Levy s'empourpra violemment et aurait pu rivaliser avec les cheveux d'Erza. Elle agita sa main devant son visage

- Bon et si on parlait d'autres choses, s'il vous plaît ? J'ai beaucoup trop chaud là...

Cette réplique eut le don de faire rire ses amies qui ne la taquinèrent que plus. Pendant quelques minutes, le corps de la pauvre Levy ne répondait plus à ses demandes pour cause de manque de sang qui se trouvait dans son visage. Au bout d'un certain temps les filles décidèrent d'arrêter de l'embêter et passer à un autre sujet tout en faisant quelques sous-entendus. Enfin, Mirajane sembla se réveiller de son état calme au bout d'une quinzaine de minutes, se levant et frappant énergiquement dans ses mains.

- Bon, pour commencer cette soirée, je propose de...

- Mira, elle a déjà commencé depuis au moins une demi-heure... la coupa sa sœur

- Lis', ne me coupe pas ! la gronda la démone. Bon alors, je recommence. Pour commencer officiellement cette soirée, elle jeta un regard à sa sœur, je vous propose un petit jeu !

Les jeunes femmes se lancèrent des regards incertains. Lorsque Mira proposait un jeu, il fallait s'attendre au pire.

- Alors on va commencer par se mettre en cercle et ensuite, je vous interrogerai dans l'ordre du cercle. Des questions ?

- Pourquoi il y aurait seulement toi qui poserais des questions ? soupira la mage constellationniste

- Parce que c'est moi qui fait les règles de ce jeu.

- Je ne joue qu'à une seule condition. Je veux mon fraisier

La rouge croisa les bras attendant fermement son précieux met. La blanche souria et se leva pour aller dans sa cuisine. Elle revint avec une assiette sur laquelle était disposé le fameux fraisier ainsi qu'une petite cuillère. Elle le donna à son amie avant de se rassoir tout en lui adressant la parole

- Et si tu ne me mens pas, tu auras un deuxième après le jeu.

Cela sonnait étrangement comme une récompense que l'on donne à un animal après une bonne action aux oreilles de toutes. Sauf de la concernée qui hocha la tête avec virulence.

- Bon, maintenant que c'est dit, mettons nous en cercle ! s'exclama la démone en frappant dans ses mains tel une enfant.

Elles s'exécutèrent donc et se formèrent un cercle approximatif.

- Bon, fit-elle des étoiles dans les yeux. Levy... Hummm... Je n'ai rien à te demander alors je passe ton tour.

La jeune mage soupira discrètement de soulagement avant de regarder les autres avec un regard d'excuse. Si elle avait pu échapper aux questions de Mira, surement à cause de son aveu d'il y a quelques minutes, les autres n'auraient pas cette chance.

- Erza ! l'appela Mirajane.

- Oui ?

- Je vais aller droit au but. Aimes-tu quelqu'un ? Même si je me doute de la réponse, je veux l'entendre de ta propre bouche !

Brusquement, la mage chevalière sentit sa gorge se serrer et son pouls s'accélérer. Elle posa la cuillère qu'elle allait porter à sa bouche et chercha ses mots. Elle ne pouvait pas le dire comme ça, aussi simplement et ce devant ses amies. Elle ne voulait pas le dire, même si les personnes en face d'elle comptaient énormément pour elle et qu'elle avait confiance en elles, c'était impossible pour elle. Personne n'était en danger et elle ne voyait pas pourquoi elle devait étaler sa vie, se mettre à nue simplement pour un jeu. Déjà qu'elle n'était pas très à l'aise quand l'on parlait d'amour, le fait que la question lui était directement adressée ne rendait la chose que plus difficile à dire. Elle ouvrit la bouche et chercha ses mots. Oui, elle aimait quelqu'un, c'était une certitude. Son image s'était d'ailleurs imposée à elle. Ses cheveux bleus, ses yeux verts hypnotisant et sa marque. Cette marque qui effrayait de nombreuses personnes mais qui la fascinait.

- Oui, déclara-t-elle difficilement, ses joues la brûlant férocement.

- Et qui exactement ? insista son amie.

La jeune femme reprit lourdement son souffle avant de se morde la lèvre inférieur

- Je... ne peux pas le dire.... Comme ça...

