Comme Zeyn la voulait.

Finalement, les enfants l'avaient rendu plus joyeuse pour ce type d'événement et maintenant, nous nous dirigions tous au musée pour voir cette exposition où déjà les premiers fans attendaient. Ils étaient si nombreux.

Et la décoration était magnifique. Tout était en couleur et la lumière du soleil entrait dans le grand « hall » où aurait lieu l'ouverture de l'exposition. C'était lumineux et rassurant.

Les journalistes étaient là et les anciens professeurs de Zeyn aussi.

Il y avait des amis à lui qu'on ne connaissait pas vraiment mais que Drew connaissait de New-York. Nous croisâmes quelques élèves du lycée comme Théo et Jack.

Vous savez les types qui étaient dans notre équipe de natation à la piscine. Ils avaient appris la nouvelle et ils étaient venus avec les autres.

Ça faisait chaud au coeur.

Oh ! Il y avait aussi Thomas Garn. L'informaticien de cet ancien groupe de chenapan. Il était à présent marié et il était papa de deux filles. Mes menaces à l'époque lui étaient entrées en tête car maintenant, il faisait juste un travail de bon citoyen.

Jannie avait disparu parce qu'il avait confié cette mission à Jannie qui prenait son rôle très à coeur. Elle semblait aller mieux.

Un organisateur nous plaça devant. Au premier rang. Ça aussi c'était une demande de Zeyn. Nos deux familles et amis étaient devant, réunis.

Papa m'embrassa sur la tempe et Jarred me pressa la main tandis que Zac-Hen et Skyler chahutaient tranquillement comme si de rien était.

Ah les enfants ! Si seulement nous pouvions être comme eux dans les moments aussi difficiles.

Je croisai le regard de Riccie qui devait penser la même chose que moi et un homme drôlement fringué mais avec un classe à couper le souffle monta sur l'estrade accompagné d'une Jannie sur d'elle dans sa jolie robe d'une couleur rosée.

Tout le monde se mit à applaudir et il fit un petit signe de tête pour demander le silence.

— Bonjour à toutes et à tous. Je suis Benjamin Clarkson, ancien enseignant de Zeyn Davis à l'école prestigieuse, d'art de New-York. Je tiens encore une fois à dire toutes mes plus sincères condoléances à sa famille de cet élève qui est et qui restera mon élève favori. Oui, je ne le cache pas, Zeyn Mickaelson- Davis est mon élève favori.

Il mit sa main dans la poche dans son costume de grand couturier et prit quelques secondes avant de reprendre :

— Je repense à notre premier rencontre où j'ai vu sa première oeuvre dont beaucoup ont voulu en avoir l'acquisition. Il n'était pas très bien ce jour-là. Je l'avais deviné. Ce n'était pas le stress qui le rongeait qui l'avait rendu comme ça mais une fille. Une jeune fille dont il était éperdument amoureux. Et vous savez, chaque artiste a sa muse. Et je savais qu'elle était la sienne. Cette fille dont il avait parfaitement capturé le regard dans un cliché et qu'il avait entouré de tas de couleurs sombres, de mix de composition et autres, c'était sa muse. Son élément déclencheur qui ferait de lui un artiste inoubliable.

Il secoua la tête et sourit.

— Et j'ai su que je devais prendre ce gamin sous mon aile. Qu'il nous pondrait des oeuvres à lui et très personnel. Qu'il ne chercherait pas la perfection des regards des autres mais de la sienne. S'il était satisfait de son travail alors c'était réussi. Alors, j'ai fait en sorte qu'il laisse parler de sa créativité et qu'il fasse ce qu'il veut de ses oeuvres. Et aujourd'hui, nous allons découvrir ses oeuvres sur lesquelles il a travaillé jour et nuit. Il m'appelait souvent à des heures pas possibles pour me demander des conseils alors que je ne suis même pas artiste. En tout cas, Zeyn, si tu es parmi nous et je sais que c'est le cas, sache que je suis fier de toi, comme un père, comme un ami et comme un enseignant. Tu as été un élève attentif et cette exposition sera vu par des milliards de personne, crois-moi.

Tout le monde applaudit et il annonça Jannie qui tenait cette feuille à la main.

— Bonjour. Certains me connaissent parce qu'ils m'ont souvent vu ici avec mon oncle et les autres, bah je suis Jannie Richardson. J'ai travaillé avec mon oncle sur cette exposition même si j'en savais le strict minimum mais je sais que ça va être magnifique. Mais avant qu'on découvre tous ensemble ce qui se cache derrière cette immense rideau blanc, je dois continuer de faire ce qu'il m'a demandé. Je dois vous lire ses mots à lui.

Elle approcha la première feuille d'elle et commença.

— Si ses mots ne sont pas lus par moi mais par ma merveilleuse nièce Jannie, c'est que mes pressentiments étaient bons. Oh, oncle Zeyn, commenta-t-elle sans s'en rendre compte.

Elle se reprit rapidement.

— Pour vous mettre dans le contexte, j'ai eu quelques soucis externe et j'ai dû jouer au super héros ...

Les gens rirent doucement et même Jannie.

Oui, il avait voulu jouer au super-héros lorsque Gretchen avait tiré pour m'achever mais il s'était pris la balle. Cette balle qui aurait dû me tuer pour de bon.

— Et malheureusement, même les super héros ne sont pas invincibles. Oui, même eux. Alors, après ces soucis dont mes proches savent les raisons, j'ai essayé de me battre. Vraiment. Même la médecine n'avait pas de doute sur ma guérison mais vous savez, quand la mort traine près de vous et ça, déjà depuis quelques temps et vous prévient que vous allez bientôt la suivre, vous ne voulez pas réaliser. Parce que c'est affreux. Vous vous dites que vous venez de sortir du pétrin, que vous allez enfin toucher au bonheur absolu mais ... non. Votre heure est arrivée. Vous n'allez pas me croire mais j'ai toujours su que je ne finirais jamais vieux. Peut-être que c'est parce que j'ai toujours souhaité avoir cette magnifique image de moi, jeune, du brun ténébreux qui n'a jamais vieilli. Plus jeune, j'étais tellement narcissique que si j'avais eu une potion d'immortalité pour rester tel que je l'étais, je l'aurais pris, croyez-moi. Demandez à Drew et Riccie. Ma mère roulait des yeux sans cesse et mon père ... n'en parlons pas.

