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3.

Snake : je t'explique rapide, à ta gauche, les sans gênes. Pas besoin d'expliquer tu as compris. A droite au fond les sportifs, sur le terrain d'à côté des sportifs mais violents. Je te conseille de pas les approcher. Au fond à gauche des petits dealers qui se croient haut dessus de tout le monde. Les populaires si tu veux.

Moi : et toi tu es dans quel catégorie ?

Snake : dans aucune. Dans celle des solitaires. Je suis le seul. A chaque nouveaux, les populaires viennent leurs faire peur en disant : « si tu restes seul, tu vas mourir, alors je te conseille de te trouver un clan ».

Moi : oh moins c'est clair... mais toi, t'es pas mort.

Snake : non. Parce que j'ai su me défendre. Et puis je préfère rester dans mon coin, attendant que mes 7 ans de prison se termine.

Moi : 7 ans ? Juste parce que tu as dealé ?

Snake : oui. Enfin, pas que. J'ai consommé mais j'ai aussi tuer des gens en étant complètement j'té. Du coup j'en ai perdu mon permis, ma famille, des proches, mon travail... mon vrai, hein et mes promesses qui disaient que jamais je butterais quelqu'un.

Moi : ah. Mais du coup, tu aurais pû passer dans la prison des pires criminels mais juste parce qu'il y avait la drogue tu es là. C'est ça ?

Snake : en quelque sorte. Viens, on va s'installer là-dessus.

Moi : ok. En haut ?

Il acquiesce. Le truc sur lequel on va s'asseoir c'est... comment le décrire ? Vous voyez les jeux dans les parcs pour enfants ? Ou même pour le sport. Et bah il y a 4 poteaux assez loin des autres et en haut des échelles pour faire le singe. Vous voyez ? Enfin bref, on va devoir allez se percher en haut. En plus le truc, il est en plein milieu du terrain. J'imagine que c'est stratégique pour pas qu'on s'évade.

Snake : montre moi comment tu montes.

Moi : ... si tu veux. Mais je suis pas très douée.

Snake : t'inquiète. Vas-y.

Je décide de prendre de l'élan pour réussir à balancer mon corps et que je monte en traction pour pouvoir mettre un pied sur la barre et m'avancer pour m'asseoir. Il reste choqué.

Snake : t'es sûr que tu es pas une dealeuse ou une voleuse ?

Moi : haha non. Je suis juste agile même si on dirait pas.

Il se ressaisit et grimpe... comme moi mais lui saute au lieu de se balancer. D'ailleurs il est plus grand que moi. Moi je fais 1m70 et lui il doit faire 1m80.

On est assis face à face. On parle pas. Ah si. Lui.

Snake : je vais te dire. Moi, quand j'avais 20 ans, j'étais chef de gang. Enfin, sous-chef. On récupérait et on vendait. Et juste avant mon arrestation, j'ai eu l'idée de créer une drogue en gélule avec les couleurs jaune fluo et noire, qui au bout de 2 minutes, on avait un surplus d'énergie pendant 24h. Ça te dis quelque chose ?

Oh merde. Je suis avec l'ancien sous-chef. Il y a 4 ans c'était lui avant moi. Et ensuite Elyo m'a placé à sa place et lui est devenue sous-chef. Je suis rentrée dans le gang au moment où lui s'est fait prendre. ... putain. Il y a 4 ans j'avais... 13 ans... non, 14 ans vu que cette année j'ai 18 ans... et ça veut aussi dire que si je réussie pas l'épreuve du flic cet année je suis en tôle avec les autres criminelles. Merde. Mais j'espère que si j'y suis, Elyo sera sorti avant tout ça.

Snake : du coup ? T'as fini de réfléchir ?

Moi : oui excuse. Et oui ça me fait penser à quelque chose. Tu t'es fait prendre au moment où j'ai rencontré Elyo ***.

Snake : ... ah. C'est donc vraiment toi. Je pensais que tu étais bien effectivement une dealeuse mais je pensais pas que tu étais aussi haut placée. Respect.

Moi : comment tu sais qui je suis ?

Snake : il y a 3 ans, Elyo est venu me voir m'expliquant son plan avec toi. C'est comme ça que j'ai sût. Il m'a montré une photo de toi mais sur la photo et là... tu as changé.

Moi : c'est pour ça que tu ne m'as pas reconnu.

Snake : ouais. Par contre j'aimerai bien que tu me parles plus de ces nouvelles créations. Faites par les soins de qui etc...

Moi : et bien, il y a la noire et verte. Qui s'appelle « Vertigo » c'est bien une drogue pour dire la vérité mais si tu t'empêches de dire la vérité, un mal de crâne horrible te prendras. Je l'ai testé 3 fois une torture. La 3ème fois c'était tout à l'heure. La rouge et noire c'est ma préféré perso, elle se nomme « Cardi ». C'est une drogue qui te stoppe le cœur pendant 1 minute et la minute d'après ton cœur accélère à fond pour rattraper la minute de perdue. Après t'as une sensation indescriptible.