- Oh, allez !

- Mira...

Elle leva les yeux et les plongea dans ceux de son amie. Si elle était incapable de le dire son amie serait bien obligée de le deviner. Alors, c'est avec une légère anxiété qu'elle dit son nom sans qu'aucun son ne sorte d'entre ses lèvres. Elle savait que son amie, trop curieuse, avait appris avec le temps à lire sur les lèvres. Cette dernière s'était penchée vers son amie avant de comprendre qu'il fallait qu'elle regarde attentivement ses lèvres. Bien que faible, leurs mouvement n'échappa pas à son œil vif et c'est avec joie qu'elle put confirmer ses hypothèses. Erza aimait Jellal, son ami d'enfance.

- Bien, fit-elle rayonnante. Lucy, à ton tour !

La blonde pria brièvement pour que la démone change de question.

- Même question. Qui aimes-tu ? Même si, encore une fois, je me doute de la réponse, je veux que tu me le confirmes.

- Mira, soupira la jeune femme blonde, pourquoi poses-tu systématiquement cette question ? Et puis si tu t'en doutes, pourquoi nous mettre dans l'embarras ?

- Le dire à voix haute à d'autres personnes que ce soi soulage et nous rend on ne peut plus sûr de nos sentiments, c'est bien connu !

- Connu de toi seulement, chuchota Lucy.

- Moi je sais ! fanfaronna Lisanna.

Tous les regards convergèrent vers elle.

- Ah oui ? Et comment l'as-tu su ? la questionna sa sœur

- Oh, tu sais au détour d'une conversation. J'ai glissé la question et elle y a répondu sans s'en rendre compte.

Lucy mit ses mains sur son visage.

- S'il te plaît Lis'... C'est déjà assez embarrassant d'avoir dû le dire une fois...

Ses joues rosirent et elle supplia son amie du regard.

- Tout ce que je peux te dire, ma chère sœur, c'est que tes hypothèses sont les bonnes, reprit Lisanna avec un petit sourire en coin.

A ce moment-là, la constellationniste se liquéfia. Pour rien au monde elle n'avait voulu mettre Mirajane au courant car si la cupidémone l'était, cela signifiait que la jeune mage devrait l'affronter dans son quotidien. Mirajane ne lâcherait pas l'affaire tant qu'elle n'aurait pas ce qu'elle voulait. Mais après tout, ce n'était peut-être pas si mal d'avoir un soutien, de taille, pour son projet d'avenir. Il faut dire aussi qu'elle n'était pas aidée. Elle aimait le seul mage de la guilde qui ne réfléchissait que lorsqu'il combattait. Le reste du temps il faisait l'idiot et les rares fois où il fut sérieux pour autre chose que les combats se comptaient sur les doigts de la main. Malgré son air idiot, et sa vilaine manie de foncer sans réfléchir, Lucy aimait Natsu. Elle ne savait pas depuis quand ses sentiments pour son coéquipier avaient à ce point évolués mais elle s'en fichait. Elle l'aimait et c'était tout.

- Bon, très bien ! s'exclama la démone. La prochaine fois Lucy, vient me parler directement de ce genre de chose. Je saurais me faire discrète. Bon, à qui le tour ?

Ses yeux vinrent rencontrer ceux bleutés de la voisine de Lucy.

- Jubia... Je pense que je n'aie pas besoin de poser la question ?...

- Jubia aime Monsieur Grey ! affirma-t-elle un sourire rêveur aux lèvres

- On s'en doutait ! dirent ses amies d'une même voix.

Elles se regardèrent ensuite dans les yeux avant de se mettre à rire. Cependant, Mirajane se reprit bien vite, une nouvelle lueur espiègle brillant au fond de ses yeux. Malicieusement, elle se tourna vers la plus jeune magicienne de la bande.

- Ma petite Wendy...

Celle-ci sentit une vague de frisson se déferler dans son corps. Elle avait tant espérer que sa présence soit oubliée...

- Oui ? fit-elle timidement.

- Pour qui ton petit cœur s'emballe-t-il ?

- Per-personne... bégaya-t-elle

- Wendy, Wendy.... Écoute, me mentir ne sert à rien. Je peux voir que tu mens. Au-delà du fait que si je fais très attention je peux voir ta poitrine se lever plus rapidement lorsque tu me mens, je te connais assez bien pour savoir que ce regard fuyant est synonyme de mensonge.

Un grand sourire carnassier prit place sur le visage de la démone à la fin de sa petite tirade. Les filles ressentirent son aura impitoyable jusque dans leur cœur, les faisant déglutir avec peine. La pauvre Wendy n'allait pas s'en sortir si facilement.

Elle poussa un soupire à s'en fendre le cœur avant de se triturer les doigts, le rouge lui montant aux joues. Elle n'avait jamais parlé de ça à personne, pas même à Carla qui était pourtant la personne la plus proche d'elle. Elle pensait que ce qu'elle ressentait était bizarre car, contrairement à ses amies, elle n'était pas proche de celui qu'elle aimait au point que ce soit une évidence. Après tout, pour lui elle n'était surement qu'une camarade, rien de plus. Et puis, que dirait les autres s'ils l'apprenaient ? N'était-elle pas trop jeune pour aimer quelqu'un autant qu'elle l'aimait ? Chaque fois qu'elle le voyait, elle sentait une bouffée de chaleur l'envahir et répandre en elle une sensation de bien-être. Quand il venait lui parler, son cœur bondissait de joie et son estomac se nouait. Lorsqu'il partait en mission, son petit cœur se serrait et elle espérait chaque jour son retour. S'il revenait blessé, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir ardemment le soigner. Mais elle ne pouvait pas, ce n'était pas son rôle. Alors, elle s'inquiétait dans l'ombre, le cherchant du regard pour s'assurer que Polyussica avait su soigner ses blessures.

Prenant son courage à deux mains, elle inspira et se lança

- Je... Je suis... surement... Enfin... Roméo... finit-elle par avouer dans un souffle.

Elle ne savait pas si on l'avait comprise mais elle l'espérait de tout cœur. Elle n'aurait pas le courage de recommencer.

Un silence s'installa alors, bien vite chassé par les exclamations de ses amies. Elles trouvaient ça si mignon ! Les deux adolescents de la guilde, ensemble ? Cela ne pouvait les rendre qu'heureuses. La seule qui était restée un minimum sérieuse était Erza. C'est avec malice qu'elle fit remettre les pieds sur terre aux filles avec une question que toutes se posaient en silence.

- Et toi, Mira ? On peut savoir au moins...

Mirajane se figea brusquement. Si elles n'étaient pas si concentrées sur la conversation, cela aurait fait rire les filles.

- De quoi tu parles, Erza ? fit innocemment la démone

- Tu nous poses tout le temps des questions et tu nous pousses toujours à assumer nos sentiments, mais qu'en est-il de toi ? Tu peux nous le dire à nous... Après tout, nous nous sommes confiées.

Mirajane déglutit avant de se mordre la lèvre inférieure. C'était vrai, ses amies s'étaient confiées à elle, plus ou moins de leur plein gré mais le résultat restait le même. A son tour d'être honnête envers ses amies mais avant tout envers elle-même. Depuis quelques mois, elle refusait sans cesse d'écouter cette petite voix dans sa tête qui lui soufflait le nom de celui qu'elle aimait lorsqu'on lui posait la question. Au début, elle avait refusé catégoriquement, quitte à se triturer les méninges pour trouver une explication à son attirance mais, bien vite, ses sentiments l'avaient rattrapée et elle avait dû se rendre à l'évidence. Elle était bel et bien amoureuse. Elle qui s'était promis de faire passer la vie amoureuse de ses amies avant la sienne, avait vu cette promesse s'effriter. Elle avait elle aussi envie de plus. Mais, même si elle les avait acceptés, elle ne tenait pas à ce que ses sentiments soient divulgués. Elle voulait les garder pour elle le plus longtemps possible. Tout était beaucoup plus simple pour ses amies, leur sentiments étaient réciproque, elle en était persuadée, le cupidon en elle ayant analysé et décrypté chaque faits et gestes de ceux ayant volé le cœur de ses amies. Cependant, pour elle, c'était une autre histoire. Lui n'était pas du genre sentimental. Même si il s'était largement amélioré, les relations en dehors de son cercle d'amis proches restaient difficiles et elle ne se considérait pas assez proche pour passer des moments seule avec lui. Peu de fois elle avait eu cette chance, en excluant les combats, de se retrouver avec lui.

Elle serra légèrement les poings avant de se détendre. De quoi avait-elle peur ? Elle était face à ses amies, des personnes de confiance.

- Je... commença-t-elle doucement, je... J'aime...

Les mots avaient du mal à sortir et elle comprenait maintenant ce qu'elle faisait subir à ses amies. Elle souffla et tenta, sans grand succès, de chasser les rougeurs ayant élu domicile sur ses joues.

- J'aime... Luxus...

Ça y est, elle avait réussi à leur dire ! Elle sentit un poids sur son cœur s'alléger. Cependant, le rouge sur ses joues ne semblait pas vouloir partir. Aussi, voulant soulager la gêne de son amie, Wendy enclencha une nouvelle discussion.

- Et toi, Lisanna ? As-tu quelqu'un ?

La blanche secoua doucement la tête.

- Non, personne n'a su me faire tomber amoureuse.

Cette réponse amena les jeunes femmes sur une nouvelle discussion. Chacune proposait une personne avec qui la mage formerait un joli couple, tout en argumentant en sa faveur. Cela dura une vingtaine de minutes avant que le sujet ne change complètement et ne fasse dériver les esprits des jeunes femmes jusqu'à trois heures du matin.

Jetant un œil à l'horloge, Mirajane se leva et s'étira tout en retenant son souffle. Après avoir expiré longuement, elle détailla ses amies. Wendy, Levy et sa sœur avaient de plus de mal à participer énergiquement à la conversation, leurs yeux se teintant de fatigue. Erza, Lucy et elle pouvaient encore tenir. Elle avait toutes les trois l'habitude de se coucher tard. Surtout elle et Erza en fait.

- Les filles, on devrait aller se coucher, non ? Certaines commencent à piquer du nez !

Elle désigna ses amies du menton et toutes approuvèrent. Elles avaient hâte d'aller se blottir dans la rassurante chaleur de leurs couvertures.

Elles se levèrent et se dirigèrent vers la chambre de Mirajane. Cette dernière était aménagée de sorte à ce que chacune ait un matelas pour elle toute seule. Elles y rentrèrent toutes aisément, la chambre de la démone pouvant accueillir facilement une dizaine de personne. Bien entendu, avant de monter, Mirajane avait donné son fraisier à Erza. Elle avait respecté sa part du marché.

Lorsque la blanche se réveilla le lendemain matin, il n'était que huit heures. Cependant elle ne pouvait pas s'éterniser ici, elle avait des choses à faire. Elle décida donc de réveiller ses amies. Elle se leva et se mit au centre de la pièce avant de frapper de ses mains de façon énergique.

- Allez, les filles. Debout !

Elle ne reçut en réponse qu'une vague de grognements à peine humains. Mirajane soupira avant qu'une idée machiavélique ne germe dans son esprit à présent bien réveillé. Elle avait essayé la manière douce, sans grand succès. Il lui restait donc la manière forte. Elle se dirigea dans son salon avant d'allumer ses amplificateurs de son magiques. Elle les régla avant d'appuyer sur un bouton rouge qui se présenta ensuite à elle. Elle s'empressa de prendre des sortes de petites boules de cire qu'elle enfonça dans ses oreilles. Bien vite, un bruit insupportablement fort sortit des amplificateurs de son. Un bruit régulier mais pourtant si énervant. BIP BIP BIP. Voilà le son qui se répétait inlassablement, de plus en plus fort. Si Mirajane n'avait pas eu ses boules de cires, elle n'aurait probablement plus de tympans.

Un sourire sournois collé sur le visage, elle monta à l'étage admirer son travail. Ce qu'elle vit la laissa bouche bée. Malgré le bruit ses amies ne s'étaient toujours pas levées. Porte fermée, tête sous l'oreiller, elles ne semblaient pas tant dérangées par le bruit.

La démone, qui était loin d'avoir dit son dernier mot, descendit une seconde fois. Elle avait voulu les préservées mais elles étaient si têtue qu'elles refusaient de se lever ? Elle allait leur montrer la puissance maximale des amplificateurs qu'elle avait achetés à un prix exorbitant. Elle refit les réglages et augmenta le son au maximum. Le son qui en sortit lui fit mal aux oreilles malgré ses protections auditives. Les murs de la maison se mirent à trembler sous la puissance du son.

