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Chapitre 27 | La fin de notre histoire (1)

Les mots que je prononce portent le poids de notre histoire, un désir profond de renouer avec nos racines et de chercher un nouvel avenir. Le souvenir de l'Espagne, avec ses paysages baignés d'une lumière dorée et ses plages étincelantes sous le soleil méditerranéen, se dessine dans mon esprit comme un havre de paix et un symbole de renaissance. Les images des rues pavées d'Alicante, des oliviers ondulant au gré du vent et des soirées estivales sous les étoiles me réconfortent. Je souhaite offrir à ma mère, et à nous deux, un espace où nous pourrons panser nos blessures et reconstruire notre vie, loin des ombres de son passé et des défis de notre présent. L'idée de fuir cette atmosphère oppressante et de laisser derrière nous les tensions insoutenables de la famille de Montclar est une échappatoire, un souffle d'air frais qui nous permettrait de respirer à nouveau.

— D'où te vient cette idée soudaine ? me demande ma mère totalement surprise.

Son visage est marqué par la fatigue et l'incompréhension, ses yeux cherchant désespérément des réponses dans les miens. Je hausse les épaules et dis simplement :

— J'ai besoin de changement. Ça ne va pas fort avec Gabriel.

Ma mère fronce les sourcils, l'expression marquée par une tristesse palpable. Je vois ses rides se creuser davantage, une douleur muette se manifestant dans ses traits. Son regard se fait plus intense, cherchant à percer à jour les raisons de ma décision.

— Ma Mimi, il ne faut pas baisser les bras au premier obstacle que tu rencontres dans ton mariage.

Elle parle avec une voix empreinte de sagesse et de préoccupation, une mère qui a vu bien des tempêtes et qui souhaite simplement que sa fille trouve la paix.

— Je sais, Maman, mais nous allons divorcer.

Le mot « divorcer » tombe comme un couperet, résonnant dans la pièce comme une sentence inévitable. Prononcer ces mots à haute voix rend la situation tragiquement concrète, et cela me fait terriblement mal. Une douleur lancinante me traverse, comme si chaque mot prononcé était une coupure dans un tissu déjà déchiré. La gravité de la situation m'étreint, me saisissant le cœur dans une étreinte douloureuse. Je vois ma mère, ses yeux se remplissant de tristesse réelle, une centaine de questions pendues sur le bout de ses lèvres, mais elle choisit de se taire et m'enlace. Son étreinte est chaleureuse, ses bras enveloppant mon corps comme un cocon protecteur, chaque mouvement empreint d'une douceur infinie qui contraste avec la froideur de ma décision. Elle respecte silencieusement mon choix et me soutient dans mon chagrin. Je perds le fil du temps, noyée dans la chaleur de ses bras, sentant les battements de son cœur comme une mélodie réconfortante. Ses baisers sur le haut de mon crâne, empreints d'une affection réconfortante, apportent un répit temporaire à ma douleur.

— Merci, Maman, d'être là pour moi et de toujours avoir été là. Je t'aime.

— Je t'aime aussi, ma Mimi.

Sa voix tremble légèrement, mais elle est ferme, chargée d'une affection inébranlable.

Nous restons ainsi, dans les bras l'une de l'autre, pendant une heure, ou deux. La notion du temps semble se dissoudre dans cet instant de pure connexion émotionnelle, un moment suspendu entre le passé et l'avenir. L'air devient dense, presque palpable, alors que nous partageons cette intimité silencieuse. Ma perception du temps s'évapore totalement, j'essaie seulement de profiter de l'instant présent, en oubliant tout le reste. La chaleur de l'étreinte de ma mère est une ancre, me maintenant dans un espace de sécurité et de réconfort, loin des tumultes de ma vie.

— Ma Mimi, chuchote ma mère alors que je commençais à m'endormir. Nous ne pourrons pas partir immédiatement, en revanche. Les médecins m'ont prescrit du repos pendant trois mois ; je ne pourrais pas prendre l'avion.

— Ah oui ? Mais comment es-tu rentrée en France ?

— J'étais dans un transport médical spécial, ce n'est pas comme un avion de ligne. Et puis, il nous faudra de l'argent pour recommencer une vie là-bas. Mia, es-tu bien sûre ? C'est une grosse décision après tout.

— Ne t'en fais pas, Maman, je m'occuperai de tout. Mais j'ai vraiment besoin de ce nouveau départ en Espagne.

Je parle avec une conviction renouvelée, mon désir de changement éclatant dans chaque mot.

Ma mère abandonne la bataille et acquiesce. Il y a dans son regard un mélange de résignation et de soutien, une acceptation silencieuse de ma détermination. Je lui promets de prendre en charge toutes les démarches nécessaires, déterminée à prendre ce nouveau départ. Les contours de notre avenir se dessinent, flous mais prometteurs, comme un tableau en train de se peindre sous nos yeux. Je me demande comment nous allons réussir à tout organiser, mais une part de moi est convaincue que ce changement est ce dont nous avons besoin.

Nous passons le reste de la soirée à discuter des détails de notre futur déménagement. Le plan que je commence à mettre en place semble à la fois excitant et effrayant. Nous parlons de la logistique, de la recherche d'un appartement, des démarches administratives. Ma mère exprime quelques inquiétudes, mais elle reste optimiste et me soutient. Le poids de ces discussions est lourd, mais chaque détail est une étape vers notre libération des chaînes du passé.

— Tu sais, Mia, me dit-elle, en remplissant un verre d'eau, parfois, je me demande si j'ai fait les bons choix. J'ai essayé de te protéger du mieux que je pouvais, mais parfois je me demande si je n'aurais pas dû faire les choses différemment.

— Maman, tu as fait de ton mieux. Je sais que tu as toujours voulu ce qu'il y a de mieux pour moi. (Je lui souris, tentant de lui apporter un peu de réconfort.) Ce nouveau départ est aussi une chance pour nous deux de nous reconstruire et de repartir sur de nouvelles bases.

Nous continuons à parler jusqu'à tard dans la nuit. Les heures passent, emportant avec elles une partie de notre anxiété et de notre tristesse. La chaleur de la conversation, l'espoir partagé d'un avenir meilleur, sont des baumes pour nos âmes ébranlées. Quand finalement, je me couche, le poids de la journée semble un peu plus léger, adouci par la force de notre détermination commune.


***

Bonjour tout le monde, comment allez-vous ?

- Qu'avez-vous pensé du chapitre ?

- Selon vous, Mia devrait-elle tout avouer à sa mère ?

- Comment vont évoluer les choses à votre avis ?

Merci pour tout votre soutien, cela me fait extrêmement plaisir de lire vos retours chaque jour !

xoxo

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