Chapitre 14
Laughing Jack fit le premier pas, s'approchant de la fille.
« Tu veux un bonbon ? » Demanda-t-il avec un grand sourire.
- Euh ... Non merci... Répondit celle-ci avec un sourire dont on pouvait très bien voir qu'il était forcé.
- Bienvenu chez nous. Dit alors Jane, d'une voix plus calme.
- Tu pourras aller tranquillement dormir ce soir ! Lança Jeff en ricanant.
Jane ne mit pas longtemps à lui donner un coup de coude.
- Tu vas arrêter oui ! Entendis-je Jane dire à Jeff d'une petite voix.
Oui, on dirait vraiment presque des ennemis jurés. La suite me dégoûtait presque. Carrément tout le monde la saluait alors qu'un sentiment amer se propageait en moi. Je me sentais presque rejetée. Le restant du temps, je détournai le regard, sans faire attention à la personne qui prenait la parole.
- Vous êtes nombreux dis donc...
- Tu ne t'en doutais pas on dirait bien !
- Pas facile à deviner en même temps.
- Tu veux plutôt dire impossible !
- Touché !
- C'est pas pour dire mais on a laissé notre bouffe en bas, seule
- Tu viens avec nous ...euh ...
Petit silence.
- Quel est ton nom ?
- C'est Margot.
- TOUT LE MONDE DESCEND OUIIIIII !
La nouvelle se leva, et comme par hasard tout le monde la suivit, dont moi. A vrai dire, je m'en sentais obligée par pure politesse pour elle.
On s'installait tous à table, elle se trouvait en face de moi, génial. Bref, il faut que je me calme. Je mangeai tranquillement comme si ne rien était, mais je ressentais son regard sur moi. Je mangeai un peu, mais ne vidai que la moitié de l'assiette, j'étais pire que dégoûtée par cette situation.
Après un moment, je finis par relever la tête, j'avais bien l'impression qu'elle avait envie de dire quelque chose. Fais bien attention à tes mots Miss.
Toby me donnait un coup de coude.
- Tout va bien ? Me demanda-t-il.
- Ah euh ...oui oui ! Répondis-je normalement, alors que je bouillai intérieurement.
Je serais les poings, argh. Les autres parlaient entre eux, ils discutaient de ce qu'on pourrait faire après. Je finis par sortir de table et monter, sans dire un mot de plus. J'imagine que les autres ont dû être déstabilisés un court instant. Pf. Qu'il reste avec la nouvelle.
Je faisais les cents pas dans ma chambre. Ce n'est qu'une invitée hein ? Oui ! Sûrement haha !
Je devenais folle, je ne pouvais plus penser correctement. La peur prenait le dessus de mes actions et ça, c'était très mauvais signe. Je finis par m'asseoir sur mon lit, ma tête entre les mains, essayant tant bien que mal de rester calme. Non, ne t'en fais pas Elo... tout ira bien, elle va repartir j'en suis-
Je fus interrompue par deux coups à la porte.
- Elodie ? Demanda-t-elle sur son ton naïf.
Et pourtant, je n'arrivais plus à rester calme. Ma voix tremblait.
- Ou-oui ?
- Je vais être direct. J'espère que tu ne m'en voudras pas. Pourquoi es-tu là ? Que t'est-il arriver ?
J'enlevai mes mains de ma tête.
- Pourquoi ...je ...suis là ? Je pourrais te poser la même question.
- Tu peux mais la seule réponse que tu obtiendras est je ne sais pas...
Pf. Jolie tournure de phrase. Mais ça ne changera pas mon avis à ton égard.
- Il doit bien y avoir une raison...On a tous un passé difficile après tout ...Les hein, harcelés, d'autres trahis et certains ...Violés...
Je n'en revenais pas, j'avais touché moi-même mon point sensible. Je baissai le regard vers mes mains.
- Violés ? Tu...Tu es bien celle que je pensais alors. Reprit-elle.
Il y eut un petit moment de silence.
- Celle que tu pensais ... ?
J'entendis quelques sons derrière la porte, comme si on sortait un papier et le dépliait.
- Je pense que tu devrais mieux comprend...
Elle se mit à lire.
« Salut Diane,
Tu ne me connais pas mais le destin m'a fait connaître ton existence par le billet d'un journal. Et il m'a fait surtout connaître la triste épreuve que la vie t'a réservée. Je sais que tu n'as pas forcément envie de l'entendre, ni que quelqu'un en parle mais...je sais que ce qui t'es arrivé est dur (du moins j'imagine bien). Et je sais ce qui est encore plus dur, qu'une inconnue vienne te parler de ça parce que ça veut dire que d'autres personnes sont au courant et tu ne le voulais pas forcément...Mais je voulais te dire qu'il fallait que tu restes forte. Vraiment. Parce que saches que si tu te sens seule, si tu ES seule, il y aura toujours quelqu'un, une personne. Et je suis prête à être cette personne. Si tu as besoin de compagnie...Il y a mon adresse au dos. J'insiste parce que je suis sûre qu'on pourrait bien s'entendre. Je le sens. Je ne voudrais pas que le monde perde encore une bonne personne au profit de connards !
Merci de prendre en considération ma lettre, je l'ai écrit avec le cœur. J'espère que tu la recevras.
Bien à toi,
Margot. »
Les larmes me vinrent aux yeux. J'étais touchée, vraiment. Je n'avais pas remarqué qu'elle était entrée, je ressentis une douleur à l'œil.
- Non ... Pas maintenant...
La douleur au crâne revenait. Je me pris la tête entre les mains.
- FOUS-MOI LA PAIX ! Criai-je de toutes mes forces.
Je tremblais, Margot m'appelait, visiblement inquiète.
- Va...t'en ...Lui dis-je avant de ressentir une douleur atroce aux yeux.
Mon état devenait de pire en pire et de plus en plus lamentable.
Je me relevai, la douleur était partie.
- Maintenant, c'est à mon tour de jouer.
Je me tournai vers la fenêtre, comme si c'était automatique, l'ouvrit et en ressortit, retombant au sol. Heureusement que ce n'était pas très haut. Un sourire s'esquissai sur mon visage. Oh ... quel bonheur je vous l'assure d'être de retour !
Je marchai vers la forêt, entendant un craquement près de moi. Je me cachai sans attendre derrière un arbre, souriant comme pas possible. Une première victime, enfin ! C'était un garçon. D'après moi il devait avoir vers les quatorze ans. Il semblait marmonner quelque chose sur les autres. J'attendis un instant avant de me retrouver dos à lui.
- Tu disais très chère ? Demandai-je avec un air sadique aux lèvres.
Il sursauta, reculant d'un pas. Le pauvre, il avait sûrement peur ici. Je faisais tourner ma lame dans ma main.
- Disons que... Tu es venu ici au mauvais moment.
Sur ce, je me jetai sur l'inconnu. Il tentait de se débattre. Trop tard, je lui plantai mon couteau dans son cou. Le sang giclait hors de la paix, magnifique. Je me relevai, ça de fait.
- Tu veux bien m'excuser, je n'ai pas de temps à perdre avec toi. J'ai d'autres choses à faire.
Je laissai ma première victime agoniser sur le sol et reprit mon chemin, direction ville. Je continuai quelques temps avant de me retrouver en pleine rue, je vis deux filles au loin. Il était mignon ce petit quartier vide et elle, avec ses cheveux noirs, mignonne à lui en arracher la tête. Elle finit elle-même par se retourner. Je les voyais discuter entre elle en me montrant du doigt. Oh non non non, un peu de politesse voyons les filles.
- Tiens, est-ce que ce n'est pas notre très chère Elodie ?
Elle s'approchait avec son acolyte.
- C'est déjà halloween où tu viens de te faire tabasser ?
Si tu savais, mais bien sûr, ta cervelle est trop petite pour te faire passer l'information. Je serrai les poings, cachant mon arme blanche derrière mon dos.
Elle continuait de raconter des mensonges et puis... Je ne me contrôlais plus. Je me jetai sur elle, la poignarder en plein poumon. Je lui pris la tête, tirant ses cheveux.
- Alors, plus rien à dire soudainement ? T'as donné ta langue au chat on dirait !
Je fracassai son beau visage contre le béton à plusieurs reprises, y mettant toute ma force avant de me relever. Tiens, on dirait bien que tu as perdu en beauté ma très chère. Je levai le regard vers la blonde qui par réflexe, reculait. Quelle idiote, elle aurait pu appeler les flics. Je me rapprochai d'elle lentement.
- Ne me touche pas ! VA-T-EN ! J'appelle la police !
Je m'arrêtai.
- Vas-y. Je parie que tu n'y arriveras pas. Tu as trop peur.
En effet, elle était apeurée, je le voyais à son expression. Ma tête était l'une des plus malsaines à voir maintenant de toute façon, alors je pouvais la comprendre.
Je me jetai sur elle, comme je l'avais fait pour son amie, je la poignardai à plusieurs reprises, laissant échapper quelques rires. Elle agonisait déjà, pauvre petite. Ne t'en fais pas, je n'ai pas fini. Je finis pénétrer ma lame dans l'orbite de son œil, la tortillant un peu à l'intérieur. Elle criait. Personne ne pourra t'entendre ma chérie, c'est inutile. Ils sont tous au travail ici. Je pointai mon couteau vers son autre œil, puis fit pareil. Elle criait encore. Quel plaisir ! Elle mourut. Je restai à califourchon sur elle, mon sourire comme scotché aux lèvres.
Après un bon moment, le sourire commençait à disparaître. Je tenais encore mon arme, l'œil se retrouvant au bout de la lame, tête basse, mon visage caché par mes cheveux.
- Elodie ... ?
Entendis-je quelqu'un dire au-dessus de moi. Je tremblai légèrement. Je lâchai mon couteau, observant mes mains qui étaient pleines de sang. J'étais choquée de mon acte.
On me prit les mains, c'était Ben.
- Ça va aller ... Dit-il sur un ton réconfortant.
Je relevai la tête vers lui.
- Bon allez, on rentre. Fit quelqu'un derrière.
Je les avais entendu soupirer derrière moi. Je me relevai avec l'aide de Ben et retournait au manoir avec les autres, encore sous le choc. Personne ne parlait, pas un seul mot fut échangé. Silence complet. Mais j'avais réalisé que je venais de tuer, sans scrupule, je les ai abattues, l'une de mes pires ennemies.
Eh voula les amis !
Je suis de retour avec un nouveau chapitre !
Désolée de ne pas être régulière dans mes post, mais dites vous que ce n'est pas vraiment facile de le faire dans le cas d'une collaboration étant donné que nous avons toutes les deux nos occupations de nos côtés ^^'...
Don voilà, j'espère tout de même que ce chapitre vous aura plu ! :D
Tcho ! ~
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro