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Chapitre 3: Peur et espoir

Chapitre 3:

Comment les choses avaient-elles pu dégénérer de cette manière ?

Le matin même Sanji était parti de chez lui afin de passer une de ses habituelle journée ennuyeuse au lycée. Ni motivé, ni agacé il s'était comme toujours contenté d'attendre que les heures passent avant de pouvoir enfin rentrer chez lui. De temps à autre il avait regardé par la fenêtre, afin d'observer les élèves d'autres classes faire du sport. Parfois un détail attirait son regard, un oiseau volant près de la fenêtre où il était assis, un écureuil grimpant dans un arbre. Des détails, et des événements insignifiants qui avaient le mérite de ne pas lui prendre la tête. Pourtant ce jour-là en quelques secondes sa vie avait basculée, juste à cause d'une petite bandelette de papier, d'une solution spéciale, ainsi que de quelques micro gouttes de sang. Ces trois éléments à eux seuls étaient entrain de lui gâcher la vie, et changeaient cet avenir morne qu'il s'était résolu à vivre, en quelque chose de beaucoup plus compliqué.

Même si, il ne s'était jamais vraiment intéressé aux informations et aux journaux, Sanji n'avait pu ignorer que depuis des années, et des années, les êtres humains qu'on appelaient Alpha et Oméga mais aussi " être à part ", avaient toujours été plus où moins rejetés par la société. Le rejet lui avait expliqué une fois Zeff, s'était dans le meilleurs des cas. Mais la plupart du temps de part leurs différences, certains pays et certains royaumes les faisaient enfermer, ou même les parquets dans des quartiers sordides spécialement réservé à eux, et qui leurs assuraient une vie triste et misérable.

Le but la plupart du temps était de venir à bout de ses gens que la population bêta n'acceptait pas. Des rumeurs avaient couru sur un royaume lointain, où les dirigeants avaient imposé une stérilisation automatique des personnes qui à leurs 18 ans s'était avérée être soit un Alpha, soit un Oméga. Cette population spécial qui avait vu son pourcentage augmenter à leurs apparitions, avait à cause de diverses persécutions, vue sa population dangereusement réduire, allant presque jusqu'à l'extinction.

Mais le bon roi Ulrich qui avait été un ardent défenseur de la vie, avait interdit ces mêmes persécutions. À sa mort son fils Alban 1er, avait supprimé presque toutes les lois  de protections que son père avait crée. Et à nouveau après quelques décennies de paix, la haine et la tyrannie, recommença à s'abattre sur ces êtres dont la seule faute était d'avoir une génétique un peu différente.

Lorsque un massacre était commis, le gouvernement intervenait auprès des journaux, pour que ces derniers affirment que la tuerie avait été justifiée. Certifiant au passage que s'étaient des criminels qui avaient mis en danger le bien être de l'état. Les mensonges étaient toujours grossier et difficile à avaler. Mais la population qui n'avait pas envie de s'embêter avec des remords inutiles, acceptait bien volontiers ses propos grotesques, et fermait ainsi les yeux sur des actes innommable.

Comment les choses se déroulaient-elles à BelTown ?

Cette question par contre le jeune homme ne se l'était jamais posé. Pensant être ce que beaucoup appelaient un humain " normal". Il n'avait jamais envisagé un jour de se retrouver dans cette situation critique, qui était d'être un être à part.

Le cours de science qui avait été des plus soporifique était devenu en quelques instants une véritable poudrière. A partir du moment, ou ses camarades de classe avaient vu la bandelette teste devenir verte. Un véritable vent de haine s'était mis à lui souffler dessus. Des propos ignobles lui avait été jeté à la figure. Avec une jubilation grotesque certain balançait tout leurs fiels, lui donnant l'impression d'être en cet instant l'être le plus répugnant au monde.

Le professeur qui ne s'était pas du tout attendu à ce que son cours parte ainsi dans tous les sens, avait fini par ne plus avoir le moindre contrôle sur sa classe. Ce qui l'irrita un peu. Il était à présent, debout sur l'estrade et de sa main tapait comme un malade sur son bureau, en hurlent à n'en plus finir.

- SILENCE ! SILENCE !

- Je vais le dire à mon père, et tu seras viré du Lycée ! Menaçait un éleve que Sanji n'arriva même pas à identifier dans la masse d'insulte qu'il se prenait à cet instant.

- T'es pas normal ! T'as rien à foutre ici....criait un autre...

- JE SUIS NORMAL! Répéta une fois de plus Sanji, qui sentait son sang bouillonner de colère. Ses mains tremblaient de rage, et son crâne lui faisait mal à en devenir dingue.

La cloche sonna, signifiant ainsi la fin des cours et de la journée. Et sur le moment l'adolescent cru que s'était la cloche d'un match de boxe qui venait de raisonner. Écumant de rages, enivré par la colère, le regards mauvais, il avait vu la foule de ses camarades courir dans sa direction. Dans sa tête se fût comme un signal d'alarme.
Avec rapidité il fit coulisser la porte de la salle de science, puis se mit à courir comme un fou dans les couloirs. Poussant ceux qui étaient sur son passage, ondulant entre les élèves. Sanji ne faisait plus attention à ce qui lui était dis. La seule chose qui était présente à son esprit, c'était de fuir...Fuir loin de ce bazar, où une haine soudaine et incroyable s'était déchaînée contre lui.

- Je n'ai pourtant rien fait de mal, ne cessait-il de se dire.

Tant pis pour ses affaires d'écoles, tant pis pour ses clopes ainsi que pour son année scolaire. À présent pour lui s'était impossible de remettre les pieds dans un établissement, où des préjugés ignobles menaçaient sa propre vie.
Dans le couloir, la masse des élèves heureux de rentrer enfin chez eux, ralentissaient sa fuite.
Pour éviter cela, Sanji ouvrit une fenêtre du second étage, et qui menait en direction du stade de l'école. Après l'avoir traversé, la cour il parti en courant tel un guépard. Avec rapidité il traversa la vaste étendu de terre et d'herbe, avant d'arriver au niveau d'un grillage qui encadrait les nombreux bâtiments scolaire. Jetant un coup d'oeil par dessus son épaule. Il vit à la fenêtre même où il avait pris la fuite, ses anciens camarades de classe le pointer du doigts. Certainement devaient-ils révéler ce qu'ils avaient découvert à son sujet, aux autres élevés de l'école.

- Merde, gémit Sanji à cause d'un point de côté qui semblait lui percer le flanc... j'ai pas pris mon portable, ajouta t-il en grimpant par dessus le grillage.

A bout de souffle, le visage en sueur le crâne douloureux, Sanji s'arrêta enfin de courir dans une petite ruelle sale, et discrète de la ville. Celle-ci se trouvait derrière un bar qui était fermé depuis quelques mois. Les gens qu'il avait croisé en ville, pendant qu'il continuait de fuir comme une bête traquée, l'avaient regardé avec étonnement. Parfois ils s'étaient retourné sur son passage en se demandant pourquoi cet énergumène agissait ainsi, en bousculant tout le monde.

L'une de ses main était appuyé sur un mur crasseux, l'autre sur ses côtes douloureuses. Le jeune homme tenta de reprendre son calme, et d'analyser la situation en essayant de chasser la panique qui était encore en lui. Avec prudence il s'était caché derrière un énorme tas de poubelle mal odorante. Comment allait-il rentrer chez lui ? Pouvait-il seulement se le permettre ? Ne mettait-il pas la vie de Zeff en danger ? L'idée de causer du tord, ou même de risquer la vie de son père, lui broya le coeur.

- Du calme...du calme...murmura t-il à lui même. Réfléchi...et ne panique pas....

Les minutes défilèrent ainsi, sans que rien ne lui vienne à l'esprit. Aucune idée d'action, aucune solution sur comment rentrer chez lui. A présent il avait l'impression que si il marchait dans la rue, tout le monde verrait qu'il était " un être à part ". C'était comme si ça s'était soudainement inscrit sur son front.

- Merde....qu'est-ce que je vais faire, si j'en suis vraiment un ?

Avec amertume, Sanji sentit des larmes lui monter au yeux.

- C'est pas le moment de chialer ! Je suis pas un môme quand même, se raisonna t-il.

Brutalement, il essuya ses yeux considérant ses larmes de peur comme une honte infamante. Fallait-il faiblir devant ces gens mal embouché ? Hors de question !

