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Chapitre 8: Depuis toujours..

Chapitre 8:

La fenêtre de son bureau comme toujours était grande ouverte, la nuit était bien avancée et pourtant malgré cela, le sommeil ne venait pas. Assis dans son fauteuil le coude appuyé sur la table, son visage était écrasé dans le creux de sa main. Ses cheveux rouge retombaient devant ses yeux, qui fixaient avec colère la missive qu'ils avaient reçu tard dans la soirée.

C'était un papier qui avait été écris dans l'urgence. Un autre refuge beaucoup plus modeste et moins bien protéger que le leurs, semblait être en danger. Il était situé plus haut à l'est du pays, dans une régions, ou le froid intense était présent à longueur d'année. Le gouverneurs de cet état pratiquement polaire, c'était fait un plaisir d'exécuter à la lettre les ordres du roi Alban. Beaucoup d'être à part avaient été enfermés pour des raisons minables dans des prisons, et avaient été tout bonnement exécuté. Avec amertume Shanks s'en voulait de ne pas avoir pu intervenir plutôt, mais que faire contre une prisons et une armée bien protégé avec à peine une petite soixantaine de combattants, et encore tous n'étaient pas apte à se battre. Un refuge avait tenté de voir le jours dans une ancienne caserne désaffecté au coeur de la foret de pins noires. Mais les soupçons pour une raison que Shanks ignorait, s'était porté sur cet endroit ou d'un moment à l'autre cette cachette risquait d'être découverte. Ci cela arrivait tous les habitants du refuge risquaient de disparaitre. Ne pouvant se résoudre à laisser mourir les siens, Shanks devait malgré tout prendre le risque de jouer la vie des jeunes dont il s'occupait à présent depuis de nombreuse années.

- Une vie pour une vie, marmonnait-il. Que faire ? Et envoyer qui ? Il fallait de la puissance de combat, mais aussi des stratèges.

- Tu ne dors pas ? Demanda une femme, aux cheveux brun court une cigarette entre les lèvres en entrant dans le bureau.

- Et toi donc ? Shakky ?

- Oh, moi je veille sur le boss, ria t-elle en avançant plus en avant dans le bureau. Je sais que les nouvelles sont mauvaises. Mais repose toi un peu avant de prendre une décisions. Des vies sont en jeux.

- Justement, des vies sont en jeu, et j'aimerais en perdre le moins possible ! Expliqua Shanks la mine sombre, en frappant son poing sur le bureau.

Un bref instant il regarda cette femme qu'il connaissait depuis longtemps, et qui était comme une sorte de grande sœur pour lui. Elle connaissait tout de lui et savait par quoi il était passé. Shanks baissa la tête, et poussa un profond soupire. Ces gamins comme il les appelaient tous, ils les aimaient et voulait les voir vivre, pas mourir à cause de personnes borné, et de lois stupide!

- Va te coucher, où je t'y force Shanks le roux ! Gronda t-elle le visage aussi sévère qu'une mère, face à un gamin capricieux.

- Ah ah ah, ça fait longtemps que tu ne m'avais pas appelé comme ça ! Ria un peu le chef.

Lentement il se leva de sa chaise, et fila s'allonger dans le divan de son bureau après avoir pris une vieille couverture dans un tiroir, qui visiblement avait un bon nombres d'années derrière elle.

- Shakky, demain j'aimerais que tu fasses venir dans mon bureau, ....tu prends note ?

- Oui, oui, !! Confirma la femme, en sortant un petit calepin de la poche arrière de son pantalon, avant de prendre un stylo sur la bureau du chef.

- Fait venir, Ace, Luffy, Marco, Zoro, Kidd, Law, et Franky et Puis...hésita t-il ...ça ira comme ça, je ne peux pas risquer plus de vie.

- Tu ne fais pas intervenir le petit dernier ?

- Non, pas dans l'état où il est. D'après Law il a évolué brusquement et en souffre beaucoup. Il n'est pas en état et puis ...on ne sait rien de ses capacités, et je préférerais qu'il ne les découvrent pas sur un éventuel champs de bataille.

- Bon, je m'occupe de tout ça, toi dors un peu !

- Je vais essayer.

