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Chapitre 23 | Nuit de noces (2)

Nous prenons place autour de la table du petit-déjeuner. Je sens les regards encore sceptiques de mes beaux-parents, mais cette fois, cela ne m'importe pas. Je les observe discrètement, notant chaque mouvement de leurs visages, chaque inflexion de leur ton. Je me sens enfin libérée du mensonge, et c'est une véritable bouffée d'air frais.

Gabriel tente d'engager la conversation avec son père, qui lève à peine les yeux de son journal. L'atmosphère dans la pièce est tendue, les regards échangés étant comme des éclairs silencieux. Je me remémore la conversation d'hier, quand Gabriel m'a confié la culpabilité que son père lui a fait longtemps porter. Cet homme est réellement un monstre, je n'en doute plus. Je me demande comment on peut infliger une telle douleur à un enfant si jeune, surtout après avoir perdu sa mère.

Malheureusement pour nous, la seule qui semble ouverte à la discussion est cette vipère d'Isabelle, et ce matin, elle semble bien motivée à déverser son venin sur moi.

— Alors Mia, cela doit bien t'arranger que Gabriel ait fait jouer les relations de la famille pour ta mère. Comment va-t-elle d'ailleurs ?

Son ton hypocrite me donne envie de lui claquer la joue. Je ressens une montée de colère mêlée de détermination, une tempête prête à éclater. Mais je me sens plus forte que ça. Aujourd'hui, je ne baisserai pas la tête. Je me redresse, le regard ferme, et je réponds avec assurance :

— Elle va très bien. Merci de vous en inquiétez. L'opération s'est déroulée avec succès. Elle doit rester un peu sous observation avant de rentrer en France.

— Vraiment ? me demande Gabriel excité. C'est fantastique !

— Oui ! je confirme partageant la même excitation. Je lui ai téléphoné ce matin pendant que tu prenais ta douche. L'opération s'est déroulée avant-hier, et les médecins sont confiants quant à son rétablissement. Elle rentre dans la journée, dans une escorte spéciale, afin qu'elle soit suivie en France.

Gabriel me serre contre lui, ses bras réconfortants autour de moi. Je profite de ce moment pour le regarder dans les yeux, échangeant un sourire complice. Isabelle, cependant, lève les yeux au ciel, agacée. Je prends un malin plaisir à la voir dans cet état, appréciant sa frustration silencieuse. Cependant, elle ne perd pas le nord et attaque :

— Ah, et tu n'as pas jugé bon de prévenir ton mari ?

Je sens la tension monter, mais je garde mon calme. Je plonge mes yeux dans les siens avec une froide détermination, prête à ne pas céder à ses provocations. Je réponds :

— Je voulais l'annoncer à table, afin que tout le monde soit au courant.

Isabelle sourit d'un air pincé, ses yeux lançant des éclairs. Elle tente de me déstabiliser avec une nouvelle attaque :

— Eh bien, c'est fort courtois de ta part, Mia. Et pour le reste des nouvelles importantes, prépares-tu aussi des annonces surprises pour le petit-déjeuner ?

Je ne me laisse pas démonter. Je souris avec une pointe de défi dans la voix :

— Si j'avais d'autres nouvelles, je suis certaine que je les partagerais avec la même transparence.

Gabriel me lance un regard de soutien, un éclat de fierté dans ses yeux. Tandis qu'Isabelle me fusille du regard, son irritation croissante est presque palpable. Je note avec satisfaction qu'elle perd ses moyens face à mon attitude confiante, qui contraste fortement avec celle que j'adoptais depuis notre rencontre.

La conversation se coupe brutalement lorsque le téléphone d'Isabelle se met à sonner d'un carillon strident. Le son, soudain et inattendu, tranche avec l'atmosphère tendue qui pesait sur la pièce comme un voile lourd et silencieux. Isabelle s'excuse auprès de Gabriel et moi avec un sourire qui semble trop large pour être sincère, avant de se détourner. Son visage, bien que poli, trahit une tension sous-jacente que ses lèvres crispées ne parviennent pas à cacher. Bernard, absorbé dans la lecture de son journal, ne relève même pas les yeux, comme si rien ne pouvait perturber sa concentration sur les nouvelles du jour.

Isabelle se dirige vers un coin de la pièce, où les rayons du soleil filtraient à travers les rideaux, créant un halo doré autour d'elle. Je la regarde de loin, intriguée, observant ses mouvements avec une attention fébrile. Elle s'éloigne avec une démarche élégante mais précipitée, chaque pas résonnant dans le silence oppressant qui a envahi la pièce. Lorsque ses yeux se posent sur moi, je note un éclat de défi dans son regard, un regard qui semble dire qu'elle sait quelque chose que je ne sais pas. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale alors que l'intuition me saisit avec une intensité glaçante.

Isabelle s'adosse contre le mur, prenant une position qui la rend presque inaccessible, et répond à l'appel avec une voix qui se veut calme mais porte une note d'urgence feinte. Le murmure de sa conversation est à peine audible, comme un bourdonnement lointain, mais ses gestes – des mains qui s'agitent, des expressions faciales – trahissent une agitation contenue. Mon cœur bat plus fort, chaque battement résonnant dans mes oreilles comme un tambour de guerre. La pièce devient étriquée, l'air se chargeant d'une tension palpable, comme si quelque chose de crucial était sur le point de se révéler.

En écoutant, j'essaie de capter des bribes de sa conversation, mais le mur épais de la discrétion qu'elle s'efforce de maintenir est presque impénétrable. Ses lèvres bougent avec précaution, et chaque fois qu'elle jette un coup d'œil furtif dans ma direction, mon esprit s'emballe, cherchant à comprendre ce qui se cache derrière ce semblant de normalité. Je me sens piégée dans une toile d'araignée d'incertitude, chaque fibre de cette situation pressante et oppressante se resserrant autour de moi.

Le temps semble suspendu. Chaque seconde qui passe est une épreuve de patience et de nervosité, alors que je me demande ce qu'Isabelle sait vraiment. L'atmosphère autour de moi est saturée de suspense, chaque bruit de la maison, chaque mouvement des autres convives semble exagéré et étrange. Les yeux d'Isabelle, lorsqu'ils se lèvent pour croiser les miens, semblent porter un poids de secrets que je suis désormais prête à dévoiler.

Lorsque la conversation d'Isabelle se termine enfin, elle raccroche avec une froideur professionnelle. Elle prend une profonde inspiration, comme pour se préparer à la confrontation inévitable qui va suivre, avec un sourire mesquin et victorieux en coin. Ses pas résonnent en échos dans la pièce alors qu'elle se redresse, ses yeux d'acier fixés sur moi. Elle se dirige lentement vers la table, ses mouvements calculés et mesurés, chaque geste semblant peser des tonnes. Le sourire sur ses lèvres est maintenant une arme, prête à être utilisée.

Je comprends, avec une clarté douloureuse, qu'elle est au courant de tout. Ce qu'elle sait, je l'ignore encore, mais son regard confiant et ses gestes minutieux sont des indices accablants. La partie est terminée pour moi, du moins c'est ce que je crains. Le suspense est devenu une douleur vive dans ma poitrine, un nœud d'angoisse qui serre mes entrailles.

Je me redresse, la main serrée autour de ma tasse, préparée à faire face à la tempête imminente. Les règles du jeu ont changé, et elles ne sont pas à mon avantage.


***

Bonjour !

- Quels sont vos avis sur ce chapitre ?

- Finalement le moment de calme aura été court... Que sait Isabelle selon vous ?

- Cela va-il la permettre d'éloigner Mia du manoir ?

- Que va-t-il se passer ?

Je vous remercie pour votre soutien et à demain !

xoxo

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