En quelques secondes, ses amies dévalèrent les escaliers à toute vitesse pour se ruer dans le salon, les mains sur les oreilles et le visage crispé.

- MIRAJANE ! hurla Erza. ÉTEINT MOI CE TRUC !

Elle exécuta sa demande de bon gré. Elle aussi commençait à en avoir marre de ce son assourdissant. Elle les invita ensuite à la suivre jusqu'à la salle à manger. Sur le chemin, elle les entendit grommeler tout bas, la maudissant pour un réveil si violent. Arrivées dans la salle à manger, la blanche leur demanda de s'installer. Elle partit dans sa cuisine accompagnée de sa sœur. Elles prirent tout le nécessaire à un bon petit déjeuner avant de retourner vers leurs amies. Elles déposèrent le tout sur la table puis s'assirent et commencèrent à manger dans la bonne humeur.

Leur petit déjeuner s'éternisa et elles ne firent de manger que lorsque le cadran de l'horloge affichait neuf heures et quart. Elles allèrent se changer après avoir débarrassé la table. Encore une fois, leurs bavardages les firent s'éterniser plus que nécessaire dans la chambre de la démone.

Ce n'est qu'une fois dix heures passées que Mirajane eut une illumination. Elle devait absolument se reprendre ! Elle avait failli oublier la mission qu'elle s'était donnée, quelques temps auparavant.

- Les filles, commença-t-elle avec un air désolé, je vais devoir vous demander de partir... J'avais oublié mais j'ai des projets pour aujourd'hui. Et j'ai besoin de vous savoir à la guilde.

Ses amies haussèrent les sourcils. Leur amie agissait bizarrement. D'autant plus qu'elle leur demandait d'aller à la guilde. Elles cherchèrent à savoir en quoi consistaient les projets de la blanche mais elles se heurtèrent à un refus total. La démone ne voulait rien avouer. Pas même un indice ne leur avait été révélé.

- Lis', fit la démone en interpellant sa sœur, toi aussi tu vas à la guilde.

- Quoi ? Tu ne serais pas en train de me virer de chez moi, à tout hasard ?

- Si.

- Mais... Pourquoi ?

- La dernière fois que je t'ai laissée à la maison toute seule, tu as failli la faire brûler en voulant nettoyer la cheminée. Je ne sais d'ailleurs toujours pas comment tu t'es débrouillée pour raviver le feu qui était éteint. Bref... Une autre fois, tu as inondé la maison en oubliant de fermer un des robinets. Encore une autre fois, tu...

- OK, OK ! C'est bon j'ai compris, la coupa sa sœur en mettant sa main devant sa tête. J'y vais alors.

Ses amies ramassèrent leurs affaires avant de partir, en saluant leur amie. Certaines partirent chez elles et d'autres partirent directement à la guilde. Une fois seule, la démone se mit à parler à voix haute, rassemblant ses idées.

- Bon, Lis' est à la guilde et les filles ne devraient pas revenir, hier j'ai demandé à Kinana de s'occuper du bar, donc de ce côté-là c'est réglé...

Elle haussa les épaules.

- Il ne me reste plus qu'à trouver mes notes et tout sera bon !

Elle se mit à les chercher activement avant de les trouver, quelques minutes plus tard. Sur ce bout de papier légèrement froissé se trouvait tout un tas d'information que la mage avait récolté en peu de temps. Son enquête en dépendait, elle ne devait pas perdre ce bout de papier. Si elle le perdait, elle perdait l'emplacement de ses cibles.

Elle sortit de chez elle, le pas pressé. Elle ferma sa maison à clé et les cacha dans une petite maison en bois sensée accueillir les oiseaux. Elle se mit ensuite en route un objectif en tête : la gare.

3359 mots

Voilà, chapitre terminé ! J'espère qu'il vous aura plu et si c'est le cas, je vous invite à appuyer sur la petit étoile et à laisser un commentaire ^°^. Corrigez-moi si vous en avez envie, je suis ouverte à toutes remarques, positives comme négatives !

Kissous❤