****

Un mélange de fleur et d'épice. C'était assez original comme mélange, mais c'était cette odeur qu'il avait immédiatement sentis lorsqu'il était sortis dehors cet après-midi là. Au loin il avait vu le chef, discuter avec le Marimo, qu'il n'avait pas revu depuis de nombreuses journées. Sans doute cela avait été à cause de leurs disputes, et des paroles dur qu'il lui avait dis, que Zoro s'était caché de lui durant plusieurs jours. Et avec son sens de l'orientation un peu particulier, il avait su se montrer discret.

Son évolutions en tant que Oméga continuait. Et comme lui avait prédis Law, des crampes au ventre et des douleurs musculaires, Sanji en avait eu et pas qu'un peu, et ceux même durant plusieurs jours. Et les médicaments qu'il lui avait prescrit calmait à peine ses souffrances. Quand cela avait commencé à diminuer et à devenir un peu plus tolérable, le jeune cuistot s'était mis en quêtes de chercher Zoro, afin de s'excuser pour son attitude un peu brutale. Il avait arpenter alors de nombreux couloirs, ainsi que de nombreuses salles à sa recherche, sans aucun résultat. Le matin et le soir, il frappait à la porte de la chambre du vert, mais aucun sons, aucun bruit ni aucune réponses ne se faisait entendre. Un peu comme si il avait quitté sa chambre afin d'être sur de ne jamais le croiser.

Et puis, alors qu'a son tour il voulut échapper aux cours de biologie de Law, et qui le mettait si mal à l'aise, il s'était rendu dans un couloir où la baie vitrée donnait sur le parc extérieur. Durant un bref instant il avait admiré le reflet du ciel dans l'eau du lac. Et puis, il avait plissé les yeux, et avait fini par détecter au loin la silhouette de Zoro, alors il s'en était approché avec entre ses mains cette assiettes de vivre qu'il voulait lui apporter. Et qui aussi, il fallait bien l'avouer, était une éventuel excuse pour fuir le chirurgien, si il le voyait.

" Je dois rapporter ça en cuisine. " s'était-il déjà préparé à dire.

Il s'était alors approché d'un groupe d'arbre et avait remarqué la présence du chef. N'osant plus intervenir, il avait écouté bien involontairement leurs conversations. Et s'était rendu compte , que les propos dur pouvait être  quelques choses de très douloureux chez les êtres à part. Encore plus lorsqu'ils étaient formulé dans une sorte de rejet. Mortifié, Sanji commença à réaliser l'ampleur et l'impact que ses mots avait eu, et il s'en voulut d'avantage.

" Il ne veut pas de moi..." " j'ai l'air d'une loque..."

Lorsqu'il avait écouté la conversation, bien caché à l'abri du petit groupe d'arbre, une étrange odeur avait commencé à envahir ses narines. Au début se fut des senteurs de fleurs un peu comme du jasmin, et puis s'était vite mêlé à cela une sorte de mélange épicé, alliant douceur et force. Un peu surpris, Sanji avait regardé autour de lui. Il voyait ici, et là, des parterres de fleurs, et se disait qu'elles devaient certainement en être la cause. Mais les effluves épicés s'étaient plus compliqué de les justifier...rien ne pouvait expliquer cela, hors mis...

" Noon..." s'était murmuré à lui même le blondinet.

Et puis Shanks était partis, passant tout près de sa cachettes et lui avait dis assez fort pour qu'il entende, et assez bas pour ne pas attirer l'attention de Zoro.

- Sois plus sympa, avec !

Et puis le rouge était reparti dans l'immense couloir ou durant quelques secondes on pût distinguer sa silhouette. Après avoir discuté un peu avec le vert et s'être platement excusé de son attitude. Le jeune cuisinier avait alors non sans quelques inquiétude plongeait son nez dans la nuque du vert. Et cela  fût proprement bouleversant, ce mélange de fleur et d'épice l'avait envahi jusqu'à lui tourner la tête. Cela agissait sur lui tout en entier, comme si malgré la douleurs discontinue qu'il ressentait, cette simple et unique odeur le calmait totalement.

- Oh non, ça vient de toi ! S'était il écrié surpris.

- De quoi ? Avait marmonné Zoro, qui ne préférait pas s'imaginer quoi que se soit.

- Mais...mais cette odeur ! Ce parfum ! Tu en as mis pas vrai ?

