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- Chapitre 4 -


Samedi 5 Septembre:

   Aujourd'hui, j'étais restée affalée sur le canapé, un paquet de chips en main. Tom venait de temps à autre me voir, s'incrustant dans le confort de mes bras.
    Je changeais la chaîne de la télévision au moment où je reçus un message de Lisana, me proposant de venir à la fête qu'elle organisait. Je serrai fermement mon cellulaire avant de le poser sur le canapé, sans pour autant répondre au texto de la blanche.
   Cette dernière insista une seconde fois. Je pris mon téléphone et rédigeai un message lui faisant part de mon avis sur ce genre de soirées. Elle m'envoya une dizaine de messages d'affilée dans le but de m'expliquer les bienfaits de ces rassemblements de fêtards défoncés et je décidai de mettre mon téléphone de côté.

    Les heures passaient néanmoins, l'ennui ne décampait pas. Je jouais un match de ping pong très serré entre la proposition de Lisana qui me permettrait de m'ahérer l'esprit, qui ne faisait qu'être torturé par de mauvais souvenirs, et ma peur de me retrouver face à mes anciennes addictions.
    Le nouveau message de Lisana, qui m'indiquait l'emplacement de son domicile, m'aida à prendre ma décision.
    Je me levai du canapé sous le regard de mon frère.
- Tu vas où ? Me demanda le blond.
- Je vais à une fête.
Je me tournai dans sa direction et remarquai que son visage exprimait une contrariété qui venait de jaillir en lui. Ses sourcils se froncèrent.
- Pour faire quoi ? Renchérit-il.
- Bah comme tout le monde, pour m'amuser.
- Je viens avec toi. Décréta mon frère en quittant son fauteuil.
- Nan, Sting. Ça va aller.
- Même. Je m'en fous. Je ne veux pas que tu fasses de conneries alors je vais te surveiller.
- Nan par contre, tu ne commences pas à faire mon garde du corps, Sting. Je ne vais toucher à rien. Même pas à une goutte d'alcool.
- Je préfère m'en assurer par moi-même.
- Sting, Juvia et Erza seront là. Elles feront attention à moi... Et puis même, je ne suis pas folle au point de replonger...
- Mais il sera peut-être là-bas... et je ne veux pas qu'il s'approche à nouveau de toi, Lucy. Je dois te protéger. Tu es déjà assez fragile comme ça...
Sa petite mine penaud eu raison de mon agacement et je m'approchai de mon frère, passant ma main sur sa joue.
- Tout se passera bien, Sting... Aies confiance en moi.
Sa main rejoignit la mienne et il posa son regard sur moi, me prenant dans ses bras. Il resserra son étreinte, sa main posée dans mes cheveux.
- Fais attention ou je te jure que... fais attention et n'accepte aucun verre.
Je fourrai ma tête dans son torse et hochai la tête.

    Vêtue d'un jean à frange bleu délavé, d'un haut basic et d'une veste en velours côtelé vert avocat, je vérifiai une dernière fois ma tenue et appliquai une ultime touche de ricil tout en me parfumant légèrement.
    Je soulevai Tom et le portai jusqu'à sa chambre. Je le bordai dans son lit, baisant tendrement son front, et laissai sa veilleuse allumée avant de me diriger hors de ma maison.

