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Chapitre 9 | Une proposition incongrue (2)

— C'est dans cet état de désespoir que j'ai envisagé des actions que je n'aurais jamais envisagées dans des circonstances normales. C'était une erreur tragique, mais c'était la dernière idée qui me paraissait viable pour sauver ma mère. Alors...

— Alors tu as pensé que le vol serait le moyen le plus rapide d'obtenir cet argent, et que cela résoudrait ton problème, devine aisément Gabriel.

— Exactement. C'est insensé, pardon. Je ne pensais pas vraiment aux conséquences, seulement à la possibilité d'avoir une chance de sauver ma mère, même si cela voulait dire franchir des limites que je n'aurais jamais imaginé franchir.

De nouveaux sanglots m'envahissent, des vagues de désespoir qui secouent mon corps de manière incontrôlable. Mon souffle est erratique, entrecoupé de hoquets douloureux. Cependant, Gabriel intervient avec une tendresse palpable. Il dépose une main sur mon épaule, une main à la fois ferme et délicate, qui semble comprendre et apaiser chaque frémissement de ma détresse. La chaleur de son contact est un baume inattendu, enveloppant mon épaule dans une étreinte douce mais ferme, comme pour m'ancrer dans le présent et m'assurer que je ne suis pas seule dans cette épreuve.

Sa main, bien que légère, exerce une pression rassurante, comme une promesse silencieuse de soutien et de compréhension. Ses doigts, légèrement tremblants mais pleins de bienveillance, m'invitent à me raccrocher à ce moment de réconfort. Le contact est chaleureux et inattendu, offrant une pause bienvenue au tourbillon de ma culpabilité.

— Ce n'est pas bête, reprend-t-il d'un ton gentil et rassurant. Je ne peux même pas imaginer la difficulté de ce que vous traversez. Certes, je ne connais pas Paula aussi bien que toi (sa remarque, bienveillante et légère, me décroche un petit rire nerveux), mais je sais qu'elle est une femme extraordinaire. Elle a vraiment de la chance de t'avoir comme fille, prête à tout, même à prendre un tel risque pour l'aider.

Sa remarque a le pouvoir de réchauffer mon cœur, un contraste frappant avec la tempête émotionnelle que je ressens. Le respect et la sincérité dans ses paroles sont presque palpables, et je me sens à la fois touchée et plus confiante. Je sens la pression de sa main me rappeler que je suis entourée de compréhension, même si ma culpabilité persiste, comme une ombre qui refuse de se dissiper. Toutefois, ma culpabilité demeure, comme une ombre persistante, me rappelant chaque instant ma faute.

— Merci, mais cela ne justifie en rien ce que j'ai fait. Cela ne me ressemble pas.

Gabriel rompt le contact entre sa main et mon épaule, se levant avec une grâce naturelle. Il semble plonger dans une réflexion profonde, ses traits se concentrant en une expression pensive. Après quelques instants, il se tourne vers moi avec une détermination douce.

— Paula a toujours été là pour moi, d'autant plus après la mort de ma mère. Je serais ravi de vous aider toutes les deux.

Je secoue doucement la tête, une incrédulité visible dans mon expression.

— Je ne peux pas accepter. Tu n'as pas à faire ça, d'autant plus que je n'ai pas été très honnête.

Gabriel se place à côté de moi sur le lit, faisant attention à me laisser un espace suffisant pour que je ne me sente pas oppressée. Sa présence est à la fois apaisante et réconfortante, comme un phare dans la tempête. Il insiste :

— Si, tu peux ! Disons que c'est mon prix pour que je ne te dénonce pas à mon père ou à ma terrible marâtre.

Nous échangeons un rire sincère qui allège un peu l'atmosphère chargée de la pièce, mais je reste encore hésitante. Je lui explique :

— Ce serait un trop gros service. De plus, je ne pourrai pas te rembourser.

Gabriel lève les yeux au plafond, comme pour marquer qu'il est en pleine réflexion, puis se tourne vers moi avec une expression décidée :

— Je dois avouer que j'aurais également besoin d'un petit service de mon côté.

Je suis toute ouïe, l'espoir grandissant en moi. Si nous pouvons nous rendre mutuellement service, cela me permettrait d'accepter son aide sans me sentir redevable. Gabriel poursuit :

— Si je me souviens bien, c'est toi que j'ai bousculée après la dispute avec mon père dans son bureau, il y a quelques semaines ?

— C'est vrai, je confirme, étonnée qu'il se souvienne de ce détail. Je suis surprise que tu t'en souviennes !

— Je suis très observateur. Et contrairement à ma belle-mère, je porte une vraie attention à notre personnel. D'ailleurs, merci pour tout le travail que vous faites.

Je réitère mes propos, mais Gabriel semble être d'une empathie sincère qui contraste fortement avec l'attitude distante des autres membres de sa famille. Il ne peut vraiment pas appartenir à cette famille. Il est bien trop bienveillant et attentionné.

— Donc, pour résumer, ce jour-là mon père me reprochait une énième fois de ne pas être marié, afin de lui offrir un héritier.

Il marque une pause, ses yeux s'illuminant d'une lueur à la fois résignée et frustrée, comme s'il revisité un vieux conflit douloureux. Il continue, sa voix teintée de dépit :

— Depuis des années, mon père insiste pour que je me conforme à ses attentes traditionnelles. Il est obsédé par l'idée de perpétuer le nom de la famille à travers une union arrangée, surtout maintenant que je suis l'héritier désigné. Depuis le décès de ma mère, il ne considère plus le mariage comme une affaire de sentiments, mais comme un contrat d'alliance destiné à renforcer notre position sociale et économique. Il a toujours été rigide et attaché aux traditions du passé, comme s'il vivait encore au dix-huitième siècle.

Il soupire, les épaules légèrement voûtées, visiblement accablé par le poids de ces attentes. Son regard se perd un instant, cherchant peut-être des réponses qu'il n'a pas encore trouvées.

— Quoi qu'il en soit, je refuse catégoriquement d'obéir à ses ordres. Je n'ai pas envie de passer ma vie aux côtés d'une femme choisie pour moi sur la base de considérations économiques ou familiales. Je veux épouser quelqu'un avec qui je pourrais partager une véritable connexion, une relation fondée sur l'amour et le respect mutuel. Je crois qu'une telle union doit être fondée sur des sentiments sincères, pas sur des compromis dictés par des traditions obsolètes.

Son expression se fait plus douce, presque vulnérable, alors qu'il termine sa réflexion. Cette déclaration révèle un contraste profond avec la rigidité de son père, soulignant le dilemme personnel que Gabriel affronte quotidiennement dans un monde où les attentes familiales entrent en conflit avec ses propres désirs.

— Je comprends ta position et je la soutiens. Également, je me demande comment une telle mentalité peut encore exister au vingt-et-unième siècle. Mais je suis perdue. Comment vais-je pouvoir t'aider ?

Gabriel se redresse légèrement, ses yeux brillants d'une détermination tranquille. Il semble peser ses mots avec soin, comme s'il cherchait à formuler une demande à la fois audacieuse et cruciale. Il tourne son regard vers moi, une étincelle d'espoir mêlée de résignation dans ses yeux.

— Eh bien, je voudrais que tu m'épouses, Mia !

Le silence qui suit est chargé de suspense et d'émotions conflictuelles. La question résonne dans ma tête comme un écho persistant, un dilemme éthique et personnel auquel je dois faire face. Mon cœur bat la chamade, pris entre la compassion pour Gabriel et les réalités de ma propre situation.

***

Hello, comment ça va ?

- Quels sont vos avis sur ce chapitre ?

- Comment jugez-vous la réaction de Gabriel face à tout cela ?

- Vous attendiez-vous à la proposition de Gabriel ?

- Que va répondre Mia et que va-t-il se passer dans la suite du roman ?

N'oubliez pas de me laisser un petit vote et des commentaires !! A demain !

xoxo

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