Son regard était suppliant. L'idée d'être attiré par un homme avec seulement son odeur le troublait, car dans son coeur et dans sa tête, il se demandait si il était près à aimer un homme.

- Moi ? S'était moqué un peu le bretteur un sourcil interrogateur, mettre du parfum ? Et puis quoi encore !

- Oh la vache ! S'était alors exclamé de plus belle Sanji un peu paniqué les mains sur son crâne ! C'est...c'est toi alors ....c'est ton odeur à toi..je veux dire, rien qu'à toi...qui...qui me perturbe....

- Aaah ? Se mit à sourire le sabreur ne pouvant dissimuler sa joie en voyant une minuscule lumière au bout du tunnel. Tu as enfin compris que j'étais ton Alpha...

- Attend, attend, ...j'ai une idée ! Le coupa le blond tout agité, comme si un éclaire de génie venait soudainement de frapper son cerveau perturbé.

- Laquelle ? Demanda à nouveau Zoro, la mine une fois de plus méfiante!

- Vas te laver, je suis sûr que je ne sentirais plus rien.

- C'est complètement idiot, ce que tu dis ! Ça ne changera rien. Law a dû te l'expliquer ça !

-Oui..... Mais.....t'es un mec...est-ce que je suis...

- Je sais que je suis un homme merci, je suis au courant ! Et tu vas peut-être pas me croire mais depuis ma naissance, je suis comme ça ! Dingue hein ?

L'ironie, avait été lancé avec une pointe d'acidité. Zoro en avait plus qu'assez d'attendre cet être qui lui faisait face, et qui pourtant luttait de toutes ses forces pour ne pas aller vers lui. Avec agacement le vert se releva et épousseta rapidement son pantalon, puis prit la direction de la porte en verre qui menait dans le couloir.

- Où est-ce que tu vas ? Lui avait demandé le blondinet, en fonçant le rejoindre, malgré les douleurs qui le reprenait de plus belle.

- Quelque part loin de toi ! Grommela le vert avec mauvaise humeur. J'en ai assez de l'ascenseur émotionnel avec toi.

- Attend, le stoppa le cuistot en lui attrapant le poignet. Je....je ne cherche pas à te faire du mal ! Je suis juste un peu....

- C'est bon, lâche-moi !! S'emporta un peu le bretteur en se dégageant brutalement. Tu vas encore me dire la même choses. Tu ne veux pas de moi, tu ne veux pas d'un homme...etc...etc...Bref, tu vas te regarder le nombril en te disant " pauvre de moi, pauvre de moi." Alors reste dans ton coin, regarde ta petite personne et fou moi la paix!

- Je ne passes pas mon temps à me plaindre, ni à me recroqueviller sûr moi même, c'est faux ! S'emporta un peu le blond, en attrapant les épaules du cactus afin de le forcer à lui faire face.

- Bah voyons ! Si ça te plait de croire ça ! Se moqua Zoro l'œil mauvais, une moue méprisante sur le visage.

- Alors dis moi ce que tu veux de moi à la fin ? S'égosilla Sanji, alors que ses mains tremblaient. Qu'est-ce que tu veux  de moi, hein ?

- Mais..Cook...., se calma un peu le sabreur alors que sa voix devenais plus douce, c'est toi que je veux rien d'autre ! Tu m'es destiné, depuis qu'on est gamin!

- Tu veux que j'aille vers toi ? Mais Zoro, une partie de moi essaye, je le sais, je le sens en moi ! Murmura le cuisinier en baissant la tête. Mais....je veux être sûr que se soit MOI, qui le veux et pas juste mon foutu côté oméga. Depuis des jours j'essaye de te croiser dans les couloirs sans comprendre vraiment pourquoi ! Il y a comme une voix dans ma tête qui ne cesse de me dire " où est-il?".

- Alors pourquoi tu luttes contre, cette envie que tu as d'être avec moi ?

- J'ai peur de me tromper...d'aller finalement vers toi, et finir par te faire mal, si je réalise que je ne ressens aucune attirance. Law m'a bien dis que lorsqu'on est lié à une personne le liens et indéfectible et pour la vie....mais...si j'étais l'exception qui confirme la règle , hein? Ce pourcentage, qui fait qu'on est jamais sur à 100% des choses ?

Tout en disant cela, sa tête continuait de lui tourner. Et plus il était proche du vert, plus il se sentait étourdis par cette odeur enivrante qui semblait le harceler depuis qu'il était arrivé dans le parc du refuge. La conversation prenait une tournure qu'il n'aurait jamais cru. Lui qui était venu juste pour de simples excuses, en était presque à présent à chercher à se mettre avec ce type qu'il avait rejeté trop brutalement. Mais le voulait-il vraiment ? Était-ce LUI ? Où, juste ses gênes un peu spéciaux qui le poussaient à ressentir ses choses ?

Pourtant entendre Zoro dire à Shanks combien il souffrait par son rejet l'avait blessé lui même. Jamais, il n'avait voulu lui faire du mal du moins pas à ce point. Même si bien entendu le bretteur l'agaçait parfois au plus haut point à certaine occasion.

- Écoute, Cook ! Souffla Zoro en passant une main dans ses cheveux. Je penses que tu réfléchis trop, et que tu t'imagines trop de mauvais scénario, dans ta petite caboche. On est attiré l'un vers l'autre c'est une évidence..Je suis le seul à pouvoir te sentir et inversement ! Jamais personne, depuis que je suis au refuge, n'a été attiré par moi, comme toi tu l'es ! Tu te dis, " et si ça se passe mal" mais t'es tu dis aussi, " Et si ça se passe bien ? "

Sanji sembla réfléchir un instant, perdu à nouveau il n'osait plus vraiment regarder Zoro en face, son visage il le sentait devait être écarlate. Et puis il faisait si chaud. Une brise légère se mit à souffler, brouillant un peu plus son esprit de cette odeur exaltante. Et sans qu'il ne puisse le contrôler son visage alla s'enfouir dans le cou matte du bretteur. Ce dernier alors passa ses bras musclé autour de la taille du blondinet. Cette étreinte, la première qu'ils avaient , été pour le vert l'instant le plus magique qu'il y ai eu entre eux. Tout deux semblaient, à présent s'enivrer jusqu'à l'excès de l'autre....Jusqu'à ce que ...

- Qu'est ce que t'as ? S'affola soudainement Zoro en sentant le cuistot s'effondrer dans ses bras comme un tas de chiffon. Hey..COOK..?

Le corps du cuistot se mit soudainement à trembler dans ses bras. S'était comme des soubresauts violent, alors que ses yeux se révulsaient. Paniqué, le vert hésita durant quelques secondes quand à quoi faire ! Puis il prit le blond dans ses bras et se précipita dans le couloir, à la recherche de quelqu'un pouvant lui indiquer l'infirmerie. Car il le savait avec son sens de l'orientation des plus mauvais le cuisinier avait le temps de mourir 5 fois avant qu'il ne trouve son chemin.

- Tiens ? Zoro !  Qu'est-ce qu'il se passe ? L'aborda Ace qui passait par là.

- Ah, Ace tu tombes bien, c'est Sanji ....il...fait un mal aise, où je ne sais pas quoi ! Où est l'infirmerie, s'il te plait ?

Le brun le regard les yeux écarquillés, et observa un bref instant le blondinet qui semblait avoir perdu connaissance. La tête appuyé sur la poitrine du vert, un bras pendait alors qu'un autre tentait avec de grosse difficulté à s'agripper au cou de son " sauveteur". Sa peau était d'une pâleur assez inquiétante.

- C'est juste là, Zoro ! Indiqua Ace, en l'incitant à le suivre.

Ils prirent un couloir assez large, et arrivèrent enfin à destination. Là, le bretteur poussa la porte à coup de pied, et entra un peu paniqué. Surpris par cette entrée un peu brutale, Law était à deux doigts de s'énerver, lorsqu'il comprit la panique qui faisait agir ainsi le sabreur.

- Il s'est effondré brusquement, expliqua d'une voix affolé Zoro... soudainement....

- Allonge le ici, désigna le chirurgien en montrant une table d'osculation. Et attend moi dans le couloir !

- Non ! Je reste avec lui !!! Refusa le vert d'un ton buté.

- Zoro ! Gronda presque Law...

- Laisse le rester , suggéra Ace..

- Bon....Mais je ne veux pas vous entendre ! Chopper aide-moi...

Allongé, totalement évanouie, le corps inerte, les deux médecins s'activaient autour du Cook, et une fois de plus l'examinèrent des pieds à la tête. Zoro les observaient avec inquiétude, la mâchoire et les poings serrés. Lui qui pensait afin, abattre les barrières que Sanji mettaient entre eux,... il fallait qu'il fasse un malaise ! Est-ce que le monde se liguait contre lui où quoi ?

- Ça va aller, tentait de le rassurer Ace en lui tapotant l'épaule, Law et Chopper vont le remettre sur pieds en un rien de temps.

L'attente semblait interminable et les minutes ressemblaient à des heures. Quand enfin le cerné arriva en retirant ses gants de chirurgie.

- Alors ? Demanda le bretteur, qui se sentait déjà comme l'alpha protecteur du blond. Il..n'est pas malade au moins ? C'est grave ?

- Non, il y a eu plus de peur que de mal ! Sa vie n'est pas en danger !

- Qu'est-ce qu'il a ? Demanda Ace, qui était resté sans doute pour soutenir Zoro.

- Et bien, intervient à son tour Chopper. Imaginons, dit il en traçant une longue ligne sur un tableau noir. Que ceci représente le chemin de Sanji sur son évolution en tant qu'oméga. Depuis son arrivée au refuge et jusqu'à aujourd'hui, il a dû parcourir ce chemin, continua t-il en effaçant une moitié de ligne.....

- Il lui faudrait autant de jours pour parcourir le reste, j'imagine?? Demanda Ace, la mine pensive.

- Exactement, acquiesçât Law, sauf que ce dernier parcoure épuisant, il l'a effectué en à peine quelques minutes. Son corps n'a pas dû supporter la surcharge de changement et de douleur lier à cela. Résultat il s'est mis en veille.

- En veille ? Répéta Zoro l'œil écarquillé, ça veut dire quoi au juste ?

- Que se soit physique où psychologique , cette dernière phases à été extrêmement violente. Le changement à été trop brusque, et l'évolution chez lui, contrairement à d'autre " être à part " a était le plus douloureux que j'ai jamais vus !

- De ce fait , intervient à nouveau l'adolescent, son corps a préféré se mettre en veille, afin de le protéger, et surtout pour qu'il puisse récupérer plus vite.

- Ça veut dire qu'il est totalement évolué ? Demanda Zoro.

- Oui, mais il faudra le vérifier quand il ira mieux. Précisa Law. A présent, il va falloir le laisser se reposer dans le calme, il en a vraiment besoin !

- Mais...bredouilla Zoro comme perdu,  je peux...

- Écoute, souffla le médecin qui semblait plus compatissant qu'irrité, le mieux pour lui c'est d'être seul au calme ! Tu pourras repasser demain si tu veux ? Je te promet Zoro, qu'on fera attention à lui.

- Promis, affirma Chopper en secouant vigoureusement la tête.

- Bon....marmonna le vert ! Maudissant la vie de se foutre autant de sa gueule.

*****

Tout était noir, pas un sons ne se faisait entendre, rien, hors mis le silence et l'obscurité. Depuis combien de temps était-il dans ce lieu si sombre ? Avec difficulté il essaya d'adapter sa vue à cette nuit si opaque, mais rien ni fit. Les minutes où peut-être même des heures, il ne savait trop, défilaient avec la lenteur d'un escargot, lui donnant l'impression d'être " " depuis des siècles.

Et puis peu à peu, l'obscurité deviens plus clair, l'air sembla se muer en eau dans lequel il pouvait respirer et flotter tel un poisson. Il nageait , il le sentait, et pourtant il lui était impossible de voir son corps. Malgré cela il continua à suivre ce courant marin. Devant ses yeux défilaient une multitude d'images flou, alors que d'autre plus clair, lui rappelait des moments de son enfance. Zeff le mettant au coin quand il avait 4 ans parce qu'il avait dessiné sur les murs de la cuisine aux feutres indélébiles...où encore...lui toujours au même âge qui observait son père planqué derrière un meuble de la cuisine au restaurant, entrain de cuisinier. De sa petite taille et de son jeune âge il admirait le savoir faire paternel.

