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Chapitre 54

Hey mes Tacos ❤️, 

Je vous laisse lire, on se retrouve à la fin pour vous savez quoi ;).
Très bonne lecture. Je prie pour que vos réactions soient à la hauteur de mes espérances alors n'hésitez pas à commenter. 

Note du 6 novembre 2018 : J'avais envie de tout recorriger ( en tout cas, les plus grosses fautes), mais ça enlèverait vos jolis commentaires et réactions, alors que c'est presque la fin. Du coup, je laisse comme ça tous les derniers chapitres. Je m'en excuse d'avance (exemple : les "Jared" avec deux "r"), alors que je suis grave une maniaque et tout, mais au moins, ça fait plus vrai haha. Des bisous mes amours ❤️. 

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Mariage- nom masculin : Union légitime entre deux personnes.

Amour - nom masculin et féminin : sentiment amoureux, sentiment passionné d'une personne pour une autre personne.

Normalement, un mariage est basé sur des tas adjectifs pour qualifier cette action du « mariage ».

Cependant, lorsqu'un couple ne suit pas réellement ce genre d'adjectifs - et il y en a plein et ils sont différents chez tout le monde- sont-ils réellement fait pour cet acte ?

Je ne pense pas. Sincèrement, il n'y a aucun intérêt. Peut-être un seul : amener le couple à sa destruction. À la haine de l'autre.

Le mariage est un acte d'une grande signification mais aujourd'hui, on pourrait penser qu'il ne veut rien dire. Peut-être qu'il n'a jamais été quelque chose en fait.

Peut-être que ... c'est juste un acte pour masquer les apparences. Peut-être que c'est juste pour montrer aux autres qu'on a réussi dans au moins une chose dans notre vie. Peut-être que c'est juste de la connerie parce que si on s'aimait tant que ça ... pourquoi le monde ne tourne plus rond ? Pourquoi les mariages n'auraient pas le pouvoir de répandre le bonheur de ce moment au monde ? Pourquoi il ne veut rien dire ?

Deux personnes ... Deux âmes ... Des secrets, des mensonges, des disputes, du dégout, de la haine, de l'amour, des épreuves, des trahisons ...

Oui, peut-être que le mariage, ce n'était que de la grosse connerie mais ... au moment où ces deux personnes s'échangent les voeux, s'échangent les alliances, s'échangent des promesses et de la pureté, on se dit « Ouais ! Je veux vivre ça ! Je veux vivre ce moment ! Cet instant d'une puissance bouleversante où tout le monde retient son souffle. Je veux ces quelques secondes ».

Alors, tout ce qui se sont mariés, tout ceux qui se marient et qui vont se marier ... veulent-ils juste ce moment ou masquer les apparences ?

À vous de méditer ...

***

KARL

Vous savez, en tant que parent, vous rêvez tous de voir votre enfant dire « oui » un jour à la personne qu'il/elle aime. C'est comme une passation d'héritage. Une fierté. On se dit qu'on a réussi. Qu'on a réussi pour qu'il puisse prendre cet envol si important dans sa vie. C'est stressant. Ça fait peur. Notre enfant nous quitte. On passera qu'en second. Tout sera différent.

Ça grandit si vite.

December-Daniella a grandi si vite. Avec ses défauts. D'innombrables défauts qui m'ont énervés tant de fois et qui m'énervent toujours mais des qualités. D'énormes qualités. Lorsque ma fille aime, elle aime vraiment. Elle ne plaisante pas. La trahison, la perte, ce sont ses hantises. Ses cauchemars. Ses grandes faiblesses car pour gagner sa confiance, c'est une épreuve d'une difficulté incalculable. Mais lorsqu'on l'atteint, elle ne vous lâche plus. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour vous aider, pour vous aimer et pour sauver. Ouais, c'était bien ma princesse. Ma seule et unique fille. J'étais un père fier d'elle. Je ne lui disais pas souvent mais elle était ma plus grande victoire. Même si dès qu'elle mettait un pas à l'extérieur, j'étais en panique. Depuis qu'elle était venue au monde, il n'y avait pas une seule seconde où je n'avais pas peur. Peur de ne plus la voir, peur de ne plus la voir s'énerver, m'engueuler comme si j'étais son fils, peur de ne plus la voir sourire, peur de ne pas la voir sourire et surtout peur de ne plus la voir respirer et vivre.

En tant que parent, je pense que ... que mon coeur s'arrêterait simplement si elle disparaissait de mon monde. Je savais que ça serait pire que la perte de Sophia. Je savais que rien ne pourrait guérir sa perte. Même pas l'amour de mes proches. Rien. Je serai vide. Je ne trouverais même pas de raison de vivre. Elle était ma vie. La chair de ma chair.

Et aujourd'hui, au réveil, j'avais cette lourdeur sur mon coeur qui me disait que ... que quelque chose allait changer.

Vous savez, en tant que parent, vous avez cet instinct. Vous ressentez des choses. C'est comme un sixième sens... Et ce sixième sens, me disait de profiter d'elle pendant qu'il en était temps.

J'avais mis ça sur le compte d'un papa poule. Je m'étais dit que finalement, j'avais du mal à la savoir future mariée et que j'étais un égoïste de la vouloir près de moi. Éternellement. C'était mon petit bébé. Mon petit trésor. Mon petit bout de femme. La chose que je ne regretterai jamais.

Je préparai mon sac car nous devions nous rendre au lieu de la cérémonie pour nous préparer. Mais j'étais mou. Ce pressentiment était d'autant plus fort.

Quand Maman était montée pour voir où j'en étais, elle m'avait souri comme si elle devinait mes craintes. Elle m'avait pris dans ses bras comme un enfant et m'avait serré aussi fort que possible avant de me relâcher.

— Souris mon fils. Tu ne veux pas paniquer ta fille quand même avec cette tête.

Je me forçai avec un petit sourire et déglutis.

— Tu sais, j'ai eu peur aussi. Quand tu t'es marié avec Sophia. Tu peux demander à ton père. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps parce que j'avais l'impression de t'abandonner. J'étais contente mais ... je ne sais pas. On a peur lorsque nos enfants se marient parce qu'on sait que tout va changer. Que tout sera différent mais on doit le faire.

Je ne dis rien et respirai doucement.

Oui, tout sera différent mais DD avait tellement de problèmes avec le passé de sa mère et du mien qu'elle en payait le prix. La taupe était encore parmi nous, et après-demain, elle devait donner ses parts au QG ainsi que nous. Le QG était prêt à faire son déménagement définitif.

— Karl, mon chéri, ça va aller, dit-elle doucement pour me rassurer.

— Je sais Maman, je sais. Allons-y.

Je pris mon sac, quittai ma chambre et passai près de celle de DD pour la regarder encore une fois avant d'aller l'unir à Isaac Legrand.

J'allai la laisser se marier avec lui, même si mon instinct de père, me disait qu'aujourd'hui, je devrais peut-être l'arrêter et l'emmener le plus loin possible, avec ma petite fille adorée et notre famille.

***


DECEMBER-DAN

— Bon DD, tout est prêt ! chantonna Marysa.

Je levai les yeux encore une fois ce qui agaça la maquilleuse. Mais ça faisait plus de 4OOO fois que Marysa le disait. Elle était clairement plus stressée que moi à cet instant.

— Oui, on le sait, soupira Sara.

Elle peaufina sa coiffure et se complimenta elle-même ce qui lui value une grimace de Marysa qui se regarda pour la énième fois.

— C'est bon. Vous êtes prête !

Hope arriva au même moment, déjà habillée. Elle était sublime dans sa robe et ses boucles brunes tombaient en cascade autour de son visage.

— Tu es magnifique Hope.

— Merci. Toi aussi, ce maquillage est parfait.

— Merci, dit la maquilleuse.

Je luis souris. Que des personnes égocentriques autour de moi !

Skyler débarqua dans sa magnifique robe et Marysa se lança encore une fois des fleurs tandis que je complimentai ma petite princesse.

— Tu es trop trop mignonne.

— Merci Maman ! Allez mets ta robe ! me pressa-t-elle.

— Oui, oui !

Granny arriva aussi et elle fut émue avant de venir me prendre dans ses bras.

— Ne pleure pas maintenant ! lui intimai-je.

— Oh mais c'est que je ne m'attendais pas à ton mariage. Tu répétais à tout le monde que tu ne te marierais jamais.

Tout le monde pouffa et Hope alla chercher ma robe.

Je respirai un bon coup me disant que le moment était proche. Vraiment proche.

Après la courte nuit que nous avions passés, j'étais vraiment fatiguée. J'avais juste envie de dormir pour tout vous avouer et surtout que la journée se termine ...

Tout le monde papillonna autour de moi. J'étais hors de la pièce. Mon esprit était hors de la pièce. Je ne savais pas comment définir cette sensation et encore moins cette émotion qui m'envahissait.

— Vous pouvez laisser finir ... Hope les filles ?! S'il vous plait ?

C'était sorti tout seul. Comme ça. J'y avais pensé mais ... je ne pensais pas que j'aurais été capable de le dire à haute voix.

La maquilleuse, la coiffeuse, Granny, Sara et Marysa regardèrent tour à tour Hope et moi. Hope semblait surprise mais je lui lançai un sourire confiant.

— Très bien, dit Marysa. Mais ne tardez pas trop. Tu viens ma princesse ?! fit-elle en prenant la main de Skyler. On se retrouve tout à l'heure cousine. Et grosse merde !

Elle m'embrassa la joue, je fis un câlin à Skyler qui me rappela à nouveau qu'elle lancerait les pétales de rose, Sara me fit un énorme câlin et Granny pleura silencieusement avant de m'enlacer fortement encore une fois. Elles finirent pas nous laisser seules avec ce silence gênant certes reposant.

J'avais l'impression de respirer à nouveau.

Je m'avançai vers la housse que tenait Hope et je lui demandai de m'aider ce qu'elle ne refusa pas.

Après une dizaine de minutes à se battre avec la robe, j'étais enfin habillée.

Je me tournai vers elle, qui sourit émue.

— Tu es magnifique.

— Merci.

Ses yeux s'humidifièrent et je l'observai.

« Bon DD, c'est l'heure de se lancer ! tonna Conscience. »

« Oui, tu peux le faire ! m'assura Raison ».

Elle voulut me mettre le voile mais je refusai car je voulais que Papa le fasse. Ce matin, je n'avais même pas eu le temps de le voir. Jarred non plus.

— J'ai à te parler Hope.

— Je t'écoute.

— Je ... Je tenais à te remercier Hope, commençai-je.

