1.
Résumé de ma situation :
Je suis chef d'un trafic de drogue. 3 de mes gars se sont fait choper et sont en tôle. On est 30 dans l’équipe sans me compter. Il y a un sous-chef qui s'appelle Elyo. Malheureusement, il fait parti des 3 en prison. Il est comme un frère pour moi et je suis comme une sœur pour lui. Je connais très bien sa mère et sa sœur. Je connais la plupart des gens qu’il cotoie et pour lui c’est réciproque. Il a 20 ans et moi j'en ai 17. Je suis au lycée. Dans ma classe il y a une pétasse particulière, parce qu'il se trouve que c’est « la petite amie » de Elyo.
Bref, un jour on s'est engueulée fort parce que elle croyait que je voulais lui piquer son Elyo dû au fait que j’allasse le voir 1 jour après elle, alors que c’est pas fait exprès, du coup elle m'a fait une crise de jalousie pour ça et c’est là qu'on s’est engueulée et comme elle connait mon secret elle m'a menacé de le balancer au flics. Pensant qu’elle bluffait je lui ai rit au nez car si elle me balançait, ils allaient deviner qu'elle se droguait aussi elle-même.
Il se trouve que ce matin à 9h30, au moment où je demande à ma prof si je peux aller aux toilettes et que je commence à sortir pour y aller, Jordan, le surveillant, m'interpelle. Je me retourne et le voit avec 3 flics derrières lui. Il me demande de revenir en classe malgré mon envie pressante.
J'ai écouté et j'ai coopéré. Je me suis appuyée contre un meuble et je le regardais attendant ce qu’il avait à nous dire.
Jordan : désolé de vous déranger au milieu de votre cours mais il se trouve que si les policiers sont ici c’est qu'il se passe quelque chose.
Flic 1 : effectivement. Une élève de votre classe nous a appelé nous signalant qu'une élève de sa classe était une chef de trafic de drogue. Elle nous l'a affirmé de le savoir parce que elle-même en fumait. Et qu'elle ne ferait pas ça sans savoir qu'elle se ferait démasquer dans tout les cas.
Flic 2 : il se trouve que Mademoiselle *** serait cette personne. Donc Mademoiselle ***, on vous arrête pour trafic de drogue. Vous avez le droit de garder le silence. On appellera vos parents si toute cette histoire est réelle.
Moi : mais je vais où, là ?
Flic 3 : au commissariat de police pour vous interroger !
Moi : …
Bon bah plus qu’à nier.
…
Ça fait maintenant 20 minutes que je suis au poste, assise devant une table avec une barre et les menottes attachées à la barre. Donc je suis coincée. Enfin… pas tellement. Il me suffit de me déboîter les pouces pour enlever les menottes et me les remettre après mais là non. En plus il y a des caméras et la vitre-miroir.
Le flic 3 de tout à l'heure rentre dans la pièce et ferme la porte. Il s’installe en face de moi et pose des sachets sur la table qui contiennent de la drogue. Comment je le sais ? Parce que c’est la marque de mon trafic. Je vous explique. On a 7 scientifiques dans l’équipe et avec moi, je leurs donne mes envies de drogue. Par exemple je leurs demande si c’est possible de faire une drogue qui ralenti tellement le cœur qu'on pourrait croire qu'il est arrêté pendant 1 minutes mais après la minute suivante le cœur va accélérer pour reprendre son état normal. Cette drogue s'appelle « Cardi ». Elyo s'occupe de chercher des noms de drogue et de vérifier si une drogue du même style n'existe pas déjà. Mais là c’est moi qui m’en occupe dans mon temps libre ou quelqu’un d’autre, genre Yazid. On a une confiance pure en lui parce que il connait Elyo depuis longtemps et que moi… bah c’est mon ex. Mais on est ami sinon j’aurai plus confiance en lui, vous êtes fous vous ! Bref.
Là il se trouve que la drogue dans les sachets se trouve être du « Vertigo » une drogue qui te pousse à dire la vérité. Si tu te force à rien dire un mal de crâne horrible arrivera. Ça dure 5 minutes maximum et 2 minutes minimum.
Il y a aussi « Cardi » et « Éveil » elle nous empêche de dormir pendant 24h.
Flic 3 : bon. Comme tu le vois il y a des petites gélules de couleurs dans les sachets. Des vertes et noires, rouges et noires et jaunes fluo et noires. Tu vois aussi qu'il y a de l’herbe qui se trouve être de la « Marijuana ». Maintenant tu vas me dire à quoi servent les cellules et me donner leurs noms.
Moi : pourquoi je ferais ça alors que je suis mineure, que c’est la première fois que je viens dans une pièce comme celle-ci, que c’est même la première fois que je rentre dans un commissariat de police et que je n'ai pas une tête à trafiquer !
Flic 3 : bien. Je reviens je vais chercher quelques petites choses.
Moi : ok. Bonne route !
Je lui souris et attend qu'il revienne. Je me demande comment ils vont procéder pour me faire dire ma vérité…
Flic 3 : bon. Ton nom, prénom, date de naissance, nationalité origine et autres, ok ?
Moi : *** Anaïs, 23 juin 2004, Bisontine, française, 17 ans, lycéenne en 1ère.
Flic 3 : ok. Tes goûts ? Tes hobbies ?
Moi : couleurs préférées le Noir, Blanc et Rouge, j'aime le parfum Black Opium de Yves Saint Laurent, la mode, je fais un régime, j'aime écouter du rap français et américain, faire la fête…
Flic 3 : tu fumes ?
Moi : ça serait un mensonge si je disais non.
Flic 3 : t'as déjà consommé ?
Moi : non. C’est trop risqué. La preuve je suis ici parce que une meuf m'a vu fumer une cigarette… WOAHHHHH !
Flic 3 : bien. Si tu devais donner un nom à ses drogues se seraient quoi ?
Moi : Vampire, Nature et Soleil ! Mais en anglais c’est plus stylé. Vampire, Naturel ? Sun.
Flic 3 : tu es nul en anglais abandonne.
Moi : ouch. Touché en plein cœur…
Flic 3 : bon… tu le connais comment Elyo ***?
Moi : on s'est rencontré dans un tabac.
Flic 3 : quand ? Où ?
Moi : et du calme ! Vous êtes flic ou quoi ?
Flic 3 : …
Moi : ah oui pardon. Et bien c’était il y a… 4 ans par là dans le tabac rue de *** à Besançon.
Flic 3 : as-tu déjà entendu que toutes les unités de polices, gendarmerie et autres seraient à la recherche d'un chef de trafic de drogue assez réputé puisqu’il s’étend jusqu’à Paris ?
Moi : ah. Non. Non je savais pas mais maintenant je sais, merci.
Flic 3 : ce qui est bizarre, c’est que tu es dans la même situation que ce chef.
Moi : quelle belle coïncidence ! Sauf que vous, vous m'avez kidnappé pour m’emmener ici et me faire avouer un crime que je n'ai pas commis.
Flic 3 : c’est toi qui le dis. Si tu continues comme ça à nier tu souffriras.
Moi : ah. J’ai peur. Vous allez me torturer alors que je suis mineure ? Quelle audace ! J’espère que c’est enregistrer pour que mon avocat si j'en ai un vous dénonce !
Flic 3 : tu crois me faire peur ? J'ai parlé avec des tueurs en séries, des violeurs, des psychopathes et pleins d'autres criminels pires que toi ! Ils sont tous en tôle maintenant avec moins de peine que prévu parce qu’ils ont assumé leurs faits et gestes ! Toi si tu continues comme ça, à faire la maligne tu vas en avoir beaucoup à payer, encaisser et réfléchir !
Moi : c’est des lâches les gens que vous avez eu ! Ils se disent qu'ils vont jamais rien dire mais comme on dit, il faut jamais dire jamais sinon le Karma te nique. Et puis même si j’étais effectivement cette personne dont vous parlez, me connaissant si je savais quelque chose je ne dirai rien parce que je suis une carpe au niveau des secrets. Alors je vous dirai que oui c’est vrai je le suis mais je ne vous donnerez plus aucune information. Mais comme ce n’est pas le cas je vais continuer à faire la maligne parce que vous détenez une mineure en salle d’interrogatoire en la menaçant et j'attendrai que toute cette affaire soit close pour que je puisse retourner en classe et travailler.
Flic 3 : … d'accord. Il se trouve que la gélule verte serait une drogue de vérité. On va tester ça.
Donc c’est bien ce que je pensais, ils connaissent les valeurs des drogues. Ils savent à quoi elles servent. Putain j'ai bien fait de rien dire sinon je me serais faite niquer et j’aurais transmise des informations qui les auraient confirmé d’être sur la bonne voie.
Moi : vous voulez me droguer ?
Flic 3 : en quelque sorte. Si c’est une drogue de vérité, tu devrais dire la vérité, non ?
Moi : vote supérieur est d'accord avec ça ? Non mais parce que me faire consommer de la drogue n'est pas vraiment légal…
Flic 3 : c’est toi qui dit ça ? Et ne t’inquiètes pas pour moi, tout est réglé ! Si j'ai tord j'accepte ma punition mais si j'ai raison rien ne m'arrivera mais toi tu finiras en tôle.
Moi : …
Flic 3 : oui Valérie, peux-tu m’apporter un verre d'eau s'il te plaît ?
Valérie : je t’apporte ça tout de suite.
Il éteint son talkies-walkies et me regarde en s'appuyant contre sa chaise le sourire aux lèvres.
Je l'observe juste. Essayant de comprendre comment un con peut être flic. La Valérie arrive et lui donne le verre d'eau. Je crois que c’est la dame e l'accueil vu qu'elle a un petit haut décolleté plongeant beige et un pantalon en faux cuire marron. Elle a des cheveux frisés et des lunettes rondes comme Harry Potter. Elle est légèrement maquillée et a un ravissant sourire. Si j’étais un mec je banderais. Elle se décide enfin à partir en prenant bien soin de fermer doucement la porte. Je reporte mon attention à Flic 3 qui me regarde déjà.
Flic 3 : t'es lesbienne ?
Moi : hein ? Non pourquoi ?
Flic 3 : ah j'ai cru. Vu comment tu l'as matais.
Moi : mais je la matais pas ! Je la détaillais pas pareil !
Flic 3 : mouai… bon tiens un verre d'eau et une gélule.
Je le regarde blasée. Mais il est vraiment con ! C’est pas du mito !
Moi : vous croyez vraiment que je vais réussir à boire et à la prendre cette gélule ?
Flic 3 : bah pourquoi pas ?
Moi : … vous êtes vraiment con.
Flic 3 : eh fait gaffe à ton vocabulaire ! Je suis pas ton pote ! Donc maintenant tu prends ce verre et cette gélule et tu l’avales !
Moi : … vous le faites exprès ou quoi ? Je vous dit que je ne peux pas le prendre parce que j'ai les menottes !
Flic 3 : ah… fallait le dire.
Il s'avance vers moi et prend la gélule et me la tend pour que j'ouvre la bouche. Je décide de coopérer et de lui prouver que je ne sais rien même si je vais devoir souffrir. Il me tend ensuite le verre d'eau et j'avale. Je ne bois pas toute l'eau car si j'ai trop mal j'en aurais sûrement besoin pour calmer la douleur même si je sais déjà que ce sera inutile.
Si je me souviens des cours de science avec les gars, ça devrait faire effet au bout de quelques secondes...
Flic 3 : bien. Tes pupilles sont dilatées ça veut sûrement dire que je peux commencer… alors… t'es tu déjà battue ?
Moi : oui mais je suis pas forte à ça.
Flic 3 : qui est Elyo pour toi ?
Moi : un frère.
Flic 3 : pourquoi ?
Moi : parce qu’il a toujours été là pour moi et inversement. C’est avec lui que j’ai fait les 400 coups. On a même été à être des plan-culs au début mais on a arrêté avant que ça dégénère. Aujourd’hui, il est en tôle mais on s'est promis que le jour où il sortira de prison on irait en ville et qu’on referait toute sa garde de robe parce qu'il a perdu du poids là-bas mais qu'il a pris en muscles.
Flic 3 : c’est mignon. Il t'a aidé en quoi ?
Moi : dans les études. A fumer ma première clope. Me donner des conseils pour pas être vraiment à croc.