Puis, à nouveau le floue, une brume et un souvenir qui lui sembla enfoui extrêmement loin au fond de sa mémoire. Comme si il avait été volontairement enterré là, pour une raison où pour une autre. Lentement il sentit ses pieds se poser au sol. Avec curiosité le jeune homme blond remarqua la transparence de son corps, ce qui en d'autre temps l'aurais fait paniqué, mais là encore, ce ne fut pas le cas ! C'était comme ci il avait conscience que son esprit se baladait dans les méandres de ses  souvenirs. Le floue du souvenir sembla se dissiper peu à peu. Et là, il vit une rue, celle située juste devant le Baratie, et plus précisément sur le parking vide. Un lundi sans doute. Alors Sanji s'approcha un peu, impressionnait par le réalisme de la scène. Mais le silence auquel il avait eu le droit jusqu'ici, fût brusquement interrompu, par les pleurs d'un enfant. Toujours intrigué, Sanji se dirigea vers ses pleurs et se vit là, à l'âge de 5 ans. Accroupis près d'une étendu d'herbe près du restaurant. Il y avait à ses pieds un petit oiseau mort, et ses pleures mouillaient de ses petits poings, son visage ravagé de tristesses.

- J'avais oublié ce souvenir....se dit-il en se regardant pleurer.

Et puis une autre voix, se fit entendre. Celle d'un jeune garçon pas beaucoup plus vieux que lui. Sa silhouette était flou comme si à nouveau son esprit cherchait à l'embrouiller. La silhouette de l'enfant s'était approché de son mini lui et avait posé une main sur son épaule, alors que l'autre semblait tenir quelques choses qui ressemblait à un bâton.

- Il est ...mort le pauvre.....s'entendit-il geindre....il était si jolie....

- Ne pleure pas ! Disait la silhouette du garçonnet...c'est triste mais ça arrive ....tous le monde meurt.....on va l'enterrer si tu veux ?

- Mais je veux pas qu'il soit mort, moi.....

- Mon dieu, pensa Sanji, j'étais un vrai petit pleurnichard, sourit-il à demi en continuant d'observer la scène.

Intrigué par la silhouette flou il tourna autour, cherchant à mieux la reconnaitre et à identifier ce personnage. Le seul ami qu'il avait visiblement eu , dans sa vie " d'avant".

- Moi...je ...snif...veux pas...snif...que tu meurs non plus !!!

- Dit pas ça Sanji, je vais pas mourir avant d'être un vieux, vieux, vieux papy ! Et toi aussi !

- Vrai ?

- Vrai !!!

A nouveau la scène disparue de devant ses yeux, pour laisser place à une autre. Il était dans une maison, sans doute une du quartier où était le restaurant. Là, il vit une dame avec des cheveux d'un vert très, très clair ! Il lui souriait, et disait....

- Il va bientôt arriver, il s'entraine avec son père...

- Viens ici, hurlait la voix d'un homme... j'ai pas finis la leçon !!!

- Mais eeuuhhh, ça fait deux heures, c'est bon ....je veux jouer avec Sanji, moi !

- Chéri, ce n'est qu'un enfant ! Pour une fois qu'il a un ami.

L'homme avait une apparence sévère et des cheveux noir attaché dans une longue queue de chevale. Son regard sévère et légèrement bridé, se posa un instant sur son fils dont la silhouette restait toujours brouillé.

- Bon avait-il dis....vas-y ...Je te ramènerais auprès de Zeff tout à l'heure Sanji. Les rues ne sont pas sûr pour un jeune enfant !

- Euh, avait coupé la femme hésitante. Je préfère le faire moi même chéri...tu ...enfin...n'as pas vraiment le sens de l'orientation.

L'homme s'offusqua, un peu en haussant les épaules , alors que son épouse riait doucement. Quand à son double enfant et à son ami, ils partirent jouer dans le jardin de la maisons. A nouveau d'autres scènes se succédèrent...ou il se voyait avec la silhouette, jouer, rire, se disputer, se chamailler, et puis se dire pardon avec les larmes yeux pour avoir été " méchant".

- Pourquoi, est-ce que j'ai caché ces souvenirs en moi ? Se demanda une fois de plus le blondinet, qui observait ce qui se déroulait devant ses yeux, comme une émissions de télévision.

Une fois de plus, une nouvelle scène, et cette fois-ci, s'était devant un gros camions de déménagement. Des hommes à la carrures impressionnantes, empilaient habillement dans le fourgon les meubles d'une maison. Sur le palier les parents de l'enfant se serraient dans les bras l'un de l'autre, un air terriblement inquiet sur le visage.

- Je pensais qu'ici on seraient tranquille, disait la mère.

- Moi aussi, mais les menaces sont trop importante.....on doit partir....

Plus loin le cuistot, vit la silhouette de son " lui " enfant entrain de courir en direction du camion. Son petit visage était bouleversé, et des larmes une fois de plus menaçaient de glisser sûr son petit visage adorable déjà rouge de tristesse.

- Oh, Sanji mon petit, tu peux le rejoindre dans la cour..tu pourras lui dire au revoir...murmura la mère toujours triste.

Dans mouvement de tête il acquiesça, puis courut de toute la force de ses petites jambes vers l'arrière de la maison, avec à ses basques son lui spectral qui observait la scène intrigué, l'esprit confus.

Là, dans un petit jardin assis sur l'herbe, un garçon aux cheveux cour et vert semblait bouder à n'en plus finir. Cette fameuse silhouette n'était plus floue. L'air grognons, il arrachait avec colère les petites touffes d'herbes à ses pieds.

- Ce...n'est pas.........bredouilla le Sanji adulte, le regard écarquillé les mains sur le crâne....

- Zoroooo, chouina sa version enfant ! C'est pas vrai hein ? Dis ! C'est pas vrai ?

Le petit garçon aux cheveux vert, bouda encore plus, ses grands yeux vert - car il n'avait pas encore de cicatrice sur l'œil gauche - menaçaient à tout moment de laisser couler des larmes grosses comme une balle de ping-pong. Pourtant le cuistot le vit, jouer les fières et ravaler sa tristesse. Peut-être pour se montrer fort devant sa version pleurnichard. Il s'était relevé et dans son dos, on pouvait voir un sabre en bambou...

- Si c'est vrai....on est obligé....c'est ce que papa et maman m'ont dis.

- Mais pourquoi vous êtes obligé ?

D'un haussement d'épaule le mini marimo indiqua qu'il n'en savait pas plus. Mais voir le petit blondinet pleurer autant lui faisait mal au coeur , car à nouveau de grosses larmes envahirent ses yeux.

- Je veux pas que tu partes loin de moi Zoro !

Cette fois-ci s'était le déluge. Sa version enfant faisait une véritable crises de nerf, et très vite la version mini de Zoro en fit de même en le prenant dans ses bras. Les pleures durèrent un bon bout de temps , et même si il n'était là quand version spectrale, le cuistot eut envi de rassurer ses deux enfants terriblement tristes.

- Quand je serais grand ! Je reviendrais te voir, et on sera ensemble pour toujours ! Affirma le petit cactus, le regard certain.

- Pour de vrai ? Reniflait le petit blond.

- Pour de vrai !

- Et pour toujours ?

- Pour toujours ! On sera toujours ensemble, parce que après mon papa et ma maman , tu es tout pour moi ! D'accord ?

- Il y a que toi et papa pour moi...s'entendit il dire, au mini bretteur.

La version spectrale de Sanji, sembla se figer sur place. Ses souvenirs disparurent de devant ses yeux, comment avait-il pu oublier le seul et unique véritable ami qu'il n'est jamais eu à BelTown ? Pourquoi tout ses souvenirs avaient-ils été enfoui aussi loin dans son esprit. Quel monstre était-il au final ? Un horrible petit prétentieux, trop imbu de lui même pour considérer Zoro autrement que comme une gènes ? Une terrible et monstrueuse douleurs se fit dans sa poitrine...La culpabilité envers Zoro se mit à grandir en lui petit à petit. Il avait été si odieux, en l'envoyant bouler. En le traitant de malade, et de cinglé dès qu'il s'approchait de lui. Alors qu'au final, tout semblait clair à présent. Ils étaient liés ensemble depuis l'enfance, sans doute était-ce pour cela, que Zoro l'avait " sentis " avant qu'il n'ai 18 ans, parce qu'il le connaissait déjà, et lui au moins ne l'avais pas supprimé de sa mémoires.

" Je veux le voir "...murmura sa forme spectrale, " Je veux le voir" cria t-il un peu plus fort..." Je veux voir ZORO...." hurla t-il carrément.


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