Tout le monde rit à nouveau.

Les larmes menaçaient de couler et je me demandais comment il avait pu écrire ses mots avec autant de facilité et avec des blagues. Et surtout quand ? J'étais la plupart du temps avec lui et Adlan.

— Mais pour en revenir aux choses sérieuses, je veux que vous compreniez que vos vies ne sont pas acquises. Que rien n'est acquis dans cette vie. On a beau détenir des millions ou rien, on ne détient pas nos vies. Ça ne s'achète pas. Alors, profitez chaque instant de cette vie qui a un jour, repartira avec la mort. Sincèrement, je n'ai même pas peur parce qu'en prenant du recul, je vois ce que je laisserai derrière moi comme héritage. Un magnifique et adorable fils que j'aurais voulu connaitre bien sûr. Il s'appelle Adlan, mon petit bonhomme. Mon bonheur à l'état pur. Même son prénom me dit qu'il sera heureux avec sa maman qui est la femme qui m'a inspiré et qui a ouvert en moi une partie que je pensais fermé éternellement.

Je baissai la tête, émue.

Conscience et Raison pleuraient comme jamais et reniflaient sans cesse. Je ne devais pas pleurer pour elles aussi, mes superbes amies mentales.

— Alors, j'aimerais la remercier pour tout. Elle sait tout ce que je pense d'elle mais pas vous. Alors en quelques mots, je vais vous expliquer pourquoi elle a été la raison de mon bonheur. J'ai été amoureux, j'ai connu cette magnifique émotion et ce beau sentiment. J'ai eu le coeur brisé, par elle - eh oui, elle a été vilaine sur ce coup-là - mais elle m'a réparé. Oui, elle m'a réparé. Elle m'a guéri. Je ne vais pas vous raconter ma vie et vous devez surtout être pressé - tout comme moi - de voir mon travail mais avant elle, c'était juste fade. Papa, Maman, ne vous méprenez pas, j'étais heureux bien sûr, mais elle, elle m'a montré une nouvelle façon d'être heureux. Elle m'a guéri parce qu'elle m'était dédiée pour ça. Enfin bref, ensuite, on s'est retrouvé, tout s'est arrangé et notre lien s'est renforcé parce qu'on s'est pardonné. Sachez aussi que la pardon est une chose importante. Oui, c'est difficile mais faites-le ! Vous verrez ! Tout sera plus facile et plus beau ! Et pour finir, je suis devenu Papa.

Je relevai ma tête vers Jannie qui avait le sourire aux lèvres.

— Dans des circonstances dont je vous épargne les détails mais je voulais qu'elle soit la mère de mon enfant et c'est arrivé ! Comment pourrais-t-on dire : Zeyn n'a jamais été heureux. Il a perdu ses parents biologiques à un jeune âge, il a subi des choses difficiles qui l'ont brisés, il a souffert à cause d'un amour difficile .... alors que si on prend l'histoire de l'autre sens, cette fille m'a donné et a participé au moment de bonheur les plus importants de ma vie ?! Dites-moi comment ? Oui, je l'ai blâmé ! Oui, je l'ai détesté plus jeune mais je l'aime aussi. Si tout cette histoire ne serait pas arriver, je ne serai pas un homme accompli sur ce lit d'hôpital. J'ai pu combiné ma passion et mon travail. J'ai découvert de nouvelles choses de la vie et je suis papa. Alors, oui, pour certains, ça ne sera peut-être pas suffisant pour leur quête de bonheur mais pour moi, ça l'est. Mon seul regret est de ne pas voir mon petit trésor grandir de près mais de loin. Mais je sais aussi que tout ira bien. Il a une maman formidable qui n'a pas assez confiance dans ce rôle mais c'est mignon et une famille formidable alors tout sera parfait.

Ça devient de plus en plus difficile de me retenir de pleurer mais mon père me serra fort contre lui.

— Alors pour conclure, je dédie cette exposition à la vie, ma vie et à la seule et unique femme de ma vie parce que c'est elle. Je la dédie à mon fils Adlan, qui la verra plus grand et je la dédie à ma famille et à mon frère chéri qui a cet instant doit rire comme vous tous mais oui, c'est mon frère chéri. Drew, tu as été parfait dans ton rôle, ne doute jamais et tu sais ce que tu as à faire, d'accord. Ne pleurez pas sur ma dépouille mais rappelez-vous de moi comme du mec ultra calme et mystérieux et beau. Rappelez-vous de moi comme de l'oncle, du fils, du jeune père et de l'ami. Rappelez-vous de moi comme du patron et de l'artiste. Ne pleurez pas. Soyez heureux pour moi. Alors, maintenant, contemplez ce que j'ai fait pour vous et mon remerciement pour tout ce que vous avez fait pour moi. Vous avez tous joués un rôle important pour moi. Votre Zeyn adoré parce que je sais que c'est le cas.

Tout le monde se leva pour la standing ovation. Puis les rideaux tombèrent.

Tout le monde retint son souffle et le dénommé Benjamin Clarkson vint vers nous.

— Il veut que sa famille et que December-Dan voient en premier.

Je souris à Papa, Jarred et aux autres puis nous le suivîmes vers son immense oeuvre qui était comme un labyrinthe. C'était tout blanc mais de loin, on pouvait voir que l'intérieur était coloré.

Skyler s'accrocha à moi et je suivis sa famille.

Et à l'entrée de ce labyrinthe, il y avait écrit « Il était une fois, ma vie ... ».

La première oeuvre était tout simplement une photo de lui avec ses parents biologiques puis en avançant on comprenait son idée. C'était le labyrinthe de sa vie mais surtout une frise chronologique. Il avait peint son orphelinat et il y avait deux garçons qui se tenait la main devant celle-ci. Il y avait des vidéos de lui à noël avec Drew chez les Davis. Jessie pleura sous l'émotion. Drew et Zeyn étaient adorables. Riccie leur arrachait leur jeu.

— Papa, c'est toi ? demanda Skyler à Drew.

— Oui, sourit-il.

Drew faisait la tête sur la vidéo car Riccie jouait trop longtemps avec sa voiture télécommandée.

Skyler lui tendit son autre main qu'il prit puis nous continuâmes, il y avait des photos de lui qu'il avait déchiré et qu'il avait ajouté avec d'autres matériaux.

Je pus voir qu'il avait fait du football.

Il y avait des vidéos de ses anniversaires, de ses disputes avec Riccie qui était complètement morte de rire à ses souvenirs.

— J'aimais trop l'embêter, rit-elle à travers ses larmes, et Drew filmait comme un idiot. Zeyn était toujours calme et il s'énervait que lorsque j'avais poussé le bouchon trop loin. Un volcan le type !

— On faisait tout ce que tu nous demandais. Tu étais un tyran Riccie ! dit Drew.

Puis, nous arrivâmes face à un tableau qu'il avait représenté sous forme de BD.

C'était une scène où Riccie les avait déguisé en filles. Et à la fin de celle-ci, il y avait écrit « Mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour une grande soeur et pour de l'argent ?! ».

Nous rimes et nous continuâmes. C'était à présent des moments avec Peter. C'était des photos de son père au travail ou devant des matchs à la télé. Puis des photos de Jessie qui était toujours souriante sauf sur l'une d'entre elles où elle venait de se réveiller.

Elle rit doucement.

— Je me rappelle de ce jour. Il devait avoir 16 ans et je lui demandais pourquoi il me prenait en photo surtout un dimanche à 9 heures. Il m'avait expliqué que ça lui servirait peut-être un jour.

On continua puis nous arrivâmes à la période du lycée.

Will fut surpris d'être sur la photo.

— Putain ! On dirait vraiment des acteurs de film.

Riccie le frappa. En effet, ils étaient tous debout avec des poses comme s'ils allaient participé à un casting de film et ces putains d'uniformes de notre lycée : Burgham High School. Il y avait Marysa et ses copines aussi. Qu'est-ce qu'elle faisait pimbêche dessus. À mourir de rire. Will sourit en secouant la tête.

— Qu'est-ce que nous étions cons à cette époque ! Et Zeyn était toujours calme mais fou quand il le voulait.

Il secoua encore une fois sa tête pleins de souvenirs.

Mais la période « lycée » ne fut pas trop longue puisqu'on arriva rapidement au fameux tableau de moi.

Skyler s'exclama.

— Maman t'es trop belle dessus ! Moi, j'aime trop ! Je crois que je vais faire mannequin Maman. Tata Marysa dit que j'ai du potentiel !

Je levai les yeux et rigolai comme tout le monde. Marysa détruisait le cerveau de ma fille avec ces conneries.

— On en reparlera Skyler !

Puis, arriva les photos de New- York, ses autres tableaux que j'avais vu et nous arrivâmes à leur retour.

Putain ! Tout était parfait. Les photos, les peintures, les vidéos.

Jannie expliqua qu'elle avait pris telles et telles photos et qu'il avait travaillé ensemble sur le rendu.

Nous arrivâmes aux vidéos où nos deux familles étaient réunis pendant les dimanches « barbecue ».

Les sourires sur les visages ne trahissaient pas.

Il avait travaillé autour des photos qu'on avait pris pendant notre fuite aussi.

Elles étaient magnifiques. Il jouait sur les couleurs et le noir et blanc. Il n'avait rien oublié.

Pourquoi n'était-il pas là pour voir ce rendu ?

Je n'avais pas les mots pour décrire ce travail majestueux.

Je vis des photos de moi avec mon énorme ventre et une vidéo où il me demandait pourquoi je mangeais des choses étranges.

Si j'avais su qu'il allait m'exposer, je me serai bien habillée ce jour là parce que je portais un tee-shirt à Jarred, je crois et un jogging.

À travers la caméra, je lui avais un regard qui voulait tout dire avant de lui faire un doigt et de reprendre mon repas. On entendait son rire et son compliment où il me disait que j'étais belle.

— Alors, là, il a menti, commenta Will.

— Hey ! Maman était belle ! me défendit Skyler.

— Je la taquine beauté !

Il avait dessiné chacun de nos regards au milieu de l'organe cardiaque et c'était spectaculaire. Le rouge du coeur était léger et c'était nos regards qui étaient les plus intéressants à voir à travers ce coeur humain.

Comment être triste après tout ça ? Il s'était donné corps et âme pour cette exposition.

— Et le final, annonça Benjamin Clarkson.

Nous arrivâmes devant une grande photo de lui et Adlan dans ses bras à l'hôpital.

— C'est moi qui ait pris la photo, dit Jannie. Tata DD, tu étais sortie prendre l'air avec Sara.

— Oh.

Mon coeur et mes larmes qui avaient réussis jusqu'à présent à ne pas fondre sous l'émotion devant tout le monde, lâchèrent prise.

Surtout lorsqu'après une vidéo de toute la famille à l'hôpital apparut, où nous étions tous dessus.

