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Chapitre 14 | Un mois (1)

— Tu as vu leurs têtes ? s'esclaffe Gabriel en fermant la porte de sa chambre.

Je rigole de bon cœur, tandis que je m'assois sur la chaise du bureau. Le dîner s'est terminé sur cette annonce et sur le silence qui l'a suivie. Les visages stupéfaits de Bernard et Isabelle restent gravés dans nos mémoires, alimentant notre hilarité. Bernard avait l'air d'avoir vu un fantôme, ses sourcils froncés et sa bouche ouverte. Isabelle, quant à elle, était figée, une expression de choc mêlée d'indignation sur le visage. Mes abdos me tirent à force d'avoir ri, tandis que Gabriel essuie des larmes.

— Bon, je dois rentrer, j'annonce.

— Tu peux rester au manoir si tu veux !

Je me sens soudainement gênée par la proposition. Je n'avais pas réfléchi à cet aspect du mariage : où vais-je dormir ?

— Je vais rentrer, merci.

Gabriel regarde par la fenêtre, puis jette un œil à sa montre, flambante neuve. Le cadran brille faiblement sous la lumière tamisée de la chambre, révélant qu'il est déjà minuit. Il me demande :

— Es-tu sûre ? Il est minuit et dehors, il fait bien sombre.

Je regarde dehors à mon tour, comme pour vérifier la véracité de ses propos. En effet, seules les lumières du jardin permettent de se repérer à l'extérieur. Le jardin, habituellement accueillant, prend un aspect mystérieux sous l'obscurité, les ombres des arbres se mêlant aux lueurs des lampadaires. Cependant, je ne veux pas accepter, mais Gabriel continue de négocier.

— Mia, il est vraiment tard. Et puis, il y a des animaux sauvages parfois, surtout à cette heure.

Je rigole, sachant pertinemment qu'il n'y a pas d'animaux sauvages dans les rues de Versailles. Puis je pense au bosquet voisin au manoir et me demande s'il s'agissait vraiment d'une blague ou non. Gabriel insiste, son ton devenant plus doux, presque suppliant, ses yeux brillants d'une sincère inquiétude.

— Je ne serais pas tranquille en te sachant seule sur la route à cette heure. Reste ici, s'il te plaît.

Je sens la chaleur de son inquiétude et la sincérité dans ses paroles. Gabriel fait un pas vers moi, ses yeux cherchant les miens.

— Le manoir est immense, il y a plein de chambres d'amis.

Je finis par céder, touchée par son insistance et son désir de me protéger.

— Je te laisse mon lit, je vais dormir dans la chambre d'amis.

— Ne t'embête pas, je vais m'installer dans la chambre d'amis.

— Mon lit est bien plus confortable, je te le laisse. En plus, les draps ont été changés dans la journée.

Je le remercie chaleureusement pour son offre. Un sourire timide s'étire sur mes lèvres alors qu'il me montre le dressing, une grande pièce dont les murs sont couverts par des armoires noires, remplies de vêtements impeccablement rangés. Les étagères sont garnies de chaussures alignées avec précision, et une étagère dédiée aux accessoires ajoute une touche de sophistication. Il m'indique que je peux me servir dans son dressing pour m'habiller et m'explique où trouver les affaires pour ma toilette.

Quand vient le moment de se dire bonne nuit, nous nous faisons une accolade amicale, avec une pointe de malaise.

— Bonne nuit Mia, fais de beaux rêves. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je serai dans la première pièce au bout du couloir à droite.

— Merci. Dors bien toi aussi !

Puis il quitte la chambre, me laissant seule dans cette grande pièce. Le silence est presque palpable, seulement brisé par le léger tic-tac d'une horloge murale et le murmure distant du vent contre les fenêtres. Je contemple l'immense lit, sentant l'odeur fraîche des draps propres et le parfum subtil de Gabriel. Les draps en coton, d'une blancheur éclatante, contrastent avec la couette en duvet, recouverte d'une housse en satin bleu nuit. La couette et les oreillers moelleux semblent m'appeler, promettant une nuit de sommeil paisible.

Gabriel avait raison, son lit est extrêmement confortable, j'ai dormi comme un bébé. Le matelas moelleux semblait m'envelopper, et les draps en coton étaient d'une douceur inégalée. J'enfile un tee-shirt blanc et un jean à ma taille, que Gabriel m'a déposé devant la porte de la chambre. Le tissu doux et frais contre ma peau ajoute à ma sensation de bien-être. Je sors de la chambre et le croise dans le couloir.

— Salut, bien dormi ? je lui demande de bonne humeur.

— Très bien merci ! Et toi ?

— Parfaitement.

Gabriel et moi nous dirigeons dans la salle à manger, pour prendre le petit-déjeuner. Le couloir est baigné de lumière matinale, filtrée à travers les rideaux en dentelle des grandes fenêtres. La lumière matinale inonde la pièce, révélant une table somptueusement dressée. Les rayons du soleil jouent sur la porcelaine fine et l'argenterie étincelante, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante. Je découvre là-bas, une immense table, remplie de toute sorte de nourriture. Des corbeilles de viennoiseries croustillantes, des assiettes de fruits frais coupés, des plats de charcuterie et de fromage, et des carafes de jus de fruits frais s'étalent devant nous. On se croirait à un buffet d'hôtel de luxe. Isabelle est attablée, une tasse de café à la main, en train de discuter avec une femme, penchée sur un gros classeur.

— Gabriel ! Mia ! nous lance-t-elle sur un ton totalement faux. Je vous présente Marlène, la wedding planner.

***

Bonjour, comment ça va aujourd'hui ?

- Qu'avez-vous pensé du chapitre ?

- Appréciez-vous l'évolution des relations entre les personnages ?

- Comment analysez-vous le comportement d'Isabelle ?

- Que se passera-t-il ensuite ?

Merci de voter et commenter ! Je vous donne rendez-vous demain pour la suite !

xoxo

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