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Chapitre 16 | Mon oui contre ton nom (2)

Étrangement, je ne me sens pas aussi stressée que je n'aurais pu l'imaginer. J'ai juste l'impression d'être une comédienne et qu'aujourd'hui est le jour de la représentation. Au fond, c'est exactement de quoi il s'agit : jouer un rôle. Je prends de profondes inspirations, me rappelant de rester calme, puis me dirige vers la première étape de ma préparation : la coiffure et le maquillage.

Je retrouve la même équipe de préparation que lors de mon essayage. L'atmosphère est remplie de rires et de conversations légères, ce qui aide à détendre l'ambiance. Je suis vite rejointe par ma mère et ma meilleure amie Olivia, qui sera mon témoin. Nous nous installons dans des fauteuils confortables et nous nous faisons chouchouter pendant deux heures. Les stylistes travaillent avec une précision minutieuse, chaque mouvement de brosse ou de pinceau ajoutant une touche de perfection à notre apparence. C'est vraiment agréable que l'on prenne soin de soi.

Quand nos préparateurs finissent nos mises en beauté, je ressens une pointe d'excitation à l'idée de découvrir Olivia et ma mère sous un nouveau jour. Olivia, avec son teint de porcelaine et ses yeux bleus pétillants, semble sortir tout droit d'un magazine. Sa chevelure blonde est relevée en un chignon sophistiqué, quelques mèches encadrant délicatement son visage. Sa robe en soie rose poudrée, fluide et élégante, souligne sa silhouette élancée et met en valeur son port de tête gracieux.

Puis, je découvre ma mère. Elle est resplendissante dans sa robe longue rouge vermillon, qui marque bien sa taille fine et s'envole jusqu'à ses chevilles en une cascade de tissu fluide. Son visage est lumineux, ses traits adoucis par un maquillage subtil qui accentue la profondeur de ses yeux vert clair. Ses cheveux, coiffés en une élégante demi-queue, laissent tomber des boucles soyeuses sur ses épaules. De nouveau, ses yeux s'humidifient à ma vue en robe blanche, reflétant une fierté et une émotion intenses.

— Prenez mon éventail, Paula, ça vous évitera de ruiner votre maquillage. C'est ce que j'ai fait ! conseille Olivia avec un sourire.

Je remercie mon amie et tente, moi aussi, de retenir mes larmes. La vue de ma mère ainsi apprêtée me réchauffe le cœur ; elle ne semble plus accablée par la maladie, mais rayonne de bonheur et de santé. J'ai l'impression que mon rêve vient de se réaliser, même si je sais qu'il ne durera que jusqu'au moment du démaquillage. J'imprime mentalement ce moment, capturant chaque détail : le scintillement des paillettes sur les paupières d'Olivia, la douceur des boucles de ma mère, la lueur d'excitation dans leurs regards.

Puis Olivia nous quitte pour rejoindre l'église. Ma mère et moi partons quelques instants après, comme c'est elle qui va m'accompagner à l'autel, conduites par le chauffeur des Montclar. La voiture, une élégante berline noire, nous attend devant la dépendance. Nous nous y installons, le cuir des sièges glissant sous nos mains nerveuses. Je sens le stress monter, mais le sourire rassurant de ma mère me donne la force de continuer.

Nous nous installons dans la voiture, le stress commençant à m'envahir. L'intérieur de la voiture, luxueux et feutré, ne parvient pas à apaiser les battements frénétiques de mon cœur. J'ai beau me dire qu'il s'agit d'une fausse union, mais le stress est bien réel. Les sièges en cuir, habituellement confortables, semblent soudain rigides sous la tension qui envahit chaque fibre de mon être. Me voyant dans cet état, ma mère pose sa main sur ma cuisse et me dit :

— N'aie pas peur ma Mimi, tout va bien se passer. C'est normal d'avoir peur juste avant la cérémonie.

