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Chapitre 70


            Zeik n'entendait que les battements de son cœur. Ils raisonnaient dans sa tête, rendant sourd le reste du monde. Même les bruits de la nuit, pourtant important ce soir-là, il ne les entendait pas. Cette chouette qui semblait juste au-dessus d'eux, bruyante, était totalement muette à ses oreilles.

Il n'y avait que ces battements forts, au rythme rapide.

- Tout va bien Zeik ?

Le garçon hocha la tête.

Seule la voix d'Ekel arrivait à recouvrir le bruit sourd de son cœur. Elle lui rappelait la présence du garçon, sa chaleur, le goût de ses lèvres sur sa peau.

Ekel remonta, l'embrassa sur la bouche.

- Si mes parents savaient...

L'étudiant s'arrêta. Il s'appuya sur ses deux mains pour se redresser, bien au-dessus du garçon.

- Zeik, oublies tes parents. Ce soir, il n'y a que toi et moi ! Juste nous deux et personne d'autre.

L'adolescent se mit sur le côté, utilisant son bras comme d'un coussin.

- C'est que... Je me demandai simplement comment on allait faire pour se retrouver le week-end, maintenant qu'il n'y a plus Sâme pour nous aider. Ma mère ne va pas trop poser de problème je pense, mon père en revanche...

Ekel le força gentiment à se remettre sur le dos. De ses doigts fins, il repoussa ses cheveux vers l'arrière.

Il aimait les yeux bridés de cet adolescent. Il aimait les traits que prenait son visage quand il était soucieux. Ce qu'il aimait par-dessus tout, c'était le sourire qu'il pouvait avoir, l'air joyeux qui pouvait s'afficher sur son visage. Ce soir-là, il voulait voir ce sourire, non son air soucieux.

- On improvisera. Pour l'instant, profitons de cette nuit.

Ekel le regardait en souriant. Ses mains se remirent à parcourir son corps, descendant plus bas que le ventre.

Zeik ne parvint pas à retenir le gémissement qui s'échappa de sa bouche.

- Je vais te faire oublier tes parents ce soir.

L'adolescent s'abandonna tout entier au jeune homme. Ils n'en étaient plus à leur première fois. Zeik savait comment tout allait se dérouler. Il savait qu'Ekel le ferait doucement. Il n'oubliait pas que, derrière l'éventuelle douleur, il trouverait le plaisir. Zeik voulait ce plaisir. Il le désirait comme il en avait besoin.

Après de longues minutes, après la préparation, toutes les précautions, la douceur, il sentit Ekel en lui, le premier coup de bassin... L'adolescent poussa un nouveau gémissement. L'étudiant le fit taire en posant ses lèvres sur les siennes, sa langue dans sa bouche.

Le rythme s'accélérait à chaque nouveau coup de bassin.

La douleur s'effaçait face au plaisir.

Cela dura, longtemps. Zeik aurait été incapable de dire combien de temps exactement. A ses yeux cela semblait encore trop court. Lorsque l'étudiant se recoucha à côté de lui, remonta la couverture jusqu'au cou, Zeik aurait aimé que cela continue, alors qu'il était lui-même fatigué.

- Comment tu te sens ?

Zeik n'arrivait pas à enlever le sourire bête qu'il avait affiché au visage.

- J'aurais peut-être du mal à marcher demain.

- Je te porterais alors.

- Cela aurait été avec plaisir, si c'en était pas aussi gênant...

Ils rigolèrent, tandis que l'adolescent se cola un peu plus à Ekel.

- Je peux te poser une question Ekel ?

- Si tu veux savoir si je t'aime, je pense que tu connais déjà la réponse.

Zeik voulut s'accouder sur le côté, il n'en trouva pas vraiment la force.

- Je voulais savoir si tu l'avais déjà fait avec une fille ?

L'étudiant tourna les yeux vers lui.

- Pourquoi tu veux savoir ça ?

Zeik sentit un frisson le parcourir. Il remonta les couvertures un peu plus haut sur lui. Ekel dû le sentir, il enroula ses bras autour de lui pour lui offrir sa propre chaleur.

- Par simple curiosité, reprit Zeik.

Ekel mit un temps avant de répondre.

- Oui, je l'ai déjà fait avec une fille, une fois. Elle s'appelait Elizabeth. Je ne sais plus quand c'était, dans le début des années collège. Elle, elle était en seconde dans le lycée d'à côté.

- Au collège ?

- Je t'interdis de faire le moindre commentaire.

- Ce n'est pas un peu tôt ?

- Tout dépend du point de vue, mais j'avais dit aucun commentaire.

- Et qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- J'avais déjà des doutes, je m'interroger sur ma sexualité. Après elle, j'étais certain de préférer les hommes aux femmes.

- Pourquoi, tu n'as pas aimé ?

Ekel chercha ses mots.

- Disons que c'est quelque chose de différent. Ce n'était pas mauvais, mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais.

- Alors qu'est-ce qu'il s'est vraiment passé, pour que tu sois convaincu de préférer les hommes ? Redemanda Zeik.

- J'ai rencontré le petit frère d'Elizabeth.

- Celui que tu as aimé, avec qui tu es sorti, et qui t'as brisé le cœur ?

L'étudiant secoua la tête et serra un peu plus l'adolescent contre lui.

- Non, lui, il est arrivé après. Son petit frère, c'est le premier que j'ai toujours voulu et que je n'ai jamais eu. Mickey.

Dans sa tête, Zeik fit un vrai bond de surprise. Mickey... Il était donc responsable ?

- Je savais que tu avais voulu sortir avec lui, il me l'avait dit... Mais, c'est à cause de lui que tu es gay ?

- Ou grâce à lui.... Je ne sais pas trop. Disons qu'il m'a aidé à être sûr de moi

- Il le sait ?

- Oui. Au début je ne lui ai rien dit, puis je n'ai pas pu lui cacher plus longtemps. La suite, tu la connais.

Ekel se remit à l'embrasser, dans le cou. Il en vint même à mordiller sa peau et à l'aspirer. Vu comment il y allait, Zeik allait avoir des marques qu'il devrait encore cacher à ses parents.

- Et toi alors ? Tu l'as déjà fait avec une fille ?

Durant un instant, l'adolescent se sentit un peu mal à l'aise. Il avait été le premier à poser la question, à lancer le sujet, il était normal qu'Ekel la lui retourne.

- Non, jamais. Sâme était la première fille que j'embrassais.

- Cela ne t'a jamais intéressé ?

- Jamais, même si certaine on parfois essayé. J'ai très vite rencontré Sayake et c'était... le seul que j'ai aimé à cette époque.

Ekel se redressa et plongea son regard dans le sien.

- Alors je suis ton grand premier ?

Zeik hocha la tête, ne faisant qu'aider son copain à sourire un peu plus.

- J'espère que je serais le seul.

- J'espère aussi...

Ils s'embrassèrent, plusieurs fois, sans s'arrêter.

Zeik était fatigué, mais il avait envie d'Ekel, il avait envie de le refaire. Il le taquina assez pour qu'il accepte sa demande.

- Tu n'es pas fatigué ? Demanda-t-il tout de même.

- On a toute la nuit non ? Profitons-en ! Je dormirais en rentrant chez moi.

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