Puis, il y avait la dernière oeuvre où Zeyn tenait Adlan dans ses bras et lui chantait la chanson « Remedy » d'Adele après avoir dit :

— Tu sais mon bonhomme, j'ai écouté cette chanson il y a des mois de cela et je la trouvais belle. Jannie me cassait les pieds avec cet album que je trouve bien hein, mais cette chanson m'a ... m'a fait quelques choses. Puis, après, je ne l'ai plus écouté. Et hier, une femme du service l'écoutait et ça a été comme une évidence. Cette chanson, j'ai l'impression qu'elle a été écrite pour ta mère et moi. Alors, je vais te la chanter et malgré que tu ne comprennes rien pour le moment, quand tu seras plus grand, ça sera le cas. Ces paroles, c'est vraiment nous. Elle et moi.

Il lui embrassa le front et commença à fredonner la chanson après l'avoir mis sur son téléphone :

( NDA : ALORS CETTE CHANSON EST MAGNIFIQUE MAIS JE NE PEUX TÉLÉPORTER MON ALBUM D'ADELE ICI ET SUR YOUTUBE, CE N'EST PAS ELLE QUI LA CHANTE. Mais le plus important ce sont les paroles. C'est pour EUX ! 😍 Alors je vous mets quand même le lien mais pas obligé de l'écouter. Ecoutez là quand même une fois de votre vie. )

https://youtu.be/-_S1uGAQxTQ

I remember all of the things that I thought I wanted to be

Je me souviens de toutes les choses que je pensais vouloir devenir

So desperate to find a way out of my world and finally breathe

Trop désespérée pour trouver une route hors de mon monde et enfin respirer

Right before my eyes I saw, my heart it came to life

Juste sous mes yeux, j'ai vu mon cœur revenir à la vie

This ain't easy, it's not meant to be

Ce n'est pas simple, ce n'est pas le but

Every story has its scars

Toute histoire connait ses cicatrices


But when the pain cuts you deep

Mais quand la tristesse s'empare vraiment de toi

When the night keeps you from sleeping

Quand la nuit t'empêche de dormir

Just look and you will see

Regarde simplement et tu verras

That I will be your remedy

Que je serai ton remède


Je me mise à pleurer à gros sanglot. J'en tremblai presque mais personne n'osa m'approcher car je regardai cette vidéo où il était parfaitement serein et en paix.

Il avait raison, ces paroles, c'était nous. À notre façon.


When the world seems so cruel

Quand le monde semble tellement cruel

And your heart makes you feel like a fool

Et que ton coeur te donne l'impression d'être cinglé

I promise you will see

Je te jure que tu verras

That I will be, I will be your remedy

Que je serai, je serai ton remède

Ohhh, ohhh

Ohhh, ohhh


Je posai ma main sur ma poitrine me sentant, compressée par toute cette peine que j'avais retenu durant la semaine.


No river is too wide or too deep for me to swim to you

Aucune rivière n'est trop agitée ou trop profonde pour que je nage vers toi

Come whenever I'll be the shelter that won't let the rain come through

Viens, je serai le refuge qui ne laissera jamais la pluie rentrer

Your love, it is my truth

Ton amour, c'est ma vérité

And I will always love you

Et je t'aimerai toujours

Love you, love you

Je t'aime, je t'aime


Si seulement je pouvais lui dire encore que je l'aimais. Je voulais qu'il le sache. J'avais peur qu'il ne le sache pas suffisamment.


But when the pain cuts you deep

Mais quand la tristesse s'empare vraiment de toi

When the night keeps you from sleeping

Quand la nuit t'empêche de dormir

Just look and you will see

Regarde simplement et tu verras

That I will be your remedy

Que je serai ton remède

When the world seems so cruel

Quand le monde semble tellement cruel

And your heart makes you feel like a fool

Et que ton coeur te donne l'impression d'être cinglé

I promise you will see

Je te jure que tu verras

That I will be, I will be your remedy

Que je serai, je serai ton remède

Ohhh, ohhh

Ohhh, ohhh


Lorsque la chanson toucha à sa fin, il regarda l'objectif que la caméra et sourit.

— J'espère que c'est clair December-Dan Lawson. Quoiqu'il arrive, nous avons été un remède l'un pour l'autre. Et quoiqu'il arrive, ne te retourne pas pour me chercher en arrière mais marche en avant pour nous, pour tout ce qu'on a pas pu être et pour Adlan.

Trop chamboulée par ses derniers mots, je sortis du labyrinthe chronologique de sa vie en laissant les autres.

J'avais besoin d'être seule et de prendre l'air.

Je trouvai rapidement la terrasse privée du musée où quelques personnes buvaient du champagne comme s'ils fêtaient sa mort.

Folle de rage, je me dirigeai vers eux et arrachai le verre de leur main.

— Pourquoi ... vous buvez alors qu'il est mort ?! Bande de cons !

L'homme et la femme en question me regardèrent sans comprendre et je les contournai pour me retrouver seule face au paysage de la ville de San Francisco.

Je m'assis sur les marches en étant bien heureuse d'avoir porté un pantalon à pince noir et non une jupe.

Je posai ma tête sur mes genoux et me mise à pleurer comme l'âme en peine que j'étais.

Il était parti trop tôt.

Même si j'avais compris que ... que lui et moi, ça n'irait jamais plus loin qu'une amitié d'une force incalculable, il me l'avait fait comprendre à travers cette dernière vidéo que nous étions juste des ancres de soutien l'un pour l'autre, je l'aimais tellement fort que ça me détruisait à petit feu.

Oui, nous avions été amoureux l'un de l'autre mais peut-être que si nous avions été différents, un futur en couple aurait réellement marché.

Oui, je ne devais pas me voiler la face après toutes ces années.

Zeyn et moi, c'était et ça serait une relation et un lien inexplicable.

C'était de l'amour pur et dur entre deux adolescents. L'une voulait le sauver et lui montrer la lumière et l'autre voulait vraiment voir cette lumière et il était prêt à la suivre à l'aveuglette pour être sauvé. Qui refuserait une main tendue pour de l'aide ?

Personne !

Et je repensais à l'exemple des maisons que Marysa m'avait soufflé et qui était restée pendant des années dans mon esprit.

