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Chapitre 4

Link esquivait tout échange de regard avec la princesse qui ne pouvait s'empêcher d'observer le corps parfait du chevalier. Un silence des plus gênants s'installa sans que aucun des deux ne fasse en sorte de sortir de leurs torpeurs. Rien ne bougeait autour d'eux deux comme si le temps c'était infiniment arrêté pour les laisser dans leurs gênes communes.

Zelda fut la première à ce retourner.
« Rhabille toi... » Marmonna t'elle. Pourtant l'image de son chevalier torse nu se tournait et retournait dans son esprit si nettement qu'elle avait l'impression d'être toujours face à lui. Elle entendit des froissements de tissu signe qu'il s'habillait dans son dos.

Quand elle fut sûre d'elle et se retourna. Link avait seulement enfilé un short d'escalade. Il reposa son regard sur la jeune femme, mais cette fois son regard était de nouveau froid. Elle trouvait que l'épéiste était extrêmement mignon comme cela même si les joues rouges changeaient également. Même si elle se sentait toute empourprer elle repris:
« J'était seulement venu t'informer que je voulais partir plus tôt pour avancer avant la nuit. » Mentit-elle.
Il hocha la tête et prit son tee shirt bleu entre les mains.

Elle reparti vers le campement sans calmer ses rougeurs. L'image du torse de Link la hantait. Elle ne s'imaginerai jamais l'ancien chevalier se baigner pendant son service ou encore se baigner tout court. Elle était désormais persuader que Link avait belle et bien changer de comportement depuis son réveil. Pourtant au fond, Zelda en fut contente. Grâce à sa perte de mémoire, le chevalier se comportait plus normalement en la présence ce qui laissait la princesse percer le mur qu'il bâtissait entre eux depuis leur rencontre.

En essayant de se remémorer le regard glacial que lançait l'ancien Link à son égard, Zelda revit seulement le doux sourire qu'il lui avait lancé dans la matinée. Elle leva le camp sans perdre son air bêa.

Quand le chevalier revint dans la clairière, son habituel visage fermé et sans émotion était revenu. Il finit de ranger l'équipement et il sauta sur Shuri. Elle l'imita. Thanos se laissait monter très docilement contrairement à la jument. Ils repartirent.

Toujours derrière Link, Zelda redessinait sous son simple tee-shirt les courbes athlétiques du chevalier en souriant. Il ne semblait pas s'en apercevoir, trop occupé à observer le ciel bleu. La chaleur frappait moins que dans la matinée. Elle savourait la brise légère de fin d'après midi en fixant le dos de son compagnon de voyage, sans se répéter tout du long que son propre comportement était plus que honteux.

Le voyage se fit sans accro sauf quand Shuri fonça vers une paroi rocheuse pour essayer d'éjecter son cavalier. Ils s'arrêtèrent pour la nuit près d'une tour d'observation. Link laissa la petite tente de taule installé près du chemin à la princesse. Ils dégustèrent la fin des brochettes de saumon puis s'endormirent. Zelda refit un rêve avec Mipha et les cascades près du domaine Zora.

Après un rapide petit déjeuner, ils repartirent sur le chemin du domaine Zora. Link expliqua que il n'y a pas si longtemps, la créature divine de Mipha la prodige faisait pleuvoir en permanence sur le domaine.
« Pourrions nous faire un détour pour que je puisse observer la créature divine ? Cela me rappellera quelque souvenir. » Elle ne mentionna pas le deuil qu'elle voulait faire silencieusement pour son amie prodige. Elle voulait également pouvoir observer l'éléphant fait de technologie sheika une nouvelle fois.

Link accepta et ils finirent par prendre un croisement pour se diriger vers une montagne. La montée n'avait pas l'air si rude. Le sentier de terre battu s'arrêta près de la roche. Ils attachèrent les deux chevaux à un chêne. Link mit deux cordes pour Shuri tant elle semblait nerveuse. Le bruit de la rivière l'agaçait et elle tapais du sabot rageusement.

La princesse se tourna vers l'obstacle de pierre.
« La montée est raide. Je vais en repérage pour trouver des espaces pour d'éventuelle pause. D'en haut il y un magnifique point de vue où de nombreux passants courageux viennent camper. » L'informa Link.
Zelda ne se vexa pas, ses muscles étaient encore engourdis à cause de son somme de cent ans. Pourtant elle aurait voulu montrer ses talents pour l'escalade à son servant.

Le chevalier grimpa. Encore une fois, la princesse l'observa. Elle commençais à ce demander si ce n'était pas une obsession. Mais comment résister ? Ses muscles parfaitement tracés travaillaient. Il suait à grosse gouttes et son tee-shirt trempé moulait parfaitement ses formes. Zelda se sentait honteuse mais en même temps admirative de ce travail.

Quand il arriva en haut, il sorti de son champ de vision quelques minutes. Pour calmer les rougeurs apparues sur ses joues pendant son observation, Zelda repartit quelque mètres en arrière vers les chevaux. Elle se mit à l'ombre, mettant l'arbre entre elle et la falaise. Elle caressa affectueusement Thanos qui c'était approché rapidement. Son souffle puissant fut plus efficace qu'un éventail.

