Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 59


           Zeik avait les cheveux encore humides de la douche qu'il venait de prendre. Il se posa, le dos contre une botte de paille.

- Tu as faim ?

- Oui, un peu.

- Je vais chercher de quoi manger. Je crois que mon oncle nous a laissé quelque chose dans le frigo.

- Il n'est pas là ?

- Non. Il a son propre copain à aller voir.

Il lui fit un clin d'œil.

- Allez, je reviens.

L'étudiant était tout juste parti, que Percy en profita pour le rejoindre. Il se frotta à lui, cherchant des caresses. Le chat se mit à ronronner lorsque le garçon lui gratouilla sous le menton, ou entre les oreilles. Il passa plusieurs minutes à le caresser, écoutant chacun de ses ronronnements. C'était apaisant...

- Tu aimes rendre Ekel jaloux toi !

Percy poussa un petit miaulement. Il se figea lorsque la porte de la grange grinça. Il partit même en courant lorsqu'il entendit Ekel monter à l'échelle. L'étudiant avait fait vite.

- Tu as fait fuir le chat, lui annonça le garçon.

Ekel posa un plateau repas par terre.

- Il a eu l'intelligence de partir, avant que je ne le chasse moi-même.

- Pourquoi tu veux qu'il parte ? Je l'aime bien moi.

L'étudiant prit un morceau de pain, croqua dedans.

- C'est bien le problème. Ce chat à tendance à vouloir prendre ma place.

- Tu es un vrai jaloux en fait !

- Du chat ?

- Oui.

Ekel haussa les épaules.

- Peut-être bien oui... Qu'est-ce que tu veux manger ? Demanda-t-il pour changer de sujet.

Zeik regarda le plateau, piocha dans le bol d'olives, prit aussi un bout de pain. Il mangea, sans grande conviction. Il n'avait pas si faim finalement.

- C'était un beau match, Zeik.

Il haussa les épaules.

- Bof.

- Bof ?

- J'ai fait mieux.

Ekel rigola.

- Je n'ai jamais vu quelqu'un jouer comme toi avant.

- Tu avais déjà vu beaucoup de match de basket avant ?

Ekel s'allongea à côté de lui, continuant de manger son bout de pain.

- Je te l'accorde, ce n'était que le deuxième. Le premier étant celui que tu as fait en janvier. Il n'empêche que j'ai beaucoup aimé te voir jouer. Tu es un vrai voleur de ballons !

Zeik piocha une autre olive.

- Dans mon équipe au Japon, on avait chacun notre spécialité. La mienne était de voler les ballons, en général je laissais le soin de marquer aux autres.

- Pourtant, tu as mis plusieurs paniers aujourd'hui.

- Je laissais les autres faire, cela ne veut pas dire que je ne sais pas le faire.

- Tu sais ce que j'ai préféré dans ce match ?

L'adolescent baissa les yeux vers lui, attendant qu'il continue de parler.

- La fin, lorsqu'il n'y avait plus que toi, ou presque, qui jouait.

Zeik détourna le regard.

- Tu ne devras pas aimer cette partie.

- Pourquoi ? Celui que j'aime était seul à briller sur le terrain ! Je ne vois pas pourquoi je n'aimerais pas cela.

- Le basket est un sport d'équipe, pas individuel. En théorie, nous sommes donc meilleur en équipe et c'est ainsi que nous devons gagner.

Ekel tendit le bras pour attraper quelque chose sur le plateau. Un accompagnement à son pain nature.

- Alors pourquoi tu as joué seul ?

Zeik mit un instant avant de répondre.

- J'ai dit, en théorie, nous sommes plus fort en équipe. En pratique, c'est différent. Le fait de jouer individuellement peut nous rendre moins prévisible et donc plus puissant. Là, nous allions perdre, il fallait faire quelque chose. J'ai rendu l'équipe imprévisible... Au Japon, avec mon équipe, c'était notre stratégie de dernier recours. On l'utilisait rarement. Parfois, quand l'un de nous sentait qu'il fallait le faire, il se mettait à joueur individuellement et on le laissait faire. On avait assez confiance entre nous pour cela.

Ekel le fixait, il en oubliait même de manger ce qu'il avait à la main.

- Il y a une autre raison pour laquelle tu t'es mis à jouer seul, je me trompe ?

L'adolescent lâcha un soupir en détournant les yeux. Ekel était comme Sâme, il lisait en lui comme dans un livre ouvert. A croire qu'il ne pouvait rien leur cacher.

- Je ne fais pas parti de cette équipe. Le capitaine ne me fait pas confiance et les autres ne font que le suivre. J'ai essayé de jouer avec eux, mais l'esprit n'était pas là. Lorsque c'est ainsi, jouer seul revient au même.

- Ce n'était pourtant pas la première fois que tu jouais avec eux.

Zeik confirma.

- C'était comment la première fois ?

- C'était différent.

Ekel haussa un sourcil.

- C'est à dire ?

Zeik réfléchit. Il remonta dans sa mémoire, jusqu'à ce premier match. Cela n'avait était qu'un match amical, un entraînement contre une équipe qui avait un niveau bien inférieur à celui du lycée Sud-Toulousain.

- L'équipe était plus simple à battre, ce n'était qu'un entraînement. Le capitaine ne m'aimait déjà pas, mais il faisait tout de même des efforts.

- Dit plutôt qu'il ne savait pas encore que tu étais gay. C'est pour cette raison que c'était différent !

- Il y a s'en doute de ça aussi.

Zeik se laissa glisser le long de la botte de paille. Il écarta le plateau repas et s'allongea.

- Même en étant avec Sâme, je ne berne pas Nathan. Il n'y a que mes parents qui sont assez stupide pour croire la fausse version de l'histoire.

- Zeik, je n'aime pas forcément tes parents, ce n'est pas une raison pour parler d'eux ainsi.

Il s'installa un peu plus confortablement sous les couvertures.

- J'ai simplement dit qu'ils étaient stupides.

- Justement !

- Pourquoi je ne le pourrais pas ? Eux ne se gênent pas pour le faire.

- Ne joue pas à l'enfant Zeik. Ce sont tes parents, quoi qu'ils fassent.

- Des parents qui ne veulent pas d'un fils gay.

Ekel eut un soupir. Zeik n'avait pas tort, cela ne lui donnait pas le droit d'insulter ses parents pour autant.

- Zeik...

- Ils me rejetteront au moment même où ils découvriront que cette histoire avec Sâme et fausse... encore une fois.

L'étudiant prit un brin de paille entre ses doigts. Dans le court silence qui vint s'installer, seuls les craquements de la paille qui se brisait, se firent entendre.

- Parlons-en de Sâme justement.

- Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il lui arrive ?

Ekel jeta le brin de paille devant lui, il n'avait plus rien à faire avec.

- Arrête avec elle.

Non sans cacher son agacement, Zeik se rassit sur le tas de paille et de foin qui leur servait de lit.

- On a déjà eu cette conversation Ekel.

- Oui, et il me semble que tu es toujours avec elle.

Zeik ne répondit pas. Cette conversation ne ferait que tourner en rond, il le savait. Ekel devait s'en douter aussi. Ce dernier se redressa à son tour.

- Tu le dis-toi même Zeik, cette « illusion » ne sert à rien !

- Elle ne sert à rien pour Nathan et quelques autres personnes du lycée. D'un autre côté, cela me sert à avoir la paix, à ne pas avoir mes parents sur le dos ! Mon père me laisse tranquille et c'est tout ce qui me convient.

- Pour l'instant, mais ce n'est pas une situation durable et tu le sais très bien.

Ekel lâcha un rire nerveux.

- Oublie un peu tes parents, l'espace d'un instant, tu veux ?

- D'accord si tu veux...

- Maintenant, penses à Sâme. Votre pseudo couple t'arrange peut-être. Elle, il ne l'aide pas du tout.

Le garçon tourna les yeux vers lui.

- Je ne comprends pas.

- C'est bien le problème. Tu ne t'en rends même pas compte.

- Je devrais me rendre compte de quoi ?

- Tu ne t'es jamais dit que Sâme ne te voyait plus juste comme un simple ami ?

- Tu insinues quoi ? Qu'elle m'aime ?

Le regard de l'étudiant fut plus insistant, plus lourd. Un regard qui fit douter Zeik.

- Impossible ! Sâme sait parfaitement que je ne l'aimerai pas au-delà de l'amitié. Pendant ton absence, elle était la seule à me soutenir, peut être que cela nous a rapproché, sans pour autant allez plus loin... trop loin. Elle a même cherché à te contacter, pour moi. Tu crois qu'elle aurait cherché à nous rassembler si elle voulait vraiment être avec moi ?

Ekel haussa les épaules.

- Que cela date d'avant ou de maintenant, à cause de cette histoire de faux couple, peu importe. Elle t'aime et elle le cache très mal. Crois-moi, elle veut aller plus loin avec toi, en dépit du fait que tu sois gay. Au fond d'elle, elle l'espère vraiment.

Ekel enroula ses bras autour de lui. Une sorte de manière pour lui de s'excuser immédiatement, pour avoir semé le doute et de troubler l'amitié qu'il avait avec la jeune fille.

- Parle de cela avec elle, s'il te plaît.

- D'accord, je le ferais.

Il se mit à l'embrasser dans le cou.

- Et tu as raison sur un point, lui murmura-t-il.

Il se tourna et l'embrassa enfin sur les lèvres.

- Je peux vraiment être très jaloux et pas seulement d'un chat !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro