Chapitre 56
Hey mes Cheetos au fromage ❤️,
***
DREW
— Voilà, c'est fini ma petite Alisha, dis-je en retirant la seringue du petit bras d'une de mes patientes.
— Merci Dr Davis. Je n'ai presque plus mal, fit-elle tout sourire.
— C'est parce que tu es guérie et que tu es super forte.
Je souris à sa maman émue après lui avoir mis un pansement coloré.
— Merci beaucoup Dr Davis. Vraiment. Vous et vos collègues avaient sauvés la vie de ma fille. Je vous en serai éternellement reconnaissant.
Elle me prit dans ses bras et je lui retournai son étreinte même si ce n'était pas très professionnel, nous étions humains avant tout. Puis, avec certaines familles qu'on connaissait bien, c'était juste un geste normal.
— Vous avez une fille courageuse, Helen.
Je la relâchai et les saluai avant de quitter la chambre.
La petite Alisha, avait su se battre contre sa maladie et elle était complètement guérie. Bien sûr, elle suivrait encore une traitement pendant un an avant qu'elle ne soit complètement libre mais l'opération que nous lui avons fait, avait été un succès.
C'était dans les moments comme ça que j'étais heureux d'être médecin. Sauver des vies.
Je me dirigeai vers les vestiaires mais avant je devais déposer quelques dossiers lorsqu'on m'interpella.
Je me retournai en reconnaissant la voix de mon patient le plus enquiquinant mais adorable qu'il soit.
— Joe ! Quelle surprise !
Sa maladie avait ralenti la cadence et nous avions l'espoir de recevoir une greffe de poumons pour lui cette semaine. En effet, un jeune homme d'une vingtaine d'année avait fait un accident tragique et apparement, il ne se réveillerait jamais malheureusement, alors on attendait juste que ses parents acceptent le don d'organes pour opérer Joe qui était là depuis trop longtemps et qui méritait une vie normale.
Il arriva à ma hauteur et je lui souris.
— Je te cherchais parce que ça fait un moment qu'on a pas eu nos discussions profondes et le Dr Curtis est trop occupé avec son amoureuse alors ...
Il haussa les épaules et je ris doucement.
— C'est vrai Joe mais il y a tellement de boulot, tu sais.
— Je sais et parce que ta DD te manque aussi.
J'exhalai et décidai de le raccompagner dans sa chambre avant d'aller récupérer Skyler chez Karl.
Oui, j'avais raconté brièvement à Joe que DD était partie après son mariage. Je n'avais pas détaillé, mais j'avais été tellement boulversé par ce départ déchirant pour nous tous que je n'avais pu que me confier à un gamin parce que j'avais voulu me réfugier dans mon travail et faire comme si de rien était.
Jusqu'à présent, même si je savais la vérité à propos d'Isaac et que Will et moi avions raison, j'étais vraiment en colère contre lui car il avait fait la pire chose en laissant DD de cette façon alors qu'elle l'aimait. Ça se voyait. Il avait reproduit notre erreur mais encore plus terriblement. Puis ... lui aussi avait l'air de l'aimer malgré sa fourberie que les annales n'oublieront jamais. Cependant, il aurait dû le faire avant. Parce que pour December-Dan, c'était la pire des humiliations même si je me doutais qu'elle avait prévue cette scène en nous disant tout d'abord de ne pas intervenir et puis ensuite en faisant en sorte que le prête la demande en premier. Elle savait qu'Isaac aurait dit « non » parce que c'était le genre de mecs à se sentir coupable et elle avait eu raison encore une fois.
Cette femme avait toujours une longueur d'avance sur les autres. Toujours.
— Tu pourrais confirmer mes propos, rétorqua Joe.
— Ça remonte à presque deux mois que je t'ai dit ça Joe. Je vais mieux.
— Mon oeil ouais !
Nous arrivâmes devant sa chambre et j'ouvris la porte.
— Tu peux me le dire. Je ne le dirai à personne tu sais.
Je levai les yeux et l'aidai à s'allonger.
— Tu dois te reposer un peu Joe, vérifiai-je ses branchements.
— Quand elle reviendra, j'aimerais la voir et Skyler aussi. Elles m'ont vraiment communiquées leur force et je crois que je vais bientôt aller mieux Drew. Je le pense vraiment. Elles m'ont données envie d'y croire.
Je le regardai et caressai ses cheveux.
— Tu pourras le faire pour moi ? S'il te plait ?
— OK Joe mais tu dois dormir, d'accord.
— D'accord, abdiqua-t-il.
Je lui tapai dans la main et lui souhaitai un « bon sommeil » même s'il n'était que 18 heures mais avant de partir, il m'héla encore une fois.
— Tu sais quand deux personnes s'aiment vraiment fort, elles se remettent toujours ensemble. C'est comme les aimants. Elle reviendra et tu seras avec elle pour le restant de tes jours parce que tu le mérites.
Je lui souris, touché par ses propos et refermai la porte derrière moi. Je restai quelques secondes devant celle-ci avant de me décider d'aller me changer mais Curtis débarqua essoufflé.
— Putain t'es là Drew ! Je te cherchais !
— Qu'est-ce qu'il y a ?
— Ji...Jillian.
— Jillian ?
Cette folle -parce que c'était clairement ce qu'elle était- avait été mise en arrêt car nous avions appris ses antécédents de malade. Sa maladie était compliquée et elle s'appelait l'érotomanie ou syndrome de Clérambault. Et c'était la conviction délirante d'être aimé. C'était loin de l'obsession d'un amour non partagé, c'était une forme de psychose paranoïaque de la catégorie des délires passionnels où la haine de l'autre est, par un renversement des positions subjectives, déguisée en « conviction illusoire d'être aimé ».
Comme ça faisait déjà plusieurs jours qu'elle n'était pas venue au boulot, le chef de l'hôpital avait contacté sa famille pour savoir et ils lui avaient dit le réel problème de Jillian.
Vous savez, ça ne faisait pas d'elle un mauvais médecin mais ... elle était dangereuse pour son entourage car elle commençait à rejeter tout le monde et ... ça se transformait en dépression profonde. Son ex avait subi cette période sombre avec Jillian.
Apparement, il ne l'avait jamais trompé. Il avait rompu d'un commun accord car il ne l'aimait plus et ne voulait plus l'épouser et après, elle était devenue folle.
Alors, ils l'avaient mis en arrêt et nous n'avions plus entendu de nouvelles d'elle. Nous nous étions partagés ses patients, le temps qu'elle se rétablisse mais comme je le savais et les autres aussi, elle ne reviendrait pas.
J'avais ... probablement fait réapparaitre cette démence et je me sentais coupable mais ... je ne pouvais pas jouer double-jeu avec elle pour qu'elle aille mieux. Au contraire, ça aurait été pire car elle m'aurait traqué et aurait fait des crises de jalousie montreuses qui auraient pu mettre sa vie en danger et la mienne ainsi que celle de mes proches.
Enfin bref, depuis son départ, elle avait eu une restriction du juge qui disait qu'elle n'avait pas le droit d'approcher l'hôpital ce qui rassurait un peu tout le monde.
Mais le visage de Curtis, à cet instant ne présageait rien de bon.
— Johanna a vu Jillian. Au centre commercial. Aujourd'hui.
— Et ?
