Chapitre 2
Le couché de soleil rendait le ciel orange. Le chevalier arrêta la monture quelque instants. Un bruit étrange avait attirer son attention. Il s'accroupit et avança lentement vers une colline. Il fut très surpris de voir un grand oiseau majestueux sur une branche d'un jeune arbre. Il sorti la tablette sheika et photographia un « faucon à queue rayée ». L'efficacité de l'engin émerveillait toujours autant le jeune homme qui espérait en secret que la princesse ne réclamerait pas le bijou de la technologie sheika. Sa découverte était très surprenante: les faucons restaient toujours dans les airs. Jamais il n'avait vu un rapace d'aussi près. ''Ils ont dû remarquer que les monstres se faisait plus discret. Rien d'étonnant en sachant qu'il ne ressusciteront plus à la prochaine lune.'' pensa t'il.
Il rejoignit le cheval. Soudain il remarqua l'absence de Zelda sur l'animal. Prit par un mouvement de panique, il mit sa main sur la paume de son épée et s'avança d'un pas rapide mais silencieux. Il se réprimanda intérieurement d'avoir baissé sa garde pour un simple gros pigeon. Il contourna la monture. La lumière baissait et sa vision se faisait plus courte. Son rythme cardiaque s'accéléra. Il se concentra sur les mouvements autour de lui. Le souffle du cheval, les bruits habituels provenant des arbres ou encore les battements frénétiques de son cœur.
Soudain deux bras entourèrent le chevalier. Il sorti son épée près à trancher le monstre qui l'avait attaqué mais en tournant la tête il vit des longs cheveux blonds contre son dos. Zelda c'était blotti contre Link et le serrait fort contre elle. Link prit de court, le prodige se dégagea de l'emprise pour se mettre face à son interlocutrice.
« -Que voulez vous, votre altesse ? Il se voilà la face pour ne plus montrer ses sentiments. Le vent presque glacial de la nuit vient caresser les cheveux bruns du garçon.
-J-j-j'ai froid, j-j-je n'arrive plus à dor-rmir, viens m-me réchauffer ! » Elle s'avança vers son chevalier-servant les bras ouvert avec un large sourire. Elle le prit dans ses bras et mit sa tête sur l'épaule du jeune homme. Qui, trahit par son embarras, rougit jusqu'à la pointe des oreilles. La princesse tremblait légèrement signe qu'elle avait vraiment froid. ''Ce n'est pas une raison !'' rajouta intérieurement Link.
« Tu est tout rouge, c'est drôle ! » En baissant les yeux le jeune homme vit que Zelda le fixait. Leurs visages étaient très proches ce qui fit tourner la tête au garçon.
Il restait presque figer tandis que la princesse resserrait son emprise. Quand il sortit de sa transe, le jeune homme recula en tenant là prodige par les épaules.
« Si je peux me permettre, je pense que votre tenue y est pour quelque chose. Il vous faut quelque chose de plus chaud. » Effectivement, elle n'avait qu'une fine robe qui était déchirée au niveau des cuisses et ses deux bras fins étaient à l'air. Il fouilla dans ses affaires puis finit par sortir une tunique hylienne et un pantalon hylien avec un essai de couleur rouge raté. Il les tendit vers sa majesté. Elle fixa les vêtements.
« -Aide moi a les mettre ! Demanda t'elle. La question prit par surprise le chevalier qui se sentit encore une fois rougir. Il observa les expression de sa protégée et remarqua qu'elle avait un air différent: le sourire facile, détendu et simple, des expression enfantine, les traits du visage détendu et les yeux endormis. Elle n'était sûrement pas dans son état normal.
-Enfilez cela toute seule, vous êtes assez grande ! Répondit-il d'une voix qu'il voulait ferme.
-Tu n'est pas drôle ! » Soupira la jeune femme. Elle prit le pantalon et commença à l'enfiler. Le prodiges se retourna par galanterie et surtout pour éviter une situation embarrassante tout en tendant le pantalon hylien derrière lui. Elle finit par le prendre et quand il se retourna, elle était déjà réinstallée sur le cheval.
Link poussa un long soupir. Il espérait de tout cœur qu'elle ne se souviendrais de rien de sa petite crise de somnambulisme. Il reprit les reines de la monture pour se presser vers le relai. Avec du recul, cette mésaventure le fit rire. Il se sermonna intérieurement et se promis deux choses: ne plus se laisser distraire par un oiseau et ne plus montrer ses émotions à sa majesté.
Zelda senti une légère secousse, mais la fatigue l'empêcha s'ouvrir les yeux. Elle préféra replonger dans son délicieux rêve: Mipha et les trois autres prodiges étaient encore en vie. Elle se baignait paisiblement dans une des nombreuses cascades qui bordaient le domaine Zora. Cela ne correspondait pourtant à aucun de ses souvenirs mais elle se sentait très heureuse. Quand elle se sentit reposer et que son corps est repris toute ses forces, elle se leva. La princesse regarda autour d'elle: une pièce au murs arrondit avec de nombreux lits. Ils étaient apparement arrivés pendant la nuit au relai. On pouvait seulement entendre des bruits de bois qui s'entrechoque et une discussion. Elle s'approcha du comptoir à l'intérieur et un homme au teint foncé s'approcha.