— Oh ce n'est rien ...

— Ne me coupe pas s'il te plait, l'interrompis-je.

Elle acquiesça mollement de la tête et je lui pris ses mains ce qui la choqua un peu.

À vrai dire, même si notre relation avait énormément et s'était améliorée avec le temps, je n'étais pas très tactile avec elle.

— Maman n'est pas là pour vivre ce moment mère-fille mais je sais qu'elle doit être heureuse de là où elle est. Ouais, qu'importe qu'elle soit vivante ou non, je sais ce qu'elle penserait. Elle te remerciait de t'être bien occupée de moi et de Papa. Tu as pris soin de nous. Tu nous as aimé. Tu ne remplaceras jamais Maman mais sache que je suis contente que tu sois entrée dans ma vie. C'est maintenant que je me rends compte que ... que tu étais une femme formidable et avec beaucoup de patience. Enormément de patience, raillai-je.

Elle rit doucement et essuya une larme de sa joue.

— J'ai été ... mauvaise avec toi à une certaine période de ma vie et je m'en excuse sincèrement aujourd'hui. J'agissais comme ça envers toi par pur jalousie, avouai-je. Tu rendais heureux Papa et grâce à toi, il allait de l'avant ce qui m'a énervé. J'avais peur qu'il oublie ma mère. J'avais peur qu'il me préfère à toi ... et c'était ridicule. Terriblement ridicule et peut-être immature mais les belles-mères n'ont pas des super réputations alors ...

Elle rit avec moi.

— J'espère que tu peux me pardonner pour les mots méchants que j'ai proféré envers toi. Je ne les pensais pas vraiment, tu sais. Enfin, voilà. Et ... Je ... J'ai quelque chose à te demander.

Je lâchai ses mains et me dirigeai vers mon sac à dos ( ce qui avait valut des hurlements d'horreurs de Marysa) qui contenait des conneries pour me rassurer mais aussi son cadeau.

Je m'approchai d'elle avec quelques secondes d'hésitation et elle écarquilla les yeux.

— Ça devrait être Papa à cet instant mais comme je sais qu'il ne le fera pas parce qu'il a peur de ma réaction, je le fais à sa place.

Je lui tendis la petite boite et elle l'ouvrit la main tremblante.

— Je l'ai acheté pour lui. C'était l'année dernière je crois, on était passé devant une bijouterie pour acheter des boucles d'oreilles à Skyler et on a dérivé sur les bagues de mariage. Et à son regard, j'ai vu que ... que c'était celle là qu'il aimerait t'offrir. Mais il n'a rien dit et moi non plus. C'est une alliance sertie de quatre pierres précieuses. Et ... ça représente en quelque sorte notre famille recomposée alors ... elle est parfaite selon moi. Tu es formidable mère pour Jarred et moi, et tu seras une super épouse pour mon père alors je te demande si tu veux bien te marier avec lui Hope. Est-ce que tu aimerais avoir une belle-fille pour la vie ? Parce qu'évidemment, si tu dis oui, tu n'as pas intérêt à nous quitter hein ! Et du coup, Jared serait réellement mon frère. Vous serez toujours des Carter vis-à-vis de Patrick mais vous seriez aussi des Lawson.

Je venais de gâcher tout son maquillage et je ne voulais pas risquer de gâter le mien même si les larmes étaient là.

Elle releva sa tête vers moi et acquiesça vivement.

— Oui, je veux bien être une Lawson aussi DD, et tu es bien plus qu'une belle-fille pour moi, tu es comme ma fille. Tu le sais depuis des années.

— Super ! Bienvenue dans la famille alors !

Nous rimes et je lui pris la bague pour la mettre à son annulaire.

Conscience et Raison étaient en larmes et je pris Hope dans mes bras.

— Merci Hope. Merci pour tout.

— Merci à toi December-Dan. Merci de m'accepter entièrement.

Notre étreinte dura quelques minutes et je finis par la relâcher et essuyai rapidement ma joue.

— Les hormones, me justifiai-je.

— Je pense aussi.

Je lui souris avec sincérité.

— Il faudra annoncer à ton père que je suis fiancée ... à lui.

— Mariée tu veux dire. On fera une petite cérémonie. Il ne voudra pas d'une grande fête. Ça le stresse comme jamais.

— Je ne veux même pas de cérémonie DD ! J'ai passé l'âge tu sais. Je lui trouverai juste sa bague et nous ferons un grand diner. Et bien sûr, on ira s'inscrire en tant que mari et femme.

— Super idée. Il va adorer.

— Parfait. Je vais te laisser alors. Karl et Jarred vont venir ...

— Est-ce que tu pourrais demander à Drew et Zeyn de venir d'abord ? Je veux leur parler d'abord.

Elle m'observa quelques secondes avant d'acquiescer sans me poser plus de questions.

— Bien sûr ma puce.

Elle m'embrassa la joue.

— À tout de suite ma belle-fille !

— À tout de suite belle-maman !

Elle quitta la pièce et Conscience s'exclama « Tu vois quand tu veux ! C'était ultra mignon DD ! Quand tu es gentille comme ça, j'ai presque envie de pleurer tellement c'est rare ! »

« Elle n'oubliera jamais ce jour de sa vie puis c'est super original ! commenta Raison ».

Ouais, clairement. J'étais fière de moi et j'espérerai juste que Papa n'allait pas le prendre mal.