— Johanna m'a dit que ... qu'elle l'a vu acheté une robe de mariée, poursuivit-il. Et ... un smoking.
— Oh.
Je déglutis et commençai à marcher.
— Elle est folle Drew. Tu devrais être vigilant.
— Peut-être qu'elle a trouvé l'homme de sa vie, dis-je avant de bifurquer à gauche pour rejoindre les vestiaires.
— C'est ce que j'ai dit à Johanna mais ... mais elle m'a dit qu'elle parlait encore de toi. Ce que je ne comprends pas, c'est qu'elle a des prescriptions médicales, ça devrait aller mieux non ? Pourquoi ça empire ?
— Je ne suis pas son médecin Curtis et je ne veux pas parler d'elle. Je vais chercher ma fille.
Je pénétrai dans les vestiaires et me changeai rapidement sous le regard inquiet de Curtis.
— Tout va bien, le rassurai-je.
— Tu la vois, tu fuis. Ne cherche même pas à lui parler Drew. Ça m'inquiète vraiment.
Je refermai mon casier et souris en le rendant le plus confiant possible. Intérieurement, je savais que ça ne présageait rien de bon.
— D'accord. Tu n'as même pas besoin de me le dire que je le ferai. Passe une bonne soirée avec Johanna et merci de vous préoccuper de moi.
— Normal Drew. C'est ce qu'on fait entre amis non ?
***
(NDA : À ÉCOUTER AVEC "DIAMOND" DE JOSEF SALVAT PARCE QUE C'EST VRAIMENT UN ARTISTE QUI FAIT LES CHOSES À SA FAÇON)
Durant mon trajet jusqu'à chez Karl, je n'arrêtai pas de me poser des questions et de cogiter comme un malade. Et si elle s'en prenait à ma famille pour m'avoir ? Noooon ! Nous avions déjà assez de problème comme ça.
Je décidai d'allumer la radio pour me vider l'esprit et mis la station des infos. Finalement, c'était une mauvaise idée ...
— Bonsoir, vous êtes sur SanFran flash info ! En grand titre ce soir, une augmentation massive des malades du cancer au niveau de la population de San Francisco.
Je décidai d'augmenter le volume, le coeur battant à tout rompre.
Ça ne pouvait pas arriver maintenant ?!
— En effet, une enquête a révélée que depuis quelques jours, le nombre de patients se plaignant de maux de têtes, de maux de ventre et de vomissements a augmenté de plus de 40 %. C'est énorme !
— En effet, reprit le journaliste. Et étrangement, ces malades qui ont été diagnostiqués par le cancer après des analyses, sont presque tous tombés malades le même jour. C'est-à-dire, lors du festival de la paix, il y a quelques jours de cela. Les plus grands médecins tentent d'obtenir des réponses pour cette augmentation massive et anormale car le plus affreux, c'est que c'est une forme de cancer dont ils n'arrivent pas à déterminer l'origine ...
Mon téléphone se mit à sonner sur son socle que j'en sursautai. Je décrochai immédiatement en voyant le numéro de Will.
— Cette garce a lancée Big Sister, déclara Will. ELLE L'A FAIT !
— Je ... Je viens de l'entendre à la radio. C'est horrible. Comment elle a pu ?
— Avec les enceintes du festival, je crois, proposa Sara. C'est forcément ça. Ou, elle a trouvé un moyen pour qu'ils inhalent quelque chose ou je ne sais rien. Mais j'opte plus pour les ondes acoustiques des enceintes. Big Sister est informatique.
— Oui mais ça veut dire que Zeyn l'a eu en écoutant un truc ou ?
Le mystère était trop immense. Personne ne savait comment Zeyn avait eu ce cancer.
— Il y a des parties qui ne sont pas très clairs, déclara Sara.
Mon téléphone me signala un autre appel.
— Les gars, c'est Zeyn. Attendez.
Je pris l'appel de mon frère.
— Zeyn ?
— J'ai ... Ça passe dans les médias. Elle l'a fait Drew. Elle ne rigolait pas. Je ne suis plus le seul porteur sain qui ait le cancer. Elle a réussi !
— Zeyn ...
— Elle va le payer hein ? De s'en prendre aux innocents ?
Sa voix était déchirante et ça me rappela le moment où j'avais découvert ma paternité...
— Bien sûr qu'elle va le payer ! Elle va payer pour tout ce qu'elle nous a fait Zeyn. Crois-moi. Où es-tu ?
— Chez moi.
— Attends deux secondes. Ne raccroches pas.
Je repris l'appel de William.
— Les gars, pourriez-vous veiller sur Zeyn ? Il est chez lui et j'arrive bientôt chez Karl. J'arrive après avoir récupéré Skyler. Je ne veux pas qu'il soit seul.
— On s'en charge, dit Sara. Et ne te presse pas avec Skyler. On va veiller sur lui.
— Merci.
Je raccrochai et repris l'appel de Zeyn. J'entendis le son de la télé.
— Zeyn. Éteins-ça ! C'est inutile !
— Elle va tous nous tuer, ricana-t-il amèrement. Elle veut que DD se sente coupable de tout ça alors qu'elle n'a rien fait. Elle veut détruire DD par la mort d'innocents Drew. Et elle sait que ça va marcher parce que DD veut toujours sauver tout le monde. Elle la connait.
— Zeyn. Sara et Will arrivent. Ne fais rien d'inconscient s'il te plait. Je t'en supplie. Tu ... Tu me fais peur.
— Je suis réaliste Drew, dit-il d'une voix calme. Si je meurs ... peut-être qu'elle ... qu'elle arrêtera. Il faut bien que l'un de nous se sacrifie. DD ne doit pas le faire.
— Pense à ta futur paternité Zeyn ! Pense au fait que tu vas tenir ce petit bébé dans tes bras...
— Je ne veux pas qu'elle les blesse Drew. Elle va les tuer et je ne peux rien faire ! Elle va la tuer, elle et mon bébé.
— Zeyn !
— Elle va mourir. DD va mourir, le bébé aussi et moi aussi, rétorqua-t-il d'une voix qui me faisait frissonner de terreur, si one ne fait rien.
— Absolument pas. Ne dis pas des conneries pareil Zeyn ! Je t'en supplie. On va tous vivre ! Tu sais quoi ? DD va bientôt revenir ! Je le sens. Elle est probablement au courant. Elle va revenir Zeyn. Tu m'entends ? Et ... Et tu vivras heureux avec elle parce que ... parce que tu le mérites le plus Zeyn. Tu es mon frère et je sais que tu l'aimes. Je sais que tu l'aimes comme jamais tu n'aimeras personne et tu en feras de même avec cet enfant alors bats-toi. Ne baisse pas les bras. Fais le pour toi, pour eux et pour moi, OK ?
Ma voix restait dure mais mon coeur était en larmes. Ses paroles, je les pensais vraiment et ça me surprenait mais Zeyn avait le droit à ce bonheur. Plus que moi. Il en avait plus besoin que moi. Puis lorsque Zeyn était dans cet état, j'étais tellement mal. Et c'était affreux de ressentir sa peine à travers le téléphone.
— Zeyn. Tu es toujours là ?
— Pour...Pourquoi ? sanglota-t-il. Pourquoi elle fait ça ? Drew ... Je sens que je ... je ne vais pas tenir.
— Zeyn ...
— Drew écoute-moi ! s'écria-t-il. Tu ... Si je meurs, tu prendras soin de DD et de mon enfant. Tu me le promets ?
— Zeyn ...
— PROMETS-LE MOI !
— Je te le promets Zeyn.
— Bien. Merci Drew.
— Je ... Je vais peut-être mourir aussi alors ... je veux que tu me le promettes aussi Zeyn. Tu prendras soin d'eux et tu te montreras sous ton meilleur jour ? Tu seras heureux. Heureux pour nous deux. On a pas le même sang, ni les mêmes parents mais sache que c'est tout comme pour moi Zeyn. Alors, promets-le moi.
— Je te le promets Drew. Je te le promets. On devra l'aider à se relever.
— Ouais. On se soutiendra.
— On se soutiendra, répéta-t-il. .
L'émotion me gagna totalement et lorsque je sentis sa respiration derrière le combiné, j'étais un peu moins inquiet.
Au moment où j'arrivai chez Karl, j'entendis la voix de Will et il prit le téléphone de Zeyn pour m'assurer que tout allait bien et qu'il s'occupait de lui avant de raccrocher.
Je restai quelques instants dans ma voiture avant de ravaler ces larmes et affichai un sourire sur mes lèvres avant de sortir.
Je me dirigeai vers la porte et sonnai. Ce fut Hope qui vint m'ouvrir le visage rayonnant que s'en était contagieux.
— Entre, ne reste pas dehors. Elle fait son sac.
J'entrai après l'avoir remercié.
— Karl est dans son bureau. Tu veux te joindre à nous pour le diner ?
— Je ...
Karl débarqua, la mine sombre et Hope perdit aussitôt son sourire. Il avait vu les informations.
— Que se passe-t-il ? s'impatienta-t-elle.
— Elle l'a fait, dit Karl.
Hope posa une main sur sa poitrine.
— Il ... Il y a eu déjà des ... morts. Car la progression est trop rapide et ingérable pour les médecins.
— Oh mon Dieu ! lâcha-t-elle.
— Je ... Je vais voir où en est Skyler.
Ils acquiescèrent tous les deux et je montai en direction de l'ancienne chambre de DD.
Je découvris encore une fois la chambre un peu en bazar à cause des cartons éparpillés.
Mais ce que je regardai, c'était Skyler qui parlait à l'énorme tigre « Simba » le sourire aux lèvres et Debussy allongé au sol bien sagement.
— Maman va revenir bientôt Simba. Je le sais qu'elle va revenir et on pourra faire des sorties encore et tu pourras frimer devant les enfants. N'est-ce pas Debussy ? Elle te manque à toi aussi ? Je sais Simba. Je sais Debu'. À moi aussi mais on doit rester fort. Comme elle, dit-elle en terminant son sac. Elle va être fière de nous, tu comprends. Allez, je dois y aller. On se revoit dimanche soir. Je vais voir Papa. Bien sûr que non, je ne l'ai pas encore appelé « papa » mais ... il y a tellement de choses que ...
Je décidai de faire quelques pas en arrière pour lui montrer que je n'avais rien entendu alors je descendis quelques marches avant d'appuyer sur mes pas et j'arrivai devant sa chambre.
Comme prévu, elle n'y avait vu que du feu et en me voyant, elle accourut juste vers moi et je la réceptionnai pour la serrer contre moi. Ça faisait presque une semaine que je ne l'avais vu à cause des circonstances et son odeur fruité, ses boucles, sa peau douce ... tout m'avait manqué. Terriblement que j'en avais la gorge nouée encore une fois.
— Tu m'as manqué Skyler. Terriblement manqué.
— Toi aussi Drew, tu m'as manqué.
J'embrassai sa joue et repoussai ses cheveux. Je la regardai et dis :
— Je suis désolé. Le travail m'a pris tout mon temps mais je te promets que je suis tout à toi ce week-end.
Du moins, j'allai essayer.
— Tu sais, ce n'est pas grave. L'amour, ça nous fait faire des sacrifices.
Je souris et repensai à la vidéo que DD avait envoyé et que tout le monde avait vu. Elle était définitivement la fille de DD et peut-être un peu plus la mienne pour son calme.
— Ouais, ça fait faire des sacrifices mais ... j'aurais dû faire mon maximum pour être là pour toi. Ça fait deux mois que ta mère est partie et j'aurais dû être là. Encore plus.
— Ce n'est pas grave ... Papa.
Je ne savais si c'était le fait d'apprendre que Jillian était dans les parages, que Gaby avait recommencé à jouer après sa pause, que Zeyn était au plus bas et le fait que DD n'était pas là mais je pleurai ce qui inquiéta Skyler.
— Oh non. Je ne voulais pas te faire pleurer Drew ... Je ...
— Non ma chérie. Ça me fait vraiment plaisir. Ce n'est pas toi. Je te le jure. Je t'aime du plus profond de mon coeur Skyler Brennen.
— Moi aussi Papa, je t'aime. Maman va revenir.
Debussy aboya comme pour confirmer ses propos.
Oui, DD allait revenir. Pour elle, mais surtout pour nous tous. Sa famille.
***
SARA
Lorsque nous étions arrivés chez Zeyn, il était ivre. Terriblement ivre, en train de pleurer et avoir ce regard dans le vide.
Le voir aussi anéanti par les évènements me remua énormément. Je m'étais retenue de ne pas craquer surtout que Will avait l'air de gérer la situation.
Il l'avait emmené à la salle de bain et lui avait donné une douche froide qui l'avait fait sortir de sa torpeur et ensuite, il l'avait engueulé ...
— T'es sérieux Zeyn ? Tu vas te laisser trainer dans la merde par cette malade !? La quantité d'alcool que tu viens de boire aurait pu te tuer ce soir !
— Arrête de lui hurler dessus William, rétorquai-je, interloquée par son attitude.
— Tais-toi ! lâcha-t-il méchamment. Je m'en charge.
Je le dévisageai alors qu'il reportait son attention vers Zeyn qui haletait sous l'eau froide.
— Tu n'as pas le droit de faire ça ! Tu as de la famille ! Tu vas être papa Zeyn, alors tes conneries de suicidaire, tu vas les abandonner bien vite et tu vas te battre ! Sinon je vais te botter les fesses comme jamais parce que DD n'est pas là pour le faire !
Zeyn le fusilla du regard sans rien dire et William poursuivit sur sa lancée, en colère.
— Ouais regarde-moi avec cette rage dans tes yeux ! J'en ai rien à battre ! Tu m'as déçu Zeyn ! ...
— J'en ai rien à battre aussi, dit-il d'une voix épaisse en fermant les yeux.
William ricana nerveusement et s'approcha de lui.
— Répète un peu ! Avec une voix d'homme !
Zeyn rouvrit les yeux et serra les poings. Je me préparai à intervenir.
— J'en ai rien à battre de ce que tu dis Will. Je m'en fiche que tu sois déçu ! Qu'est-ce que tu crois ? ricana-t-il à son tour, furieux. Que parce qu'on a un lien maintenant, que tout change !? Que tu peux monter sur tes grands chevaux et me dire ce que tu penses !? Si cette merde a commencé Will, tu en es responsable ! Tu as bossé avec le père de cette malade ! Tu devrais l'arrêter ! Ça devrait être à toi de la trouver ! Pourquoi elle s'en prend à DD et à moi hein ?! Pourquoi pas toi ou Walter ou Karl ou peu importe ? Pourquoi nous ? Tu ne comprends pas Will, je suis fatigué ! FATIGUÉ ! Alors tes leçons de moral, tu te les mets ou je pense ! Tu n'es PERSONNE pour me parler comme ça.
Zeyn éteignit l'eau sous le regard incendier de Will et il tenta de sortir de la douche mais William lui donna un coup de poing. Le rideau de douche tomba et ils commencèrent à se battre alors que je leur hurlai d'arrêter.
Ils se rouèrent de coups et je réussis à les séparer tant bien que mal et je tins Zeyn qui était prêt à en découdre encore une fois, les poings serrés. Il avait visiblement retrouvé tous ses esprits.
Will était essoufflé et essuya sa lèvre ensanglantée.
— Putain mais vous êtes des malades ou quoi ? m'écriai-je.
— C'est lui qui m'a donné le premier coup ! Dégage de chez moi !
Will, tout aussi nerveux que Zeyn, donna un coup au mur avant d'hurler de rage tout ce qu'il avait sur le coeur.
— JE TE PARLE COMME ÇA PARCE QUE JE COMPRENDS MAINTENANT CE QUE ÇA FAIT D'ÊTRE AIMÉ CONNARD ! JE COMPRENDS LA DÉFINITION DE LA FAMILLE ET DE LA CONFIANCE ET DE L'ESPOIR SALOPARD ! JE VEUX CROIRE AU BONHEUR ZEYN ! JE VEUX QUE TU Y CROIS AUSSI PARCE QU'ON SE RESSEMBLE ! JE VEUT T'AIDER COMME DD M'A AIDÉ ET COMME ELLE T'A AIDÉ ! ON A TOUS LE DROIT À UNE SECONDE CHANCE PUTAIN ! TOUT LE MONDE ! ALORS NE FOUS PAS LA TIENNE EN L'AIR ! TU VAS GUÉRIR ! ELLE NE VA PAS GAGNER CETTE GARCE ! JE NE LA LAISSERAI PAS GAGNER ET DECEMBRE-DAN NON PLUS ALORS NE DÉTRUIT PAS TA PUTAIN DE CHANCE PAR SA FOLIE ! MAIS PUTAIN DE MERDE ! TU VAS ÊTRE PÈRE ! TU VAS FAIRE UNE EXPOSITION DU TONNERRE ! TU TRAVAILLES À LA PERFECTION À P&J CORPORATION ! DES GENS T'AIMENT ! QU'EST-CE QUE TU VEUX À LA FIN ?
Le souffle erratique de Zeyn se calma au fur et à mesure des paroles de Will et lui aussi.
— Oui, elle vous attaque vous. Oui, j'ai mes torts mais je ne la laisserai pas gagner Zeyn. Je te le jure. Je veux rattraper toutes mes erreurs mêmes si c'est impossible. Je ... Je veux que les gens sachent que ... que je tienne à eux. C'est dur mais j'y travaille parce qu'on m'a donné une chance.
Il déglutit et je croisai son regard. Je compris à cet instant, que c'était difficile et pénible pour lui de décrire ses sentiments et ses émotions. Les mots de Jarred me revinrent à l'esprit.
— Que tu le veuilles ou non, on fait partie de la même famille maintenant alors on va se serrer les coudes et se battre. Tu es fatigué mais c'est bientôt fini. On est là. Je suis là Zeyn.
Il baissa la tête avant d'hésiter deux secondes puis il s'en alla.
Zeyn retrouva sa respiration et je le soutins alors qu'il faillit tomber.
— Tu devrais aller te changer sinon tu vas attraper froid.
Il acquiesça et retira ses vêtements. Je décidai que c'était le moment de me tirer avant que ça ne soit plus bizarre. Will se tenait debout, le regard dans le vide et j'allai dans la cuisine pour faire du thé.
Zeyn passa comme si de rien était et j'avais presque envie de rire de la situation lorsque Will commença à ranger alors que c'était le type à ne rien foutre et à hurler sur tous les toits que les femmes étaient bonnes à rester à la maison pour faire chier son monde.
Une fois le thé prêt, je m'approchai de Will et lui tendis la tasse avec un petit sourire.
— Tiens.
— Je ne veux pas de thé Sara, grimaça-t-il.
— Ce n'est pas pour toi mais pour ton très cher oncle alors en tant que neveu super gentil, tu vas lui apporter et vous allez discuter.
Il me toisa et prit la tasse.
— Mais il en reste du thé alors ... je finis et je t'attends.
Il ouvrit la bouche prêt à cracher son venin mais je posai mon doigt sur sa bouche et l'invitai à faire ce que je dis.
Il fronça les sourcils avant de le faire malgré tout.
Je terminai de ranger, le sourire aux lèvres, car les paroles de Jarred faisaient définitivement échos dans mon esprit ainsi que ceux de DD lors de son enterrement de vie de jeune fille.
***
Lorsqu'il revint, j'étais sur mon téléphone en train de jouer à Candy Crush pour me détendre après avoir ordonné à Drew de ne pas venir car la situation était sous contrôle et qu'il ne fallait pas davantage perturber Skyler. J'avais déjà fini le jeu par des techniques que seuls des informaticiens s'amusaient à faire.
Je relevai la tête et posai ma tasse tandis qu'il s'affalait près de moi sur le canapé.
Il laissa sa tête aller sur le dossier et ferma les yeux.
Je parcourus du regard son beau visage aux multiples cicatrices de la vie. Ça le rendait beau et mystérieux. Ça donnait envie d'y déposer ses lèvres sans retenue. Ça donnait envie de le prendre dans ses bras et de lui dire que tout irait bien. Ça donnait envie de lui dire qu'on pouvait prendre tout le temps qu'il faudrait pour avancer ensemble.
Sa pomme d'Adam remonta et descendit. J'eus presque envie d'y déposer mes lèvres aussi mais j'arrêtai ma contemplation pour retrouver mes esprits.
Ça faisait déjà une semaine que Jared m'avait retourné la tête. Peut-être plus que DD car c'était un autre moment. Une autre période ...
Arghf, c'était tellement difficile. Tellement horrible. Haden ... c'était un type super chouette. Il était à l'écoute et attentif à mes besoins. Il était présent quand j'avais besoin et ... il était génial. Il m'avait raconté son passé sombre. Il est vrai que j'aurai pu prendre mes jambes à mon cou mais j'avais trouvé en lui, l'espoir. Malgré la difficulté de son passé, il avait réussi à se battre et à devenir meilleur. Il avait parfaitement réussi. C'était un homme accompli et il savait ce qu'il voulait. Une famille, une femme, des enfants, une maison ... ce que moi, la petite Sara avait toujours voulu avoir pour combler ce trou dans mon coeur.
Je voulais ma propre famille plus que tout. C'était marrant parce que DD n'avait jamais voulu de cette vie et pourtant, elle l'avait touché du bout du doigt cette vie. Elle l'avait presque atteint avant que tout ne tombe, que tout ne sombre. Ce n'était pas pour autant, que je n'en rêvais pas ou plus. Je le voulais pour elle parce que ça l'avait tellement changé et dans le bon sens mais ... je le voulais aussi pour moi. Je ... Je voulais tellement donner cet amour qui envahissait mon coeur à un petit être qui serait de moi. Je voulais me marier et vivre heureuse. Je l'avais voulu avec Wallas mais il était définitivement parti et maintenant, j'avais une seconde chance d'avoir cette vie. Wallas voulait aussi des enfants, une maison, même un chien. Oh peut-être que je pourrais récupérer Debussy qui était de maison en maison ces derniers temps. Visiblement, DD lui manquait aussi...
