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Chapitre 12

Hey mes petits Pick Up ♥♥♥,

On continue sur cette nouvelle version ! J'espère que ça vous plaît toujours autant. 

PEACE AND LOVE-

-JFL.

PS: En média, Will Wilkin. C'est comme ça que je le vois comme on me l'a demandé.

Comme une pote à moi le dit "Ce mec, ce n'est pas le beau gosse incarné, non! C'est le charisme qu'il a et son sex-appeal qui le rende dingue ! C'est une tuerie à lui tout seul " et elle est a raison mdrrr *_*.


****


DECEMBER-DAN

Nous étions le jour J. Plus tard dans la journée, je m'en allai pour Los Angeles. Encore une fois, le sommeil n'avait pas été de mon côté, mais au moins, j'avais organisé mon emploi du temps et j'avais bien avancé dans mon travail.

Mon futur mari d'Isaac était parti tôt ce matin pour une mission et donc je me retrouvai avec ma petite princesse pour un petit déjeuner en tête à tête. Elle me disait qu'elle était très contente d'aller à son premier mariage demain avant de vivre le mien. D'ailleurs, la semaine prochaine, nous devions faire les derniers essayages. Le mariage avançait à grand pas.

Pendant que je nettoyai notre bazar, la porte sonna. Skyler et moi échangeâmes un bref regard. Elle se demandait qui c'était et moi, j'en avais ma petite idée, mais j'avais quand même des doutes. Lorsque je le vis, un sourire satisfait apparut sur mon visage.

Il l'avait fait.

— Bonjour Agent Lee.

— Bonjour Wyatt. Quelle surprise de te voir ! Comment tu as fait pour quitter le QG ?

Il me regarda avec méfiance avant de sourire en coin.

— Si je vous révèle mon secret, je perds toute crédibilité par rapport à l'objectif que je veux atteindre, n'est-ce pas ?

— Bonne réponse. Tu veux entrer ? Nous prenions le petit déjeuner.

Le Wyatt moins assurant reprit le dessus.

— Allez, viens ! Tu mérites quand même une récompense.

Je l'invitai à entrer. Il avait l'air intelligent car il était habillé en civil et non avec les tenues du QG ce qui aurait pu compromettre sa couverture et notre discrétion que nous avions su garder jusqu'à ici.

Il me suivit jusqu'à la cuisine en me disant que j'avais une jolie maison. En arrivant, Skyler nous attendait avec le sourire. Évidemment, Mademoiselle se présenta.

— Bonjour, je m'appelle Skyler Brennen Lawson. Toi, t'es qui ?

— Euh ... je suis Wyatt Matthews. Un élève de ta maman.

— Pourquoi tu bafouilles ?

— Tu l'intimides Sky, ris-je. Tu lui sers un verre de jus.

Elle acquiesça et descendit du tabouret. Je l'invitai à s'asseoir. Il avait soudainement l'air gêné d'être venu. Mais moi, j'étais fière de lui. Il en avait dans le ventre. Je me demandais quand même comment il avait pu sortir du QG. Skyler lui donna son verre de jus et il la remercia. Elle se réinstalla et le fixa.

— Alors, lâchai-je pour détendre l'atmosphère, quel petit connard t'a donné mon adresse ?

— Maman ! s'indigna Skyler. T'as dit un gros mot !

— C'est vrai ! Désolée.

Wyatt sourit timidement et décida de répondre.

— Je ... Je n'ai demandé à personne. Je pense que cela aurait fait ... suspect.

— Encore une bonne réponse Wyatt. Décidemment, tu me surprends.

— Il bafouille quand même ! commenta Skyler. Tu m'as dit que les agents ne devaient pas bafouiller, maman.

Je roulai des yeux et Wyatt rougit.

— Il va s'améliorer. Et tu parles trop. 

Elle leva les yeux à son tour. Je retournai mon attention vers Wyatt.

— Tu peux boire, nous n'allons pas te tuer.

— Sauf si tu embêtes trop maman, ajouta Skyler.

— Absolument pas. Allez !

Il rougit encore une fois. Il but malgré tout, tout son verre d'un coup sous nos regards surpris. Je ne lui avais pas demandé ça non plus.

— Je le sers encore ! Il a fini ! déclara ma fille voulant jouer la petite peste.

Il voulait refuser, mais il n'y arrivait pas et Skyler le voyait et ça m'amusait.

Elle revint avec la bouteille, le remplit à ras-bord et lui ordonnai presque de boire.

— On a encore pleiiiiiins de bouteilles de jus ! sourit-elle.

Wyatt me regarda et j'explosai de rire.

— Apprends à dire non, Wyatt ! Surtout envers des petites filles !

« Elle est définitivement aussi vicieuse que sa mère celle-là ! » clama Conscience avec dédain.

En même temps, c'était ma fille.

Skyler rangea la bouteille et revint pour lui prendre le verre des mains.

— C'est votre fille, se justifia-t-il.

— Et ? Elle aurait pu te faire boire 5 verres, tu n'aurais pas dit non.

— Maman a raison.

Elle s'installa une nouvelle fois et lui demanda quel âge il avait et s'il aimait être agent.

Voilà pourquoi j'aimais travailler en collaboration avec Skyler.

— J'ai 17 ans et je ne sais pas encore. La formation avance bien.

— Tu aurais dû dire oui, dit-elle. Tu vas l'être alors tu dois penser comme tel !

— Quel âge a-t-elle ? m'interrogea-t-il.

— J'ai 7 ans. Tu n'as pas besoin de demander à ma mère, je suis là.

Je ris et leur annonçai que c'était l'heure d'y aller. Je l'interrogerai lorsque nous serons seuls.

Nous quittâmes la maison et direction l'école de Skyler.

Sa professeure fut surprise de nous voir en avance. J'embrassai profondément la joue de ma fille et lui rappelai que son grand-père la récupérait comme je partais. Elle me fit un plus gros câlin. Son enseignante, au courant du retour de son père, voulait nous voir tous les deux la semaine prochaine et j'avais accepté. Là, je n'y échapperai pas. J'envoyai donc un message à son père et lui informai de cette rencontre.

Je regagnai ma voiture où Wyatt m'y attendait bien sagement. Je démarrai en direction du QG et après plusieurs minutes engagea la conversation avec Wyatt.

— Bon, dis-moi comment tu as fait pour t'en aller du QG ?

— Je me suis débrouillé.

— Tout seul ?

— Tout seul.

— As-tu une couverture pour expliquer pourquoi tu as quitté les dortoirs ? Tes camarades risquent de t'interroger.

— Oui.

— Et c'est quoi ?

— Vous verrez.

Je souris faiblement.

— Tu me surprends Wyatt, lui confiai-je.

— Pourquoi ?

— Tu peux être si sûr de toi et l'instant d'après, être très gêné.

— Je vais tâcher être constamment sûr de moi comme vous, me dit-il.

— C'est juste une couverture Wyatt. Personne n'est infaillible. Et je l'ai appris à ton âge.

— Je sais que personne n'est infaillible, mais vous êtes tout de même forte, me regarda-t-il.

— Oui, admis-je sans fausse modestie.

Cela le fit sourire.

— Vous acceptez alors ? J'ai réussi à faire ce que vous me demandez.

— Je dois encore y réfléchir. Je peux mettre ma carrière en jeu.

— Je croyais que vous étiez une personne de parole.

— Je le suis.

— Alors donnez-moi ces entrainements.

— Tu ne suivras pas le rythme.

— Vous n'en savez rien, m'observa-t-il.

Je lui jetai un bref coup d'œil avant de regarder une nouvelle fois la route.

— Tu as raison. Je te donnerai la réponse, plus tard. Tu m'as prouvé de quoi tu étais capable.

— Parce que je sais ce que je veux.

Le reste du trajet se termina en silence.

Arrivés au QG, il s'éclipsa rapidement comme si de rien était. Encore une fois, c'était surprenant. Il se fondit dans la masse tandis que je gagnai mon bureau.

Je troquai me tenue professionnelle pour ma tenue sportive. Je quittai le bureau et Wyatt m'y attendait avec les vêtements du QG.

Nous arrivâmes dans la salle de sport. Ils étaient tous en train de s'échauffer. En me voyant, ils arrêtèrent toutes activités et ils vinrent se placer en deux rangés.

Wyatt trouva sa place sous les regards curieux de ses camarades.

— Bonjour jeunes gens ! J'espère que vous suivez la cadence. Le rythme ne va cesser d'augmenter. Aujourd'hui, vous allez vous entrainer avec des anciennes recrues qui ne vont pas tarder. Mais avant cela, Vince, as-tu quelque chose à me rapporter ?

J'échangeai un bref regard avec Wyatt. Il ne laissa rien paraitre.

Voyons voir ce que Vince allait dire.

Il s'avança et d'une voix ferme et certaine il lâche.

— Toute l'équipe est heureuse d'être ici et se rend compte de la chance qu'on a de collaborer avec vous dans le but d'être de bons agents.

— Merci Vince mais je suppose qu'il y a un « mais ». Je me trompe ?

Je sens qu'il veut regarder Wyatt mais il ne le fait pas. Je croisai les bras.

— Non Madame.

— Alors dis-moi.

— L'agent Wyatt Matthews ...

— Il n'est pas encore un agent, le coupai-je brusquement pour asseoir mon pouvoir, ni toi, ni personne d'autre ici. Sauf moi, bien entendu. L'une des meilleurs en plus. Je ne sais même pas si vous avez l'étoffe d'être agent pour le moment.

J'adorai jouer la méchante.

— Mais reprends Vince, l'invitai-je d'un geste de la main.

Il opina de la tête et poursuivit.

— Ce matin, aucun de nous n'a trouvé Wyatt. Il n'était pas non plus au réfectoire. C'est comme s'il avait disparu.

— Ah oui ? fis-je semblant d'être surprise. Tu es l'intendant de cette équipe et l'un de tes camarades s'en va et tu ne sais pas où ? C'est mauvais ça, Vince. Bien. Voyons voir ce que Wyatt à nous répondre de sa disparition matinale. Nous t'écoutons Wyatt.