Doucement, très lentement il respira afin de faire baisser sa tension artériel, ainsi que la panique qui continuait de l'envahir et de lui embrouiller l'esprit. Durant plus d'une heure il essaya de se raisonner, en se disant que l'information n'avait été propagée seulement qu'au lycée, et qu'il pouvait encore se permettre de trainer en ville. D'un pas tremblant, le blondinet sortit de sa cachette nauséabonde, et marcha en direction de la maison. Le regard aux aguets, les sens en éveillé, il avait l'impression d'écouter et d'entendre, chaque conversation qu'il y avait autour de lui.

La journée touchait à sa fin, et à l'horizon le soleil baissait, en laissant peu à peu la nuit prendre sa place. Les températures bien que printanière commencèrent à baisser, et un frisson courut le long de l'échine de l'adolescent. Encore quelques petits mètres, et il serait enfin chez son père.

Comme un gamin qui avait un gros chagrin le besoin de voir un parent rassurant le saisis tout d'un coup. Et tandis qu'il avait jusque ici marché tranquillement , afin de ne pas attirer l'attention. Sanji se mit à nouveau courir comme un fou sur les derniers mètres qui le séparait de la présence rassurante de Zeff. C'était Lundi et heureusement le restaurant était fermé ce jour-là.

Le vieux cuisinier quand à lui, était dans le petit salon de la maisonnette. À la radio une émission musical diffusait en boucle des vieilles chansons qu'en temps normal, il aurait adoré écouter. Mais l'heure tardive qu'affichait sa montre gousset, ainsi que l'absence de son môme le mettait dans une angoisse incontrôlable. Sa surprise avait été totale, quand le lycée lui avait téléphoné pour lui annoncer ce qui s'était passé en cours de science.

Très vite agacé, le vieil homme avait commencé à s'en prendre à la responsable, qui ne jugeait pas utile de réprimander, tous ces gamins qui avaient menacé la vie de son fils.

- Mais enfin monsieur, avait-dit la directrice surprise par sa réaction. Ils sont dans leurs bon droit tout de même. Comprenez les, ils ont partagé des heures de cours avec...ça !

- Ça, c'est mon fils vieille rombière, avait gueulé hors de lui le vieux cuistot.

- Votre fils...votre fils ...avait méchamment ironisé la vieille bique.

- Oui, mon fils madame ! A partir du moment où il m'appelle " Papa " je suis son père! Que ça vous plaise, où non ! A présent renvoyez moi ses affaires, je m'occupe de lui. Et vous, occupez vous de vos sale gamins mal élevés.

Et sans rien ajouter de plus Zeff lui avait raccroché au nez. Depuis, il avait attendu que Sanji rentre à la maison en faisant de grand allé et retour dans son salon. Parfois un juron avait passé ses lèvres. D'autre fois il avait joint les mains afin d'ordonner à dieu de lui ramener son rejeton sur le champs. Il était à présent neuf heures du soir, quand la porte d'entrée se fit enfin entendre.

- SANJI ! Avait crié Zeff, en se précipitant en direction de celui-ci.

-Pa...papa....bafouilla Sanji, qui en général l'appelait ainsi que quand il se sentait trop triste, où malade. Ils....je suis.....

- Je sais mon garçon, je sais....! Murmura le cuistot en sentant son fils se réfugier dans ses bras. Ils m'ont appelé...Ils m'ont tout expliqué.

- J'ai rien compris ...ils se sont mis à m'insulter....ils était si ....haineux. C'est dingue...ils..ils...

Les mots soudain ne passèrent plus ses lèvres, et restèrent bloquer dans sa gorges. Il voyait là dans le regard de son père adoptif, une compassion et une tristesse à la fois qui lui brisa le coeur. Allait-il attirer des problèmes à l'homme qui l'avait élevé, juste parce qu'il était un être à part ? Soudainement de grosses larmes se mirent à couler sur ses joues. Un peu comme un enfant qui a un gros chagrin, Sanji se mit à pleurer sur l'épaule de Zeff qui lui tapotait l'épaule en lui assurant que tout allez bien se passer. Ils restèrent un long moment ainsi dans les bras l'un de l'autre. Jusqu'à ce que....

- Écoute, petit Cornichon, essaya de le taquiner Zeff....on va attendre ton anniversaire. Pour l'instant, ils n'ont pas le droit de te faire quoi que ce soit avant tes 18 ans. Dieu merci cette loi n'a pas encore était supprimé. D'ici là on va trouver une solution. JE vais trouver une solution.