— Donne-moi ta main.
La voix de Will me fit sursauter. Je la regardai puis relevai ma tête vers lui. Il ouvrit un oeil et agita sa main.
— Je ne mords pas ... à part si tu me le demandes.
Je ris faiblement et me mordis la lèvre inférieure avant de lui prendre la main. Il sourit avant de m'attirer contre lui et nous soupirâmes tous les deux de bien-être lorsque le contact se fit.
Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas été aussi proche de lui, que je n'avais pas senti son parfum, que je n'avais pas entendu son coeur battre contre mon oreille et qu'il ne m'avait pas touché.
Depuis ce baiser, quelques temps après le départ de DD, nous avions faits que de nous disputer ou de nous éviter. Pour le bien de tout le monde car ils ressentaient tous cette amertume et surtout parce que je sortais officiellement avec Haden.
Et bordel, ça m'avait manqué. J'étais bien dans ses bras. C'était la meilleure place du monde, je crois. C'est chaud et rassurant. C'était bien. Ça m'avait définitivement et affreusement manqué. Mais ...
Je tentai de me redresser en ayant le prénom d'Haden clignotant devant mes paupières mais Will en décida autrement en resserrant son emprise autour de moi.
— S'il te plait ... Restons comme ça. Juste ... quelques minutes.
Je redressai ma tête vers lui et croisai son regard. J'opinai de la tête et il exhala avant de poser son front contre le mien.
Cette proximité insidieuse faisait virevolter mon coeur et me donnait juste envie de l'embrasser. Ça faisait tellement longtemps. Je voulais voir si rien n'avait changé. Si tout était comme avant.
— Tu ... Tu m'as manqué Carlton.
Je ne dis rien, le coeur battant, prête à succomber de secondes en secondes.
— Ça fait con mais ... me permettrais-tu de ... d'essayer quelque chose ?
J'éclatai de rire ce qui provoqua le sien. Putain qu'est-ce qu'il était con !
— On a déjà essayé tellement de choses Will ! ris-je.
— C'est vrai, sourit-il. Mais ... ce test pourrait être décisif.
Je m'arrêtai car il était soudainement sérieux.
— Décisif ?
— Pour nous, dit-il légèrement mal à l'aise.
J'eus presque envie de rire mais je savais qu'il allait fuir si je le faisais car c'était un homme trop fier.
— Je ... O..
Je n'eus même pas le temps de lui donner mon accord qu'il scella nos lèvres ensembles et avec force. Encore une fois, je semblais revivre. Ce n'était rien comparé aux baisers d'Haden. C'était plus fort. Plus fort magique. Ça venait du centre de l'univers. C'était trop bouleversant pour que je laisse cette sensation de côté. Il m'avait rendu addicte à lui. Chacun de mes muscles commençaient à se détendre alors qu'il approfondissait notre baiser. C'était épique et magique. C'était ce que je voulais. Ouais ! Tout le temps, tous les jours de ma vie. Avec lui mais ... voulait-il le même futur que moi ?
Un raclement de gorge nous sépara et nous tournâmes nos têtes vers Zeyn qui nous dévisagea sa tasse vide à la main. Will rougit à une vitesse phénoménale et moi ...
— Je vais faire comme si je n'avais rien vu et je vais mettre ça sur le compte de l'alcool qui pollue encore mon sang comme ce foutu cancer les gars ! railla-t-il. Mais ... si vous pouviez éviter de faire vos ... vous voyez ce que je veux dire sur mon canapé, ça serait sympa. Ce canapé est l'un de mes lieux d'inspirations alors j'aimerais qu'il le reste. Comme, je suis un oncle sympa et peut-être pas si rancunier que ça, il ... il y a une chambre d'amie à côté de celle de Skyler. Et si, par hasard hein, vous comptez continuer vos choses, soyez gentils, ne gâchez pas mon sommeil.
Il gagna la cuisine avec un sourire espiègle aux lèvres et repassa devant nous avec ce stupide sourire aux lèvres. Will était juste resté estomaqué par la désinvolture de Zeyn et moi, j'avais envie de rire et je le fis.
Will soupira et j'éclatai de rire davantage.
— Ce n'est pas drôle ! C'est la honte de ma vie ! Tu crois que je peux aller lui donner encore quelques coups ?
— Non William. Ça ira pour ce soir.
— Je suis plus âgé que lui et là, il a été insolent avec moi ! défendit-il.
— Tu es trop fier William.
Il pivota sa tête vers moi et me mitrailla du regard avant de m'attraper. Je criai alors qu'il me faisait allonger. J'étais juste morte de rire. Et ça, ça faisait longtemps que ce n'était pas arriver.
— Chuuut ! Tu veux que mon oncle revienne ?! plaisanta-t-il.
— Non, répondis-je en enroulant mes bras autour de son cou.
Il me sourit et déposa tendrement ses lèvres contre les miennes.
— Tu m'as vraiment manqué Sara.
Je fixai ses beaux yeux et posai ma main sur sa joue.
— Toi aussi Will. Toi aussi.
Il m'aida à me redresser. Le Will sérieux recouvrit son visage et il évita mon regard.
— Je veux que tu arrêtes de sortir avec Haden.
Voilà comment il pouvait casser l'ambiance en deux secondes.
— Tu ne peux pas me demander ça comme ça, soupirai-je. Ça ne doit pas être un ordre Will.
— Qu'est-ce que tu ressens pour lui ?
Je l'observai et secouai la tête.
— On va parler de ça ?!
— Oui. Parce qu'après mon test, je sais enfin ce que je veux.
Mon coeur s'emballa immédiatement à la fin de sa phrase.
— Et qu'est-ce que tu veux William ?
Il m'examina quelques instants avant de lâcher :
— Je te veux toi. Je veux tes crises, je veux tes coups enragés, je veux tes lèvres, je veux ton corps, je veux ton intelligence, je veux tes rires, je veux tes pleurs, je veux tes échecs mais surtout tes réussites, je te veux entièrement Sara. Je veux ton coeur. Je veux que tu sois heureuse avec moi. Je veux que tu te réveilles près de moi et que tu te couches près de moi. Je veux qu'on se dispute, je veux qu'on se réconcilie, je veux qu'on se chamaille, je veux qu'on rit, je veux de tout de toi Sara. Tes défauts et tes qualités. Je ... Tu ne sais pas à quel point, c'est difficile pour moi à cet instant de te dire tout ça parce que je ne l'ai jamais dit à quelqu'un et écoute-moi bien, je ne te le redirai pas parce que j'ai presque envie de me pisser dessus mais ouais. Je te veux. Et je ne veux aucun type autour de toi. DD m'a changé. Elle a ouvert la porte pour moi et toi, tu es entrée. Je ... Je pense que ... tu as de suite fait quelque chose à mon coeur lorsque tu es venue ce jour-là, à la maison d'arrêt avec ta perruque blonde alors que ça ne te correspond pas. Puis, ça ne te va pas le blond avec ta peau matte comme mon café latte du matin.
Je ris et constatai que je pleurai à chaude larme face à cette déclaration inattendue qui me laissait pantoise.
— Ston. C'est une mauvaise influence.
Il rit doucement à son tour tandis que j'entrelaçai nos doigts.
— Mais c'est une boule de joie ce type. Je suis content que Marysa ait trouvé un type comme lui. Elle ne s'ennuiera jamais. Oh, et tu ne t'ennuieras jamais avec moi.
J'essuyai mes joues de ma main libre et il posa son nez contre ma joue.
— Alors, s'il te plait Sara, laisse-moi une chance. Je veux une chance. Juste une. Si je foire, tu as le droit de me séquestrer, de ne pas me nourrir, de me torturer, bon ça, ça serait intéressant comme punition ...
Je ris encore une fois tout comme lui.
— Je ne sais pas, dis-je après plusieurs minutes de silence.
Il écarta sa tête de moi et je le regardai.
— Tu ne ressens rien pour lui comparé à ce que tu ressens pour moi. Je le sais, je le sens. Ne te mens pas Sara.
— Mais ... tu veux quoi pour le futur ?
Il fronça les sourcils et répliqua :
— Comment ça ?
— Tu veux qu'on soit en couple oui ou non ?
— Ouais. Je ferais ces trucs débiles. Les sorties, les soirées en amour, l'achat des fleurs et tout.
Je roulai des yeux et retirai ma main de la sienne.
— Quoi ?
— Est-ce que tu veux te marier un jour ? Avoir des enfants ? Vivre dans une maison ou dans un appart ? Est-ce que tu veux un chien ou un chat ?! Tout ça William. Moi, c'est ... c'est ce que j'aimerais. C'est ce que je veux ! Ha..Haden est prêt à m'offrir tout ça.
Il ricana tout en secouant la tête.
— Donc, tu veux rester avec lui parce qu'il veut les mêmes choses que toi ?! Donc, tu préfères tout ça aux vrais sentiments et aux vraies sensations ?!
— Ça me rendrait heureuse ! me défendis-je piquée au vif.
— Pour un certain temps Sara ! Nous ne sommes pas dans un conte de fées.
— Ce n'est pas un conte de fées William ! Je veux MA FAMILLE ! Ma propre famille ! Celle que je n'ai jamais eu !
Il ancra son regard au mien et je soufflai.
— Tu vois ... ça ne marchera pas.
— Arrête. Je ne vais pas te répondre « oui » pour te faire plaisir Sara. Tu ... Ce sont des questions qui ne m'ont jamais traversés l'esprit. Les enfants, c'est chiant ! Sauf, Zac-Hen, Jannie mais c'est une adolescente et Skyler. Eux, ce sont des cas à part mais c'est très peu attrayant. Tu me vois, moi, changer des couches ?! Faire le ménage et t'appeler « ma chérie » !? Admets que c'est une vision pittoresque et hilarante.
Je le fixai et esquissai un bref sourire. C'est vrai que ça ne collait pas à la tête de William.
— Si .. Si tu veux, tu pourras me poser la question quand on sera à 10 ans de relation !
Je levai les yeux et me tapai le front.
— Je plaisante Sara. 5 ans, c'est bien !
Je le frappai, à bout et ça le fit rire.
— Bon, deux ans. Deux ans, c'est parfait. J'aurais le temps de réfléchir. Puis, ce n'est pas comme si on allait emménager demain ensemble et tout. N'est-ce pas ?
— Mouais. Je vais prendre la chambre d'amie. Je suis fatiguée.
Je me levai mais il me prit la main.
— Sois patiente s'il te plait. Je sais, c'est une formation difficile que tu vas avoir là mais je te veux vraiment Sara. Est-ce que tu veux la même chose ?
Je le fixai et acquiesçai.
— Oui, c'est ce que je veux.
Il se leva et me surplomba de sa taille. Il me prit par la taille et plantai son regard dans le mien.
— Alors, on va dormir ensemble parce que je suis fatigué aussi et parce que la nuit porte conseil. Si demain tu changes d'avis, fais-moi signe mais comme je t'ai dit, j'ai posé mes couilles sur la table ce soir.
— Superbe métaphore Will.
— T'as vu ça. Et tu peux en avoir pleins d'autres des comme ça. Allez viens. On a besoin de sommeil.
Je ne me fis pas prier pour gagner cette chambre d'amie et m'endormir près de lui. Il m'avait pris en otage entre ses bras et sincèrement, j'étais bien et ça aussi ça faisait longtemps.
— On peut le faire Sara, me chuchota-t-il à l'oreille.
Je ne dis rien et m'endormis tout simplement.
***
(NDA : À ÉCOUTER AVEC "IF I AIN'T GOT YOU" d'Alicia Keys MA CHANSON DEPUIS MON PREMIER BALADEUR CD ❤️)
WILL
C'était marrant cette tendance à ce qu'elle dorme la bouche ouverte. Elle avait presque un filet de bave qui allait lui échapper mais elle parvenait à le retenir je ne sais comment. C'était presque mystique selon moi.
Je la détaillai du regard. Elle était parfaite cette femme. Peut-être un peu trop pour moi mais je la voulais elle et personne d'autre.
Hier soir, après ma confrontation avec Zeyn, ça avait ouvert une porte que j'avais fermé il y a des années de ça. Mettre des mots sur mes sentiments et mes émotions. J'avais fermé cette porte lorsque Trevor m'avait recueilli après le crash d'hélicoptère de mes faux parents. Du haut de mes 4 ans, il m'avait dit que les hommes ne pleuraient pas et qu'ils devaient être forts et vaillants. Tu parles que c'était de la connerie. Même les plus forts étaient faibles. Sinon, ils ne perdraient jamais et tellement de personnes perdaient dans ce monde. Au moins une fois. En tout cas, elle était une des choses que je ne voulais pas perdre. Et la grande gueule de Jarred m'a fait réalisé cela.
Juste l'imaginer épouser un autre type, ça me donnait des hauts le coeur. Horrible vision. Elle ne pouvait pas être avec quelqu'un d'autre que moi. Elle était faite pour moi. Mon coeur le savait et je le savais depuis ce jour-là.
Parfois, on pense que certaines choses, ce sont des coïncidences mais c'était surtout de l'évidence. Sara était mon évidence. Même si le fantôme de Wallas me hantait l'esprit - parce que je devais avouer que c'était ça qui me faisait flipper, qu'elle me compare au parfait Wallas que je ne serai jamais - je devais saisir cette chance de vivre cette émotion et ce sentiment qu'est l'amour. Au moins une fois. Même si j'avais peur de souffrir ou je ne sais quelle connerie, je voulais ça. Plus que jamais.
Lui dire ce que j'avais sur le coeur, avait été libérateur et l'embrasser, m'avait confirmé mes ... sentiments. Je devais être un homme et assumer ce genre de choses. Même si elle m'avait fait flipper avec la maison, les enfants et le chien ... je me disais que j'aurais le temps de lui faire comprendre mes craintes.
Je repoussai sa mèche sauf qu'elle geignit dans son sommeil et tournai la tête en chassant ma main avec la sienne. Ça me fit doucement rire.
— Sara. Il faut se réveiller. Je te rappelle qu'on a toujours un boulot et qu'on doit retrouver où est DD. D'ailleurs, je ...
Bordel ! Les excuses et les « s'il te plait » n'étaient pas faciles à dire. Mais, je devais apprendre.
— Je m'excuse pour ça. Tu es une superbe meilleure amie Sara.
— Tu dis ça pour que je sois rallier à ta cause à 100 %, dit-elle d'une voix ensommeillée.
Même si elle parlait, elle ne bougeait pas. Moi aussi je ne voulais pas quitter ce lit car ça faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi mais DD était le centre de nos préoccupations et surtout, le lancement du cancer de Gaby.
— Ouais, c'est vrai. Mais je le pense aussi.
Elle s'agita et se mit sur le dos, un bras couvrant ses yeux.
— Tu sais que tu dors la bouche ouverte ?
Elle me fit un doigt et je tentai de lui faire un bisou sur la joue -parce que les baisers à l'haleine matinale, ce n'était que dans les films pour minettes mais certainement pas dans la vraie vie. Qui était assez suicidaire pour faire ça ?- mais elle repoussa ma tête.
— Tu vois, tu t'es couchée avec moi et tu te lèves près de moi. Ça fait quoi ?
— Tu es trop bavard William. Va me préparer un café qu'on se tire.
Je me redressai en disant :
— Je te préviens quand même, ne crois pas que je vais t'emmener le petit déjeuner au lit et te le faire aussi.
— 70 %.
— Ok, râlai-je. Une fois par mois.
— 75 % Will !
— Je vais y réfléchir.
— 73 %.
Je quittai la chambre sous son regard espiègle n'attendant que je lui fasse des choses qu'elle aimait.
Je refermai la porte derrière moi, tout sourire et gagnai la cuisine où Zeyn lisait le journal comme si de rien était. En costume parfaitement coupé. Je ne lui dirai jamais mais les affaires, il était fait pour ça. Bon, il aurait pu être un très bon agent aussi ...
— Salut.
— Salut, fit-il. Le café est dans la machine. Et merci pour mes oreilles.
Je préparai deux tasses ne voulant même pas rentrer dans son jeu.
Lorsque je me retournai, il avait refermé son journal et il me regarda.
— Encore merci pour hier soir Will.
Après lui avoir apporté sa tasse, je m'étais excusé brièvement et nous avions un peu discuté de choses qui restaient secrètes.
— C'est normal. Enfin je crois. Du moins, comme je te l'ai dit, c'est la famille et remercie Drew. C'est lui qui a senti que ça n'allait pas trop.
Il acquiesça et descendit de son tabouret.
— Ouais la famille. Notre point faible, comme notre point fort.
— Ouais.
Nous nous observâmes et il lâcha :
— Je suis content pour toi et Sara. Je pense que ... ça devait se faire. C'est une chouette fille.
J'haussai les épaules et pris une gorgée du café.
— Elle est toujours avec ...
— Elle va y mettre fin, le coupai-je.
Je ne voulais même pas entendre la nom de ce type. Il achetait des femmes avec des maisons, des chiens et des enfants ... Ridicule.
— Oh. OK. Juste ... par expérience, ne pense pas que tu as gagné. Rien n'est jamais acquis.
Je le dévisageai alors qu'il me tapota à l'épaule.
Il quitta la cuisine sous mes interrogations et repassa devant moi en montrant qu'il avait pris ses médicaments ainsi que ses doses et il se tira sachant que j'avais le double de ses clés.
Lorsque Sara débarqua, j'étais en pleine réflexion. Elle prit sa tasse et prit plusieurs gorgées sans me regarder.
— T'as bientôt fini ?
— Tu vas le dire quand à l'autre ?
Elle me jaugea du regard avant de détourner mon regard.
— Quand je le verrai.
— Tu vas le voir aujourd'hui alors.
— Non. Et je n'aime pas le ton que tu prends avec moi Will. Puis, il est en déplacement.
Je la scrutai pendant qu'elle récupérait son blouson. Elle prit le mien au passage et elle me le tendit. Je le pris sans la lâcher du regard.
— Envoie-lui un message ou je le fais, la défiai-je.
— Alors là, si tu fais ça Will, c'est 0% de chance. Je ne plaisante pas. Je le ferai à son retour soit dans 2 jours. On ne rompt pas par message imbécile ! Maintenant, on s'en va avant que tu ne gâches tout.
Elle me toisa avant de me laisser moi et ma mauvaise humeur naissante.
***
Nous étions de retour au QG.
Nous avions pu prendre une douche et nous changer. Je vous vois venir. C'était séparément. J'étais irrité de me dire qu'elle était encore quand même avec ce type tant qu'elle ne lui avait pas dit.
Elle avait bien vu que ça me faisait chier alors j'avais décidé d'aller bosser avec les recrues de DD.
Les filles étaient parties se chercher à grignoter et quelques gars étaient partis fumer.
Je m'étais donc retrouver avec Wyatt et Alex qui bavardaient de je ne sais quoi.
— Will ? T'en penses quoi ?
Je quittai mon regard de mes notes et les regardai tour à tour.
— À propos de quoi ?
— Je pense, et je suis convaincu que la vidéo de l'agent Lee peut nous dire où elle est. Elle sait qu'une seule personne peut la trouver et .... je pense que c'est toi. Tu as été le plus proche de Trevor Wilkin et de ses différentes personnalités et tu as été en contact avec Gaby alors ...
— C'est à toi de savoir où elle est, débarqua Amber avec un paquet de Cheetos dans les mains.
Alex essaya de lui en piquer mais elle écarta le paquet de sa portée.
— Va t'en chercher.
— Je croyais qu'on était fait l'un pour l'autre, Corazon, dit Alex.
Ah. Flash info : Amber et Alex étaient enfin ensembles. Ce n'était pas une grande surprise.
— Ouais mais ça a des limites, dit-elle en le scrutant de haut en bas sans vergogne.
Ah les filles et la nourriture.
Elle reporta son attention à moi alors que Wyatt sourit en coin. Alex fulmina dans son coin.
— Je pense que tu es le seul à pouvoir la retrouver.
Je les regardai chacun leur tour.
— Je ne suis pas « important » pour DD. Pourquoi elle voudrait ça ?
Elle croisa les bras, le regard menaçant.
— Will, tu es important pour l'agent Lee, rétorqua Wyatt. Sinon, elle ne t'aurait jamais sortie de prison.
— Parce qu'ils avaient besoin d'un informaticien. DD a à chaque fois un interêt. Elle est très méticuleuse, répliquai-je. Même si je l'apprécie beaucoup hein !
— Nan mais il fait le con là ! s'exclama Amber.
— Ils ont raisons Will. Je suis d'accord avec eux.
Tout le monde se retourna à la voix de Sara.
Mon coeur se mit aussitôt à tambouriner et mon esprit à imaginer d'autres choses ...
— Je pense que DD veut que tu la retrouves, dit-elle. Personne d'autre que toi. Ce n'est pas qu'elle ait plus confiance en toi que nous. C'est parce que tu as ce lien avec Trevor. Tu le connais. Tu sais ce qu'il a fait. L'endroit où elle est, peut-être que Trevor si est rendu sous le nom de Rixton Kent. Puis, vous vous ressemblez sur beaucoup de points alors ... essaye de penser comme elle.