Je l'avais réparé alors, cette maison. Et elle n'avait pas été détruite finalement.

Elle se tenait fièrement debout cette maison baignée dans le soleil.

Personne n'y habiterait mais elle était réparée avec nos deux mains et pleines de souvenirs et belles choses.

Oui, finalement, j'avais déjà acquise l'une de ces maisons. Je serai la seule propriétaire de cette maison même si j'avais prévu quelqu'un d'autre mais c'était son souhait à Zeyn que je sois la seule propriétaire et oui, c'était le cas dorénavant.

Je redressai la tête, ayant besoin de respirer et sortis un mouchoir que j'avais apporté au cas où et je me mouchai même si les larmes continuaient toujours à couler.

— Ça fait du bien de pleurer.

Je me tournai brièvement pour découvrir Riccie avec un sourire triste.

Elle s'assit à côté de moi de manière à ce qu'on ne voit pas sa culotte.

— Bon, personne ne risque de voir ma culotte de Victoria Secret.

Je ris doucement et m'essuyai les yeux.

— C'est pour ça que je préfère les pantalons. Tu ne penses pas à ce genre de choses, commentai-je.

Elle sourit.

— Mais ma robe est belle. Zeyn l'adorait. C'est pour ça que je la porte. Il me l'avait offert.

— Oui elle est belle.

C'était une robe fleurie qui mettait en valeur son teint mat et ses cheveux bruns.

Nous regardâmes devant nous pendant plusieurs longues minutes avant qu'elle ne brise le silence.

— Les gens commencent à voir l'exposition. Elle est magnifique. Je pense que c'est le seul labyrinthe où j'aimerais me perdre éternellement. Il a tout ... parfaitement choisi. Je ne m'y connais pas hein en art mais c'est rare. Il a tout mélangé pour un rendu final parfait.

— Je suis d'accord avec toi. Après tout, c'est Zeyn. Il était parfait. Même s'il pensait le contraire.

— Ouais, ça c'est le boulot de mon super frère. Juste, j'espère que ça ne m'est pas en danger ton identité d'agent et celles des autres hein ? Sinon, je le réveille d'outre tombe pour le gifler !

— Non, souris-je. Personne n'est fichée du QG. On est juste connu sous nos noms d'agents et les gens sont bêtes et penserons à la ressemblance. Puis, à ce stade, je m'en fiche. Si mon métier pouvait le ramener à la vie, j'aurais fait l'échange.

— DD ! soupira-t-ell. Drew se sent coupable et toi aussi mais ça ne devrait pas être le cas ! Et tu sais pourquoi ? Parce que la mort ne regarde pas à la couleur de la peau ou des yeux ou des cheveux. Encore moins à la richesse ou aux actes. Ou encore à la souffrance endurée ou au bonheur vécue. Ça fait mal, ça nous donne envie de lâcher prise et dire que c'est trop mais qu'est-ce que tu veux faire face à ça ? On le sait tous qu'on va mourir. Juste, attends, sans date de péremption sur nos têtes.

Je l'observai avec minutie. Le soleil illuminé son visage.

C'était une belle femme d'un tout petit plus de quarante ans mais elle ne le faisait vraiment pas. Voilà pourquoi personne ne pouvait douter qu'elle était la mère de William.

— J'ai l'impression que je ne vais plus jamais m'en sortir Riccie. J'ai l'impression de suffoquer, avouai-je. J'ai l'impression de ne pas mériter cette énième chance.

— C'est toi qui ose dire ça ? Tu sais pourquoi tu n'es pas morte après tout ça December-Dan ? Tu sais pourquoi ?

Je plissai les yeux en attendant sa réponse.

Je n'avais pas de réponse à ça. Pour moi, j'aurais dû être à la place de Zeyn. Gretchen aurait eu la victoire voulue et moi, j'aurais perdu pour une fois.

— Parce que si tu étais morte, ton histoire ne servirait à rien. Ta vie ne servirait à rien. Ton exemple ne servirait à rien. Le pourquoi de ton engagement dans ce monde d'agent ne t'aurait servi à rien. Ton histoire, ta vie doit montrer et à le but de montrer aux autres que chacun à sa chance dans la vie. Que nous sommes tous pareils, y'a pas à juger aux métiers, à la façon d'être, aux caractères, à la couleur ou au sexe de la personne mais nous sommes aussi tous différents. Nous avons tous un destin différent. Et le tien, c'est de montrer aux autres que tu te bats et que tu te battras toujours. Des racontars à ton sujet, des commentaires et jugements déplacés ne t'atteignent pas parce que tu es ce que tu es et que tu es forte ! Regarde-toi dans le passé et regarde-toi maintenant ! Tu as changé ! Tout le monde change ! C'est la preuve que nous avons tous le droit à l'erreur et de changer nos façons de voir les choses. C'est vrai ! Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Mais toi, ce n'est pas le cas. Tu as grandis. Tu as mûri !

Je la regardai fixement en analysant chacune de ses paroles.

— Regarde le début de cette histoire et aujourd'hui, tu verras que tu en riras, sourit-elle. Sur certaines choses de ton passé, tu te trouveras ridicule mais au moins, tu as une leçon de vie. Perdre, ce n'est pas être faible DD. Au contraire, reconnaitre qu'on perd, ça veut dire qu'on est assez fort pour pouvoir gagner une prochaine fois. Qu'une perte ne peut pas t'arrêter.

J'avais l'impression que le Maitre Chang était passé dans le corps de Riccie. Mais je la connaissais femme à discours éloquent alors je souris au coin alors que le vent doux faisait virevoltait nos cheveux.