- Tu crois vraiment que je suis ....que je suis ....un être à part ?

Le vieux cuistot poussa un profond soupire, puis pinça l'arrête de son nez, d'un air triste il fixa son fils puis l'invita à le rejoindre dans le salon, où ils seraient plus à l'aise pour discuter. De son pas claudiquant, il alla éteindre la radio. Sanji était à présent assis dans le divan de cuir brun, ses épaules étaient basses, ses yeux rouges et une migraine atroce martyrisait son crâne.

- Écoute fils, il va falloir que tu sois très courageux. Ta vie va prendre une tournure assez compliqué à présent. Mais on...

- Je ne vais pas pouvoir continuer de vivre avec toi, c'est ça ? Murmura à voix basse Sanji, les coudes appuyés sur ses genoux, la visage caché dans ses mains.

-  Peut-être ... mais je n'ai pas dis ça !

- Mais moi je le dis. Je refuse de t'attirer des ennuies. Affirma le jeune homme en levant les yeux en direction du vieil homme. Ils vont me parquer dans un coin et ....

- Non ça n'arrivera pas !

- Alors tu comptes faire quoi ?

- J'en sais rien ! Mais t'es mon fils, petit cornichon..et personne ne fera de mal à mon fils.

A nouveau un sanglot passa les lèvres de l'adolescent. Qu'allait-il devenir ? Où vivrait-il ? Et surtout dans quelle conditions ? Avait-il ne serait-ce qu'encore un avenir ? Et Zeff ? Aurait-il des soucis à cause de son existence même ? La panique à nouveau se mit à envahir ses veines...

- Je suis foutu....

- Non, tu...rahh...gronda le vieux cuisto. Non tu n'es pas foutu, je connais plein de monde tu sais. Je vais... je vais passer quelques coups de téléphone, et voir ce que je peux faire. Mais ne renonce pas à ton avenir comprit ?

- Mais..

- Comprit ?

D'un mouvement de tête Sanji, répondit à son père.

- Allez vient manger, un morceau ça te fera du bien. Proposa Zeff, en posant sa main sur la tête blonde du jeune homme.

****

La montagne des âmes.

C'était le nom qui avait été donné, il y a de cela des centaines et des centaines d'années à un haut sommet, où une légende racontait que ceux qui s'y risquaient ne revenaient plus jamais. Aussi malgré la beauté qu'elle représentait pour les peintres, ainsi que pour tous ceux qui s'arrêtaient quelques instants pour l'admirer. Personne, oh grand jamais, n'avait osé s'y aventurer.

Des récits effroyable et terrorisant, racontaient les choses atroces que des malheureux avaient vu en s'approchant ne serait-ce qu'un peu. Des personnes étaient soit-disant devenu folles en respirant l'air qui y était vicié. D'autres affirmaient que passer plus d'une heure dans cet endroit, assurait une malédiction sur plusieurs générations. Et bien des comtes et légendes continuaient d'engraisser cette réputation de montagne de la mort. Et jamais personne ne serait assez fou pour y mettre les pieds. Personne...

Mais la montagne cachait en son sein bien des secrets.

- Chef, Chef !! Vous dormez chef ? Murmura d'une voix douce mais un peu mal à l'aise, une petite jeune femme à la longue chevelure rousse.

Assis derrière un bureau en bois d'acajou, un homme au cheveux rouge semblait parfaitement endormi dans le fond de son fauteuil de couleur sombre. La bouche grande ouverte, il ronflait à faire trembler les murs. Son bureau était circulaire, et des fenêtres entre-ouvertes laissaient passer une légère brise fraîche et pas désagréable. De l'extérieur, on pouvait entendre de l'eau s'écouler doucement en cascade.

- Chef...

- Gné...Hein ? Paniqua l'homme aux cheveux rouge, en faisant un léger bon. Je ..hum..non, bien que sur non. Je ne dormais pas du tout !

- Vous étiez entrain de cuver ? Demanda un jeune homme aux cheveux brun caché sous un chapeau blanc à tâche noir. Ses yeux avaient de longues cernes sombres, et son air peu aimable ne donnait pas vraiment envi de converser avec lui. Dans son dos était attaché un très long sabre.