Zelda entendit alors un bruit semblable à un froissement de tissu par dessus le son des feuilles au vent. Elle se décala hors de l'ombre pour revoir la falaise. Link volait. Il tenait au dessus de sa tête une installation en bois et en tissu qui le faisait planer. Cela lui rappela une invention de son père nommé « paravoile ». Sa trajectoire était assez claire, il allait tout droit en descendant rapidement. Elle s'approcha un peu pour mieux le voir arriver. Le chevalier s'approchait rapidement et ne l'avait pas encore remarquée.

Soudain Shuri fonça sur Zelda, tête baissée, tel un taureau en furie. Elle esquiva sans problème la charge mais quelque chose d'autre l'a heurta: Link venait d'atterrir. Pris par son élan il poussa Zelda puis la rattrapa. Elle se retrouva contre le torse de Link. La paravoile se posa mollement sur l'herbe dans un bruit sourd. Ses joues s'embrassèrent car le prodige ne desserrait pas son entreinte. Ses mains plaquées sur son dos l'attirait contre lui. Il sentait un mélange de terre, d'eau, de viande et de sueur.

Quand il finit enfin par la lâcher ce fut elle qui colla son front sur son torse. Son contact l'a rassura. Elle n'avait ni le courage de dire quoi que se soit ni la force de reculer. Ses rougeurs disparurent, l'air frais s'engouffra dans ses cheveux. Elle se sentait agréablement bien. La princesse entendait le tambourinement du cœur du prodige. Ce battement régulier l'a berça quelques instants.

Soudain elle prit conscience de la position dans laquelle elle était et recula. En relevant la tête, les yeux bleu du chevalier la transpercèrent : il ne montrait aucune émotion, comme si son contact n'avait rien provoqué en lui. Contrairement à elle qui était redevenu rouge écarlate.

« Vous avez de la fièvre ? » Le prodige sembla vouloir se rapprocher de nouveau de la jeune femme. Ça en fit trop pour cette dernière qui se retourna brutalement.
« Juste un ... petit coup de chaud sûrement. » Marmonna t'elle.
Il s'éloigna pour aller calmer Shuri, ce qui permit à Zelda de souffler. Des dizaines de nouvelles émotions coulaient en elle. En faisant le tri dans son cœur, son regard se posa une nouvelle fois sur Link, comme par habitude. Shuri agitait la tête nerveusement ne facilitant pas la tâche du cavalier. Il finit par agripper la corde qui l'a retenait et l'a détacha. La jument s'ébroua, surprise par cette liberté retrouvé puis fixa le chevalier.

Il posa sa main dans la crinière noire de l'animal puis lui tendit une pomme sortit d'on ne sait où. D'abord hésitante, la monture finit par croquer le fruit rouge. Zelda observa les traits fins de Link se détendre : il souriait. Ses yeux bleus s'attendrirent tandis qui caressa pour la première fois Shuri sans recevoir de coup. La princesse revit, pendant une fraction de seconde, le chevalier froid et insensible qu'était son compagnon cent ans auparavant.

« Son aventure depuis son réveil l'a autant changé ? Ou n'était je pas assez attentive auparavant ?» Pensa t'elle.

Ils finirent enfin par se poster devant la roche. Link avait remit sa carapace insensible mais Zelda ne s'en soucia pas. C'était peut être mieux pour le moment, se dit-elle. Il accrocha une corde entre eux deux, au cas où elle tomberait. Il lui indiqua plusieurs endroits pour se reposer pendant l'ascension et comment trouver de bonnes prises. Il monta en premier, la prodige restant plus bas. La princesse suivit les consignes à la lettres, autant pour ne pas tomber que pour ne pas passer pour une faiblarde. Elle c'était sous estimée puisque ses muscles reprirent très vite un fonctionnement normal. Arrivée en haut, elle accepta quand même la main du prodige pour se relever.

Il n'avait pas menti, l'éléphant de rouage se tenait devant un soleil couchant, vue qui couperait le souffle à plus d'un. Vah'Ruta, une des quatres créatures divines, se tenait debout, ses pattes de roches dans un mince filet d'eau. Immobile, le mécanisme géant fixait le château d'Hyrule, peut être pour toujours.

Zelda n'hésita pas à se mouiller les pieds pour aller toucher d'elle même l'animal de technologie Sheika. Link l'a regarda partir sans la suivre, préférant la laisser seule. Effectivement, dès que sa main entra en contact avec une des pattes, de grosses larmes coulèrent sur ses joues. Elle repensait à son amie Mipha, prodige du peuple des Zora, morte le jour où Ganon le fléau ressuscita subitement. C'était t'elle défendu ce jour là ? Ou avait elle été surprise par sa propre créature divine ?
« Pendant ce temps là, je fuyais avec Link. Sans me demander si ils allaient bien ou pas. Je ne suis qu'une égoïste. » Se sermonnait elle en sanglotant.
Ses pensées allèrent vers son défunt père, mort également ce jour funeste. Le roi avait eu tellement d'attente envers sa fille.
« Il c'est éteins sans que je ne lui prouve quoi que ce soit. Il devait être si déçu de moi... » Pensa t'elle.
Désormais, elle tremblait debout, se sentant couverte de honte et de dégoût envers elle même. La princesse n'avait pas accomplis son rôle au bon moment. Si elle aurait été prête, de nombreuse vies auraient pu être épargnés : les quatres prodiges, son père, Link...

