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4.

Snake : si tu veux on échange de lits. Pour ta cheville.

Moi : ouai je veux bien, merci.

Snake : t'inquiète. Allez prend le ! Et moi je monte.

Il est 21h. Le repas s'est passé dans un silence chelou. Les autres prisonniers nous regardaient mais ne sont pas venus nous voir. En même temps c'est compréhensible. On a fait un carnage tout à l'heure à la bagarre donc je pense que ça leurs à calmer. Mdr !

Un garde : ALLEZ TOUT LE MONDE SE CALME ET VOUS FERMEZ VOS GUEULES ! ON VA ETEINDRE LES LUMIÈRES !

Moi : oh c'est discret.

J'entends Snake rire et soupirer. Je me mets sous la couette, colle mon dos au mur, me met en boule et remonte la couette jusqu'à mon nez. Je ferme les yeux et essaye de m'endormir pour être en forme demain matin, pour le jugement.

Moi : bonne nuit Snake le sous-chef.

Snake : bonne nuit Anaïs la chef.

...

Je me réveille. J'ai froid. Je regarde l'heure : 2 heure du matin. Je soupire. J'entends Snake bouger. Bouger. Bouger et encore bouger. Puis rien. On dirait qu'il s'assoit.

Snake : Anaïs ?

Moi : oh putain. Tu m'as fait peur.

Snake : pardon. Mais, j'arrive pas dormir tu claques des dents.

Moi : ah désolé. J'ai froid.

Snake : attend.

Il se redresse et attrape sa couette. Il s'assoit sur le lit et la pose sur lui et moi. Il se rapproche de moi et passe un bras comme pour me protéger.

Snake : je veux pas que ma chef soit malade avant de tomber chez les folles. Donc dort.

Moi : ... merci. Bonne nuit, Snake...

Snake : mon vrai nom est Lucas.

Je souris ayant la flemme de répondre quoi que ce soit et mon besoin de chaleur se calme et aie vite remplacé par une envie de dormir.

...

??? : Anaïs. Lève toi il est 8h30.

Je me réveille difficilement. Je constate que Snake n'est plus à côté de moi mais sa couverture oui. Je souffle et me lève. Lisa m'ouvre la cellule et me demande de la suivre, ce que je fis.

On arrive devant des douches. Elle me donne des affaires de douche et me dit qu'une fois sèche, elle m'apportera mes affaires perso.

15 minutes plus tard

Moi : Lisa ?

Lisa : tu as fini ?

Moi : oui.

Lisa : parfait... tiens tes affaires.

Elle me les passes par-dessus la porte de la douche handicapée et je m'habille de mon sweat noir et d'un jean bleu clair troué. J'enfile mes Nike blanche, noir et rouge et je sors de la cabine. Elle me demande de la suivre, ce que je fis. On retourne vers Snake, enfin Lucas, pour récupérer les peux d'affaires que j'ai.

Lucas : donc tu pars pour de bon ?

Moi : ouai. Soit heureux tu auras plusieurs couette au moins.

Lucas : tu vas quand même me manquer Stray !

Moi : si je passe la prison, je viendrai te voir, t'inquiète pas.

Lisa : bon. Assez bavardé. On est en retard.

Moi : oh ça va ! On a encore 10 minutes.

Lisa : tu me réponds pas !

Elle prend les sac où j'ai mis mes affaires de dans et elle me remet les menottes.

Snake : je comprendrai jamais, pourquoi on mais des menottes à des dealers. Nous on tue pas.

Lisa : c'est toi qui dit ça 496 ? Tu veux que je te rappelle ce que tu as fait pour tes 7 ans de prison ?

Snake : ... c'est pas la même chose.

Lisa : bon suit moi.

Je la suis et on se retrouve vite devant la porte du directeur. Elle toque et rentre en me tirant par la manche.

Lisa : bonjour Monsieur.

Moi : bonjour.

Le directeur : Bonjour. Alors, comment s'est passé tes 24h ?

Moi : ... bizarrement... j'ai aimé.

Lisa : en même temps on t'a mis avec un de tes collègues.

Le directeur : bon. Lisa ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ?

Lisa : elle s'est battue avec 496 et le groupe de 200.

Le directeur : ça ne m'étonne même pas. 496 lui a fait quoi exactement ?

Lisa : 496 était avec elle. Si j'ai bien compris, c'est lui-même qui lui a demandé de l'aide.

Le directeur : donc vous savez vous battre, Mademoiselle *** ?

Moi : prise au piège. Oui je sais me battre. Ça s'est vu. Je ne me serais jamais lancée de dans si je ne le savais pas.

Lisa : mais tu t'es quand même blessée à la cheville.

Moi : oui. A cause d'un abruti.

Le directeur : bien d'accord. Avez-vous encore mal ?

Moi : non. Enfin. Là non mais si je me met à courir ou passer par les escaliers, là, oui j'ai mal.

Le directeur : d'accord. Avant le jugement vous aurez le droit de voir vos parents et si vous le souhaiter un avocat pour qu'il essaye d'alléger votre peine. Vous aurez 1 heure avec vos parents et après vous repasserez en salle d'interrogatoire avec le capitaine Gabriel.

Ah et en plus de ça ce con est capitaine ! Je reste choquée.

Le directeur : Lisa, vous la ramenez au poste, normalement ses parents y sont déjà. Au revoir.

Lisa : très bien. Au revoir.

Moi : au revoir. Ah attendez ! Si vous voulez émerveiller les prisonniers, mettez des activités en dehors du sport et de la Télévision, vous verrez ça peut les faire rire.
Il sourit et note quelque chose sur un papier.

On sort et je suis encore Lisa. A force je vais croire que je suis une chienne... bref, on arrive à la sortie et je croise la pétasse.

La pétasse : oh mais que vois-je ? Une criminelle ! Haha ! Bien fait pour toi pouffiasse.

Moi : incroyable comment tu es immature. Mais merci. Grâce à toi je verrais plus ta gueule pendant un sacré moment. J'espère que tu t'ennuieras plus sans moi pour cracher ta haine.

La pétasse : tu verras que tu vas prendre chère ! Tu verras qu'à ta sortie Elyo et moi on sera marier et parents d'enfants qui seront les nôtres ! Tandis que toi, tu sortiras à peine de prison, avec une odeur et des poils partout, personne ne voudra de toi parce que tu es allée en prison à seulement 17 ans.

Moi : tu crois me blesser ? Tu dis connaitre Elyo mieux que moi, mais est-ce que tu l'écoutes parler ? Est-ce qu'il t'a dit que la prison lui allait bien. Qu'il était heureux de dans. Que ça ne le dérangeait pas. Que au moins là-bas, beaucoup de personnes le comprennent vu qu'ils sont pareils que lui ?! Non je ne crois pas. Alors tu vas aller le voir calmement et lui dire à quel point je suis désolée et toi aussi. Que tu es désolée d'avoir parlé que de toi alors que moi je lui demandais comment ça allait. Et que lui et moi on discute contrairement à toi qui parle juste. Bon, tu m'excuseras mais je suis attendue. Bisous !

Je pars avec le sourire aux lèvres. Elle croit m'atteindre ? Laissez moi rire. C'est moi qui l'atteins.

Lisa m'ouvre la porte et me fais monter et passe devant. Je me débrouille comme je peux pour m'attacher. Une fois réussie, elle démarre et au revoir la prison des mecs mais re coucou le poste de police !

On sort de la voiture et on entre. Bonjour Valérie ! Bonjour flic 1 et flic 2 ! Bonjour papa, bonjour maman ! Bonjour Gabriel ! En plus ils sont vraiment là mdr.

Maman : oh ma chérie ! Ça va ? C'est vrai toute cette histoire ? C'est vrai ? Dis moi que c'est faux !

Je pensais qu'elle allait dire « Dis moi que c'est vrai ! Je suis tellement fière de toi ! » mais ça, c'est que dans mes rêves. Tristesse.

Papa : laisse la. Il lui faut de l'air.

Moi : mais ouuiii... en plus de ça on a 1 heure pour parler avant que je retourne avec Gabriel pour qu'il me drogue pour me faire avouer des crimes qui n'existent pas.

Maman : quoi ? Comment ça te droguer ?

Papa : vous allez la droguer ? Et si elle réagissait mal ?! Si... si...

Gabriel : ne vous inquiétez pas ! Cette drogue a été testé et il n'y a aucun problème là-dessus. Si elle nous ment, elle aura une grosse migraine. Si elle dit la vérité tout ira bien.

Lisa : c'est la police scientifique qui nous l'a confirmé.

Papa : ah. Alors Anaïs dit la vérité ! D'accord ? Comme ça ta peine sera plus simple si tout cela est vrai. Ok ?

Moi : oui, oui.

