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Chapitre 28 | Trois mois plus tard (2)

La journée s'égrène lentement, rythmée par les tâches répétitives et les conversations monotones des clients du café. Chaque interaction devient une danse rituelle, chaque commande une note dans une mélodie répétitive qui m'accompagne tout au long de la journée. Chaque sourire forcé, chaque commande prise et chaque tasse essuyée sont des efforts pour maintenir une façade de normalité alors que je lutte intérieurement pour faire face à mes véritables sentiments. Les sourires et les échanges sont des masques que je porte, des façades soigneusement entretenues pour cacher l'angoisse et la tristesse qui se cachent sous la surface. Au fond de moi, je sais que ce n'est qu'une distraction temporaire, un moyen de passer le temps en attendant que les choses s'améliorent. Je suis consciente que cette routine est un baume temporaire, une échappatoire qui ne résout pas les véritables questions et douleurs que je porte en moi.

En fin de journée, le café se vide lentement. Le vacarme des clients s'estompe progressivement, laissant place à une tranquillité qui enveloppe le lieu comme un voile apaisant. J'éteins les lumières et range les derniers objets égarés sur les tables, le silence devenant presque assourdissant après l'animation de la journée. Les objets abandonnés, les chaises décalées, et les tasses encore chaudes sont des témoins silencieux de l'activité qui s'estompe, laissant place à une sérénité presque solennelle. Un soupir de soulagement échappe de mes lèvres lorsqu'enfin le calme s'installe. Ce soupir est une libération, une respiration profonde qui permet à la tension accumulée de se dissiper lentement. Je sais qu'il me reste encore un dernier travail à accomplir avant de rentrer chez moi. La perspective de ce dernier travail est un rappel que la journée n'est pas encore terminée, une tâche finale avant de pouvoir me retirer dans mon havre de paix personnel. Mais ce soir, avant de partir, je prends un moment pour observer la lumière déclinante qui traverse la fenêtre du café. Le crépuscule peint le monde d'une palette de couleurs chaudes, une douce mélancolie qui contraste avec les ombres qui envahissent progressivement le café. Le crépuscule offre une lueur d'espoir, une promesse de jours meilleurs à venir. Cette lueur est un symbole d'espoir, un encouragement silencieux à persévérer malgré les épreuves actuelles.

Je rentre tard à la maison, mais je suis satisfaite de ma journée de travail. Le trajet de retour est une transition entre le monde de la routine quotidienne et celui du foyer, un moment où les pensées se calment et où l'anticipation de retrouver ma mère m'envahit. En retrouvant ma mère dans le salon, je suis ravie de constater qu'elle a meilleure mine. La lumière tamisée du salon accentue la vivacité de ses traits, offrant un contraste frappant avec la pâleur et la fatigue qui l'ont marquée ces derniers mois. Elle semble en pleine forme, le visage radieux et reposé, comme si la maladie était désormais un lointain souvenir. Sa présence rayonnante est comme un baume sur mon cœur fatigué, une source de réconfort après une journée épuisante. Elle m'accueille avec un sourire éclatant. Ce sourire est une lueur chaleureuse dans la froideur de mes pensées, un signe clair que, malgré tout, il y a des raisons de se réjouir.

— Ma Mimi, comment vas-tu ?

— Je suis un peu fatiguée, mais je vais bien, merci. Et toi ?

Je baisse les yeux sur deux coupes de champagne posées sur la table et demande :

— Nous fêtons quelque chose ?

Ma mère me tend l'une de ces coupes, débordante d'excitation et s'exclame :

— Je suis rétablie ! J'ai vu mon médecin cet après-midi et il m'a donné le feu vert pour reprendre le travail !

— Maman, c'est génial !

Je la serre dans mes bras, et nous sautillons sur place, une vague de soulagement nous envahissant. L'étreinte est une fusion de soulagement et de joie, un échange d'émotions pures qui dissipent les tensions accumulées. Le poids de la maladie semble enfin levé, et un sentiment de victoire flotte dans l'air. C'est comme si le poids invisible de la maladie avait été retiré, laissant place à une légèreté nouvelle qui illumine notre espace.

Tandis que nous célébrons cette victoire, ma mère me confie :

— D'ailleurs, ma Mimi, je me disais, que penserais-tu si je retournais travailler au manoir ?

Je manque de m'étouffer avec ma gorgée de champagne. Je la regarde avec surprise et confusion, ne sachant pas comment réagir. La surprise se transforme rapidement en confusion, un tourbillon de pensées désordonnées envahissant mon esprit.

— Pardon ?

— Je te demandais ce que tu en penserais si je décidais de revenir travailler pour les Montclar ?

— Et l'Espagne ? Je pensais que tu étais d'accord pour qu'on change de cadre, qu'on recommence.

Je cherche désespérément une excuse pour la convaincre de ne pas retourner au manoir. Durant ces trois mois, elle semblait enthousiaste à l'idée de partir pour l'Espagne. Je me demande pourquoi ce revirement soudain. Les questions fusent dans ma tête, une tempête d'incertitudes et de doutes assaillant mon esprit. Finalement, ma mère revient sur ses paroles, un grand sourire aux lèvres :

— Tu as raison mi hija, j'ai effectivement très hâte qu'on prenne ce nouveau départ. Je voulais juste créer un effet de surprise.

Je suis à la fois intriguée et amusée. Son visage rayonne d'une malice joyeuse, un éclat de vivacité qui contraste avec les inquiétudes de tout à l'heure. Ma mère est si mignonne quand elle tente de me faire des blagues, mais je suis maintenant impatiente de découvrir la surprise. Elle me tend une lettre scellée, marquée de mon nom. J'ouvre la lettre avec une curiosité grandissante et découvre le logo d'une école à Madrid. Le logo, élégant et sophistiqué, évoque une certaine solennité qui contraste avec le contenu inattendu de la lettre. Mes yeux se portent immédiatement sur le texte en espagnol : « Mademoiselle Mia Cruzado, nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été admise au programme de Bachelor en Danse au sein de l'Instituto Universitario de la Danza Alicia Alonso. Félicitations ! »

Je regarde ma mère, sans vraiment comprendre ce qui se passe. Un mélange d'émotions se déverse en moi : surprise, joie, et un sentiment d'accomplissement. Les émotions se bousculent en moi, un tourbillon de joie et de gratitude qui est difficile à contenir. Elle s'exclame :

— Je t'ai inscrite pour la rentrée, afin que tu te professionnalises dans la danse. Ce programme t'offrira une formation approfondie et complète dans divers styles de danse : danse classique, contemporaine et espagnole.

— Maman, je...

Je ne parviens pas à trouver les mots justes pour exprimer ma gratitude. Les larmes me montent aux yeux alors que je lui saute dans les bras et l'embrasse avec effusion. Les larmes qui coulent sont un mélange de soulagement et de gratitude pure, un exutoire pour les émotions profondément enfouies. Je suis abasourdie par son geste et ne sais pas quand elle a eu le temps d'organiser tout cela.

— Je t'aime Maman, merci !

Le cœur débordant de reconnaissance et d'émotion, je me laisse aller à la joie de ce moment, prête à embrasser cette nouvelle opportunité avec une détermination renouvelée. Ce moment est un tournant, une bouffée d'air frais qui ravive l'espoir et la passion que je pensais avoir perdus.


***

Hello !

- Qu'avez-vous pensé du chapitre ?

- Que pensez-vous de ce nouveau départ en Espagne ?

- Mia va enfin pouvoir se consacrer à sa passion, pensez-vous que ça va l'aider à avancer dans sa reconstruction ?

- Des idées pour la suite ?

Je préfère vous prévenir, il ne reste plus que 2 chapitres (que je diviserai en 2, donc 4 pour vous !) + l'épilogue...

A demain pour la suite du roman !

xoxo

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