Le 10 octobre 2016
Chère Nawel,
Moi c'était le rose
Toi c'était le jaune
Avec toi rien n'était morose
Avec toi le bonheur plane
On joue dans un château de princesse
Avec nos poupées
On se donne la main par paresse
Je ne veux pas te lâcher
Sœurs de sang, on ne l'est pas
Mais de cœur oui on l'est
Même si j'en ai toujours rêvé
Ma main est pâle, la tienne chocolat
On habitait ensemble, je te recopiais
C'est toi qui me prenait la main
Lorsque j'avais un quelconque chagrin
Tu as toujours su me consoler.
Oui parfois on se disputait
Mais ce n'étaient que des chamailleries enfantines
On ne restait jamais longtemps fâchées
C'était toujours la même comptine
Et puis un jour tu as dû partir
A l'autre bout du pays
Pour retrouver ta famille à Paris
Et ça m'a fait souffrir
Quand je t'ai accompagnée à la gare
J'ai pensé que je te reverrais
Collée à la vitre du train tu m'as regardé
Un peu trop vite le train est parti
Le matin, en m'éveillant
J'ai pleuré en regardant le lit voisin vide
Les couleurs jaunes du mur étaient fades
Je serais revenue dans le passé en courant
On s'est revues deux fois virtuellement
Sans pouvoir se toucher
Et puis ce fut le néant
C'est à ce moment-là que j'ai changé
Les larmes coulent pendant que j'écris
Sept années de vide ont passées
La blessure ne s'est pas refermée
C'est de détresse que je crie
Chaque fois que je rencontre quelqu'un
Je me demande s'il te plairait bien
J'espère que de ton côté tu ne m'as pas oublié
Tu es ma sœur à jamais.
Illona
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro