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Chapitre 6


Les genoux repliés sous ses fesses, Tamaki s'allongea à moitié sur la table pour atteindre un stylo qui avait roulé de l'autre côté. Une fois son butin en main, il se rassit correctement et se pencha de nouveau sur son cahier d'exercices. Il griffonna une réponse rapide puis mordilla le bout de son crayon tandis qu'il déchiffrait la question suivante.

Le crissement métallique d'une clé qui tournait dans la serrure le sortit de ses pensés. Il se redressa

repoussant son cahier un peu plus loin et se tourna vers la porte qui s'ouvrait pour laisser entrer une femme brunes aux yeux cernés par la fatigue.

« Bon retour à la maison ! »S'exclama Tamaki avant qu'elle n'ai put dire quoi que ce soit.

La jeune femme sourit devant l'enthousiasme de son fils.

« Je suis rentrée. » Fit-elle en enlevant ses chaussures qu'elle rangea dans l'entrée. « Désolée d'arriver aussi tard, il y a eut une forte affluence de blessée cet après-midi. »

« Encore une attaque de vilain ? »

« Il semblerait. »

Tamaki l'entendit soupirer alors qu'elle déposait sa veste sur une chaise, il aurait voulu lui poser encore pleins d'autres questions sur l'attaques mais ce retient en voyant l'air lasse de sa mère alors qu'elle se défaisait de sa veste. Elle s'approcha ensuite de lui et passa une main dans ses cheveux qu'elle ébouriffa affectueusement en guide de salutation. Tamaki la laissa faire sans protester, il savait que les journées à l'hôpital étaient épuisantes et que sa mère faisait de son mieux pour bien s'occuper de lui malgré ses horaires souvent tardives.

« Tu as fait tes devoirs ? » Demanda la jeune femme en se penchant par dessus son épaule pour lire ce qu'il y avait marqué dans son cahier.

« J'ai presque fini. » Acquiesça Tamaki en se concentrant de nouveau sur ses exercices.

« Super. » Le félicita -t-elle en lui ébouriffant de nouveau ses cheveux bruns si semblables aux siens . Elle déposa sa veste sur sa propre chaise puis elle s'éloigna pour rejoindre l'espace destiné à la cuisine. « Tu veux manger quoi ce soir ? »

Son fils prit le temps de finir d'écrire sa phrase et de remettre ses stylos dans sa trousse avant de répondre d'un ton détaché.

« Est-ce qu'on pourrait manger du bœuf ? »

« De la viande ? » Releva la jeune femme, surprise.

Elle lui jeta un coup d'œil par dessus le comptoir qui servait de séparation entre la minuscule cuisine et la pièce commune. Tamaki évita son regard, rangeant ses affaires dans son sac qu'il partit déposer près de l'entrée quelques mètres plus loin.

« C'est rare que tu veuilles manger de la vraie viande. »

C'est vrai qu'ils étaient plutôt habitués à consommer de la nourriture plus industrielle avec plus de produits chimiques qu'autres choses.

«C'est rien, oublie. » Marmonna Tamaki en revenant s'installer à sa place. « Je sais que c'est cher et qu'on ne pas en acheter... »

« Il n'y a pas de problème. » Le coupa sa mère d'une voix douce. « Je peux pas en faire aujourd'hui, mais j'en achèterais la prochaine fois. Et pour ce soir tu as une préférence ?»

« Comme tu veux. »

Elle hocha la tête et s'affaira à préparer des nouilles instantanées , sûrement parce qu'il était déjà tard et que c'était le plus rapide à faire. Elle mit l'eau à bouillir et sortit deux bols en plastique assorties où elle transféra deux portions de nouilles déshydratées en boîte. Bien sûr ils auraient pût directement manger dans le pot, mais le fait de manger dans de la vaisselle, aussi vétuste soit-elle, donnait presque l'impression de consommer un vrai repas. Quand l'eau fut prête elle la versa dans les bols et profita du corps temps d'infusion pour sortir ses baguettes et celles de son fils. Elle apporta ensuite le repas sur la table où elle s'assit au côté de l'enfant qui ne perdit pas de temps pour se jeter sur la nourriture malgré la chaleur qui se dégageait du bol.