— Exactement, affirma Amber. La vidéo dit où elle est. C'est la seule chose qu'elle a envoyé alors c'est la seule chose qui peut nous dire où elle est. Le temps est compté vous savez. La liste des morts s'allonge alors tu dois la retrouver.
Je soupirai.
— Je l'ai regardé des millions de fois cette vidéo et rien. Y'a rien, déclarai-je.
— Regarde encore et pense comme DD ! s'impatienta Sara en s'approchant de moi.
Elle cliqueta sur le clavier et la vidéo apparut sur les différents écrans. Je la chassai de mon esprit, elle et son parfum pour me concentrer.
Jared décida de faire son apparition et tout le monde lui demanda de se taire pour que je puisse me concentrer mais Alex décida de lui expliquer en chuchotant malgré tout.
La vidéo démarra une fois que je signalai que j'étais prêt.
Les mêmes paroles, les mêmes gestes, je connaissais cette vidéo par coeur. Ses mimiques, ses phrases ... elles étaient dans ma tête.
La vidéo se termina et je demandai à Sara de la remettre.
— Arrête-toi au moment où elle réarrange la caméra.
Ma tête allait presque entrer dans les écrans mais le déclic venait de se faire. Ils avait raisons. C'était à moi de la trouver. Ça avait un rapport avec toute cette histoire.
— Redémarre la vidéo et arrête-toi au moment où elle fixe la caméra pour se retenir de pleurer.
Sara obtempéra tandis que je repensais au déplacement de Rixton ou plutôt de Trevor.
Elle laissa la vidéo continuer et la phrase « C'est juste que Maman doit faire des choses pour que tout revienne dans l'ordre ... » fit écho dans mon esprit.
ELLE AVAIT ENCORE LA FORMULE DE SA MÈRE ET DE TREVOR.
— Remets le début au ralenti !
Elle le fit et l'image de fond me confirma mes soupçons. En effet, je comprenais tout.
— Zoome à l'endroit où elle réarrange la caméra Sara.
— Je l'ai déjà fait cette manipulation et toi aussi. L'image arrière ne donne rien.
— Fais-le quand même puis sur un autre écran découpe l'image où elle fixe la caméra ! Elle a appris les messages codés Sara ! Elle sait parfaitement ce qu'elle fait.
Elle me regarda avant de le faire et lorsqu'elle le fit, je compris instantanément.
— Agrandis sur les yeux de DD. Elle a joué sur les reflets !
Elle le fit alors que tout le monde retenait son souffle, je me levai de la chaise.
Je compris définitivement et je savais où elle était.
— Je sais où elle est, déclarai-je sous le choc.
— Où ? s'impatienta Jared.
— En France. Dans la région parisienne. C'est là qu'il y a l'un des meilleurs centre de lutte contre le cancer. C'est même le meilleur d'Europe. Elle a gardé la formule pour chercher le remède contre ce cancer de masse. Elle a cherché les meilleurs cancérologues et on occultait ça depuis le début. On doit aller la chercher. Je vais aller la chercher !
— Je viens avec toi ! dit Jared.
Sara sourit de joie et les trois recrues se tapèrent dans les mains.
Les autres arrivèrent et John et Karl en faisaient partis.
— On sait où DD se trouve ! lança Jared.
Les yeux de Karl se brouillèrent et Jared alla le prendre dans ses bras.
— On va la ramener à la maison. Elle savait parfaitement ce qu'elle faisait, dit-il.
— Co..Comment ça ? bafouilla John interloqué par la nouvelle.
— Elle est en France pour nous ramener le meilleur cancérologue et elle va revenir probablement avec un remède je ne sais comment. Mais, c'est la raison de son départ, expliquai-je. J'ai ... J'avais complètement occulté le fait que Rixton euh Trevor me parlait de la France et de son centre en cancérologie. C'est grâce à eux, dis-je en regardant le super trio. Maintenant, ramenons-là à la maison et qu'on finisse avec Gaby. Ça, c'est un coup de Gaby ne savait pas.
Des applaudissements se firent entendre et tout le monde se retourna. Nous fûmes surpris de voir le Maitre Chang faire ce geste car depuis le départ de DD, même s'il nous avait aidé, il n'avait rien dit et encore moins proposé des pistes.
— Il était temps, lâcha-t-il. Je vous confirme que DD est bien en France et je sais précisément où elle se trouve car la seule personne qu'elle a contacté, c'était moi durant ces deux longs mois. Elle savait que j'étais le seul en mesure de garder ce secret. Aucun de vous n'aurait réussi parce que vous êtes comme des atomes crochus autour d'elle. Ne vous méprenez pas ! DD, je l'ai presque fait à mon image et c'est pourquoi, pendant deux mois, elle a supporté ce déchirement et le fait de ne pas vous parler pour faire bouger les choses et pour anéantir une bonne fois pour toute la machination parfaite de Trevor Wilkin alias l'agent Rixton Kent. Je vous annonce que DD est prête pour le combat final et que vous devez l'être. December-Dan est enfin un agent accompli. La patience et la douleur paye parfois. Mais le courage vaut encore plus le coup. Elle a fait preuve de courage.
Tout le monde resta silencieux face aux propos du Maitre. Et dire qu'il savait depuis le début ...
— Le temps presse. Donnez-nous l'adresse.
— Avec plaisir William.
***
Bon, bon, bon ! JE N'AI RIEN À DIRE PARCE QUE CE CHAPITRE, C'EST MON CHOUCHOU, MON LOULOU HAHAHA.
J'ai été trop contente de l'écrire (la meuf qui se répète mais vous savez, y'a des chapitres que vous kiffez plus que d'autre) parce que déjà mon Drew a trop grandi mon amour (bon y'a Jillian qui est mystique mais c'est un détail ^^) mais lui et ZEYN c'est le love au max ❤️. On voit que leur relation c'est du solide maintenant. Au moins, si DD meurt, elle aura réussi à réparer ça. Bon bah Zeyn voilà quoi. Une presque perfection (on aime toutes au moins un mec ou un personnage cabossé de l'intérieur, ne mentez pas). Et Mon Willou ❤️, bon je fangirl sur mes personnages, je sais mais comme je vous ai dit, je suis plus une lectrice qu'une personne qui écrit une histoire voyez-vous.
BON LE MOMENT WARA ❤️ était bien sûr prévu depuis 15 ans. Évidemment, la déclaration de Will est vraiment trop sensas. (Juste : je ne sais pas si je vais continuer à m'étaler sur leur histoire parce qu'on dérive complètement ailleurs mais c'est sûr qu'il y aura d'autres moments hein mais ne me dites pas "on veut plus de moments Will et Sara" parce que ce n'est pas une histoire sur eux de base) et d'ailleurs, je me demande c'est laquelle votre préférée : celle de Drew dans le tome 1, celle de Zeyn dans le tome 2, celles de Jarred dans le tome 1et 2 ? Ah là là, moi je ne peux pas choisir en tout cas. J'épouse tous les mecs de cette histoire. Même les méchants haha 😂
Bref, et le final ... que dire de plus à part encore une fois que la fin approche. Même Chang mon pote sûr le dit. Alors préparez-vous et dites-moi ce que vous en avez pensés. Encore et toujours merci pour ceux qui votent et qui commentent et désolée du trouble de Wattpad.
À peut-être dimanche.
Pleins de poutouuus...
PEACE AND LOVE-
-JFL (SUPER HEUREUSE ;)).
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