    Devant l'imposante demeure des deux sœurs, je sonnai. Et à peine la porte ouverte que l'odeur nauséabonde de la fusion entre l'alcool et la drogue se faufilait dans mes narines. Une sueur froide me traversa tout le corps à en avoir la gerbe. Voilà la raison de ma réticence à ces fêtes. Cette ambiance de drogués ne m'avait pas manquée et si j'avais pu, j'aurais fui cet endroit plus vite que mon ombre cependant, passée l'entrebâillement de la porte d'entrée que Mirajane prit de suite l'initiative de m'enlacer, me pétrifiant subitement.
   J'avais rarement droit à un contact autre que mes proches alors, sentir une nouvelle chaleur humaine me troublait.
   Elle nous sépara, me prenant par les épaules et me contemplant longuement.
- Tu es sublime, Lucy ! J'adore ton style ! Me complimenta la blanche.
Je la remerciai par un timide sourire et me frayai un chemin entre les nombreux invités de la soirée afin de rejoindre mes meilleures amies, accoudées au bar du sous sol.
- Eh bien, tu t'es mise sur ton trente et un toi. Me fit remarquer Erza, un sourire taquin au coin de ses lèvres.
- Je sais très bien ce que veut dire ce sourire et je t'assure que je ne vois pas pourquoi il m'est adressé.
Elle haussa les épaules tout en pouffant alors que je ne la suivais toujours pas dans son délire.
- Sinon, je dois dire que ça m'étonne de te voir ici. M'avoua Juvia.
- Eh bah je suis tout aussi étonnée que toi, Juvia. J'ai l'impression d'être revenue au point de départ, entouré de tous ces gens... Je me sens pas à l'aise.
- Et pourtant, tu as fait une chemin admirable, Lucy. Répliqua la bleutée. Alors ne t'avise même pas de te sous-estimer.
J'acquiesçai et me servis un verre d'eau que j'avalai d'une traite tant ma gorge était asséchée.
- Au fait Erza, l'interpellée dévia son regard de la piste de danse afin de me scruter, prouvant de son attention, alors qu'elle sirotait son mojito, j'ai une source sûre qui m'a confiée qu'un nouveau avait rejoint notre lycée. Je me demande à quoi il ressemble...
L'écarlate détourna promptement le regard pour fixer le liquide que contenait son verre. Elle s'amusait à dessiner des cercles avec sa paille sans pour autant oser répliquer quoique ce soit.
    Sa réaction confirma mes doutes et l'identité du nouveau venait de se révéler dans mon esprit.

    Peu de temps après mon arrivée, je décidai de prendre l'air, étouffant affreusement à l'intérieur avec cette puanteur qui me retournait l'estomac.
    Contemplant le ciel étoilé, assise sur l'herbe, je reprenais vie. Ma place n'était absolument plus dans ce genre de soirées qui basculaient toujours en partie de jambe en l'air pour les uns et en coma éthylique pour les autres.    Ma place était devant la beauté lunaire du ciel à le contempler avec fascination.
   Le bruit de pas sur l'herbe m'extirpa de mon observation alors qu'il se posa à mes côtés, une cigarette en main. Je grimaçai.
- Laisse moi deviner, tu fumes pour oublier ? Demandai-je ironiquement.
- Faux. J'fume avant que la vie m'fume. Rétorqua Natsu, me jetant un regard, le coin de ses lèvres relevé.
Je laissai un rictus amusé se présenter sur la commissure de mes lèvres alors que mon regard se planta soudainement dans le sien.
- Je déteste les fumeurs. Lui confiai-je.
- Pauvre de moi alors. Me répondit-il, me scrutant lui aussi sans ciller.
Le vent frais de septembre caressait doucement ma peau tandis qu'il faisait s'envoler les cheveux rosés de Natsu. Son regard se décrocha du mien pour observer mes lèvres, légèrement entrouvertes.
    Je ravalai ma salive et me râclai par la même occasion la gorge, coupant court à ce déconcertant moment qui perdurait depuis un certain temps.
Le rosé jeta sa cigarette au sol alors qu'il se relevait. J'attrapai son mégot et lui lançai un dernier regard qui se voulut réprobateur sur son acte, quittant ensuite le jardin.

