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VII

Nous étions assis sur son lit en tailleur, se regardant dans les yeux, percevant seulement le son de la télévision qui se jouait dans la pièce d'à côté. Je triturais mes doigts nerveusement depuis presque cinq minutes, concentré sur mon angoisse qui brûlait ma cage thoracique.

Étrangement, depuis l'instant où Felix avait remis en cause la légitimité de ma présence ici, je sentais un poids au fond de mon cœur et de mon estomac. Je ne devais pas être là. Pourquoi est-ce que je ressentais cette affirmation aussi profondément ? Pourquoi tout mon être semblait être en accord avec les mots de Felix ?

Une main passa doucement dans mes cheveux dans un geste lent et délicat. Mes yeux frétillèrent lorsqu'ils se fixèrent sur ceux de mon ami, le regard empli de douceur et de bienveillance.

Minho je t'en supplie parle moi. Je te promets de tout expliquer, j'ai simplement besoin de comprendre comment tu t'y es pris pour me suivre.

Mes joues se creusèrent tandis que mes dents martyrisèrent mes lèvres, hésitant sur les mots que je pouvais bien utiliser pour expliquer toute cette situation qui dénotait l'ampleur de ma folie.

Je ne sais pas Felix. Tu étais là puis du jour au lendemain plus rien, ce monde ne se souvenait plus de toi, il n'y avait que moi qui gardait ton visage en mémoire. J'ai cherché des indices puis finalement je suis tombé sur ce carnet, dans une épicerie qui avait pris la place de ta maison. Sur la dernière page tu y avais écrit une heure et un lieu, naturellement j'y suis allé, c'était la seule piste qu'il me restait pour te retrouver.

Il m'observait toujours de ses yeux chauds, gardant le silence pour ne pas me brusquer dans mon récit. Il attendait que je reprenne ma respiration, que je calme les tremblements de mes mains, que je poursuive l'enchaînement des évènements plus tranquillement. Alors je soufflai avant de recommencer, les yeux fermés pour me remémorer le cours du passé.

Arrivé à Sangmyeon Road, j'ai subitement perdu le contrôle de mon corps. Ca va te paraître stupide mais c'est comme si j'avais été attiré au milieu du bitume.  Tout est devenu trop : trop bruyant, trop lumineux, trop agité. Puis y a eu ce camion, il est apparu comme ça et m'a foncé dessus, j'ai cru que j'allais y passer. Mais finalement tout s'est arrêté et t'étais là, en face de moi. Je peux pas être plus précis je t'assure, j'ai rien compris, je sais même pas si j'ai rêvé tout ça.

Il n'y eut pas de rire moqueur ou de ton dédaigneux pour me siffler que j'étais un menteur. A la place je sentis des bras chauds m'enserrer fermement. Le parfum de Felix atteignit mes narines, me réconfortant instantanément. Finalement, malgré le flou dans lequel je baignais, une chose était certaine, j'avais retrouvé mon meilleur ami et plus jamais je ne le lacherai.

Je suis désolé d'être parti sans un mot, je ne pensais pas que ça se passerait comme ça. Ça me dépasse un peu toute cette histoire pour être honnête. Mais je t'assure tu n'es pas fou, c'est le monde qui l'est.

Je reculai, incertain, d'autant plus troublé par sa dernière phrase. Il n'avait pas tort dans un sens, le monde semblait s'être déréglé, des choses étranges étaient arrivées. Pourtant la tournure de ses mots me surprenait, le monde avait-il réellement perdu la raison ?

Regarde, me souffla-t-il, ouvrant le cahier violet sur le lit.

Nous nous penchâmes tous les deux au dessus des pages, lui concentré, moi intrigué. De la sueur s'amassa sur mes tempes lorsque je découvris que les écritures étaient de nouveau apparues. Oui, ce monde était foutu, la réalité déconnait.

Tout s'était effacé avant que je ne te retrouve, murmurai-je presque pour moi-même.

Ça ne m'étonne pas, ici ce carnet n'a plus de raison de te cacher la vérité alors il a retrouvé tout ce qu'il renfermait. Dans cette couche plus rien n'est biaisé, tout est bien rangé, l'équilibre est retrouvé. Enfin en apparence.

Je penchai la tête sur le côté tandis que mon regard pivota vers Felix. Je ne comprenais rien à ce qu'il me racontait, j'étais rassuré qu'il soit face à moi mais inquiet concernant tous ses secrets. Qu'avait-il réellement vécu ?

Arrête de me dévisager comme ça. Regarde je t'ai dit.

Je m'exécutai, mon ami tourna les pages rapidement pour en revenir à la toute première, celle qui détenait l'article de journal. Avant que je ne puisse le parcourir de nouveau, une main chaude se posa sur mes yeux, m'empêchant de voir.

Avant que tu ne le lises, je veux juste que tu me promettes de ne pas flipper. Qu'importe ce que tu y vois.

Je grommelai un oui étouffé, lassé de tous ces non-dit et impatient d'enfin comprendre la situation actuelle.

Je ne rigole pas Minho. Tu ne dois pas t'énerver ou paniquer. Promets-le moi. 

Promis, maintenant montre moi.

Les doigts disparurent de mon champ de vision, je découvris enfin l'article dans son détail. Immédiatement mon souffle se coupa. Le titre m'agressa la rétine, m'arracha le cœur. Je pus sentir mes mains se mettre à trembler et des larmes d'angoisse s'amasser aux coins de mes yeux. J'étouffais.

Minho, calme toi.

Je ne répondis pas. Je ne le regardai même pas. J'étais loin dans ma terreur, englouti par une vague de panique. J'étais perdu. Complètement perdu.

Minho, écoute moi. Tu es bien là avec moi, je t'assure. Cet article ne te concerne pas directement. Enfin pas tout à fait. Reste avec moi s'il te plaît, je te promets qu'on va régler tout ça...

Je fondis en larmes tandis que mes forces me quittaient. Felix me prit dans ses bras. J'avais besoin de m'éloigner de tous ces fracas incohérents, j'en avais assez de ces phénomènes étranges. C'était comme si la vie elle-même me mentait.

Les minutes passèrent, seuls mes reniflements anxieux meublaient la pièce. Felix me tenait toujours contre lui, sa main caressait mon dos pour me rassurer. Petit à petit je repris contenance,le choc était passé. Je voulais savoir la vérité à présent.

C'est vrai ?

Mon vis à vis hocha difficilement la tête, lui aussi avait la gorge nouée.

J'ai besoin de l'entendre de ta bouche, dis-le explicitement s'il te plaît.

Peut-être que l'entendre de sa voix me ferait mal mais c'était nécessaire, je le savais. Je n'y croirais pas entièrement tant que les faits n'auraient pas été concrétisés par des mots. Felix devait les formuler.

Oui c'est vrai Minho, tu es mort dans cet accident il y a cinq ans.

✮ ⋆ ˚。𖦹 ⋆。°✩

Première big revelation faites les choqués svp.
Premier chapitre qui dépasse les 1000 mots aussi, youhou !

La semaine pro ça sera un chapitre un peu différent, à mardi 😼

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