Je patientai plusieurs minutes dans l'attente des garçons. Après leur surprise d'hier grâce à cette chanson qui résumait à la perfection notre relation, j'avais beaucoup réfléchi à tout ce que nous avions traversés. À tout ce que nous allions traverser.

J'avais peut-être, à un moment de notre vie, brisée le lien qui les unissait mais hier, je l'avais vu ce lien entre eux. Encore plus fort. Et j'en étais heureuse. S'ils ne s'entendaient plus, je pense que ça aurait le plus regret de ma vie mais je savais à présent, que quoiqu'il arrivait, rien n'allait les séparer. Même pas moi. Rien en fait. Ils se soutiendraient parce qu'on avait grandi de notre amour destructeur.

Oui, nous avions pris du recul et de la maturité à ce sujet délicat.

Je me tenais devant la fenêtre, anxieuse. Vous devez vous demander pourquoi j'avais demandé à Hope de leur dire que je voulais les voir. Eh bien, j'avais mes raisons. Ça faisait partie de mon plan. Je devais de les voir avant de ... sceller mon destin avec Isaac.

Des petits coups se firent entendre et je me retournai en laissant échapper un « entrez" d'une voix avec la plus assurante possible. Si je craquai, ça n'allait pas marcher.

Je tremblai intérieurement et en voyant la tête de Zeyn suivit de celle de Drew, je ne pus que dévoiler qu'un sourire sincère à leur encontre.

Ils se figèrent en me voyant mais Zeyn fut le premier à sourire puis à s'avancer vers moi et à me serrer contre lui.

Je me retins au maximum de ne pas craquer sous l'émotion et il me relâcha avant de m'embrasser fortement le front avec amour et tendresse. C'était si bon que j'en fermais les yeux pour savourer ce moment fort.

Drew en profita pour refermer la porte derrière lui et s'avancer vers nous.

Zeyn prit mes mains et les embrassa sans me quitter du regard.

— Tu es magnifique December-Dan. Vraiment.

— Merci. Toi aussi tu es tout beau. Vous êtes très beaux.

Oui, ils l'étaient.

Je réprimai ces visions hallucinatoires qui me montraient que j'aurais pu avoir un avenir avec l'un d'eux. Que j'aurais pu avoir ce moment avec l'un d'eux ...

Je le repris dans les bras en quête de force et de courage et il se permit de poser un main sur mon ventre tandis que je regardai Drew qui semblait ému. Mais il préférait ne rien dire. C'était si étrange de sa part.

Zeyn esquissa un sourire et il paraissait réellement heureux pour moi. C'était probablement qu'une illusion mais c'était si bien joué que je voulais y croire. Comme je leur faisais croire à cet instant que tout allait bien.

Drew je ne savais pas ce qu'il ressentait. Il avait le visage fermé. Je n'arrivai pas à lire son expression. C'était si rare de sa part que je m'inquiétai intérieurement.

Je l'incitai à parler d'un petit signe de tête.

— Isaac a de la chance. Tu es une mariée époustouflante, dit-il simplement.

— Merci. Je pense avoir de la chance aussi.

Conscience et Raison me dévisagèrent mais ne dirent rien.

Drew resta dubitatif et Zeyn secoua la tête.

— Allez ! Fais semblant d'être heureux pour moi, dis-je en esquissant un sourire.

Je me permis de le prendre dans les bras et le força à m'entourer de ses bras. J'en avais besoin. Il finit par resserrer son étreinte avant de me relâcher avec beaucoup moins de tendresse que Zeyn mais je ne lui en voulais pas.

Je les regardai tour à tour et me décidai à leur parler.

— J'ai... J'ai demandé à Hope de venir vous chercher parce que je devais vous parler. J'ai conscience que ... que tout est fini. Notre passé à trois est derrière nous.

Je pris chacune de leurs mains et poursuivis.

— Mais je voulais que vous sachiez que mon coeur vous appartiendra pour toujours. Drew, tu es le père de Skyler et Zeyn, j'attends ton enfant. Ça peut sonner étrangement mais c'est comme évidence pour moi. On s'appartiendra pour toujours. Quoiqu'il arrive aujourd'hui, demain ou dans 10 ans. On s'appartiendra.

Je me mordis la lèvre fortement pour ne pas laisser les larmes sortir.

— Alors si vous m'aimez un temps soit peu, je vous demande de ne pas interrompre mon mariage. Je sais à quel point ça peut paraître déplacé de vous dire ça mais la tentation peut être tellement forte. Surtout après les accusations que vous avez porté à l'encontre d'Isaac.

Ils m'examinèrent du regard avec une envie de s'excuser mais je les arrêtai :

— Vous n'avez pas besoin de vous justifier. Je le sais et je ne vous en veux pas. C'est ... juste l'instinct de protection peut-être. Mais on a aucune preuve par rapport à ce qu'il dit. Et vous savez très bien que lorsqu'on a une infime chance de voir notre rêve se réaliser, on a envie de la saisir.

Je voyais bien que Drew avait envie de me cracher que je faisais une grande erreur en décidant de quitter cette pièce pour aller rejoindre Isaac mais il se retint alors je continuai sur ma lancée.

— Isaac m'a pardonné tellement de choses et à accepter tellement de choses. Il a été toujours présent. Alors ...

— Te marier avec lui serait comme le remercier ? Me coupa Drew.

Ses orbes bleus-gris m'auscultèrent. De la colère y était baignée.

Je devais continuer ...

— Oui et non. Mais c'est surtout parce que je l'aime !

— Mais ... es-tu sûre de toi DD ? Renchérit Zeyn. Même si on a pas de preuves ... j'ai l'impression que tu nous caches quelque chose.

Je tentai de réguler les palpitations de mon coeur pour qu'il ne décèle absolument rien. Je devais penser à mon plan et à mon objectif.

— Non, parce que c'est le stress, répondis-je avec un ton qui ne pouvait pas me trahir. Mais devant lui, je serai certaine. Alors s'il vous plaît. Si ça doit être la plus grosse erreur de ma vie de l'épouser. Laissez-moi faire. N'intervenez pas.

Ils se regardèrent tous les deux avant d'acquiescer.

Je les pris tous les deux dans mes bras.

— Je vous aimerais pour toujours les gars. Toujours.

Je les relâchai et essuyai l'unique larme traîtresse.

— Je peux vous libérer maintenant.

Zeyn m'embrassa encore une fois avec force et de me souhaiter bonne chance avant de se diriger vers la porte qu'il laissa ouverte.

— Drew.

— Je ne ferais rien, m'assura-t-il. Mais tu sais très bien que nous n'aurons jamais confiance en lui. Je n'ai jamais eu confiance en lui. Et ce ne sont pas les propos de Will qui m'ont influencés et tu le sais.

— OK. Je l'accepte.

Il opina de la tête avant de regarder vers le bas puis il se décida d'affronter mon regard.

— Tu sais, j'aurais préféré que tu épouses Zeyn.

— Il m'a dit la même chose vis-à-vis de toi, juste hier soir, souris-je.

Il baissa la tête encore une fois et fourra ses mains dans ses poches avant de me regarder.

— Avançons alors, dit-il doucement.

— Oui. Prends ton envol, Drew.

Il ricana amèrement avant de m'embrasser délicatement sur la joue.

Mon coeur s'emballa tandis qu'il s'éloignait de moi.

— Bonne chance.

(NDA: À ÉCOUTER AVEC "WRITING'S ON THE WALL" DE SAM SMITH POUR PLUS DE ... SENSATION ^^)

Je le remerciai pas et il disparut.

Je dus m'asseoir quelques secondes le temps que Papa et Jared viennent me chercher pour m'emmener à l'autel.

***

Ils finirent par entrer tout sourire et je masquai mon chamboulement d'émotion et souris.

— Princesse Sugar, dit Papa.

Je roulai des yeux tout en réfugiant dans ses bras. J'humai son odeur avec force de peur de l'oublier. Je lui interdis de pleurer ce qui fit rire Jarred. Putain ! Que c'était dur de ne pas craquer ! Papa me relâcha et me donna des tonnes de bisous pendant que Jarred et lui me complimentait.

— Alors comme ça, je vais être réellement ton frère ?! répliqua Jarred.

— Ouais, sur papier, mais on l'était bien avant.

— Je suis si fier de toi Mi Vida ! dit Papa, les yeux larmoyants. Ce que tu as fait pour Hope, pour nous, me va droit au coeur ! Merci.

— De rien mon Karl Lawson. Aller rapidement faire les papiers. Et la bague, tu l'as vu ?

— Ouais. Parfaite pour elle.

— Oh là là qu'est-ce que je vous aime les gars ! Je ne vous le dirais jamais assez. Pardonnez-moi pour tout. Pardonnez-moi !

Je les pris dans mes bras en me retenant tant bien que mal de laisser mes émotions prendre le dessus et nous rimes tous les trois après ce câlin avec les deux premiers hommes de ma vie. Papa me mit le voile comme prévue et une fois prête, je pris un bras de chaque et le moment était venu d'avancer vers mon sort.

***

La musique inonda la salle. Les grandes portes s'ouvrirent. J'étais le spectacle. J'étais l'objet de présence.

Ma petite fille avança toute fière et sema les pétales de roses de toutes les couleurs au sol alors que j'avançai au bras de Papa et de Jarred. J'étais limite en apnée. Ma petite fille adorée ...

Je le vis au loin, en train de m'attendre. Isaac Legrand.

Notre rencontre jusqu'à ce moment me revint comme un flashback. De notre amitié à notre amour.

J'avançai en priant que mon plan marche. J'avançai en me disant que l'amour qu'il y avait entre nous pouvait peut-être lui faire réaliser certaines choses.

J'avais peur. Terriblement peur. Je crois que je n'avais jamais aussi peur de savoir la vérité.

Malgré tout, devant cet autel et devant ces invités, je n'avais qu'yeux pour Isaac. Il m'avait tant donné que s'il s'avérait que la vérité éclate, j'allai probablement avoir une réaction que je n'aurais jamais eu de ma vie.

Les derniers pas furent les plus durs. Je souris en le voyant ému. J'étais certaine d'une autre chose, c'était son amour pour moi.

Papa m'accompagna jusqu'à la dernière marche tandis que Jarred se positionnait à côté de Sara car ils étaient mes témoins.

Mon patriarche m'embrassa la joue avec une émotion que je ne lui connaissais pas. Comme s'il savait que quelque chose allait se passer. Je le rassurai du regard et il regarda Isaac et avant de descendre pour aller s'asseoir auprès d'Hope.