Il avança d'un pas, tint correctement sa tête et lâcha.

— J'ai été malade toute la nuit madame, alors pour pouvoir assurer ma journée d'entrainement, je suis allé à l'infirmerie dès la première heure ...

— L'infirmerie n'ouvre qu'à 6 heures, le coupai-je, et en général l'infirmier n'est même pas à son poste.

Vince le regarda, avec un sourire en coin, pensant certainement qu'il allait échouer.

— À quelle heure étiez-vous debout, Vince ?

— À 6 heures comme vous ne l'aviez demandé, Madame.

— Donc, ils auraient dû savoir que tu étais malade Wyatt. Tout en sachant que, vous êtes tous dans le même dortoir.

— Effectivement, admit-il. Mais tout le monde sait que je suis discret quand je le veux. Et pour vous prouver que j'étais bien à l'infirmerie, je peux vous donner ce papier.

Il fouilla dans sa poche, sortit un papier qui venait véritablement de l'infirmerie et s'avança vers moi avec un sourire que les autres ne voyaient pas sauf moi.

— Il y a même la signature de l'infirmier Petterson, dit-il en me montrant du doigt avec fierté.

Comment avait-il fait ? Je fus subjuguée par son plan et me retins de sourire.

— Bien. Ça m'a l'air véridique. La prochaine fois, tu le diras à Vince avant de partir et les autres, faites-en de même.

— Oui Agent Lee, dirent-ils à l'unisson.

— Allez, retourne à ta place.

Il sourit au coin et s'en alla.

Wyatt Matthews me surprenait grandement.

Durant l'entrainement, le maitre Chang fit son apparition. Ils allaient poursuivre avec lui.

Il les entrainait tous les lundis, mardis et vendredis matin.

— Comment vas-tu DD ?

— Bien. Et vous ?

— Tout aussi bien que toi. Je vois du changement parmi tes recrues. C'est bien.

— Oui, admis-je. Mais ils ne sont pas assez rapides selon moi.

C'est vrai. L'apprentissage était long avec eux, mais on avançait.

Brook se retrouva au sol à cause d'une prise de Nicolas et au lieu de se relever rapidement, elle prit quelques secondes pour se reposer.

— Si tu les épuises, tu n'auras rien de bon, me conseilla-t-il. Ne tente pas d'accélérer le processus.

— C'est ma dernière équipe et je n'ai jamais eu des recrues si peu expérimentés alors, je vais les pousser au maximum. Ils peuvent atteindre l'excellence et il y en a qui sort du lot.

Je sentis le maitre me regarder avant de détourner son regard.

— Il y a par exemple Wyatt, n'est-ce pas ?

Maitre Chang avait incontestablement un œil de lynx. C'est pour cela que je l'adulai comme une adolescente après Beyoncé.

— Il veut des entrainements privés, dis-je en entrant dans le vif du sujet. Et normalement je n'ai pas le droit de faire ça. Ils ont le droit à la même égalité...

— Mais, il te fait penser à toi lorsque tu cherchais par tous les moyens à avoir des cours en plus, poursuivit-il.

— Il veut me détrôner et j'aime le fait qu'on ose me défier. Ça fait plusieurs années que je suis « espoir » mais aucun n'a osé me dire ça, ajoutai-je. Il a un truc, maitre. Et, il veut une réponse aujourd'hui. J'ai envie de le faire parce que ... je ne sais pas moi. J'ai envie de l'aider étant donné qu'il est à l'écart des autres et qu'ils le raillent beaucoup, mais professionnellement, je ne peux pas.

— Tu ne peux pas ici mais pourquoi pas à l'extérieur ?

Je l'examinai en me répétant ses mots.

— Mais ils n'ont pas le droit de sortir. Tant qu'ils ne sont pas formés correctement, ils ne sortent pas.

— Tu ne peux pas l'entrainer ou l'aider ici parce que professionnellement, tu ne peux pas. Je peux lui donner des cours si tu le veux.

— Je ne comprends pas ce que vous voulez dire maitre.

— Bien sûr que tu le sais, esquissa-t-il un sourire en coin. Ce matin, n'a-t-il pas quitté le QG ?

Mes yeux s'écarquillèrent de stupéfaction.

— Comment vous le savez ?

— December-Dan, tu me déçois là. Je vois les choses que les autres ne voient pas. Et j'ai vu la façon dont il a réussi à quitter le QG en passant au travers du système de sécurité.

— Vous le savez ? Comment a-t-il fait ? Je sais qu'il va me le dire mais j'attends un peu.

— Je ne révélerai pas son subterfuge. Personne n'y a pensé.

— Le QG n'a aucune faille, à présent.

— Et tu as raison. C'est très bien protégé même. N'en doute pas dessus. Votre travail est excellent. Nous ne risquons pas de subir une défaillance de sécurité comme il y a quelques années. C'est juste qu'il a réussi à le contourner pour sortir, mais pas pour rentrer puisqu'il est rentré au QG avec toi.

— C'est vrai. Je ne vois pas vraiment comment il a fait alors. Tout est surveillé et les caméras sont contrôlées quotidiennement. Nous sommes en profondeur en plus.

