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Chapitre 8 | Dernière solution (1)

Depuis que je suis rentrée chez moi, j'ai plongé mon nez dans mon ordinateur, parcourant des forums, des articles médicaux et des témoignages de personnes ayant traversé des situations similaires, à la recherche d'une solution pour sortir ma mère de cet enfer. Malheureusement, mes recherches sont peu fructueuses. Chaque clic de souris, chaque nouvelle page ouverte ne fait qu'ajouter à mon désespoir. Les principaux résultats se résument à des médicaments ou un recours à la greffe. Cependant, dans le cas de ma mère, les deux solutions ne sont pas envisageables. Les médicaments ne sont qu'un pansement sur une plaie béante, et la greffe, une solution lointaine et incertaine, semble hors de portée.

Je retrouve finalement ma mère pour le dîner. La petite cuisine est remplie de l'arôme réconfortant du riz chaud et du bruit familier de nos assiettes en faïence, pourtant, une lourdeur invisible semble peser sur la pièce. Étrangement, elle semble en meilleure forme que moi.

— Comment vas-tu ma Mimi ? me demande ma mère en me servant mon assiette de riz.

Sa voix douce et aimante contraste avec la dure réalité de notre situation. Je me contente seulement de hausser les épaules. Je ne sais sincèrement pas comment je me sens, comme si mes émotions étaient figées dans un brouillard épais. Certes, je ressens de la peur quant à l'état de santé de ma mère, mais j'ai eu un peu le temps de digérer le choc de la nouvelle et je suis à la recherche de solutions. Je suppose que je suis encore dans une phase de déni, accrochée à l'espoir ténu d'une solution miraculeuse.

Ma mère m'adresse un sourire timide. Ses yeux, bien que fatigués, brillent d'une lueur d'espoir qui me donne presque envie d'y croire moi aussi. Je lui retourne la question :

— Et toi Maman ?

— Je vais bien. Enfin, je vais aussi bien qu'on puisse aller dans ma situation.

Elle dit cela avec un calme résigné qui me fend le cœur, son ton légèrement tremblant trahissant une inquiétude qu'elle tente de masquer.

— Ne t'en fais pas, je vais tout faire pour trouver un moyen qu'on te soigne au plus vite ! Je te le promets !

Mon propre désespoir s'entend dans ma voix, mais je veux y croire, pour elle. Un léger rictus étire le coin des lèvres de ma mère. Elle pose sa main sur la mienne, sa peau chaude et réconfortante malgré tout.

— Je suis confiante dans l'efficacité des médicaments qui m'ont été prescrits, dit-elle, et je me sens déjà mieux.

Sa voix est douce, mais je peux percevoir une note de fragilité, comme si elle s'efforçait de me convaincre autant que de se convaincre elle-même. Toutefois, je suis persuadée qu'il ne s'agit que d'un effet placebo. Selon les dires du médecin, l'état de son foie est trop aggravé pour que les médicaments aient une réelle efficacité. Mais je garde ces pensées pour moi, ne voulant pas ternir le fragile espoir qui semble la porter. Cependant, si ça l'aide psychologiquement à tenir le coup, c'est toujours ça de gagné. Je la regarde, assise là, si forte et si vulnérable à la fois, et je me promets de redoubler d'efforts. Parce qu'elle mérite plus que ces faux espoirs.

Je la couche dans son lit, ajustant doucement les couvertures autour de ses épaules, puis m'installe dans le salon pour me vider la tête avec une séance de yoga. La maison est silencieuse, seule la lueur douce des lampes éclaire la pièce. Comme d'habitude, je déplie mon tapis de sol et lance une vidéo sur mon ordinateur portable. Le tapis, d'un bleu apaisant, porte encore les marques de mes séances précédentes, chaque pli et chaque froissement racontant une histoire de recherche de paix intérieure. Je suis les exercices avec beaucoup d'application. L'instructeur à l'écran, avec sa voix douce et encourageante, guide mes mouvements avec précision.

Je réussis les figures sans trop de difficulté, en forçant légèrement sur mes courbatures dues au travail épuisant que j'effectue au manoir depuis près d'un mois. Mes muscles protestent légèrement, mais la familiarité des positions et la régularité des respirations m'apportent un réconfort bienvenu. Je parviens à vider mon esprit des pensées qui me pèsent ces derniers temps. Chaque inspiration est une vague de calme qui chasse peu à peu les nuages sombres de mes inquiétudes. Je prends de profondes respirations, profitant de l'absence du poids qui compressait ma poitrine depuis bien trop longtemps. La tension s'échappe de mes épaules et de mon dos, remplacée par une sensation de légèreté presque oubliée.

Chaque position permet d'étirer mes muscles et de détendre mon corps. La posture du guerrier renforce mes jambes tremblantes, la pose de l'enfant me replie sur moi-même, offrant un abri temporaire à mon esprit tourmenté. Cela faisait un bon moment que je ne m'étais pas sentie autant détendue. Le flux harmonieux des mouvements m'enveloppe, chaque transition fluide entre les postures crée une danse silencieuse, un ballet de sérénité.

Tandis que mon corps se débarrasse enfin de toute la tension qui l'habitait, mon esprit ne semble pas encore enclin à en faire de même. Des pensées furtives s'infiltrent, perturbant la tranquillité que je tente de cultiver. Il navigue entre la musique apaisante de la vidéo de yoga et la recherche intensive de solutions pour que ma mère puisse recevoir une greffe de foie. Les notes mélodieuses de la musique semblent se fondre avec mes préoccupations, créant un étrange mélange de paix et d'angoisse. J'ai beau essayer de me concentrer sur ma séance de sport, mais je réalise rapidement que je ne serai pas tranquille. Les mouvements deviennent mécaniques, mon esprit retournant inévitablement à mes angoisses.

Contente malgré tout d'avoir pu me détendre dix minutes, je range mes affaires et me couche dans mon lit. La fatigue physique n'a pas complètement chassé l'épuisement mental. Je ne peux m'empêcher de garder en tête que l'argent résoudrait tous nos problèmes. Les images de billets de banque et de factures payées flottent devant mes yeux fermés. J'aimerais tellement être riche pour ne pas avoir à me soucier de toutes ces questions. Mais comment gagner autant d'argent pour nous mettre à l'abri ? Chaque solution envisageable semble se dissoudre dans l'incertitude. Je pourrais éventuellement tenter ma chance au loto, mais la probabilité de décrocher le gros lot est trop faible. Les chiffres et les statistiques défilent dans mon esprit, renforçant mon sentiment d'impuissance.

Je tente de m'endormir tant bien que mal, et trouve finalement le sommeil, avec le souvenir des œufs précieux des Montclar. Leurs éclats dorés et leurs surfaces ornées hantent mes rêves, symboles d'une richesse inaccessible mais terriblement tentante.

***

Bonjour à tous ! Comment allez-vous ?

Désolée, je sais que cette partie n'est pas la plus intéressante pour vous, mais je ne pouvais pas couper après, vous verrez, le chapitre de demain est... croustillant !

- Avez-vous apprécié le chapitre ?

- Que pensez-vous qu'il se passera ensuite ?

- Comment Mia va-t-elle se débrouiller pour soulager ses angoisses ?

Merci beaucoup pour vos votes et commentaires ! A demain !

xoxo

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