    À l'entrebaîllement de la baie vitrée, une main m'obligea à me retourner et, avant que je n'ose répliquer quoique ce soit, Grey prit la parole.
- J'aimerais qu'on discute, là, maintenant.
- Je n'ai rien à te dire. Et arrête de me prendre le poignet.
Je fixais mes chaussures, ne préférant pas croiser son regard. Je tentais de garder mon sang-froid tout en me libérant de son emprise, en vain. Mon pouls s'accéléra subitement.
- Il y a deux ans, j'ai vraiment agi comme un merdeux. M'avoua l'ébène.
- Ça, tu peux le dire.
Grey détourna le regard, comprenant que la rancœur résidait encore et toujours en moi et qu'aucune de ses belles paroles n'allait faire effet.
- Comment te prouver que je suis sincère ? Lucy, je veux me rattraper... Rattraper ce temps perdu pour pouvoir t'aider dans ta vie parentale.
- Te rattraper ? Laisse moi rire... Riotai-je. Et que me vaut cet honneur ? En deux ans, tu ne nous as jamais fait ce plaisir, à Tom et moi, de nous rendre visite, même pour assumer ton rôle de père. Ah ! Mais que dis-je ? T'as pris tes jambes à ton cou dès que tu as su que TON fils venait de me faire subir la plus insupportable douleur physique qu'on ait pu m'infliger. C'est vrai que c'est dur d'assumer sa paternité quand on est seulement qu'en troisième. Pauvre chou...
Mon ton venait de s'élever sans même que je ne le remarque et de son regard, qui traduisait de son désarroi, je constatai sa difficulté à reprendre contenance face à mes durs propos.

    Il baissa lentement les yeux, blessé, avant de lâcher mon poignet. Je croisai mes bras contre ma poitrine et détournai de nouveau le regard.
    Le silence qui venait de s'installer était pesant et si je l'avais pu - encore une fois -, je me serais déjà échappée de cet enfer néanmoins, rien n'y faisait. Je restais immobile, n'osant toujours pas croiser son regard.
- Ce n'était absolument pas ce que je voulais. Finit-il par affirmer.
- Pardon ?
- Je... ne souhaitais pas que ça se termine ainsi. Te blesser... était la dernière chose que je désirais et pourtant, quand l'opportunité s'est présentée, je n'ai pas hésité une seule seconde à disparaître de votre vie. Je regrette tellement et je ne sais plus quoi faire, Lucy...
Je me mordillai la lèvre inférieure, tentant de calmer mes tremblements mais j'en venais à la dilacérer, laissant mon sang se propager sur celle-ci.
    Le liquide rougeâtre fusionna avec ma salive lorsque je l'avalais, me procurant un arrière goût des plus déplaisants.
- Tu as balayé tout l'amour que j'avais pour toi en une claque magistrale, Grey. Déclarai-je, comme si plus aucun doute ne planait dans mon esprit. Le seul sentiment que j'éprouve à ton égard n'est que de la déception. Je suis déçue d'avoir pu croire en toi, en nous.
- Lu-
- Boucle la. Ordonnai-je, le coupant dans son élan. J'ai trop longtemps gardé tout ça pour moi. Mes poumons se remplirent de nouveau d'air alors que, durement, je plantai mes yeux dans les siens, fin prête à m'affirmer devant lui. J'ai espéré que tu me soutiennes, que tu m'aides à surmonter cette descente aux enfers, mais tu n'as été qu'un pur égoïste. T'as été un monstre de m'abandonner le jour où j'avais le plus besoin de toi. T'as été cruel de me laisser seule, à quinze ans, accoucher sans personne d'autre qu'une sage femme comme soutien émotionnel. Je ne pourrai jamais te le pardonner, sache le. À mes yeux, tu n'es plus qu'un misérable connard qui ne vaut plus rien. Je te déteste. Je te hais comme jamais je n'ai haï, et pourtant... Je repris une nouvelle fois mon souffle avant de terminer ce que j'avais à déballer, ressentant la crainte croître en moi. La peur de lui avouer la vraie vérité. Et pourtant, je n'y arrive pas... En réalité, je continue de t'aimer et... et c'est pour ça que je ne veux plus jamais te revoir. J'ai essayé de me reconstruire. J'ai essayé... j'essaye de tourner la page, d'oublier, mais c'est impossible. Ma plaie est toujours autant ouverte et ta venue n'a fait que l'infecter. Tu reviens et tu chamboules la vie que je tentais de reprendre en main, et je ne peux pas l'accepter. Tu m'as faite trop souffrir et je ne souhaite pas que ça se reproduise une nouvelle fois.
Une boule me tordait inlassablement l'estomac depuis le début de ma tirade. Le souffle me manquait au fil de mon discours alors que je ne tenais plus en place.
   Je rabattis les mèches volantes qui me chatouillaient le visage et lui tournai brièvement le dos. J'inspirai profondément et tentai de faire bonne figure mais lorsque son regard croisa le mien, je perdis toute contenance et m'effondrai, promptement rattraper par mon unique amour.