Il rit doucement et me tapota l'épaule.

— Tu le sauras et ça te fera rire parce que c'est la chose la plus simple et la plus basique chez un agent. En tout cas, si tu veux l'aider, accepte. Mais si vous vous faites prendre, tu passeras en Conseil et lui aussi.

— Et vous ? Vous allez l'aider non ?

— Oui mais moi, je ne suis pas « espoir » December-Dan, me rappela-t-il. Tu trouveras une solution. Il a envie d'être « espoir » aide-le à le devenir. J'imagine que c'est toujours satisfaisant d'avoir une relève qu'on a formé, sourit-il.

— Oui, confirmai-je. J'aurais voulu être votre relève.

— Mais tu l'es, ne doute pas dessus.

Je lui souris, touchée, lui donnai un baiser sur la joue ce qui le fit rougir puis rire. Je hélai Wyatt qui arrêta de son combat avec Alex et il s'approcha de nous.

— C'est bon, Wyatt, j'accepte. Le maitre aussi participera à ta formation.

Son visage s'illumina et il fit nous un signe du salut avant de rejoindre son camarade.

***

DREW

— Ça ne fait pas mal ?

— J'ai l'habitude Dr Davis, me sourit le petite Joe.

Ce petit gars était une force de la nature malgré sa maladie. Il avait une mucoviscidose, mais il se battait tous les jours contre la maladie tout en gardant le sourire. Il était même plus fort que ses parents que j'avais rencontrés plutôt dans la matinée m'exprimant leur crainte de perdre leur fils du jour au lendemain car il n'avait toujours pas de greffe.

Du haut de ses 12 ans, Joe avait toujours le sourire et relativisait sur sa maladie dans l'attente d'une greffe.

Je retirai la seringue, appuyai avec une compresse à l'endroit où j'avais fait la piqure, puis je lui mis un pansement.

— Voilà bonhomme !

— Merci ! Alors, tu ne retournes pas à New-York ?

Je plaçai autour de mon cou mon stéthoscope et pris son dossier ainsi que les petits tubes remplis de sang pour des analyses.

— Je ne sais pas, répondis-je. Je suis là que pour quelques semaines.

— Oh. T'es sympa et les autres sont d'accords avec moi, t'es trop cool ! Tu dois rester. Ne retourne pas à New-York.

Je souris, touché par ses propos.

— En plus, si je meurs avant ma greffe, j'aimerais bien que tu sois là.

Ses petits yeux bruns rieurs me fixèrent.

Les enfants avaient le don de tout dire en toute franchise sans passer par quatre chemins et parfois, c'était difficile pour moi de faire face à la vérité. Surtout lorsqu'ils parlaient de leur maladie ne craignant pas la mort tellement elle était présente. Comme si c'était une chose banale.

Dans un sens, la mort était une chose banale. Tout le monde mourrait un jour.

Mais eux, ils étaient si jeunes. Ils avaient encore tant de chose à découvrir.

Si j'avais la possibilité de tous les sauver, je l'aurais fait mais malheureusement, la mort était la seule chose que la médecine ne pouvait pas guérir.

— Écoute-moi bien Joe, tu ne mourras pas parce que tu es fort et que tu auras une greffe de poumons, j'en suis sûr !

— Ne dis pas ça ! dit-il en s'adossant à son lit. Tu ne sais rien. Tu mentirais à ton enfant sur sa mort imminente ? Franchement, quand mes parents le font, ça m'énerve parce qu'ils mentent. Faut être réaliste. Je peux mourir d'un jour à l'autre, mais ils veulent me gaver d'espoir.

— Mais l'espoir fait vivre Joe !

Il m'examina en plissant les yeux puis rétorqua :

— Tu es amoureux.

— Quoi ? Non !

— Si ! Sinon tu verrais que beaucoup de membres du personnel féminin ont le béguin pour toi ! Mais comme tu es amoureux, tu ne vois pas les autres femmes. Donc, c'est évident pour toi que l'espoir fait vivre parce que tu espères que cette femme dont tu es amoureux revienne. Ça fait quelques jours que j'ai remarqué que tu étais ailleurs.

Je ne pus m'empêcher de sourire face à ce gamin perspicace tout en m'asseyant sur son lit.

— Je suis si côté que ça ? souris-je en coin.

— Très côté. Et ne fais pas genre que tu ne le savais pas. Les femmes trouvent ça trop beau un mec qui s'occupe des enfants.

Je m'esclaffai comme lui.

— Tu ferais un parfait coach en amour, Joe.

— Je sais. Bon, c'est qui cette femme ? Quel est votre histoire ?

— Il n'y aucune femme, Joe.

— Mon œil ouais ! Alors qu'est-ce qui te tracasse ? Tu sais, même si tu es un docteur, tu as le droit à tes moments de faiblesse ! dit-il tout en hochant la tête.

Joe était intelligent.