Snake : quand je sortirai je testerai mdr.

Moi : tu vois, je pensais que tu étais du style à regretter le passé et à plus faire de conneries en sortant pour pas te refaire choper.

Snake : haha pour l'instant non. Qui sait, peut-être dans 3 ans.

Je souris et regarde par terre.

??? : heyyyy, coucou mademoiselle beau cul ! Ça te dirait qu'on se voient un peu plus loin ? Comme ça tu verrais une vraie bite que celle d'un gay.

Moi : t'inquiète pas que j'en au déjà vu des bites de mecs comme tu dis, et Snake n'est pas gay. Fais la différence violeur. Merci.

Le violeur : tu te crois forte ? Tu crois que les flics t'ont foutu avec un dealer parce que comme ça tu serais en sécurité ? Tu es plus en sécurité avec un meurtrier qu'avec un dealer.

Moi : c'est cool, mais à ton avis pourquoi je suis ici ? Pourquoi je ne suis pas chez les femmes ? Pourquoi on m'a placé dans une prison de mecs ?!

Le violeur : parce qu'il s'en branle la bite des conséquences. Et oui ma p'tite. Si il t'arrive quelque chose, c'est pas de la faute des gardes mais de la notre. Parce qu'on est trop con pour pas approcher une victime. Qu'on aime trop se faire fouetter pour arrêter. Tu veux que je te dise, ma jolie ?

Moi : pour toi ça sera Stray. Pas « ma jolie » ou « ma petite » ou autres. Ok ?

Le violeur : les seuls règles que je respecte sont celles de ma daronne que j'ai violé. Alors les interdictions venant d'une gamine, tu peux t'en faire un god et te le foutre dans l'anus.

Moi : si tu crois m'atteindre avec des sous-entendus ou même avec des paroles de cul, tu peux te les foutre toi-même dans le fion vu que tu as l'air d'aimer ça.

Snake : tu devrais partir. Sinon, « ta jolie », comme tu dis, va s'énerver... et c'est pas la seule.

Le violeur : t'inquiète pas Snake. C'est ce que j'allais faire. Je suis pas ton chien ! Je m'en vais de moi-même ! Ok ?!

Snake : ouai, ouai.

Je rigole et il me sourit. On se regarde mais au moment où j'allai dire quelque chose, il détourne le regard et fronce les sourcils. Je penche la tête sur le côté en le regardant, ne comprenant pas ce qu'il se passe.

Snake : soit, tu me laisses me battre et tu pars, soit tu te bats et tu acceptes les conséquences.

Moi : ...

« Tu acceptes les conséquences »... OH PUTAIN SA MERE LA CHIENNE ! JE VIENS DE COMPRENDRE UN TRUC ! SON SOUS-ENTENDU !!! Soit je ne me bats pas et je prouve à Gabriel que je me suis jamais battue et que je suis une merde à ça ou je me bats et je me récupère 5 ans de prison ou plus.

Je vois Snake descendre du truc et se diriger vers eux ; ils sont à peu près dix ; un des dix se dirige vénère vers lui, j'imagine que c'est le chef. Il l'insulte en arabe et Snake sert tellement fort les points que ses phalanges apparaissent. L'autre con, continu de le provoquer en arabe et une droite venant de Snake nous surprend tous sauf le chef qui lui sourit à pleine dent alors qu'il vient littéralement de se prendre un poing dans la gueule. Il me regarde et je le reconnais direct. C'est le violeur de ce midi. Je le regarde avec un regard normal. Comme si c'était une poubelle. Je rigole face à ma pensée et lui ne comprend pas. Je regarde au niveau des gardes et je comprend qu'ils n'interviendront pas tant qu'il n'y aura pas de grands blessés. De plus, j'ai une pression colossale sur moi car je crois que l'un des gardes se trouve être la Lisa de l'autre fois. Quelle pétasse !

Snake recule vers moi et tourne sa tête de 45° tout en surveillant les dix.

Snake : Stray, viens m'aider.

Stray veut dire errant. Je erre dans les rues de Besançon en tant que chef de gang, mdr. Bref. Je décide de descendre de mon perchoir et tant pis pour les 5 ans de tôle ! Un collègue de travail a besoin d'aide. J'arrive à sa hauteur enfin, mi-hauteur vu qu'il est plus grand et un mec m'attaque. Je me prends un coup mais lui redonne 2 directs. Je souris car ça m'avait manqué.

...

Snake : toi, tu vas te prendre 5 ou plus de prison ferme.

Moi : merci je savais pas.

Snake : j'suis désolé de t'avoir embarqué dans cette histoire. De ma faute tu as peut-être perdu le test.