- Je ne " cuvais " pas ! Affirma le rouge d'une moue boudeuse.

- Si votre foie pète, ça ne sera pas de mon problème..

- Mon foie va très bien, mon petit Law, Affirma dans un grand rire gaillard le rouge... tu as saisi ? Mon petit Law...mon petit lot ?

Dépité par cette blague vaseuse, le brun ne tenta même pas d'esquisser un début de sourire, et resta de marbre face à la bonne humeur de son chef.

- Hilarant, vous êtes proprement hilarant Shanks, affirma t-il cependant sans que la moindre expression ne s'affiche sur son visage.

-Mouaiis....bon, qu'est ce que vous me voulez ? J'étais entrain de bosser sur des documents là.

- Non, vous cuviez ! Répéta d'un air buté Law.

- Raahh la paix avec ça ! Bon alors ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Se relevant de sa chaise, Shanks s'étira longuement dans un bâillement sonore digne d'un ours, puis contourna son bureau et alla s'installer sur le bord de la fenêtre, afin de profiter un peu de l'air fraie. Là, il observa ses subordonnés, et massa son épaule gauche dont le bras était totalement absent.

- Et bien, des contactes à nous, nous ont dis, qu'il y a eu du grabuge dans le lycée pour garçon de BelTown. Expliqua la jeune femme rousse, aux formes harmonieuses en lisant un petit papier.

- Des gamins qui foutent le bazar en cours ? Vous me dérangez pour ça ? Sérieux ? S'étonna le rouge, en relevant un sourcils, d'où trois cicatrices ornaient l'œil gauche.

- Bien sûr, ironisa Law. On a que ça à faire !

Le regard soudain plus sévère du rouge, calma un peu l'ironie de Law qui après s'être excusez se reprit .

- Ils ont découvert qu'un de leurs camarade était sans doute un être à part. Résultat ils ont failli le lyncher sur place.

- Pauvre gamin... , marmonna Shanks.

- C'est son père qui à fait appel à nos " amis " pour qu'on l'aide à le tirer de là, continua Law.

- Il aura 18 ans dans moins d'une semaine , ajouta la jeune femme. Ce qui nous laisse peu de temps pour agir.

- Tu as raison ma petite Nami, affirma Shanks d'un air pensif. Bon, et bien Law, tu vas...commença à expliquer le chef en se dirigeant à présent près d'une carte accrochée au mur...jolie, travail ma belle, dit il à Nami avant de reprendre. Bon...tu vas m'organiser une expédition, et bien sûr tu feras parti du lot...Law.

- Chef arrêtez avec vos jeu de mot sur mon prénom ! Marmonna le brun, tandis que la jeune femme se retenait visiblement de rire.

- Désolé ! Bon, organise une équipe et va le chercher. Tu lui feras le topo etc.....tiens, tu embarqueras le petit dernier qui est arriver, ça lui fera de l'expérience.

- Vous êtes sûr chef ? C'est un boulet, il est fort, c'est vrai mais... il n'a aucun sens de l'orientation. On va perdre du temps.

- Hum..moui, réfléchi Shanks avant de sourire de toutes ses dents. Mais c'est trop tard, j'ai donné mes ordres. Allez, file vous partez tout de suite, sinon le gamin va avoir de gros problème, et ça je ne peux pas le tolérer.

-  D'accord, je vais dire à Chopper et Kaya de s'occuper de l'infirmerie en mon absence.

- Ok, Nami, j'aimerai que tu partes avec eux. Ton don pour faire des cartes nous seras utiles, si nous devons un jour retourner dans cette ville. Plus on aura d'information mieux se sera.

- Bien, Shanks comme vous voulez ! Accepta la jeune femme, sans grand enthousiasme.

- Surtout soyez discret les enfants.

- Comptez sur nous chef, affirma Law avant de pointer une bouteille d'alcool sûr le bureau, et de faire non d'un signe de tête.

- Raah arrête de me rapper les raisins avec ça, et file.

Law et Nami sortirent du bureau, puis prirent un long couloir. Là, ils marchèrent durant de longues minutes, a côté d'une paroi rocheuse où défilait de nombreuses portes.

- Donc, récapitula la jeune femme. Alors ça nous fait toi, moi, l'autre qui se perds tout le temps ....c'est quoi son nom déjà ?