En effet, bien que j'essayai d'apporter tout mon soutien à Zeyn, je l'évitai. C'était au-dessus de mes forces. J'avais besoin de temps pour accepter cette vérité. Je savais très bien qu'il avait besoin de moi, mais j'avais un cœur aussi. Alors, je préférai me noyer dans mon boulot que de lui demander comment il allait faire avec sa nouvelle vie. Je savais aussi qu'il avait vu DD, pour discuter de Skyler. Mais, je ne lui avais pas demandé ce qu'il s'était passé.

— Allez ! Dis-moi. Je ne dirai rien ! Promis.

J'esquissai un sourire et lâchai :

— Mon frère est papa et je ne le suis pas, lui révélai-je.

Ses yeux s'écarquillèrent face à mes propos. Je regrettai soudainement de me confier à un enfant.

— Mais, tu vas l'être un jour et je suis certaine que tu seras génial ! Mais ... est-ce que ça veut dire que ... tu es en colère que ton frère le soit ?

— À vrai dire, c'est compliqué. Il y a quelques années, nous aimions la même fille et nous avons appris récemment qu'elle avait une fille. Il s'avère que mon frère soit le père alors que ... je pensais que c'était moi. Quand je l'ai vu, j'ai ressenti cette ... connexion. J'ai senti que c'était ma fille.

— Oh.

Voilà, je venais de le choquer avec mes histoires. Je décidai que c'était le moment pour moi de m'en aller, mais il renchérit.

— Attends ! Ne fuis pas. Je ne juge pas Dr Davis. Et, je pense que tu l'aimes toujours cette femme.

— Non. En plus, elle va se marier et elle a l'air d'être heureuse.

C'était vrai. December-Dan avait l'air d'être heureuse et amoureuse. Qui étais-je pour briser son bonheur alors que je l'avais abandonné ?

Son premier et véritable amour...

Ce qui était le cas de Zeyn aussi alors ça marchait encore moins.

— Et alors ? L'amour ne se choisit pas. Et ça ne se contrôle pas.

— Tu as déjà été amoureux ?

— Oui, répondit-il. Mais elle est morte de sa leucémie.

— Oh.

Encore une fois, j'étais surpris par sa façon d'être et sa nonchalance.

— Je ne l'oublierais jamais. Elle s'appelait Carla, me confia-t-il.

Je l'observai compatissant de sa perte. Je me levai et avançai vers la porte.

— Je dois y aller maintenant.

— Mais on n'a pas fini de parler ! Elle a donc quel âge ta nièce ?

— Elle a 7 ans. Et elle est très intelligente. Comme toi. C'est un amour. Mon frère a de la chance de l'avoir comme fille.

— Mais peut-être que c'est toi qui l'est. Ça existe les erreurs médicales. Même si tu m'as parlé peu d'elle, j'ai l'impression que c'est ta fille. Tu dois suivre ton intuition.

Je ris doucement et dit :

— Tu veux me gaver d'espoir Joe ?!

— L'espoir fait vivre Dr Davis et mon petit doigt me dit que tu es le papa de cette petite fille ! Tu la ramèneras pour que je la vois ?

Je ne lui promis rien car ce n'était pas à moi de décider si elle pouvait venir ou non et je quittai sa chambre en tentant d'oublier ce qu'il m'avait dit. J'allai à l'étage des analyses pour confier les tubes aux infirmières.

Sincèrement, je me sentais bien ici. Le personnel était super et ils m'avaient tous très bien accueillis malgré le fait que je ne sois encore là que pour quelques semaines. Même à New-York, je ne me sentais pas aussi bien au service pédiatrie. Du moins, le personnel était sympa mais sans plus. Pas de relation « familiale » alors qu'ici c'était le cas.

À New-York, il n'y avait que mes petits patients qui me manquaient et le chef du service. Mais rien de plus. Alors qu'ici, j'avais l'impression d'être comblé professionnellement. Et Curtis m'y aidé grandement. Il adorait plaisanter avec tout le monde. Les filles adoraient son humour décalé ainsi que les patients. Il savait être rassurant. Il était très sérieux dans son travail et il adorait même ça. Je m'entendais bien aussi avec les infirmières du service pédiatrie. Elles n'étaient plus toutes jeunes, mais elles adoraient faire des allusions de dragues ce qui nous faisait rire.

Sincèrement, l'ambiance ici était joyeuse malgré les maladies et les pertes qu'on subissait tous les jours.

Mon bipper m'avertit et je le regardai.

Le Dr Lopez voulait me voir. Je quittai mes infirmières et allai la retrouver.

Le Dr Jillian Lopez était une jeune femme de 33 ans. Elle était titulaire depuis plusieurs années et beaucoup la respectait. Son travail était excellent et les enfants l'adoraient.

Et je devais l'avouer, elle était vraiment mignonne. Brune, élancée, avec un joli minois naturel sans extravagance et artifice. Elle était indépendante et sûre d'elle. Parfois, elle me faisait penser à December-Dan pour sa dureté. Mais, ça s'arrêtait là.

En même temps, ça faisait plusieurs années que je voyais un peu de December-Dan chez chaque femme avec qui je travaillais ou que je côtoyais pour une brève relation.

C'était déplorable de le dire, mais December-Dan, j'avais réellement du mal à l'oublier même si les sentiments s'étaient dissipés.