Moi : t'inquiète. Et puis, on est pas en Chine. Donc il n'y a pas de peine de mort. En soit la prison c'est rien même si c'est mal vu pour la suite si tu veux trouver du travail.

Snake : t'es sûre d'avoir que 17 ans ?

Moi : mdr oui.

Snake : les gars doivent avoir beaucoup de respect pour toi.

Moi : je sais pas. Peut-être. Mais, c'est vrai qu'en y repensant, j'ai de la chance de les avoir. Sans eux, le trafic ne serait pas comme il est aujourd'hui.

Snake : mouai. Ça se ressent que tu les apprécies beaucoup et eux en retour. Certains viennent me voir ou m'appelle au téléphone. Mais d'ailleurs, ça va se passer comment si tu es en tôle ?

Moi : ah cette cheville. Ah... euh... pardon. J'ai toujours mal.

Snake : j'ai pas vu ce qu'il s'est passé.

Moi : bah en gros, y en a un, je peux pas te dire qui exactement, mais il m'a fait une balayette et a bien visé ma cheville gauche. Ce qui fait que j'ai entraîné le mec avec qui je me battais de base dans ma chute et que je lui ai niqué le pif. C'est pour ça que j'ai mal à ma cheville. J'espère que c'est pas une entorse sinon je pourrais plus me battre mdr.

Snake : débile...

Moi : ... ah oui ! Pour répondre à ta question, j'ai créé un système pour ce genre de situation quand Elyo s'est fait prendre. En gros, Yazid est tout aussi proche de moi que de Elyo. Du coup Yazid se trouve être son sous-chef qui est le mien comme sous-chef.

Snake : et si je comprend bien, ça continu comme ça jusqu'au dernier arrivé.

Moi : c'est ça.

Lisa : bon ! Anaïs ! Tu passes la nuit ici comme prévu. Un garde viendra t'apporter tes affaires et tu passeras par la case salle d'interrogatoire demain matin à 9h. Un garde viendra te réveiller si tu ne l'es pas à 8h30. Oubliez pas de passer par la case self pour le repas du soir.

Et elle part.

Moi : mais elle se croit dans le jeu de l'oie ou quoi ? On est pas des pions à ce que je sache. En tout cas, pas à elle.

Snake : tu me fais rire avec ta répartie. Tu vas me manquer demain.

Moi : mohhh... tu veux un bisou ?

Snake : ta gueule.

Moi : en plus, je suis restée qu'une journée et encore c'est pas finit.

Snake : mouai. Tu verras les matelas sont pas luxueux mais il y a pire.

Je rigole face à ce changement de sujets. Je me couche sur mon lit et constate que c'est vrai. Bon. Fallait s'y attendre. On est quand même dans une prison. Je me relève et descend du lit pour m'asseoir sur le lit de Snake.

Moi : je me fais chier.

Snake : ah. Moi c'est pareil depuis 4 ans. Et je suis pas devenu fou.

Moi : ha-ha. Non sérieux. Vient on fait un truc.

Snake : tu veux faire quoi ? Compter les minutes à la place des jours ?

Moi : non mais sérieux. On pourrait, je sais pas moi ! On pourrait faire comme dans Friends.

Snake : ... se marier ?
Moi : non. Se lancer un truc et faut pas que ça tombe par terre.

Snake : ah. L'épisode avec la balle bleu ?

Moi : oui.

Snake : si tu veux. J'ai un oreiller.

Moi : plus petit.

Snake : un caillou.

Moi : moins dangereux.

Snake : putain t'es chiante. Pff... tiens. Ça, ça te vas ?

Il me montre une balle de ping-pong avec la tête de quelqu'un dessiné dessus.

Moi : c'est toi qui l'a fait ?

Snake : ouai. J'aime bien. Ça me change les idées. Sinon elle te vas la balle ?

Moi : oui. Tu aurais pu me la passer dès le début.

Snake : ... j'aime pas dire que je dessine.

Moi : bah pourtant c'est stylé.

Snake : bah merci. Bref. On se la lance ou quoi ?

Moi : mdr. Vas-y.

Et on commence nos lancés en attendant d'allez manger.

On fait ça pendant à peu près 1 heure. De base j'étais debout devant lui assis comme moi ce matin sur le lit, mais j'ai vite fini la tête au sol et les pieds en l'air, lui était assis sur mon lit les pieds dans le vide et depuis on se la lance comme ça en parlant.

Un garde : 496 et Anaïs ! Vous pouvez aller manger.

On arrête notre activité et je me lève et lui saute de son perchoir. On sort et on marche en direction du self.

Snake : ça va aller les escaliers avec ta cheville ?

Moi : ouiii.... J'ai connu pire. T'inquiète.

J'ai mal mais je suis en prison donc il faut que je montre rien. A part en cellule.

Snake : appuie toi sur moi si besoin, chef Stray.

Moi : ha-ha. Mais merci accoudoir.

Je pose mon bras sur son épaule et on descend les escaliers comme ça.

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