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III

Je n'avais pas dormi de la nuit. Hier j'étais rentré chez moi trempé, la pluie ne m'avait pas épargné. Je n'avais pas non plus chercher à l'éviter. J'étais comme hors de moi, je ressentais une solitude sourde que je n'avais jamais connu auparavant. Tout me semblait faussé.

J'avais cogité pendant des heures et des heures dans mon lit, tentant de me remémorer un évènement qui aurait pu m'échapper. Mais rien, Felix avait fait partie de mon quotidien puis du jour au lendemain c'est comme si j'avais tout inventé. Pourtant je refusais de croire que mon imagination était aussi aiguisée, je n'avais jamais été du genre trop inventif. Et puis le bug de mon téléphone me préoccupait, je me souvenais parfaitement du numéro de mon ami qui s'y était inscrit pour finalement se brouiller. C'était la seule piste que je détenais, mais là encore j'avais peut-être rêvé.

C'est ainsi que je me retrouvai ce matin devant la petite épicerie que je maudissais à présent. A l'aube, j'en avais conclu qu'il fallait que je retourne sur les lieux qui avait contenu la présence de Felix. J'avais besoin de vérifier. Encore.

Mes pieds s'enfonçaient dans la terre humide de la ruelle, elle n'était malheureusement pas goudronnée. Immobile, mon corps faisait face à l'enseigne, comme s'il redoutait d'y entrer, se laissant recouvrir de la bruine fine des nuages. J'étais là depuis cinq bonnes minutes mais je n'avais fait aucun mouvement, je patientais sagement, attendant sûrement que la vérité me tombe du ciel.

T'attends le déluge gamin ?

Le commerçant me héla depuis l'intérieur, me faisant signe à travers la porte grande ouverte. Cette apostrophe eu le don de me sortir de ma paralysie, je ne me fis pas prier pour entrer, j'étais venu pour ça après tout. Je le saluai et me plantai devant lui, comme un pantin.

Tu cherches quelque chose ? Je viens de recevoir un nouvel arrivage de glace si tu veux, elles sont dans le congélateur sur le perron.

Je secouai la tête pour refuser sa proposition avant de me lancer.

Je voulais savoir si vous connaissiez un Lee Felix, ou Lee Yongbok si vous préférez.

Le vieux monsieur tiqua une seconde avant de hausser ses sourcils broussailleux.

Non désolé mon bonhomme. Par contre j'ai son carnet, si c'est ton ami tu ferais bien de le lui rendre.

Je retins un cri de joie lorsqu'il finit sa phrase. Mon cœur s'accéléra subitement quand je compris ce que cela impliquait. Mes doigts me chatouillaient, l'adrénaline pulsait dans mon sang. J'avais l'impression de respirer de nouveau. Felix existait, je n'étais pas fou.

Oui bien sûr, je le ferai sans faute !

De toute façon je ne pense pas qu'il lui soit très utile, il est vide. M'enfin, il y tient peut-être après tout.

Sur ces paroles, il se pencha pour fouiller sous la caisse puis me tendit un petit cahier violet avec inscrit le nom de mon meilleur ami en blanc sur la tranche. Je n'avais jamais vu cet objet dans les mains de Felix mais qu'importe, il lui appartenait, c'est tout ce qui importait.

Lorsqu'il fut en ma possession, je l'ouvris par mécanisme, cherchant inconsciemment une photo ou un message qu'il aurait pu y glisser. Cependant je découvris bien plus que je ne l'espérais, une trouvaille qui me perturba d'ailleurs plus que je ne l'étais déjà.

Il n'est pas vide. Il est même rempli d'écriture, fis-je remarquer au vendeur, les sourcils froncés.

Qu'est ce que tu racontes gamin, quand je l'ai trouvé les pages étaient blanches comme neige. Fais donc voir.

J'ouvris en grand le carnet sur une page noir d'encre, lui prouvant bel et bien qu'il n'était pas vierge. Maintenant posé sur le comptoir, l'objet violet nous narguait. L'un comme l'autre nous avions les yeux rivés sur lui. Je ne voyais pas comment le commerçant avait pu louper ces lignes, elles étaient criantes.

Très drôle bonhomme, j'ai presque failli y croire, grimaça-t-il sarcastiquement.

Me faisait-il une blague ? Son air était bien trop sérieux pour qu'il tente de m'embobiner, il avait l'air sérieusement agacé par la situation. Pourtant je ne pouvais accepter ce qu'il me disait, le cahier n'était pas vide, les mots s'agglutinaient sous mes yeux.

Je vous assure monsieur, je ne mens pas.

Si t'essaies de me faire avaler que tu vois des choses invisibles, ça ne marche pas. J'ai passé l'âge de croire aux idioties paranormales. Maintenant si tu ne comptes rien acheter débarrasse le plancher. J'ai du travail.

Peut-être aurais-je dû insister, lui coller les évidences sous le nez, mais il semblait sur le point de me chasser lui-même, ainsi je préférais fuir avant qu'il ne s'énerve complètement. Après tout j'avais à présent un précieux indice en ma possession, il était temps de rentrer chez moi pour découvrir ce que cette couverture violette renfermait.

✮ ⋆ ˚。𖦹 ⋆。°✩

Plus jamais j'écris au passé à la première personne. Les verbes du premier groupe et moi on se bat.

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