Isaac finit par sourire faiblement, certainement stressé tout comme moi mais je lui avais pris la main pour le rassurer. Pour nous rassurer. Pour me rassurer ...

— Tu es très belle, murmura-t-il doucement alors que le prête s'apprêta à parler. Ça aussi c'était sincère.

Le prêtre commença à dire je ne sais quoi et au fur et à mesure des paroles, j'avais l'impression d'entendre une horloge interne compter les dernières minutes qu'il me restait.

Je devais le croire. Je devais croire en lui.

« Ou pas ..., commenta Conscience après s'être raclée la gorge ».

Raison se rongea les ongles malgré sa tenue classe.

Oui, je voulais le croire.

Mais dans les deux cas, je savais que s'il me faisait du mal, ce n'était pas intentionnel. Il n'était pas comme ça. Il n'était pas vicieux. Ça ne pouvait pas être possible...

Le prêtre venait de finir son monologue et nous nous tournâmes l'un envers l'autre.

— Comme prévu, il n'y a pas d'échange de voeux entre les mariés. Je dois tout de même demander si quelqu'un dans cette salle voudrait s'opposer à cet union. Si c'est le cas, qu'il parle maintenant ou qu'il se taise à jamais.

Je ne fixai qu'Isaac car je ne voulais croiser aucun regard qui pourrait inciter quelqu'un à parler.

Subitement, je sentis un regard insistant sur moi. Oui, clairement. Je me retins au maximum de ne pas pivoter la tête et comptai les secondes.

— Bien.

Je réussis à respirer un peu avec toujours cette étrange sensation sur moi.

— Alors, dit-il en se tournant vers moi, December- Daniella Lawson, voulez-vous prendre comme époux Isaac Paul Legrand, et promettez-vous de lui rester fidèle, dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie, jusqu'à que la mort vous sépare ?

Tout le monde retint son souffle. Même lui, même moi. Je pouvais fuir. J'avais des tas de raison de le faire maintenant mais ... les sentiments étaient là et je devais savoir la vérité. J'en avais la force. J'en avais le courage. Et je l'aimais. J'avais réellement développé des sentiments pour lui. Je fis languir tout le monde avant de dire :

— ... Oui, je le veux.

Toute l'assistance relâcha son souffle et j'avais même entendu des soupirs de soulagement. Isaac déglutit et inhala plusieurs goulées d'airs.

Je réussis à rapidement croiser le regard de Sara et de Jarred qui étaient à moitié soulagés. Ils pensaient tous que j'allai partir.

Mais, ça n'allait pas se passer comme ça ...

Le prêtre s'adressa à Isaac.

— Isaac Paul Legrand voulez-vous prendre comme épouse December-Daniella Lawson, et promettez-vous de lui rester fidèle, dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie, jusqu'à que la mort vous sépare ?

Je plongeai mon regard dans le sien. La salle était plongée dans un silence lourd. Peut-être pire que le mien finalement.

TIC TAC TIC TAC TIC ...

C'était affreux.

Je fermai les yeux pour savourer le moment où il allait dire « oui » et que tous mes doutes allaient s'envoler mais cela n'arriva pas.

Je rouvris mes yeux et fis pression sur ses mains afin qu'il réponde mais il semblait ailleurs. Définitivement ailleurs.

Conscience fit tomber le bouquet et je savais ce qu'il allait se passer. J'avais ma réponse. Mais j'avais encore espoir.

Une minute. Deux minutes. Trois minutes ...

Le prêtre se racla la gorge tandis que je tentai de capter son regard mais je ne vis que le vide. Rien d'autre.

Non ... Pas lui ...

— Isaac Paul Legrand êtes vous prêt à prendre pour épouse December-Daniella ici présente ?

— Isaac, murmurai-je.

Il ne m'avait pas menti. Je ne voulais pas le croire. Mon plan ne devait pas marcher. Je refusai de croire en ça.

La panique me gagna vivement alors que les gens commençaient à chuchoter.

Il me fixa, ouvrit sa bouche avant de la refermer aussitôt puis il lâcha mes mains.

— Isaac ...

J'avais le coeur au bord des lèvres tellement la douleur était insupportable. Je le savais. Je le savais.

— Je ... Je ne peux pas December-Dan.

Bien sûr qu'il ne pouvait pas parce que c'était lui. J'avais ma réponse. En disant en première « oui », je savais que ça le déboussolerait. Je l'avais deviné mais je ne voulais pas y croire.

— Quoi ? M'étranglai-je. Tu ne peux pas quoi Isaac. Dis juste oui !

Tous les invités se mirent à parler en même temps mais j'entendais cela comme un bruit de fond tellement le rythme cardiaque de mon coeur était bruyant.

— Je ne peux pas, répéta-t-il sur un ton laconique.

Il s'éloigna de moi avant de descendre de l'autel et de courir vers la sortie.

Je ne me posai pas plus de questions pour le suivre en soulevant ma robe.

Il ne pouvait pas me faire ça. Pas à moi. Pas aujourd'hui. C'était sensé être le plus beau jour de ma vie !

— Isaac ! Hurlai-je. ATTENDS ! ISAAC !

J'arrivai à sa hauteur et me postai devant lui. Il tenta de me contourner sans me jeter un regard mais je l'arrêtai, fulminante de colère. Je bouillonnais comme une chaudière. Je devais vivre un cauchemar.

— Où vas-tu ? On doit retourner à l'autel ! Tu m'as promis Isaac ! On doit se marier. Ressaisie-toi. C'est la peur qui ... qui te fait croire n'importe quoi.

Il ne me regardait toujours pas et il commença à faire le 100 pas.

— Je ne peux pas DD ! Je refuse de t'épouser ! s'écria-t-il.

— Mais pourquoi ? 

Je m'infligeai cette torture toute seule car je savais pourquoi il ne pouvait pas. Mais je devais l'entendre de sa bouche. Sinon, ça ne servait à rien.

— Je ne peux pas ! Hurla-t-il encore une fois. JE T'AIME MAIS JE NE PEUX PAS ÉPOUSER UNE FEMME QUI ATTEND L'ENFANT D'UN DE SES EX QU'ELLE AIMERA TOUJOURS. JE PENSAIS QUE J'Y ARRIVERAI MAIS JE NE PEUX PAS ! JE NE SERAI JAMAIS AUSSI IMPORTANT QUE DREW OU ZEYN PARCE QUE JE NE TE DONNERAI JAMAIS CET ENFANT ! JE NE SUIS PAS FAIT POUR TOI ! JE MÉRITE MIEUX QUE ÇA ! S'expliqua-t-il les larmes aux yeux. 

Quoi ? Il masquait son mensonge par ça même si c'était une raison tout à fait plausible.

La bile de colère s'évanouit soudain pour laisser place à un autre sentiment. La déception. Le choc. Le vide. La souffrance et le déchirement intérieur.

Je ne savais si c'était de lui ou de moi. Comment avais-je pu être aussi naïve ?

— Mais ... Tu avais dit que ...

— Oui je l'ai dit mais là en te voyant dans cette robe je ne peux pas t'épouser. Ça serait une erreur pour toi et pour moi. On ne peut pas être ensemble !

— Mais je veux me marier avec toi, dis-je d'une voix si faible que j'avais l'impression de l'implorer.

— Je le voulais aussi mais on ne peut pas. Je ne veux pas, acheva-t-il.

— Isaac ...

— Je ne t'aime peut-être pas assez pour supporter ça. Ouvre tes yeux putain ! Toi et moi, s'étaient voués à l'échec depuis le début ! Tout n'est que machination. Ça ne marchera jamais entre nous alors pourquoi je devrais dire « oui » hein ? Tu l'aurais regretté un jour et moi aussi. Je regrette déjà notre rencontre à cet instant.

Mon coeur explosa en milles morceaux. Il me brisait de plus en plus.

Il osa me regarder et prit un pas vers moi mesurant ses paroles mais je me reculai avant de lui sauter au cou pour le frapper.

— Vas y ! Dégage ! Je te déteste ! Va-t-en ! Je sais que ce n'est pas pour cette raison que tu fuis Isaac. Je sais ! Tu m'as mentis ! Tu l'es ! C'est toi le traitre ! Tu t'es servie de moi. DÉGAGE AVANT QUE JE NE TE TUE ! BARRE-TOI ! Je te hais ! JE TE HAIIIIIIIIIIS !

Il réussit à m'éloigner de lui avant de murmurer un « désolé » et de s'en aller titubant puis il se mit à courir comme le lâche qu'il était. Il ne s'était même pas expliqué. Il ne s'était même pas défendu. Il ne s'était même pas retourné malgré mon état.

Ma poitrine se soulevait à un rythme que je ne me connaissais pas. J'étais tombée à genoux tellement c'était insupportable mais je me relevais bien vite alors que je sentais que les autres n'allaient pas tarder à sortir.

Mon plan avait marché. Et pourtant, j'étais dégoutée. La déception était si grande que ça laissait un trou immense dans ma poitrine. Encore une perte. Putain ! Je regrettai amèrement le fait d'avoir échangé nos consentements parce que je l'aimais. Bordel ! Je l'aimais.

Je me levai en me tenant le ventre car j'avais mal. Je réfléchis à l'instinct avant de me mettre à courir sans réelle destination. Sans m'arrêter. La vue brouillée mais je n'en avais rien à foutre.

Après une vingtaine de minutes d'une course effrénée, je parviens à une station de métro.

Je n'hésitai pas mille ans avant de passer avec quelqu'un. Je n'avais qu'à me faire prendre par les contrôleurs pour fraude, je n'en avais rien à foutre.

Tout le monde me regardait mais c'était le cadet de mes soucis. J'étais dans une tourmente profonde.

Une fois assise dans le métro, je sentis toujours ses regards lourds de sens sur moi. Facile à deviner. Une mariée de plus qui n'a pas un mariage qui se déroule comme prévu.

Je les regardai rapidement avant de retirer le voile de mes cheveux et d'essuyer mes joues avec.

Après 20 minutes à me faire épier comme un animal de foire, j'arrivai pas très loin de chez moi mais il fallait encore que je marche.

Il y avait toujours ces regards insistants et curieux mais je m'en moquai.

La douleur était si intense que j'avais l'impression que j'allai tomber d'un instant à l'autre alors que je marchai, marchai, marchai.

J'arrivai chez moi, épuisée par ce trajet imprévu. Il avait été prévu juste dans mes cauchemars et je vivais ce cauchemar. Maintenant, je devais juste agir vite.