   Je craquai et laissai enfin les larmes, que j'avais tant bien que mal essayées de contrôler depuis le début, ruisseler en abondance sur mon visage. Je tentai pourtant de les dissimuler à l'aide de mes mains. Tandis que je reniflais ce qui me sortait de mes narines, j'enfonçais mes incisives dans ma lèvre inférieure, déjà lacérée par cette mauvaise habitude, afin de résister contre les sanglots qui brûlaient d'envie de s'échapper de ma gorge.
    Grey créa un léger espace entre nous et, se servant de cette étroite distance, balaya le sang apparent de son pouce. Son regard me détailla avec une attention particulière. Il m'observait avec une compassion qui aurait pu avoir raison de moi si je l'avais remarqué à ce moment là.
    Puis, hésitant, Grey passa délicatement ses doigts derrière ma tête et m'amena prudemment contre lui. À peine j'eus inhalé son odeur que mes larmes redoublèrent d'intensité, me donnant d'infernaux maux de tête.
    J'enfouis ma tête contre lui tandis que, prise par des sanglots plus prononcés, Grey resserra davantage son étreinte, me caressant le dos de haut en bas et ramenant sa main à ma chevelure.

   Je tentai peu à peu de me calmer et sortis de ma transe, remarquant la grosse erreur que je venais de faire.
Je me détachai de lui et le regardai, les yeux embués de larmes. Je me précipitai à l'intérieur où grouillait la majorité des invités et séchai promptement mes larmes à l'aide d'un mouchoir.
    Je traversais le salon lorsque je me pris brutalement quelqu'un sur moi. Putain, il ne manquait plus que ça !
    Je me relevai, bousculant celui qui venait de s'effondrer sur moi, et cherchai du regard le gars qui lui avait foutu une raclée. Je fronçai les sourcils et plantai mon regard dans le sien.
- Nan mais t'es pas bien, merde !? Lui hurlai-je. Mais qu'est-ce que vous avez les mecs aujourd'hui ?!
Je m'avançai dans sa direction et forçai le passage alors qu'il me retint. Mon regard riva vers sa main qui tenait mon bras.
- Je te jure que si tu ne me lâches pas maintenant, je vais te broyer les couilles, Natsu. Le menaçai-je, les yeux durement plantés dans les siens.
Mon regard le dissuada et le rosé se résigna.

   Je me hâtai hors de la demeure de mes amies sans un mot pour personne et sur la route, je ressassai ce qu'il venait de se produire. Je me sentais si honteuse d'avoir pu lui montrer ça, à lui. Humiliée par ma propre faiblesse devant Grey...
    Je ravalai un sanglot et resserrai mon écharpe avant de croiser les bras autour de moi. Je vérifiai l'heure sur mon téléphone qui ne dépassait même pas les vingt-deux heures. Je peux même pas passer une soirée sans problème. Quelle vie de merde...


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Kikoukikou mes petits padawans !
   J'ai bien remarqué que cette histoire ne repartait pas comme je l'aurais pensé. En soit, Wattpad est mort et je m'en suis bien rendue compte ( je trouve ça dommage, soit dit en passant ). Je ne sais pas trop quelle route va prendre Un cœur apaisé franchement. Va-t-elle plaire de nouveau ? Allez-vous ignorer cette histoire ? Je ne sais pas et je crains de la réponse.
   Dites moi aussi si vous préférez rester sur un chapitre tous les vendredi à 18h ou plutôt tous les mercredis à 15h. Ça m'intéresse de savoir.

   Sinon, je vous dis à la prochaine pour un nouveau chapitre et surtout, soyez nombreux ;)

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