« Dis moi Tamaki. » Fit la jeune femme alors qu'elle entamait également son repas. Elle attendit que son fils avale sa bouchée avant de lui lancer d' un regard entendu. « Tu utilise ton alter en ce moment ? »

Le petit brun baissa les yeux sur son plat. et rentra la tête dans ses épaules. Il aurait dû s'y attendre en lui parlant de la viande, sa mère n'était pas naïve et avait très bien comprit pourquoi il voulait subitement manger un aliment qui leur était plutôt inhabituel.

« Désolé... » Murmura-t-il un peu honteux, il remua mollement ses nouilles sans oser relever la tête vers sa mère dont il sentait le regard peser sur ses épaules. « Je sais que tu n'aimes pas l'alter de Papa mais- »

« C'est bon. » L'interrompit-elle, posant une main rassurante sur ses cheveux. « C'est aussi ton alter, tu as le droit de l'utiliser du moment que tu ne fais de mal à personne. »

« Hm. »

Sa mère laissa glisser sa main dans les mèches brunes de l'enfant si semblables au siennes puis reprit tranquillement son repas.

« Et du coup, que veux tu faire après avoir mangé du bœuf ? »

« Essayer de faire pousser des cornes. » Répondit Tamaki en portant son bol à ses lèvres pour en finir le contenu.

« Des cornes ? » S'amusa la jeune femme, elle se leva pour débarrasser et attrapa les deux récipients maintenant vide.

« Mirio pense que ce serrait cool d'avoir des cornes. » Expliqua le brun d'un ton peu convaincu. « Je vois pas trop en quoi, mais bon. »

Sa mère rit doucement, déposant les bols dans l'évier pour faire la vaisselle. Elle laissa couler l'eau un moment en attendant qu'elle chauffe, puis nettoya les ramequins.

« Faites attention à ne pas vous blesser quand même. » Le prévient-elle.

« Bien sûr ! Heureusement que je suis là, sinon Mirio ferrait n'importe quoi avec son alter. » Assena très sérieusement Tamaki ce qui fit de nouveau rigoler la jeune femme.

« D'ailleurs en parlant de Mirio. » Reprit-elle en déposant les bol sur l'égouttoir. Elle s'essuya les mains puis revient en quelques pas près de la table qui prenait une bonne partie du petit salon. « Tu as pu récupérer le numéro de téléphone des parents de ton ami ? »

Tamaki hocha doctement la tête et partit chercher dans son sac le bout de feuille sur lequel était inscrit le dit numéro, puis revient le donner à sa mère.

« Il a demandé pourquoi tu le voulais. » Lui dit-il avec une nonchalance feinte tandis qu'il lui tendait le papier.

La jeune femme sourit, entendant clairement l'interrogation sous entendue. Son fils aussi se demandait pourquoi elle voulait joindre les parents de son meilleur ami.

« Vous verrez bien tous les deux. » Éluda t-elle. « Il est l'heure de se coucher sinon tu vas être fatigué demain. ».

Tamaki fit la moue mais ne protesta pas, il n'aimait pas être fatigué pendant l'école, ça l'empêchait d'écouter en classe et lui donnait plus de travail à faire à la maison pour apprendre ses leçons. Il embrassa donc sa mère sur la joue, et partit rejoindre son lit sous le regard tendre de la jeune femme.

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Mirio semblait si surexcité que le vélo sautillait presque à chacun de ses mouvements. Tamaki l'observa dubitativement, il prit le temps de bien refermer la porte de son immeuble avant de rejoindre le blond qui l'attendait devant chez lui comme tous les matins.

« Bonjour. »

« Tu dors chez moi ce week-end ! » S'écria Mirio en s'agitant de plus belle.

« Je sais. » Soupira Tamaki, il se sentait déjà épuisé par l'enthousiasme de son ami. « J'ai dû préparer mes affaires hier soir. »

Il lui désigna le sac supplémentaire qu'il portait sur le dos puis profita du fait que Mirio avait arrêté de sautiller pour s'installer derrière lui sur le porte bagage, il resserra les sangles de ses sacs pour en diminuer un peu le poids qui pesait sur ses épaules.