Je la retrouvai dans la salle de repos du service et je la saluai rapidement. Elle referma son dossier et se leva. J'esquissai un bref sourire et elle en fit de même.

— Je voulais te parler de ton travail parmi nous.

— Oh. J'ai fait quelques choses de mal ?

— Non. Bien sûr que non, m'observa-t-elle de ses yeux bruns. Au contraire, c'est même excellent pour un interne. Puis, tous les gamins t'adorent ainsi que toute l'équipe. C'est pourquoi je voulais te proposer un contrat parmi nous. Même si je sais que ta vie est à New-York et que tu n'as pas fini tes études. Mais notre école propose une très bonne formation et tu pourrais continuer à travailler ici. Puis, tu serais proche de ta famille alors ... ça serait bien, me proposa-t-elle.

La surprise devait clairement se lire sur mon visage car elle laissa échapper un petit rire.

— Je l'admets, c'est surprenant mais comme tu es là encore pour deux petites semaines, je saute sur l'occasion et le directeur de l'hôpital est d'accord. C'est même lui qui me l'a suggéré. Bien sûr, tu as un temps de réflexion Drew, ajouta-t-elle.

— Je ... Je ne m'y attendais pas, avouai-je. Je ... J'accepte. Ouais, ok, j'accepte.

Je m'esclaffai tout comme elle. Oui, j'allai rester ici. Pourquoi retourner à New-York sans mon frère ? J'étais plus heureux ici, que là-bas.

— Très bien, sourit-elle, heureuse. C'est génial. Je m'en vais de suite le dire au directeur. Et, je t'invite à aller boire un verre, ce soir si ça te dit ? Comme demain nous sommes samedi et que je finis dans quelques heures ...

— Euh ... OK. D'accord. J'ai fini mon service, tu m'envoies un message.

— Avec plaisir.

Elle s'en alla toute souriante et moi, je réalisai la situation : j'avais accepté un emploi ici et j'allai sortir avec ma chef de service.

J'allai donc me hâter pour me changer afin de rentrer pour me préparer. Je troquai ma blouse et ma tenue de service pour mon jean et une chemise. Je pris ma veste en jean lorsque Curtis entrait dans les vestiaires.

— Hé mec ! T'as fini ?

— Oui, après avoir enchainé 12 heures. Et toi ?

— Pareil. Mais, j'ai un rencard avec Johanna, dit-il victorieux. Tu sais l'interne en cardiologie avec son afro digne d'une Queen.

Je lui frappai dans la main, heureux pour lui.

— Cool ! Tu me raconteras ! Et, si vous voulez, vous pouvez nous rejoindre. Jillian et moi, allons prendre un verre pour fêter mon ... embauche ici.

Il s'écria comme un fou avant de me bondir dans les bras.

— Putain ! T'es trop fort mec ! Je savais qu'elle te kiffait. Ça se voyait troooop ! Et trop heureux que tu restes ici. Allez, envoie-moi l'adresse et on vous rejoint si tout va bien. Et tu sais, c'est cool que tu acceptes de sortir avec ce que tu m'as raconté avec December-Dan.

Effectivement, je lui en avais parlé au détour d'un verre. J'étais d'humeur maussade et donc inquiet, il me proposa d'être une oreille à l'écoute...

Je ne savais pas si je devais en parler. C'était quand même assez rocambolesque comme histoire.

— Je ne te jugerai pas Drew, m'affirma-t-il, avec sincérité.

— OK, cédai-je après plusieurs minutes d'hésitation. Je ne suis pas d'humeur, parce que j'ai failli être papa.

— What the ... Attends ! T'as une copine ? Même pas tu déclares ! s'exclama-t-il, choqué.

— Ce n'est pas une copine. C'est une ancienne histoire ...

— Donc qui est le père ?

Il prit une gorgée de sa bière et je lui annonçai la réponse qui n'était autre que mon frère.

Il s'étouffa ce qui le fit recracher la bière et ce qui provoqua quelques regards dans notre direction. Je me sentis mal à l'aise et les rassurai en tapotant le dos de Curtis qui toussa fortement.

— T'es malade de dire ça alors que je bois ? m'accusa-t-il, presque.

— Tu m'as demandé et j'ai répondu ! me défendis-je.

— C'est vrai mais tu aurais pu attendre.

Il prit des serviettes pour essuyer ses dégâts et il me demanda de poursuivre mais finalement, il me coupa.

— Ton frère adoptif là ? Zev ?

— Ouais et c'est Zeyn.

— Ouais, c'est presque pareil. Oh le salaud. Il s'est tapé ta copine. Et ta copine ...

— C'est plus compliqué que ça.

— Eh bien, raconte-moi. Ma grand-mère est fan des telenovelas et je t'avoue que parfois, je dis bien parfois hein, je regarde avec elle et c'est un peu intéressant.

Je ris très franchement tout comme lui et commença à lui raconter les grandes lignes de l'histoire en lui épargnant le secret de DD.

Il fut étrangement à l'écoute et fasciné par ce que je racontai.

— Wow. Ma grand-mère serait amoureuse de ce genre de série. Ta vie, c'est une série, frère ! Et, elle va vraiment se marier ta December-Dan ?

— Oui.

— Alors que tu l'aimes toujours ? Parce que Drew, tu l'aimes clairement hein. Tu ne l'as pas oublié ! Je le vois dans tes yeux. Cette déception, c'est à cause de ça.

— Je l'ai oublié ! Non, je ne l'ai pas oublié, admis-je, mais, elle est heureuse comme ça. Je ne vais pas briser son mariage ou sa vie sentimentale. Tout est terminé là.

Il m'observa avant d'apporter la bouteille à ses lèvres et il prit une autre gorgée. Il la reposa sans me quitter du regard puis il sourit en coin.

— Tu sais, dans ton service en pédiatrie, y'a des gamins, ils sont vraiment intelligents. J'ai discuté avec Joe. Un petit loveur, celui-là. Tu sais ce qu'il m'a dit ? Lorsqu'une fille est un peu coriace, la seule façon de l'atteindre c'est d'être son plus proche ami, Drew. Tu m'as dit que votre histoire a commencé un peu par la haine, ce que je comprends parce que t'as violenté des élèves durant ta période au lycée mais tu étais con donc je te pardonne un peu, puis vous avez joués au faux couple, ce qui a provoqué les sentiments et l'amitié. Et c'est là que je vois qu'il a raison. C'est votre amitié qui a fait qu'elle a commencé à t'apprécier. Si tu veux la récupérer, même après son mariage avec Isaac, sois son ami. Ses sentiments seront chamboulés et elle te choisira parce que tu es quand même son premier amour.

Nous nous fixâmes du regard et nous prîmes en même temps une autre rasade de bière.

Joe était le garçon le plus rusé que je connaissais.

Son raisonnement n'était clairement pas bête. Mais ...

— Mais je n'ai plus ses sentiments là, dis-je.

— Arrête de te mentir Drew. Si c'était le cas, tu verrais que Jillian Lopez a le béguin pour toi.

Je roulai des yeux, fatigué qu'il me répète cela.

— Elle n'a pas le béguin pour moi, Curtis. Elle trouve mon travail exemplaire.

— Mouais. C'est pour ça qu'elle veut que tu restes hein !

— Comment tu ...

— Tout le monde voudrait que tu restes. Tu bosses bien et ça ne m'étonnerait pas qu'elle te propose de rester. Et ne fais pas cette tête là. C'est normal que tu t'en fiches parce que tu penses à ta December-Dan.

— Je ne pense pas à elle, râlai-je.

— Alors pourquoi tu déprimes ? Dans ce cas, va embrasser une fille sur la piste là !

— Non. Peut-être qu'elle a ... l'herpès ou je ne sais quoi !

Il se ficha de moi en s'esclaffant.

— Arrête de faire ton médecin là !

— Je ne vais pas embrasser une inconnue, c'est tout.

— Et dire qu'au lycée, tu le faisais.

— J'ai changé, souris-je au coin.

— ELLE t'a changé, rectifia-t-il. Et je n'aurais pas voulu connaitre le connard que tu étais au lycée, parce que tu m'aurais martyrisé. J'étais genre l'intello avec les lunettes et tout.

— Je l'étais aussi mais ...

— Ouais ! Y'avait ta stupide bande de populaire aux bras cassés. Dans un sens, je la vénère ta DD !

Je ris en secouant la tête. Il me faisait un peu penser à Ston et Jared.

— Bon, plus sérieusement, moi, le grand Curtis, je te dis que tu as une chance de la récupérer.

— Je ne veux pas la récupérer.

— OK Davis ! Tu lui dis exactement la même chose ! Les femmes adooooorent qu'on aille dans leur sens. Reconnais tes erreurs et elle sera plus gentille tu verras.

— Tss. Tu ne la connais pas.

— Peut-être que c'est une grande manipulatrice avec comme pouvoir un grand contrôle de ses sentiments, mais elle est maman maintenant. Son cœur s'est attendri. Elle ne sera plus jamais aussi dure qu'avant. Impossible.

Je regardai ma montre. Elle affichait minuit passé.

— C'est impoli ce que tu fais.

— Je commence à 7 heures et j'ai du sommeil à rattraper.

— Moi aussi mais je ne te laisse pas partir sans que je t'ai raconté une histoire. On va commander des cocktails de gonzesse. Je n'aimerais pas qu'on ait un accident avant de rentrer.

Il indiqua au serveur qui passait nos commandes et il reprit la discussion.

— Franchement, tu peux vivre une belle histoire avec December-Dan ou tenter avec Jillian.

— Ha ha ! Très drôle.

— Je suis sérieux Drew !

— Moi aussi. Je ne gagnerai rien à faire ça. Zeyn est le père. C'est lui qui va finir avec DD, si Isaac ne supporte pas leur relation.

— À ce que tu m'as dit, Zeyn et December-Dan, c'est explosif. Y'a toujours de l'espoir. Tu as toutes tes chances et je te parie que tu as une longueur d'avance.

— Quelle longueur d'avance ?

— Ta toute nouvelle maturité, me sourit-il. Ton frère va probablement se battre pour sa fille, ça va la mettre en rogne, toi, tu as juste à glisser entre eux pour te faire une petite place et tu gagnes.

Je levai les yeux et dès que le serveur nous servit, je pris une gorgée.

Il n'avait pas vraiment tort. Dis comme ça, j'avais toujours mes chances.

Mais avais-je la motivation et surtout l'envie ? Je ne savais pas. Tout était mitigé.

J'avais grandi et bien que ça m'énervait qu'elle soit avec Isaac, je m'en fichai à présent.

— Arrête de te poser des questions, sérieux. Fonce. Sois son ami. Tu peux le faire. Après, tu verras où ça te mènera. Peut-être que tu rendras compte que tu ne l'aimes plus vraiment ou dans le cas contraire, que ton amour est toujours présent. Dans tous les cas, tu es gagnant. Arrête de te morfondre.

Je lui esquissai un sourire franc.

J'avais passé une agréable soirée et il m'avait clairement changé les idées.

Nous échangeâmes un dernier sourire et je quittai l'hôpital en direction de chez mes parents.

***

Jessie et Peter m'avaient annoncé qu'ils allaient diner à l'extérieur pour se détendre un peu avec tous ces préparatifs. Demain était le grand jour, même si ce n'était pas une grande fête. Ils m'avaient aussi informé que la famille de DD serait de la partie, ce qui me provoqua aucune réaction. Mais eux, ils avaient l'air à la fois stressés et impatients de les revoir. Ils n'avaient surtout qu'une hâte, voir leur petite-fille.

J'allai donc prendre une douche et m'habiller convenablement pour ma soirée improvisée de ce soir, lorsque Zeyn apparut dans ma chambre. Il me salua avant de s'asseoir sur mon lit, tandis que je finissais de m'habiller.

— Je vois que je vais rester seul à la maison.

— Je sors avec des collègues du travail.

— C'est cool. Ne rentre pas trop tard, sinon tu auras du mal avec la journée de demain, me conseilla-t-il.

— Heureusement que la fête commence en fin d'après-midi, lui rappelai-je. Ça a été ta journée ?

Je voulais à tout prix de savoir ce qu'il s'était passé avec DD, mercredi.

— Oui, très bien. Mais, je ne voulais pas te parler de ça. Je voulais te demander ce que tu comptais faire ... est-ce que tu restes à San Francisco ?

Je me tournai vers lui avant d'enfiler mes chaussettes.

— Je crois bien que oui. J'ai accepté une proposition d'emploi à l'hôpital. Et, je ne me voyais pas retourner à New-York, tout seul. Tu as peut-être besoin de moi ici.

Il sourit et acquiesça.

— Félicitation et oui, je suis content que tu ne me laisses pas, Drew.

Je lui souris en retour et me coiffai rapidement.

— Je suis à la recherche d'un appartement donc si tu veux vivre avec moi, aucun problème.

— Et Skyler ?

— Ce n'est pas un problème. D'ailleurs, ça s'est très bien passé avec DD, si ça t'intéresse.

Je le regardai et acquiesçai.

— C'est super ! Tout à l'air de bien marcher dis-moi. En plus, ils viennent demain. Je suis content pour toi Zeyn, mais pour l'instant, je vais rester ici.

— D'accord.

Il se leva donc et s'apprêta à quitter ma chambre, mais je l'arrêtai.

— Je suis là pour toi, Zeyn. Même si j'ai besoin de temps avec tout ça, sache que tu peux compter sur moi.

Il m'observa et sourit.

— Merci Drew.

***

Comme je n'avais pas mangé et Jillian non plus, nous avions décidé d'aller remplir nos estomacs. En tout bien, tout honneur, même si je voyais bien qu'elle m'aimait plus que bien. Et, elle me plaisait vraiment bien. C'était une femme drôle, belle et intelligente. Elle m'avait raconté sa vie et j'en avais fait de même.

Elle m'avait parlé de son ex-fiancé qui l'avait trompé parce que je lui avais posé des questions dessus et elle avait été honnête avec moi encore une fois. Elle avait terriblement souffert parce qu'elle l'aimait vraiment et qu'elle voyait son futur avec lui.

Je lui avais donc un peu parlé de ma relation avec DD sans rentrer dans les détails. Elle ne comprendrait pas. Elle n'était pas comme Curtis. Les filles avaient parfois des réactions bizarres envers d'autres filles alors je préférai éviter encore une fois qu'elle ne la juge. Je savais bien que DD avait vraiment merdé par rapport à Zeyn et moi et nous aussi, mais c'était le passé.

Selon elle, je méritais mieux selon elle. Bien sûr que je méritais mieux et c'était peut-être Jillian. Nous avions des tas de choses en commun et nous avions le même travail ...

Une fois le ventre plein, nous nous rendîmes dans le bar en question et il y avait énormément du monde. Il y avait nos collègues que nous saluèrent. Nous nous dirigeâmes vers le bar pour prendre des verres, lorsque je sentis un regard insistant sur ma personne.

Et je le vis, tout sourire, mais en même choqué.

Moi, j'étais embarrassé. 

***

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