Sa voix est douce, rassurante, une ancre dans la tempête de mes émotions. Je me contente de hocher la tête, la gorge trop nouée pour laisser un son sortir. Alors calmement, ma mère sort de son sac une feuille de papier pliée en huit. Elle la déplie avec soin et commence à lire ses notes :

— Mia, ma Mimi, mi hija. J'ai grandi dans une grande famille, mais malheureusement, le temps m'a fait perdre chacun des membres qui la composait. Je me sentais seule, désemparée, pensant être incapable de guérir du chagrin causé par les épreuves de la vie.

Ses yeux brillent d'une lueur mélancolique tandis qu'elle se remémore son passé. Je me munis d'un éventail et crée un mistral qui s'écrase sur mon visage, sentant les larmes me monter aux yeux. Ma mère, quant à elle, gère ses émotions avec une force incroyable. Elle poursuit :

— Cependant, je n'étais pas seule. Tu étais là, toi aussi, dans mon ventre. Ton existence m'a donné une raison de continuer à me battre, un espoir dans la noirceur. Tu as été ma bouée de sauvetage, avant même que tu ne pousses ton premier cri. À ce moment-là, je t'ai aimé d'un amour inconditionnel, qui n'a jamais faibli. Je me suis battue pendant neuf mois, affrontant les inquiétudes d'élever ma fille seule à vingt-cinq ans, afin de préparer ta venue au monde. Je voulais t'offrir la plus belle vie que l'on puisse rêver pour sa fille. Tu étais déjà ma perle rare, et cela s'est confirmé quand tu es née ce vingt-neuf février. Ce jour est gravé à jamais dans ma mémoire, comme le plus beau de toute ma vie.

Sa voix tremble légèrement, mais elle continue avec détermination, les mots porteurs d'une émotion brute et sincère. Je sens l'émotion s'emparer doucement de ses mots. Je serre sa main dans la mienne, ce qui lui donne la force de continuer :

— La vie ne nous a pas toujours fait de cadeaux, mais tu ne t'es jamais laissée abattre et as toujours avancé sans te plaindre. Je me souviens de tes premiers pas, de ta détermination à apprendre, à grandir. Chaque sourire que tu m'offrais illuminait mes journées sombres, chaque éclat de rire était une victoire sur les difficultés. Dès que tu étais petite, je savais que tu serais une personne extraordinaire. Gentille, généreuse et altruiste. Tu as toujours mis le bonheur des autres avant le tien, maintenant, tu as le droit d'en profiter. Gabriel est un garçon bon et bienveillant. Il est le gendre idéal. Quand je te vois à ses côtés, je vois une lueur de bonheur dans tes yeux que je n'avais pas vue depuis longtemps. Je suis sincèrement ravie pour vous deux, et j'espère que ce mariage vous apportera tout le bonheur que vous méritez. Te amo Mia.

Te quiero Mama.

Ses mots résonnent profondément en moi, chaque syllabe un écho de l'amour et du dévouement qu'elle m'a toujours témoigné. Nous nous échangeons une étreinte remplie d'amour. Dans ce câlin, nous nous exprimons silencieusement toute la reconnaissance que nous avons l'une pour l'autre, une reconnaissance forgée par les épreuves surmontées ensemble et l'amour inébranlable. Son étreinte est ferme, réconfortante, et je sens son cœur battre en rythme avec le mien. Ce moment de pure vérité, où nous mettons nos émotions à nu, me donne envie de lui dire toute la vérité sur ce mariage, de lui confier mes doutes et mes peurs. Mais je suis interrompue par le chauffeur qui m'ouvre la porte, m'indiquant que nous sommes arrivées. Je jette un dernier coup d'œil à ma mère, qui est en train de vivre le plus beau jour de sa vie. Son sourire radieux, ses yeux pétillants de joie, me rappellent pourquoi je fais tout cela. Je ne veux pas le gâcher, et il est trop tard maintenant. Je n'ai plus qu'à dire « oui ».


***

Hello !

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- Qu'en avez-vous pensé ?

- Mia va-t-elle tenir le coup avec ce mensonge ?

- Que pensez-vous qu'il va se passer ensuite ?

Je vous remercie pour le soutien que vous m'envoyez. A demain !

xoxo

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