« Tu n'es pas content de venir chez moi ? » Demanda son ami en poussant sur le sol pour donner un peu d'élan au vélo et leur permettre de partir sans trop de problème. « T'as pas l'air heureux. »

« Si. » Démentit pourtant Tamaki, il prit un peu de temps pour répondre, laissant son regard se perdre dans les rues que le soleil commençait à peine à venir réchauffer de ses doux rayons hivernal. « C'est juste que... Et si tes parents ne m'aime pas ? »

« Oh ! » Fit le blond en comprenant que son ami avait peur de faire une mauvaise impression, il eut un petit sourire amusé. « Ne t'inquiète pas ma famille adore tout le monde ! »

« Hm. »

Mirio partit alors dans de grandes explications sur toute sa famille et si ses mains n'étaient pas obligée de rester sur le guidon pour contrôler la direction du vélo, il aurait certainement joint les gestes à la parole pour appuyer ses propos, en bon Italien qu'il était. Son discours bien que décousus, apaisa quelque peu Tamaki qui ferma bientôt les yeux et se laissa bercer par la voix de son meilleur durant la fin du trajet.

En arrivant à l'école, il n'avait pas retenu grand chose de ce que lui avait dit Mirio, mais il était un peu plus détendu bien qu'il appréhendait toujours la rencontre avec les parents du blond. Et s'ils le trouvaient bizarre ? Ou qu'ils s'énervaient parce qu'ils étaient trop timide pour répondre à leurs questions ? Et Mirio lui avait -il pas dit que son père était sévère ? Oh, et si jamais il apprenait qu'il s'entraînait en secret avec son fils alors qu'ils n'avaient pas le droit ?!

La journée passa avec une lenteur affolante pour l'un qui était surexcité par le week-end qui s'annonçait, et beaucoup trop vite pour l'autre qui sentait une boule d'angoisse grandir en lui à mesure que le soir approchait.

« Je vais pouvoir te montrer ma collection de mangas ! » S'extasiait Mirio alors qu'il décrochait l'anti-vol de son vélo. « J'ai tous les One pièce, tu vas voir c'est trop cool. »

Ça devait bien être la dixième fois qu'il répétait ce qu'il avait prévue de faire, ajoutant de nouveaux détails à chaque fois.

« Ce serra la première fois que je vais voir où tu habite. » Fit remarquer Tamaki, il suivit le blond qui poussait sa bicyclette en dehors des grilles de l'école, il y avait encore trop de monde dans la rue pour pouvoir monter sur le vélo sans risquer de rentrer dans quelqu'un.

« Ah d'ailleurs... » Commença ce dernier. Il se gratta la nuque et grimaça un sourire un peu gêné. « Il va falloir prendre le train pour aller chez moi. »

« Quoi ? » Tamaki se retourna à demi vers lui tout en continuant de marcher, pas sur d'avoir bien comprit. « Mais je croyais que tu habitait pas très loin de chez moi. »

« En fait... Pas vraiment. »

Le brun fronça les sourcils, ne saisissant pas vraiment ce que tentait de lui dire son ami. Celui-ci avait le regard fuyant et les joues rouges, ce qui ne fit que renforcer l'incompréhension de Tamaki.

« Comment ça ? » Demanda -t-il, intrigué par l'attitude inhabituelle du blond.

« Je prends le train pour venir chez toi le matin. » Avoua Mirio, les yeux fixés sur son vélo.

Tamaki s'arrêta brusquement de marcher, forçant Mirio à en faire de même pour ne pas le laisser se faire distancer.

« Tu prends le train tous mes matins ? » Répéta t-il, incrédule. « Mais tu m'avais dit que tu étais juste à côté ! »

Mirio quitta enfin son vélo du regard pour regarder le brun, dont les yeux s'étaient légèrement écarquillés sous la surprise, c'était la première fois qu'il entendait son ami haussé la voix, lui qui était toujours si calme et discret.

« Euh, oui ? » Fit-il à voix basse observant son ami qui le fusilla du regard.

Un pincement désagréable serra le cœur de Tamaki. Ça faisait plus d'un an et demi que le blond venait le chercher chaque matin et le raccompagnait le soir, et pendant tout ce temps il ne lui avait jamais dit qu'il devait prendre les transports pour venir. Est-ce que s'il n'avait pas dû aller chez lui aujourd'hui, Mirio ne lui aurait jamais dit ?

« Je ne pensais pas que tu étais du genre à mentir. » Trancha froidement Tamaki.

Si Mirio lui avait mentit sur un sujet aussi simpliste, sur quoi d'autre encore avait-il omit de lui dire des choses ? C'était peut être idiot, mais il se sentait trahit. Il avait beaucoup de mal à accorder sa confiance aux autres et le blond était le seul ami qu'il avait réussi à se faire, il ne supportait pas qu'il puisse lui cacher quoi que ce soit. Le soupire que poussa le blond fit enfler un peu plus son mécontentement, il ne réalisait même pas que son mensonge l'avait blessé !

« Si je t'avais dit la vérité, tu n'aurais pas voulu que je vienne. » Répondit doucement Mirio

« Hm. »

C'était peut être le cas, mais ça restait un mensonge. Tamaki croisa les bras contre sa poitrine d'un air renfrogné.

« Je ne veux plus que tu vienne. » Assena -t-il. Il lui tourna le dos pour ne pas avoir à affronter son regard et reprit son chemin pour s'éloigner.

« Quoi ?! » S'écria Mirio complètement défait. Il lâcha son vélo qui s'écrasa par terre pour rattraper Tamaki et lui agripper les poignets, le forçant à s'arrêter. « Pourquoi ?! »

Sans chercher à se dégager, le brun baissa la tête, ne voulant pas affronter les yeux violines que son ami vrillaient sur lui. Il observa les mains qui le serraient un peu trop fort, colorant sa peau de légères traces rouges.

« Parce qu'à cause de moi tu dois te lever tôt. » Marmonna t-il finalement après un moment de silence qui leur parut effroyablement long.

« Raconte pas n'importe quoi ! » Répliqua Mirio resserrant sa prise sur les bras de son ami à cause de l'agacement. « Ça fais des mois qu'on fait comme ça, il est pas question de changer. »

« Mirio- »

« En plus je me réveille tout le temps tôt. » Le coupa-t-il. « Que je vienne ou pas, ça ne changerait rien. J'ai à peine cinq minutes de trajet ! »

« Mirio, tu me fais mal. » Murmura Tamaki, la tête baissée.

« Oh ! D-désolé ! »

Il desserra immédiatement sa prise sur les poignets du brun sans pour autant le lâcher. Tamaki sentit un long moment le regard du blond peser sur lui, mais il n'osa pas relever la tête. Il avait peur de ce qu'il pourrait y lire. Et si Mirio ne voulait plus être ami avec lui ? Ce ne serrait pas étonnant après ce qu'il lui avait dit. C'était méchant et Mirio ne méritait pas ça. Mirio méritait mieux que lui comme ami et-

« Rentrons chez moi. »

La voix de Mirio sortit le petit brun de ses pensées. Le blond libéra un des ses poignets et revient sur ses pas pour récupérer son vélo, l'entraînant avec lui. Il remit difficilement la bicyclette sur ses deux roues avec son seul bras libre, l'autre toujours agrippé à celui de Tamaki qui n'osa rien lui dire. Toujours d'une seule main, Mirio poussa son vélo sur le chemin.

« Tu peux prendre le train ou tu préfère qu'on y aille à pied. » Demanda -t-il sans adresser un seul regard à Tamaki.

« .... Train. »

Sans rien ajouter de plus, Mirio prit la direction de la station de train en bas du quartier entraînant son ami à sa suite. Tamaki se laissa conduire en silence tête baissée, il ne dit rien quand Mirio paya le billet de train pour lui et ne parla pas non plus durant les cinq minutes d'attentes sur le quai. La main de Mirio sur son avant-bras semblait lui brûler la peau tant il le tenait fort, comme si le blond avait peur qu'il ne s'enfuit s'il relâchait à peine son étreinte. Il ne lui lâcha le bras que lorsqu'il dû porter son vélo pour entrer dans la rame, prenant soin de pousser Tamaki en avant pour être sûr qu'il passe devant lui.

Tamaki le laissa faire sans protester, il comprenait pourquoi Mirio agissait ainsi avec lui. Mais de toute façon ce n'était pas comme s'il avait le choix, sa mère n'était même pas là ce week-end et il était obligé de dormir chez Mirio. Il écarquilla légèrement les yeux en réalisant ce qu'il était en train de penser, bien sûr que non il n'était pas obligé d'aller chez lui, il pouvait toujours appeler sa mère et elle trouverait bien un autre arrangement comme d'habitude, mais... Mais lui aussi s'était réjouit de passer le week-end chez son meilleur ami et il n'avait pas envie que tous ça soient gâchés par une dispute, même si Mirio l'avait blessé en lui mentant pendant tout ce temps.

Pendant que Mirio calait son vélo dans l'un des emplacements prévue à cet effet, il se faufila entre les passagers pour se réfugier dans un coin un peu isolé dans l'angle d'un mur et du dossier de deux sièges. Il n'y avait pas énormément de monde, mais Tamaki se sentait toujours mal à l'aise lorsqu'il prenait le train. La foule d'inconnus qui se serrait les uns contre les autres, les gens qui s'insultaient pour avoir une place assise et toujours cette sensation de confinement qui l'angoissait. S'il arrivait un accident il ne pourrait même pas sortir.

Mirio le rejoins peut après le départ de la gare, s'adossant contre la paroi du train à côté de lui mais sans lui accorder un regard et en gardant une certaine distance qui lui parut tellement anormal. Il n'avait jamais réalisé à quel point Mirio pouvait être proche de lui physiquement. Toujours à s'appuyer contre lui, attraper son bras ou effleurer son épaule. Mirio était quelqu'un d'extrêmement tactile avec lui et Tamaki ne le réalisait que maintenant qu'il se tenait éloigné. Pourtant il ne fit rien pour y remédier et le trajet ce fit dans le silence, rythmé par les nombreux arrêts et le flot continuel des gens qui montaient et descendaient.

Au bout d'un moment, Tamaki arrêta de regarder fixement devant lui pour jeter un regard en coin à Mirio. Ça faisait bien plus de dix minutes que le train avait démarré alors que le blond lui avait affirmé pour en avoir pour deux fois moins de temps lorsqu'il se rendait chez lui le matin, visiblement Mirio lui avait mentit sur ça aussi.

Remarquant le regard de Tamaki sur lui, Mirio tourna la tête vers le brun et se mit à le dévisager également. Gêné par les grands yeux violets posés sur lui, Tamaki baissa les siens et les fixa sur le sol. Il lui jeta un coup d'œil à la dérobé et rougit en voyant que Mirio le dévisageait toujours.

« Arrête de me regarder comme ça. » Marmonna-t-il en esquivant de nouveau son regard.

« C'est débile de se disputer pour ça. » Répliqua Mirio en se retournant complètement vers lui, les bras croisés

« J'aime pas les menteurs. »

Il y eu un instant de silence avant que Mirio ne reprennent d'un ton presque solennel :

« Je te promet que je te mentirai plus jamais. »

Tamaki releva la tête vers lui, un peu surprit. Mirio le fixait avec un air sérieux qui n'allait pas du tout avec ses grands yeux brillants, il avait décroisés ses bras et porté sa main droite contre son cœur, comme s'il prononçait un serment.

« ... Je n'aime pas non plus ceux qui ne tiennent pas leur promesse. » Prévient doucement Tamaki.

Les traits de Mirio se détendirent brusquement et il lui adressa un de ses larges sourires pleins de dents auxquels Tamaki était beaucoup plus habitué.

« Alors je vais faire en sorte de ne jamais la rompre ! »

Tamaki hésita un instant avant de lui renvoyer maladroitement son sourire, le coin de ses lèvres se tordant timidement. Cela sembla enchanter encore plus le blond qui allait ajouter quelque chose, lorsqu'il fut interrompu par la voix robotique qui annonçait le prochain arrêt. Mirio se retourna brusquement vers la fenêtre -ce qui fit sursauter Tamaki- puis se mit presque à sautiller alors que le train ralentissait plus ou moins doucement. Il se tourna vers Tamaki pour lui attraper le poignet.

« Viens on est arrivés ! » Lança-t-il en le tirant si joyeusement vers la sortie qu'il faillit oublier de récupérer son vélo.

C'était la première fois qu'ils se disputaient

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