Une fois dans la chambre, je pris mon sac de départ express en vérifiant qu'il y avait bien du liquide et tout ce dont j'avais besoin. Je fis le plus vite possible car il y avait encore pleins d'affaires d'Isaac. J'en vomis presque et je me changeai en optant pour des vêtements noirs. Je mis des lunettes pour masquer ma tristesse et regardai une dernière fois cette maisonnette où il y avait tant de souvenirs avec lui. Elle ne devait plus exister.

Devant celle-ci, je sortis une petite télécommande et hésitai plusieurs minutes avant d'appuyer sur le bouton.

Je tournai le dos à mon passé et gagnai ma voiture avant d'appeler le numéro.

— Bonjour, police secours, en quoi puis-je vous aider ?

— Il y a eu un incendie dans une maison dans le quartier Est de Clearspring.

— Pourrais-je avoir plus d'informations ?

Je jetai le téléphone à l'extérieur car je savais qu'elle pourrait tracer l'appel et je démarrai en trombe sans pleurer et sans me retourner après avoir entendu la détonation. La maison que mon père m'avait faite construire, je venais de la nature. Je savais que je ne pourrai jamais y remettre les pieds parce qu'il avait laissé sa trace à chaque recoin.

***

À l'aéroport, j'évitai toutes les caméras de sécurité car je savais que c'était la première chose qu'ils allaient faire, me trouver. Mais je devais disparaitre. Je devais m'en aller pour revenir plus forte. C'était mon plan.

Au guichet, je demandai les destinations restantes et j'hésitai quelques secondes avant que mon téléphone intraçable ne sonne. Je m'excusai auprès de la femme et répondis avec appréhension.

— Oui ?

— Bonjour. Vous m'avez contacté. Je ... On peut se retrouver où vous voulez.

— Je viens à vous. Je serai là dans la soirée. Je vous recontacte.

— Bien.

Je raccrochai et pris mon billet auprès de la guichetière après avoir payé en cash.

— Et voilà votre billet. Bon voyage.

— Merci.

Je marchai la tête baissée en direction de la porte d'embarquement en me disant que malgré la souffrance et cette trahison dont je ne me relèverai jamais, Blake/Gaby n'avait pas prévu cela. Je savais qu'elle ne ferait rien si je n'étais pas là car c'était moi qu'elle voulait. Moi et moi seule. Je savais qu'elle ne fera de mal à personne tant que je n'étais pas là. Elle allait attendre. Elle allait me tenter mais de loin, je pourrai préparer ma vengeance. Je pourrai préparer ses derniers jours sur cette Terre. Elle se croyait plus maligne mais la haine qui m'habitait à cet instant, serait néfaste pour elle. Elle n'aura même pas le temps de réaliser que j'en finirai avec elle.

Oui, c'était définitivement ça.

Cette histoire, c'était elle ou moi qui la cloront. Soit je vivais et elle mourrait. Soit je mourrais et elle vivait mais nous ne serions jamais deux à régner. 

***

Bon bon bon ! Pfff je ne sais même pas quoi dire parce que ce chapitre, je l'ai écris depuis plusieurs mois et j'ai dû le changer 100 fois pour le rendre parfait. Du moins, j'ai essayé. En tout cas, j'en suis très fière parce qu'il est comme je le voulais. C'est l'un de mes préférés et une clôture cette partie. DD est partie. Je pense qu'elle a besoin de temps. Je trouve que la chanson était faite pour cette partie aussi. Je voulais trop l'utiliser depuis des mois. Encore une fois, je voulais montrer que la vérité, tout le monde la sait mais parfois, on préfère juste fermer les yeux. 

Je sais, vous pouvez être déçue parce qu'il n'y a pas de sang ou de morts ou de je ne sais quoi mais le moment le plus important pour moi, c'était de voir la douleur de DD et le fait de se faire laisser comme ça par Isaac. Personne n'y avait pensé mais moi, ça me paraissait évident qu'il allait le faire. Isaac est un "méchant" sans le vouloir alors je pense que dans un sens, il a peut-être bien agi. 

Peut-être que vous ne comprenez pas tout encore mais tout sera plus clair, ne vous en faites pas. Ne soyez pas en colère contre son agissement. Elle a suivi son instinct et ce chapitre a été très dur à écrire pour moi parce que très peu de personnes auraient eu le courage de s'en aller. C'est peut-être lâche mais je vous rappelle qu'elle a un plan qu'elle suit. Évidemment, elle a sa réponse maintenant mais les autres ne savent pas encore que DD sait qu'Isaac est la taupe. 

En tout cas, j'espère vraiment que ça vous a plu et que vous comprenez un peu DD. Vraiment. En tout cas, moi j'ai KIFFÉ de fou malade alors ça doit être le plus important je crois. 

Bref, je vais aller me coucher parce que ce chapitre m'a bien fatigué et vu à l'heure où je poste c'est normal ( 02:15 du matin) mais je devais le faire. Celles et ceux qui le découvriront le matin, j'espère que je n'aurais pas cassé votre journée. En tout cas, on se retrouve très vite pour la ligne droite. Allez, c'est bientôt la fin avec le dénouement. Ça risque d'être mouvementé tout ça. 

Je vous embrasse fort. 

Bien à vous. 

PEACE AND LOVE-

-JFL. 

PS : DÉSOLÉE POUR LES ERREURS ET FAUTES ;)

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