- Roronoa Zoro. Bon qui d'autre... une personne en plus, et ça ira ! Sinon on va débouler en groupe en ville, et on risque de se faire repérer. Et résultat l'autre alcoolique va faire du grabuge, si il nous arrive quoi que se soit.

- Hum t'as pas tord....pourquoi pas Luffy ? Proposa Nami les joues un peu rose.

- Tu plaisantes ? Ton mec, est un incroyable bourrin, on va se faire repérer comme des faisans avec lui. Non !

- Bon, bon d'accord, mais qui d'autre alors ? Hein ? Tu as une meilleur idée ? Répliqua avec mauvaise humeur la rousse.

- Pourquoi pas, Ace où Marco ? Proposa Law, l'air pensif mais toujours pas aimable.

- Luffy va faire des siennes si Ace vient et que lui non... Je dirais plutôt Marco, ses capacités nous serons très utiles.

- Hum..ouais....bon ok faisons ça' Va le chercher, moi je m'occupe de l'autre paumé de Zoro. On part dans une heure, d'accord ?

- Ok, s'exclama la jeune femme rousse, en partant en courant.

- Bon alors... où est cet tête de nœud à cheveux vert... marmonna au bout de dix minutes Law, qui bien qu'ayant frappé à la porte de chambre du jeune homme, et après l'avoir cherché un peu partout, ne trouva personne.

- C'est moi la tête de nœud ? Marmonna une voix peu rude.

- Aaah, putain Roronoa tu m'as fait peur ! S'écria le médecin la main posée sur son coeur.

- Je t'ai déjà dis de m'appeler, par mon prénom. Enfin bref qu'est-ce que tu me veux ?

Sans attendre, le brun expliqua au dénommé Zoro, les raisons qui le menait à lui. Hochant la tête à tout ce qui lui était dis, l'homme à la chevelure étonnement verte, écoutait,avec le bras droit posé nonchalamment sur les trois sabres, qu'il avait à la ceinture.

- On part dans quelques minutes. Faut qu'on se grouille avant que le gouvernement ne mette la main sûr ce gars, sinon il est foutu.

- Ouais.. Répondit sombrement le vert en passant la main sur son œil gauche, où s'étendait une longue cicatrice. En plus je connais BelTown. Petit, j'ai vécu un peu là-bas, je pourrai..

- ...pas nous aider à trouver notre chemin, acheva Law visiblement pas gêné d'avoir coupé la parole du vert. T'es un naze là-dessus. Admet que tu n'as pas le sens de l'orientation.

Pour seule réponse, Zoro offrit un magnifique doigts d'honneur au médecin, tout en le fusillant du regard. L'ambiance aurait pu être encore plus désagréable, si Marco suivit de Nami n'était pas arrivé pour les séparer.

- C'est pas le moment de se battre les gars ! Les calma un homme à la démarche nonchalante et don la coupe rappelait étrangement un ananas.

Il avait l'air d'étre un peu de mauvaise humeur, mais ne semblait pas vouloir en faire profiter les autres, ce qui était dans un sens un certain avantage.

- T'es mal réveillé Marco ? Ou ça t'emmerde de venir avec nous et de laisser Ace ? Demanda Law qui lui, n'hésitez jamais à partager sa mauvaise humeur.

- On avait d'autre projet en tête avec Ace cette semaine. Mais c'est pas grave. Le plus important et d'aller aider ce gamin. Alors si vous êtes prêt on y va, et me cassez pas les noix avec vos disputes puériles. Expliqua tranquillement Marco, qui avait dans la voix un étrange accent quand il parlait.

Après avoir pris quelques affaires dont ils auraient besoins. Le petit groupe se dirigea en direction d'une énorme porte en fer, qui était encastré dans une imposante et épaisse parois rocheuse. S'ouvrant grâce à une mécanique compliqué, et dans un grincement de chaîne à dresser les cheveux sur la tête. Le petit groupe après avoir pris une lampe torche, et après avoir passé l'ouverture, marcha pendant une bonne demi heure dans un étroits couloir ressemblant à peu de chose près à une grotte. Lorsqu'ils sortirent enfin de la montagne, il faisait déjà nuit à l'extérieur.

- BelTown c'est à quelques jours d'ici, alors ne lambinez pas ! On a pas une minute à perdre. Annonça Marco, toujours détendu.

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