Une main se posa délicatement sur la tête de la jeune femme. En ouvrant ses yeux embués, sortant quelques instants de ses sombres pensées, Zelda vit Link, posté en face d'elle. Il ne disait rien mais ses yeux mélangeaient compassion et douleur, le chevalier ne souriait pas, signe qu'il partageait sa peine. Son silence valait tout les « Je suis désolé pour ton père et toute les autres personnes qui comptait pour toi. »
La princesse aurait voulu le prendre dans ses bras mais une pensée l'en dissuada : « Je ne le mérite pas. »
Lui qui avait affronter tant de péripéties pour la sauver et pour tuer Ganon valait plus qu'une pauvre fille qui n'avait ni protéger son peuple ni remplie de fierté son père. A se moment elle ne se sentait pas princesse ni tout autre grade : Zelda n'était que Zelda.
Une Zelda qui ne méritait rien de se qui lui arrivait. Une Zelda qui n'avait pas su tenir son rôle. Une Zelda plongé dans la tristesse et le désespoir. Une Zelda qui n'avait rien de prodigieux. Une Zelda qui ressentait une profonde entaille dans son cœur. Une Zelda qui voudrait avoir moins de responsabilité et avoir plus de liberté. Une Zelda qui n'avait sauvé que une seule personne : Link et encore.

La princesse pleurait toujours. Le contact avec la main de Link l'apaisa soudainement. Elle releva les yeux pour recroiser le regard du brun. Il l'a fixait toujours mais cette fois il lui souria timidement. Elle fit de même, le cœur toujours aussi lourd, pourtant la présence du chevalier l'a détendit encore une fois.

Link fit glisser sa main dans les longs cheveux blond-brun puis avec son pouce essuya doucement la longue larme sur la joue de l'hylienne.
« Pourquoi est t'il si tendre et doux ? Et ce que je me fait des idées ? Je doit devenir folle... » Pensait-elle.
Ils restèrent ainsi jusqu'à que Link eu un mouvement de recul comme surpris par son propre geste. Le cœur de Zelda manquait d'exploser. Ils s'observaient mutuellement en attendant un signe de l'autre.

Ce fut la princesse qui brisa le silence en posant ses pensées négative directement sur la table :

« Pense tu que tout est de ma faute ? »

Son sourire s'effaça tout en baissant la tête, elle connaissait la réponse. Il savait également de quoi elle parlait.

« Rien de tout cela ne serait arrivé si vous auriez été prête effectivement. » Le tact du prodige mit un coup de poing dans la poitrine de la jeune femme. Elle sentait des larmes revenir mais se retint de justesse.

« Mais il est vrai que le poids de cette responsabilité était trop lourd pour vos épaules à cette époque. De plus, nous étions censé porter ensemble cette tâche : vous, les quatres autres prodigues, les gardiens et moi... Je suis donc tout autant responsable que vous... »
Une lueur de détermination brûlait désormais dans son regard.

« Ce qui est fait est fait. On ne peux plus rien changer désormais. En la mémoire de tous ceux qui nous on quitté, nous devons vivre pleinement malgré toute les épreuves que nous avons traversées. » Il avait prit une voix douce pour annoncer ce qu'il pensait.

Les derniers mots de Link restèrent suspendu et firent plusieurs fois le tour dans la tête de la prodige. Ses épaules se décontractèrent et elle se sentit soudain retirée de tout ses remords. Le chevalier avait posé une barrière entre son esprit et les noirs pensées qui l'a traversaient depuis son réveil. Elle qui les avait chassés pour ne pas se montrer faible avait finalement fondu en larme en repensant à Mipha. La douleur perdurait toujours mais moins forte.

Link lui tourna le dos puis s'éloigna. Elle aurait aimée qu'il reste encore un peu mais que pouvait elle y faire ? Lui demander de rester ? La question lui aurait paru louche et étrange. Même elle ne comprenait plus ses propre sentiments.
Son cœur accéléra. L'image du chevalier servant dans son rêve lui revint, son visage si près du sien et ses yeux plein de tendresse.

Elle se retourna vers l'éléphant géant pour se changer les idées. Il n'avait pas changé depuis cent ans. Alors que le soleil continuait doucement son chemin, les bandes bleus éclairaient la roche qui recouvrait presque toute la superficie de l'animal. La technologie Sheika avait encore tellement de mystère pour elle. La princesse se résolu à commencer par apprendre le language Sheika, dès qu'elle en aurait la possibilité. Les semaines à venir seront plutôt faite de voyage en compagnie de Link. Elle soupira.
« Il faudrait que j'arrête de rougir à chaque fois qu'il s'approche de moi. »
Pensa t'elle en le voyant regarder le ciel d'un air impassible, la main sur le fourreau de l'épée de légende.


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