— Si tu étais morte, reprit-elle, les gens redeviendront comme ils étaient avant. Ils n'auraient rien appris juste la fatalité de la vie et c'est con ! Mais maintenant, ils vont comprendre que la vie, ce sont des coups qui viennent de tous les côtés sans prévenir mais ce sont aussi des victoires qui sont belles après l'échec. Gretchen en a fait souffrir plus d'uns. Elle nous a enlevé Zeyn mais c'est le sacrifice de la vie. Ce qu'on ressent là, cette tristesse doit se transformer en force et tous les jours, on doit être reconnaissant d'être des gens bons et pas attiré par la noirceur des ténèbres. Parce que c'est ça le problème avec les gens comme Gretchen et Zeyn qui ont été brisés par un évènement de leur vie. Les ténèbres, c'est pour eux une évidence. Mais encore une fois, tu as une autre preuve, on peut s'en sortir. Et Zeyn en est sorti grâce à toi. Alors non, tu n'aurais pas dû mourir parce qu'à travers ton histoire, les gens seront plus courageux et auront envie de se battre davantage avant de baisser les bras à la première difficulté. Ils auront envie de s'exprimer et de se dire qu'ils n'ont pas à être timide ou à se laisser faire par une personne qui a une extrême confiance en lui et qui aveugle tout le monde ! Ils se diront qu'ils sont capables d'accomplir de grandes choses et d'atteindre leur rêve sans écraser les autres mais avec patience et gentillesse. Ça peut paraitre trop mais oui, tu donnes de l'espoir comme ton rôle du QG. Ton histoire donne de l'espoir et nous rend meilleur. Alors, soyons triste encore un peu mais pas longtemps parce que la vie continue.

Elle posa une main sur ma joue et sourit franchement.

— Et on doit rendre Zeyn fier de nous. À travers cette exposition, j'ai compris qu'il a été heureux. Ce n'était pas le type à exprimer ses sentiments comme Drew. Il est comme toi et Will. Mais là, je sais qu'il nous a aimé comme ce coeur qu'il a dessiné. Il a dessiné son coeur et nous en faisions partis December-Dan. Et ça devrait nous suffire. Ça ne sera pas facile, je sais mais dans quelques semaines, on se sentira déjà un peu mieux, dans quelques mois, on commencera à sérieusement reprendre goût à la vie et dans quelques années, on rira de lui comme s'il était encore parmi nous. Ainsi va la vie. La mort en soi, c'est banale. Ça arrive tous les jours, c'est juste difficile quand ça nous touche mais après, tout revient dans l'ordre. Crois-moi. Ne faisons pas notre deuil, continuons juste à vivre. On craquera parfois mais c'est normal.

Je lui souris soulagée par toutes ses belles paroles.

« Ah ! Ça c'est beau ! applaudit Conscience avec Raison. Elle a entièrement raison. Merci Riccie. Discours et éloquence au top ! À quand la présidence ? ».

Raison roula des yeux pour son exagération.

Les paroles de Maman se répétait sans cesse dans mon esprit.

« Lâche prise ».

Oui, je devais le faire.

Je n'étais pas prête à tourner cette page encore mais lâcher prise pour vivre enfin heureuse, j'étais prête. Je devais le faire pour moi, pour lui et pour Adlan qui m'attendait bien sagement à la maison avec Granny qui veillait sur lui.

Je regardai le soleil qui n'allait pas tarder à se coucher. C'était une belle journée décidément. Le temps avait été parfait.

— Tu seras toujours là Zeyn. Tu seras partout où nous serons, dis-je doucement en regardant la majestuosité du ciel.

— Allez, viens. Soyons heureux pour les défunts.

***

L'exposition avait duré jusqu'à tard dans la nuit.

Zeyn, bien qu'il ne soit pas là, recevait des compliments qui devaient le faire sourire de là où il était.

Je l'imaginais dans le coin de son labyrinthe magique, avec un critique artistique, dans son costume décontracté parce qu'il aurait mis un tee-shirt, un verre de champagne et un adorable sourire au coin qui me ferait craquer comme d'habitude.

Il remerciait légèrement gêné. Bien qu'il aimait être complimenté sur son physique, lorsqu'il s'agissait de son travail, c'était autre chose.

Je souris face à la vidéo de lui en train de chanter.

Ça devait faire 50 fois que je la regardai. Je ne pouvais pas m'en empêcher et à présent, je ne pleurai plus. Je souriais. Les paroles de Riccie avaient impactées d'une façon inattendue.

Cette semaine où je m'étais plongée dans les ténèbres pour m'accrocher à son souvenir de lui, commençait légèrement à s'éloigner de moi.

Je commençai à voir le bout du tunnel.

J'inspirai et la présence de Drew me fit légèrement sourire. Il devait d'arriver les mains dans les poches.

Il avait l'air d'aller mieux. Son visage était moins blafard. Il avait repris de la couleur.

Sérieusement, cette exposition était notre remède à tous.

Une chose est sûre, il ne fallait compter les années qu'on avait vécue mais la vie qu'on avait vécue.

Ce type m'avait rendu heureuse. Et c'était tout ce que je devais retenir. Que le bon.

— Il a fait un travail merveilleux, lança Drew. Je comprends pourquoi il ne voulait pas qu'on voit son travail.

Je croisai les bras et le regardai.

— Moi aussi. Et je suis contente de ne pas l'avoir vu avant. Même si ...

— Il aurait dû nous présenter lui-même son travail, termina-t-il.

J'acquiesçai.

Il soupira et sortit de la poche de sa veste trois enveloppes après plusieurs minutes où la voix de Zeyn nous tenait compagnie.

— C'est Jannie qui me les a remises. Une est pour toi, une pour Skyler et l'autre est pour Adlan.

Je les pris, les mains tremblantes et la gorge nouée.

Mais ce type était un voyant ou quoi ?

— Je n'ai pas ... ouvert la mienne. Je crois qu'il en a écrit une pour chaque membre de notre famille. Et Adlan, Skyler et toi, vous êtes en faites partie ... fin les autres aussi mais je veux dire ...

— Je comprends Drew, le coupai-je.

Il opina de la tête.

— Bien. Euh ... je voulais aussi te dire que je vais prendre quelques jours pour ... pour me retrouver seul. J'en ai besoin. C'est ...

— Je comprends Drew. Ça va aller avec Skyler et Adlan. De toute façon, tout le monde est autour de lui alors ...

— D'accord. C'est juste que ... j'étouffe. Ça a été l'une des pires semaines de ma vie. C'est mon frère DD. C'était mon frère. On avait aucun lien sanguin mais toi, tu dois comprendre mieux que tout le monde avec Jarred. Et ... c'est dur. Je me sens vide et seul.

Je pris un pas vers lui et posai une main sur son bras.

— Tu ne l'es pas. Va prendre ces quelques jours et reviens-nous en meilleure forme, d'accord ?

Il me sourit en coin et m'attira contre lui. Je le serrai aussi fort que possible, heureuse de ce contact que mon corps connaissait bien.

— Pardonne-moi, j'aurais dû t'appeler durant cette semaine, j'aurais dû te soutenir aussi. Tu as perdu le père de ton fils. Tu as perdu l'homme de ta vie. Vous auriez dû ... être ensemble. Je le lui avais souhaité lorsqu'il a cru qu'il allait mourir du cancer. J'ai été égoïste December-Dan.

Je plongeai ma tête contre sa nuque, touchée par ses mots.

Sauf que Zeyn et moi, savions très bien que nous aurions jamais été ensemble.

C'est comme si je me mettais en couple avec William.

Ça serait voué à l'échec. Il n'y avait que l'amitié qui ne nous empoisonné par l'existence.

Chacun de notre côté, nous pouvions respirer sans s'écraser. Ensemble, ça aurait été le contraire.

J'avais fermé les yeux dessus avant mais je le réalisai petit à petit.

Zeyn l'avait compris avant moi mais il ne me l'avait pas dit.

Il avait besoin de mon amour et de moi mais pas plus. Sinon, ça serait trop.

— Ça va aller Drew, le rassurai-je. Être égoïste ce n'est pas si mauvais que ça. Je suis une grande fille tu sais.

Je m'écartai de lui et le regardai.

— Et après la pluie, vient le beau temps. Je ne veux pas douter dessus. Cette phrase est véridique. Enfin, je pense.

« Ouais mais parfois, le soleil il se fait attendre hein ! commenta Conscience. Genre en hiver là ... »

« Oh tais-toi Conscience ! Sois intelligente là ! Ça veut surtout dire que la tristesse n'est jamais figée dans le temps ! » expliqua Raison.

« Hey ! Je sais madame ! Ah ouais ! Tu fais trop genre toi ! Je dis mes derniers mots là parce qu'on sait que c'est bientôt la fin et .... »

Elle pleura.

Oui, la fin approchait. Raison lui tapota gentiment le dos.

— December-Dan ?

Je quittai mes pensées et plongeai mon regard dans le sien.

— Moi aussi je ne veux pas douter dessus. Mais ça va être dur.

— Rien n'est difficile. C'est nous qui rendons les choses difficiles.

Je lui essuyai ses joues humides et me mise sur la pointe des pieds avant de lui embrasser la joue.

— Allez. Pars. Je te couvre.

— Merci.

Il prit mon visage en coupe et m'embrassa le front.

— Je reviens vite.

— Je t'attendrai Drew. Et tu le sais.

***

Lorsque je rentrai à la maison sous les coups des 23 heures, tout était silencieux.

Granny dormait sur mon canapé, mon plaid fétiche sur elle.

Je lui embrassai le front et elle se réveilla.

— Ma chérie ! Comment ça s'est passé ?

— Je viens de rentrer avec Papa, Hope, Jared et Lauren. Grand-père est bien rentré ?

Il était rentré un peu plus tôt avec Skyler qui était épuisée par la journée.

— Oui, ils sont partis se coucher, se redressa-t-elle. Apparemment, c'était magique et magnifique.

— Oui, souris-je. Je compte y retourner demain avec les enfants. Tu pourras venir.

— Avec plaisir. Je suis la seule à ne pas avoir cette exposition phénoménale.

Je lui pris le bras et nous montâmes à l'étage.

Avec tous les évènements, j'avais oublié de vous omettre le fait que mes grand-parents ne vivaient plus à Portland - même s'ils avaient gardés leur maison là-bas - mais à San Francisco.

Ce n'était pas très près de chez nous mais au moins, toute la famille était ici maintenant. Tous ensemble comme une grande famille.

Ça me faisait penser aux carnets de Maman qui racontait ses souvenirs d'enfance où tout le monde vivait ensemble à Porto Rico même si la maison n'était pas grande. Aucun ancien ne vivait en maison de retraite et la famille était toujours là pour se soutenir. Même si elle n'avait pas vraiment de famille, ses voisins, ça l'était pour elle.

Elle me souhaita une bonne nuit et alla dans la chambre d'amie et moi, je me dirigeai vers la chambre de ma fille.

Elle dormait à point fermé et il n'y avait que sa veilleuse qui était allumée.

Je m'assis au bord de son lit et caressai sa joue.

Elle finit par se réveiller avant de refermer les yeux.

— T'es rentrée ? Ça s'est bien fini ?

— Oui ma belle. C'était très bien.

— Ouais, gigota-t-elle. C'était trop bien. Je pense qu'oncle Zeyn a été content Maman. J'en suis même sûre. Si au début on était triste, et bah à la fin, tout le monde était heureux. Il est magique.

— Oui, il l'est. Allez, dors maintenant. À demain mon coeur.

Je lui embrassai le front et quittai sa chambre.

Puis, je gagnai la chambre de mon petit Adlan.

Bien sûr, il dormait parfaitement. Il avait maintenant un mois et se portait comme un charme.

Je réarrangerai sa gigoteuse que Zeyn avait acheté quelques semaines avant sa naissance. Il y avait un petit ourson avec un couronne sur la tête et c'était bien sûr tout bleu parce qu'il connaissait mon amour pour cette couleur.