Mon cul ouai ! Je vais la tester encore une fois, ma 4ème fois. Génial ! J'adore me prendre des migraines dans la gueule.

Lisa nous emmène dans la salle d'interrogatoire et nous laisse seuls. Mes parents me regardent m'asseoir, les mains toujours attachées par les menottes.

Moi : bah quoi ? C'est de famille nan ?

Papa : ... c'est pas pareil. Dis nous si tout ça est vrai.

Moi : pff... non. Gabriel m'a testé à la drogue de vérité et si c'était vrai j'aurai eu un mal de crâne de ce que j'ai compris. Et bah je n'ai rien eu parce que j'ai dit la vérité.

Maman : alors pourquoi une de tes camarades a raconté tout ça ?

Moi : mais parce que elle est jalouse que Elyo soit mon meilleur ami !

Papa : d'ailleurs, ce Elyo, on l'a jamais rencontré.

Moi : je sais. Si vous voulez quand il sortira de prison vous pourrez le rencontrer. On a prévu d'aller lui refaire sa garde robe.

Maman : ... et nous ? Tu as pensé à nous ?

Moi : oui. J'y ai pensé. Mais tout ira bien pour moi. Ne vous inquiétez pas. En plus c'est faux cette histoire. Alors je vois pas pourquoi j'irai en prison pour de bon...

Papa : bon. Comment s'est passé ton séjour de 24h en prison ?

Moi : plutôt bien. Je me suis fait un ami. En vrai c'est cool. Il faut juste savoir se défendre et tout ira bien pour toi.

Maman : oui mais c'est quand même la prison...

Moi : maman... j'étais dans une prison d'homme. Il y avait des violeurs, voleurs et dealers. Regarde moi. Je suis juste revenue avec une blessure à la cheville parce que l'un d'eux m'a fait une balayette. Mais sinon il y a rien eu.

Maman : oui mais il aurait pu faire pire !

Moi : ... tu dis pareil pour les mecs qui me draguent maman. En plus c'était que 24h. Donc logiquement là, si je vais en prison, j'irai avec les femmes.

Maman : hmm... mais tu es sûre qu'elle a tout inventé ? Tu en as déjà consommé ?

Moi : ... bon. Oui, j'en ai déjà consommé. Mais j'ai jamais tué ! J'ai juste essayé plusieurs fois et rendu service à quelqu'un.

Papa : d'accord c'est compréhensible.

Maman : tu entends quoi par « rendre service à quelqu'un » ?

Moi : bah... j'ai déjà vendu à la place de quelqu'un. De celui qui m'en vendait.

Maman : donc ta peine sera plus chargée c'est ça ?

Je hausse les épaules même si je connais déjà la peine. J'aurai pareil que Elyo si je continue à nier.

Papa : j'ai demandé combien serait la peine pour vente et utilisation de drogues, ça te ferait à peu près 5 ans ferme.

Je sais, je sais. Enfin... non. Pourquoi, moi j'ai plus alors que Elyo il a eu 1 an a peu près ?

Moi : mais Elyo il a moins ! Pourquoi je dois avoir plus ?

Papa : parce que tu t'es battue en prison, que tu as menti, que tu t'es moquée des agents de police, vendu et consommé de la drogue et j'en passe.

Je reste bouche bée. La porte s'ouvre sur un Gabriel et un gens.

Gabriel : votre avocat est arrivé. Si vous voulez bien me suivre Monsieur et Madame ***.

Il hoche la tête et le suive. Le gens rentre et Gabriel revient.

Gabriel : tu vas nous dire tout ce que tu as fait dans cette histoire. Si tu veux pas assumer, tu connais la conséquence.

Moi : oui, oui je sais. La gélule de vérité, blablabla...

Gabriel : au moins ça t'as pas changé la prison, tu es restée la même.

Moi : en même temps j'y suis restée que 24h. Et de plus, je ne change pas comme par magie.

Le gens : Anaïs, je suis avocat et pour cette affaire, je serais le tiens. Donc, pour commencer, tu vas laisser ta fierté de côté et tout nous raconter. Comme ça, je saurais ce que je pourrais dire lors du jour-J et peut-être que ça t'enlèvera des mois.

Lui il est pas con. Il a compris comment me parler. Contrairement à l'autre bouffon.
Je prend une grande inspiration et l'avocat met en route l'enregistrement. Je commence à raconter ce que j'ai dit à mes parents. Je regarde à tour de rôle Gabriel et l'avocat devant moi pour montrer que je dis « la vérité ».

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