« -Bonjour madame, vous avez bien roupillé dite-moi. Votre arrivée hier dans la soirée fut très surprenante surtout que vous êtes la première personne à arrivée en compagnie du prodige Link.
Expliqua le réceptionniste. Zelda n'avait pas l'habitude qu'on lui parle familièrement. Après cent ans où on l'avait cru morte il était évident que plus personne ne l'a reconnaisse. Cette situation ne lui déplaisait et elle n'informa donc pas son interlocuteur de son grade.
-Combien de temps est je dormi ? Questionna t'elle.
-Nous sommes déjà en milieu d'après midi donc je dirai plus de quinze heures. Link vous a porté jusqu'à un lit en essayant de ne pas vous réveiller et il a réussi vu vot' comportement. »
La jeune femme s'efforça de ne pas rougir à cette nouvelle, son chevalier l'avait prit dans ses bras pour l'amener en lieu sûr. ''Il fait vraiment que je me reprenne !'' Pensa t'elle. Elle s'approcha de la sortie. Un doux vent printanier vint rafraîchir la princesse. Elle se frotta machinament les bras mais se rendit compte qu'elle était couverte. Elle observa sa nouvelle tenue: un affreux pantalon rouge passé recouvrait ses jambes, un tee-shirt manche longue avec des épaulettes de cuir la protégeait, une lourde capuche de même couleur alourdissait ses épaules et le tout était légèrement trop grand pour sa taille.
La princesse resta près des murs en cherchant du regard son chevalier. Il se battait avec un homme de même taille qui ressemblait à un squelette avec des épées en bois. Le combat était amical puisque deux marchands observait la scène en rigolant. Link retenait ses coups et quand il attaquait, il semblait faire exprès de ralentir. Son assaillant se démenait de toute ses forces et n'était pas très à l'aise avec son arme. Le chevalier portait sa tunique de prodige qui avait été lavé et un pantalon hylien sans teinture. Malgré sa retenue il gardait les yeux vifs et son expression habituels, sans émotion. Zelda le fixa sans retenu en se cachant à demi derrière un des murs arrondie de toiles du relai. Elle aimait voir ses mouvements fluides sans hésitation et son corps se mouvoir sans forcer. L'homme en face du chevalier avait de plus en plus de mal à se défendre.
Le regard de Link croisa celui de la princesse, qui, honteuse, recula derrière le mur. Elle entendit un bruit matte puis une voix d'homme.
« Enfin ! Je savais que je pouvais te toucher ! Alors plus si prodigieux ! » Son altesse s'avança d'un pas décider vers les quatre hommes. Un des marchand prit la parole.
« -Il a été distrait ! Pourquoi vous entêté ? Vous avez bien vu qu'il retenait ses coups ! L'adversaire de Link dit non de la tête.
-Un pari est un pari, messieurs. Les deux hommes ambulants sortirent leurs bourses dépités.
-Laissez, c'est ma faute, je paie. Link sorti quelques pièces et les donna à l'homme maigrichon.
-Mais non ! C'est nous qui avons pariés, on doit payés ! » Le chevalier était décidé et refusa l'argent des deux hommes qui finirent par abandonner. Link jeta un coup d'œil vers Zelda qui restait à l'écart tout en écoutant la conversation. Elle savait que c'était elle qui l'avait déconcentré. ''Ce n'est pas très digne d'une princesse d'espionner un garçon.'' S'auto-disputa la jeune femme.
Les deux marchands offrirent à Link des recettes qu'il accepta sans bronché. Ce qui étonna la princesse, lui qui il a cent ans était si fermés au autre, échangeait désormais des astuces culinaires avec des passants. Le visage du chevalier s'illumina quand on lui donna des pots plein d'épices exotiques. Il s'inclina même pour remercier les deux marchands.
Quand les deux hommes partirent sur les routes, la princesse s'approcha de son chevalier qui prit la parole en premier.
« -Alors comme ça vous vous amuser à m'espionner pendant mon combat ? Son visage restait de marbre mais le ton employé était taquin. Il s'assit sur un tonneau.
-Je me demandais juste d'où venait ce vacarme... Son mensonge lui paru crédible mais son chevalier continuait à la sonder.
-Pourquoi devrais je me justifier ? Bouda t'elle.
-Vous me devez donc vingt pièces. » Continua Link. Cette touche d'insolence et d'humour dans son comportement plaisait beaucoup à Zelda qui préféra tourner la tête vers la plaine. Elle resta debout pendant un moment. Elle se sentait légère et en sécurité près de son chevalier-servant. Le soleil descendait peu à peu, rougissant le ciel.
Link finit par briser le silence.
« -Votre altesse, où souhaitée vous aller ? La question prit Zelda par surprise, depuis la disparition de Ganon elle n'avait pas du tout songé à son devoir.
-Euh... Et toi, tu doit aller quelque part ? Hasarda t'elle.
- Si nous prouvions nous diriger vers le domaine Zora, j'ai une promesse à tenir là bas... Finit-il par répondre.
-Alors nous y allons. J'irai parler au roi pour la reconstruction d'Hyrule. » En vérité, la princesse voulait simplement voir les magnifiques cascades comme dans son rêve. La promesse de Link l'intriguait également.
« Une dernière question, votre altesse, vous n'avez pas faim ? » À l'entente de ce mot, le ventre de Zelda gargouilla très élégamment.
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