Flic 3 : et tu es à croc ?
Moi : non. Contrairement à certains je fume pas 1 paquet par jour. J'en fume 6 max 8 par jour.
Flic 3 : et tu appelles ça « pas à croc » ?
Moi : parfois je me dis que j'aimerai bien arrêter de fumer mais j'ai pas la motivation. En plus avec les problèmes familials c’est compliqué donc ça me permet de me calmer et de me détendre.
Flic 3 : je vois. Comment as-tu réagis quand tu as appris que Elyo était en prison ?
Moi : je lui avais dit que c’était sur vu comment il était parti. Il était cramé direct mais il aime le danger, les risques, c’est sa passion alors j'ai rien dit je l'ai laissé faire. Parfois quand il allait trop loin je lui retirais les bretelles lui faisant comprendre qu'il allait se faire prendre si il continuait dans sa lancée. Il s’enfichait d’après lui si il se faisait prendre c’est que ça devait arriver tôt ou tard et que ça lui servirait de leçon. Alors j'ai rien dit. Je me suis tue. Je vais le voir pour moi et pour lui. Je veux pas qu'il se sente plus abandonné qu’il est déjà. Sa mère lui en veut pour plusieurs raison et son père est mort il y a 10 ans. Son beau-père c’est un fils de chien et ses sœurs n'ont pas le droit d'aller le voir. Alors il reste moi et la pétasse qui vous a appelé pour allez le voir.
Flic 3 : je vois. Est-ce que il a un poste important dans le trafic ?
Résiste, résiste, résiste, montre pas que tu as mal. Montre pas que tu as mal.
Moi : non je ne crois pas.
Flic 3 : tu es sûre ?
Moi : oui. Avec Elyo on parle pas trop de ce genre de chose. On parle surtout de où est-ce qu'il va le faire souvent mais vous le savez déjà si vous l'avez attrapé à l'heure d’aujourd’hui et sinon on parle de nos vies et autres sujets diverses.
Flic 3 : je vois… je pense que je vais arrêter les questions car l’effet de la gélule diminue. A noter : gélule de vérité verte et noire, 3 minutes sur mineure. Merci Mademoiselle *** Anaïs. On va t'emmener quelque part mais surtout ne t’inquiète pas c'est juste une petite torture.
Moi : très rassurant.
Il me détache de la table et je finis mon verre d'eau. Ma tête a assez donné pour le moment. Je me lève et il remet les menottes mais cette fois ci il met mes mains devant contrairement à tout a l'heure au lycée où c’était dans le dos.
Il me fait m’asseoir à côté d'un jeune que je reconnais direct. Léandre.
Moi : salut !
Léandre : ah donc c’est vrai. Tu t'es fait chopé ?
Moi : ouai. La pétasse dans ma classe m'aurait dénoncé par jalousie avec Elyo.
Léandre : ah oui. Une pétasse. T'as supporté ?
Moi : la drogue ? ouai. J'ai cru ne pas tenir mais c’est allé. Ils ont testé quoi sur toi ?
Léandre : Cardi. Ils ont pas compris quand ils ont vu à la machine à mensonge mon cœur ralentir. Toi t'as tenu combien de temps ?
Moi : 3 minutes askip.
Léandre : chapeau.
Je souris et Flic 3 revient avec le même sourire arrogant et des clés de voiture.
Flic 3 : Anaïs, on va faire un petit tour en prison ! Tu vas rester 1 journée et demi là-bas.
Moi : pourquoi ?
Flic 3 : tu vas vite comprendre. C’est comme un test. Si tu le réussi on te croira et tu pourras retourner en cours comme tu le souhaites mais si il se trouve que tu échoues, on t’enverra en garde à vue pendant un moment puis on appellera tes parents encore une fois et un avocat et tout le tralala.
Je reste sans voix à ses paroles. En soit, d'un côté ça peut être bien d'aller en prison. Je pourrais voir au moins comment ça se passe réellement et comprendre mes gars.
Il me dit de m’asseoir derrière ce que je fis et lui monte devant aux côtés d'une femme en uniforme. La voiture démarre et nous nous dirigeons vers la prison…
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