Je souris, triste parce qu'il ne le verrait pas grandir mais je ferais en sorte qu'il soit le plus heureux des petits garçons.

J'arrivai enfin dans ma chambre et la première chose que je fis, c'était de ranger ses lettres dans le tiroir de ma commode.

Je la lirai ma lettre, peut-être dans plusieurs mois. Pas maintenant.

Et quant aux enfants, lorsqu'ils seront en âge de mieux comprendre les choses.

Je finis par me coucher dans mon lit et regardai par la fenêtre où les rideaux n'avaient pas été tirés.

Je voyais le ciel illuminé par la pleine lune.

Une larme m'échappa avant que je ne m'endorme.

Et vous savez quoi ?

Cette nuit là, j'avais rêvé de Zeyn et il m'avait assuré que tout irait bien.

Que tout irait bien à partir de maintenant et qu'il veillerait sur nous avec les autres qu'il avait rejoint.

Il m'avait dit que ma mère était fière de moi ainsi que tous les autres. C'était tout ce qui comptait.

Demain serait un autre jour.

Et vous savez quoi ?

Peut-être que mon histoire n'a pas une belle fin pour vos goûts et souhaits, peut-être que vous dites qui vous manque des choses mais au moins, c'était une fin digne de December-Dan Lawson. Oui, c'est une fin digne de moi. C'est vrai ! Je n'aurais pas pu tout avoir. Gretchen devait avoir sa part du gâteau parce qu'elle a quand même eu le plus grand rôle de cette histoire. Sa trahison vous restera en mémoire comme moi et pour tous les autres.

Je laisse donc le reste en suspens pour que vous vous imaginiez ce que vous voulez. En fait, c'est comme si, ce n'était jamais réellement fini.

Puis, Après tout, n'en avez-vous pas marre de ma vie ? Je crois que ça suffit.

Vous la connaissez déjà tellement. Vous avez grandis, vécu avec moi. Vous êtes aussi des personnages de mon histoire, croyez-moi.

Et je vous avais dit que je revenais une dernière fois. J'ai tenu mon engagement. Certains pas vraiment en quittant le navire en cours de route mais je ne leur tiens pas rigueur.

C'est juste qu'ils n'étaient pas assez fort pour ma vie.

Je suis revenue pour vous mais finalement, c'était plus pour moi.

Maintenant, je suis prête à partir définitivement comme promis. Mon quart d'heure de gloire est terminé.

Je vais récupérer ma liberté et vous la vôtre en espérant que cette aventure vous a apprise des choses.

En tout cas, moi, ça a été le cas.

Je me suis dévoilée et je me suis révélée sous un meilleur jour après tout ce qu'il s'est passé. Et je ne m'en pensais pas capable.

Alors toi, oui, toi, si tu as tout lu du début à la fin, j'espère que tu as compris que tout le monde change, que les jugements de premier abord c'est pour les gens simples d'esprit.

Et si tu penses encore le contraire que ça soit pour moi ou pour les gens qui t'entourent, je t'envoie mon majeur avec le sourire. Qu'est-ce que tu crois ? Je reste December-Dan Lawson, ton jugement hypocrite ne m'atteint pas. Je sais que je ne suis pas parfaite mais toi, non plus. De toute façon, ce sont toujours ceux qui ont le plus de défauts qui jugent les autres. Tentez de comprendre...

Sinon si toute mon histoire t'a fait cogitée pendant des nuits et des jours, j'espère que tu as compris que toutes les pertes que tu as subis et que tu vas subir ne sont rien comparées à tes victoires et tes futures victoires.

J'espère que tu as compris que la vie vaut la peine d'être vécue malgré sa fragilité et que surtout, ne baisse pas les bras. Les coups durs, ça fait partie de la vie. Personne n'est heureux éternellement. C'est impossible !

Alors si tu es resté jusqu'au bout, même si tu as décroché parfois, merci.

Merci pour tout. C'est toi qui a rendu mon histoire vivante.

Tu as écouté, tu as été attentif et tu as été touché comme si c'était toi.

Et ça, c'est la meilleure des récompenses pour cette histoire dont je n'étais pas certaine de son contenue.

Et j'espère que tout comme moi, après cette histoire, mon histoire, tu prendras un nouveau départ sur ta vie et que tu feras ce que tu veux. Parce que c'est ta vie !

Revois tes priorités, fais-toi entendre, sois déterminé et fais en sorte de réussir.

Perdre, ce n'est rien. C'est décevant mais le goût d'après, est beaucoup mieux. Je te l'assure.

December-Dan sera toujours là pour te le rappeler.

Alors voilà, aujourd'hui, c'est mon nouveau départ, notre nouveau départ.


SIGNÉE DECEMBER-DANIELLA LAWSON. 

***

THIS IS THE END OF "UN NOUVEAU DÉPART". 

Je me fais une standing ovation pour moi car je suis heureuse et apaisée à cet instant où j'écris. Ce n'est ni trop, ni pas assez. C'était comme je le voulais. C'est ma perfection. Ma signature et ma révérence pour vous. 

Alors, moi aussi je vous dis merci. 

Il ne reste que l'épilogue et l'interview. Alors ne me demandez pas hein, je viens de l'écrire. 

Je poste l'épilogue le plus rapidement possible et les questions ça sera un post spécial donc ne les posez pas maintenant. 

*Soupir et sourire aux lèvres* Nan mais je suis trop contente ! C'était ma fin rêvée ! 

Alors, vous pouvez juger et tout dire franchement, je m'en tape à cet instant parce que ce tome 2, je l'ai écris avec mes tripes. Encore plus que le tome 1 et je le sais. 😬

Allez, bisous, dormez-bien et commencez le processus de séparation avec ma grande DD ! Ça va être dur même pour moi 😉. 


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