L'art des mots est la meilleure arme pour combattre les maux.

Elle est celle qui tord, qui défie, qui allège les mots,
quand nos maux insaisissables dépassent la virgule,,
c'est aussi ces rimes, cette mélodie dans les syllabes,
et dans les peines,
qui inlassablement nous conduisent,
à la fin du poème
ou de la vie.
Par les verbes, les noms, les adjectifs épithètes,
oxymores, corrélations, entourés de métaphores,
la souffrance et la douleur fondent sur le papier,
et se plient dans le décor,
des phrases coordonnées.
Quand les mots sont plus forts que la voix,
qu'ils crient par MAJUSCULES
ce que l'on ressent tout bas,
comment effacer les tourments intérieurs ?
Je corrige, j'ai raye,
j'efface, je rature,
mais parfois les mots
simplement ne viennent plus,
je casse éternellement
ma mine à l'usure,
comme le font mes maux,
dans mon esprit perdu.
Le combat se terminera peut-être,
comme mon récit conclura,
mais la peine, elle, demeurera t-elle,
un insubmersible tracas,
qui au cours du poème,
au cours de la lutte,
enferme l'auteur lui-même,
dans un texte sans chute ?...
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