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Chapitre 30 | Une fin heureuse ? (1)

Son apparence est immuable, empreinte d'une élégance sereine et d'une assurance inébranlable qui contraste vivement avec la scène tendue. Ses yeux, toujours aussi perçants, se posent sur moi avec une intensité qui me fait frémir. Une vague de confusion et de peur mêlées m'envahit, telle une mer agitée. Je ne peux que me demander ce qu'il fait ici, pourquoi ma mère aurait accepté son aide, ou peut-être même son intervention, dans une affaire aussi personnelle, et si Isabelle est au courant.

— Gabriel... je murmure, la voix tremblante de surprise et de méfiance. Que fais-tu ici ?

— Mia, je peux expliquer... dit-il d'une voix calme mais chargée de sous-entendus.

Ma mère, encore visiblement mal à l'aise, se lève et s'avance vers moi. Elle semble petite face à la situation, comme une enfant prise en faute. Ses mains tremblotent légèrement, trahissant son anxiété.

— Je... je voulais te parler, mais je ne savais pas comment... (Ses mots sont hésitants, presque suppliants.) C'est Gabriel qui a eu l'idée de cette formation. Il m'a proposé son aide, et... je ne savais pas comment le refuser. Les frais sont bien plus élevés que ce que je pouvais imaginer.

— Comment as-tu pu accepter ça sans me consulter ? je demande, la voix se brisant sous le poids de l'émotion.

Gabriel, observant la scène avec une expression neutre mais attentive, se déplace légèrement, comme pour montrer qu'il est prêt à écouter et à discuter. Ma mère essaie de rassembler ses pensées, ses mains tremblant légèrement, alors que ses yeux cherchent un réconfort dans le sol.

— Je pensais que c'était une bonne opportunité pour toi, et... je voulais que tu aies la meilleure chance possible, même si cela signifiait accepter de l'aide de Gabriel, après ce qu'il s'est passé entre vous.

Elle baisse les yeux, visiblement honteuse. Je me sens déchirée entre la gratitude pour l'opportunité et la colère d'avoir été mise devant le fait accompli. La scène se déroule comme un film dramatique dans ma tête, chaque mouvement, chaque expression s'imprimant de manière indélébile. Une profonde tristesse s'installe en moi, comme une brume obscure sur un paysage autrefois lumineux.

— Je dois réfléchir à tout ça.

Ma voix est fermée, le regard détourné de Gabriel. Ce dernier hoche la tête en signe de compréhension, mais son regard ne quitte pas le mien. La pièce reste remplie d'une tension palpable, et je me demande comment tout cela va se résoudre.

Nous restons ainsi, quelques minutes, puis Gabriel finit par briser le silence :

— Mia, s'il te plaît. Je ne peux pas vivre sans toi. Je sais que mes sentiments sont réciproques.

Il a raison, je ne peux pas ignorer mon cœur qui bat à tout rompre, les papillons dans mon ventre et la chaleur qui me prend les joues. Cependant, le sentiment de crainte que j'éprouve vis-à-vis de la menace proférée par Isabelle est plus important que cela. Je ne peux pas prendre le risque de mettre ma mère en danger. Je préfère être triste plutôt que de compromettre sa sécurité.

Je fais signe à Gabriel de parler dehors, je ne veux pas que ma mère apprenne toute la vérité sur le faux mariage. Avant de quitter l'appartement, j'embrasse ma mère avec une tendresse mêlée de regret.

— Désolée ma Mimi, je ne voulais pas te contrarier...

— Ne t'en fais pas Maman. J'apprécie beaucoup que tu aies voulu m'offrir le plus bel avenir possible. Je ne t'en veux pas.

Je la serre longuement contre moi, puis rejoins Gabriel en dehors de l'appartement. Nous décidons de nous poser dans un petit parc, qui se trouve non loin de mon immeuble. La lumière du crépuscule baigne le parc d'une douceur dorée, alors que les enfants commencent à quitter les lieux, laissant place à une ambiance plus intime.

— Mia, commence-t-il.

— Laisse-moi commencer s'il te plaît.

Je prends une profonde inspiration, le cœur lourd et réfléchis rapidement à la stratégie à adopter. Peut-être qu'il faut que je lui dise la vérité sur le chantage d'Isabelle, sinon il ne lâchera pas l'affaire. Je lui ferai comprendre la gravité de la situation et il n'aura pas d'autre choix que de me laisser prendre un chemin différent du sien. Je plonge mon regard dans le sien, profond et sincère, et débute :

— Gabriel, il est vrai que les sentiments que nous partagions allaient au-delà du jeu de rôle de notre mariage. Je ne peux pas le nier. Cependant, Isabelle n'appréciait pas ma présence dans votre famille, alors elle a fouillé mon passé et m'a fait du chantage. Elle m'a ordonné de te quitter et de rompre tout contact avec toi.

Je lui raconte tous les détails, afin qu'il comprenne bien l'ampleur de la situation. Je lui évoque également l'histoire de ma mère. Gabriel m'écoute attentivement. A aucun moment, il ne cherche à intervenir. Son regard est posé, presque serein, ce qui m'étonne. Il semble avoir déjà anticipé une partie de ce que je lui révèle.

— Attends, je m'interromps. Tu le savais déjà ?

Un rictus étire ses lèvres et sa main se pose délicatement sur la mienne. Le contact de Gabriel me provoque un choc électrique dans le corps. Il me dit, d'un ton calme :

— J'ai effectivement découvert les manigances d'Isabelle.

— Comment ? Et quand ?

— Quand tu es partie après être revenue chercher tes affaires, j'ai compris en analysant ton comportement que quelque chose n'allait pas. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je savais que ce n'était pas la vraie Mia devant moi. Alors j'ai interrogé les employés du manoir et ils m'ont raconté.

J'essaie de me remémorer le jour où Isabelle m'a prise dans son bureau afin de poser son ultimatum, mais je n'ai aucun souvenir d'un employé dans la pièce. Comment quelqu'un aurait-il pu nous entendre ? Gabriel ne tarde pas à m'éclairer sur ce point :

— Quand j'étais petit, ma mère me répétait que les murs avaient des oreilles. Evidemment, à mon jeune âge, je prenais l'expression au pied de la lettre. Mais en grandissant, j'ai compris qu'il s'agissait du personnel du manoir, toujours présents et d'une discrétion impeccable. Sauf une, qui s'appelait Mia Cruzado. Ce n'était pas la domestique la plus discrète qu'on ait eue.

Sa raillerie me décroche un petit rire, ce qui détend l'atmosphère. Le ciel est encore d'un bleu profond, mais il ne tardera pas à se teindre des nuances orangées que j'adore.

— J'ai donc interrogé tous les employés du manoir, reprend Gabriel, jusqu'à trouver celui qui a surpris ta conversation avec Isabelle. Ce n'était pas simple, ils sont tous de véritables cathédrales de silence. Il m'a expliqué qu'il avait seulement entendu Isabelle te menacer, si tu ne me quittais pas. J'ai ensuite décidé de téléphoner à ta mère. Nous avons longuement discuté, je lui ai avoué pour le faux mariage, elle m'a raconté son passé qu'elle cachait, et nous nous sommes mis d'accord de te protéger toi.


***

Hello, comment allez-vous ?

- Qu'avez-vous pensé de la première partie de l'ultime chapitre ?

- Alors Gabriel était au courant depuis quasiment le début ! Vous en doutiez vous ?

- Pensez-vous qu'ils vont avoir une fin heureuse dans la fin de ce dernier chapitre ?

Merci de voter et commenter ! J'ai très hâte de vous partager la fin du roman !

On se donne rendez-vous demain !

xoxo

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