Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

- Chapitre 11 -


Jeudi 1er Octobre :

   Enfin arrivés au Starbucks du coin, je sautillais limite sur place, ce qui amusait Natsu. Nous entrâmes et la chaleur me couvrit toute entière. La bonne odeur des pâtisseries parcouraient mes narines, provoquant un humiliant gargouillement que je ne pus cacher.
    Le rosé éclata soudainement de rire. Et son rire fit écho dans ma tête, provoquant l'étirement de mes lèvres en un sourire, ravie. Une agréable sensation me brûla doucement le ventre avant de se dissiper quelques secondes après la disparition de Natsu qui était parti commander.
  
   Je nous trouvai un endroit où se poser et attendis son retour avec impatience. J'envoyai un message à mon père pour le prévenir de mon retard.
- Et un Caramel Light Frappuccino pour la demoiselle ! S'exclama Natsu, déposant ma boisson sous mon nez.
- Oooh tu es génial !
- J'te rappelle que c'est toi qui as eu l'idée.
- Ah oui, c'est vrai... JE suis géniale ! Me réctifiai-je, d'un air faussement narcissique.
Le rosé pouffa tandis qu'il touillait son Chocolat Viennois Signature. Je l'observai et remarquai que Natsu le faisait déjà. Prise en flag', je détournai le regard et bus une gorgée de ma délicieuse boisson.
- T'aimes ? Me demanda-t-il.
Un riotement m'échappa et je le regardai droit dans les yeux.
- Si j'aime ? C'est ma boisson préférée ! J'en suis littéralement fan. Le goût du caramel est tellement doux et sucré... roooh j'adore !
Natsu ne me quittait pas des yeux, un léger sourire au coin de ses lèvres.
   Je lui expliquais en quoi le frappuccino au caramel était une perfection et il ne parut pas de moins du monde dérangé. Il m'écoutait parler sans m'interrompre alors que, vu les idioties que je sortais, Natsu aurait largement pu me faire taire. Bon, je l'aurais sûrement malpris mais, est-ce ma faute si je suis susceptible ? Pensai-je intérieurement.
  
   Son regard commençait à devenir pesant et je finis par sentir un afflux de sang me monter aux joues.
- Arrêtes de me regarder. Lui demandai-je sur un ton qui se voulut autoritaire.
- Mmh... nah. Ça dérange ?
- Quoi ? Pfff naaaan. J'vois pas pourquoi je te demanderais d'arrêter si ça me dérangeait pas.
Un sourire étira ses lèvres et Natsu continua de m'observer de son regard qui me décontenançait presque.
- T'as une goutte de caramel au coin de ta lèvre. M'avertit le rosé.
J'attrapai une serviette en papier et dégageai cette minuscule tâche de mon visage. Natsu pouffa dans sa barbe.
- Quoi encore ?
- Nan, nan, rien.
- Dis. L'ordonnai-je alors qu'il ravalait son rire.
- J'm'imaginais juste faire ça à ta place.
Je le scrutai un instant et assimilai ce qu'il venait de me dire. Mes yeux quittèrent son regard pour se déposer ailleurs. Je me râclai la gorge avant d'attraper ma cuillère, la plaçant sur ma joue. Je lançai un regard au rosé qui percuta. Son sourire s'élargit alors qu'un nouveau riotement lui échappa.
   Natsu se leva et se pencha en avant. Ses doigts effleurèrent ma peau et à ce contact, je tentai de faire bonne figure alors qu'un frisson me parcourait. Son pousse caressa ma joue, volontairement salie, essuyant la vilaine tâche. Nos regards se rencontrèrent un bref instant avant que Natsu ne se rassît. Je terminai de boire goulûment ma boisson, me levai et me dirigeai au comptoir, vite rejointe par mon accompagnateur.
- D'où c'est toi qui payes ?
- C'est moi qui t'ai invité alors, que tu le veuilles ou non, je paye. Basta.
Je le défiai du regard et Natsu ne répliqua pas. Je passai deux billets et le serveur me rendit la monnaie.

   Hors du Starbucks, Natsu m'attendait, les bras croisés. Un rire m'échappa face à son immaturité.
- Alors toi, tu me rappelles drôlement Tom. On fait la route ensemble ?
La lueur enfantine du rosé s'éteignit tandis qu'il baissa les yeux. Son silence m'apprit que son soucis était familial, et je supposais qu'il ne voulait pas vraiment rentrer.
   J'envoyai un message à mon père, lui annonçant que j'arrivais et lui demandai par la suite de mettre des couverts en plus.
- Allez, viens. Lançai-je à Natsu, l'attrapant par le bras.

   Sur la route, le silence régnait. Natsu restait dans ses pensées, me jetant des coups d'œil à plusieurs reprises, tandis que je contemplais le ciel en marchant.
   La nuit était tombée et le temps s'était fait plus froid. Les étoiles brillaient, la lune illuminait la ville avec l'aide des réverbères et le vent soufflait. Des feuilles chutaient des différents arbres qui enjolivaient    Magnolia alors que le fleuve qui traversait la ville se voyait secouer par la forte brise automnale.
   Je m'approchai du fleuve et marchai sur les briques près de lui, gardant le plus possible l'équilibre.
- Si tu te casses la gueule, je te repêche pas. Annonça Natsu, coupant court au silence.
Je ris et restai concentrée sur mes pas.
   La discussion reprit de plus belles entre nous tandis que nous traversions le petit pont de Magnolia.

  À mon palier, vingt-et-une heures sonnaient.
  Le silence s'installa doucement avant de rapidement disparaître.
- Encore merci... pour ce soir. Souffla Natsu, embarrassé.
Sa gêne me toucha et un sourire se plaqua sur mon faciès. Le rosé me tendit mon écharpe que j'attrapai.
- Euh... hum. Le traiteur a mal dosé la commande du coup... il y en a plus que prévu. On n'aimerait pas jeter et puis bah... voilà quoi. Hum...
- Que je comprenne... tu m'invites à dîner ?
- On peut dire ça comme ça. T'inquiète pas, mes parents sont cools.
- Ils seront jamais pires que les miens dans tous les cas.
- Ah ?
Il détourna le regard et ses mains rejoignirent le fond de ses poches.
J'aurais voulu le rassurer mais je me voyais mal le prendre dans mes bras.    Notre relation restait encore un peu indescriptible. Nous nous entendions plutôt bien mais sans plus. C'était une situation étrange.
  
   Je l'entraînai à l'intérieur et, alors que je retrouvais mon frère à quatre pattes, Tom sur son dos, mon père vérifiait la cuisson de son gâteau marbré tandis que ma mère chantonnait le refrein de " Don't Stop Me Now" . La musique animait notre domicile, au plus grand étonnant de Natsu qui s'émerveillait devant l'animation.
   Ma mère se déhanchait telle une hystérique tout en élevant sa voix, prenant son balais pour un micro. Tom était aux anges et bougeait sur le dos de Sting, au bord de l'épuisement.
- Je te présente la plus grande fan des Queen, ma mère.
Natsu me lançait un regard, les yeux brillants. Il ravala un rire qu'il garda pour lui.
  Lorsque ma mère se rendit enfin compte de notre arrivée, elle s'empourpra de façon instantanée.
- Oh mon dieu... je suis sincèrement désolée que vous ayez dû assister à cette humiliante représentation des Queen. S'excusa ma tendre maman qui s'approchait de nous. Bonsoir, jeune homme !
Elle lui claqua deux bises et lui prit son blouson.
- Bonsoir à vous aussi, Madame. Et ne vous inquiétez pas, ce fut un réel honneur pour moi d'assister à ce spectacle improvisé. Se moqua Natsu.
- Quel est votre nom ? Votre tête ne me dit rien.
- Oh euh...
- C'est normal. Il est nouveau ! Dis-je en essayant de l'aider.
- Oh et vous vous plaisez ici ?
- À vrai dire, j'ai déjà vécu à Magnolia, quand j'étais plus jeune. J'ai déménagé en cours de route. Et j'm'appelle Natsu.
- On s'croirait au XVII ème avec vos vouvoiements. Lâcha Sting, en nous rejoignant.
Tom galopait joyeusement dans toute la maison en passant aussi par la cuisine, telle une pile électrique.
- 'lut, Natsu.
- Yo.
- Yo. Rajoutai-je, n'osant même pas les regarder vu mon pitoyable jeu de mots.
- Lucy, tu devrais vraiment revoir tes jeux de mots, chérie. M'avoua ma mère. Bon ! Sting n'a pas tort. Tu peux m'appeler Laila, Natsu. Pas de formalités ici !
- Content de t'avoir raisonné, 'man !
- Sting, tais toi. Lui demandai-je.
Les présentations avec mon père furent brèves et, même s'il lui lançait certains regards de travers, il gardait une bonne humeur et une bienveillance presque inhumaine.

   Le repas se déroula merveilleusement bien entre les plaisanteries de mes parents et les petites bêtises de Tom. Natsu accepta le dessert proposé par mon père avant qu'il ne monte avec Sting.
   J'aidai mes parents à débarrasser la table, ramener Tom dans sa chambre et le changeai. Je touchai son petit nez et il rit. Sa petite bouille m'attendrit et je le serrai fort contre moi.
- Je t'aime... je t'aime très fort, mon petit bout d'chou...
Tom resserra l'étreinte de ses petits bras qu'il entoura autour de ma taille.    Le blondinet se frotta à moi et, en se mettant sur la pointe des pieds, m'embrassa la joue, me faisant sourire à m'en faire mal aux joues.
   Je le couvris de sa petite couette tandis qu'il serrait son doudou préféré. Je carressai ses cheveux d'or et le bordai jusqu'au moment où Tom s'assoupit, bercé par l'histoire que je lui contais.
  Je déposai un dernier baiser sur son front et laissai la veilleuse allumée.
- Tu l'aimes beaucoup. Affirma la voix derrière moi.
Je me retournai brusquement, le cœur ayant bondit dans ma poitrine, et plantai mon regard dans le sien.   J'inspirai et quittai la pièce, laissant la porte ouverte de quelques centimètres.
- Je vais m'en aller. Reprit Natsu. Je te remercierai jamais assez pour cette soirée. T'es quelqu'un de génial quand on apprend à te connaître.
- Comment ça ?
- Au début, tu me paraissais distante, comme... isolée du monde. Tu dégages une aura différente des gens que j'ai pu rencontrer dans ma vie. Si on creuse bien, tu n'es pas ce qu'on pourrait penser : réservée et sans cœur.
- On a cette image de moi ? Demandai-je, légèrement surprise.
Natsu haussa les épaules et m'adressa un sourire compatissant.
- Ce qui compte, c'est ce que je crois maintenant.
- Et qu'est-ce que tu crois ?
- Que ta bienveillance n'a pas de prix.

  Je m'affalai sur mon lit, qui me parut bien confortable, et mes pensées divaguèrent vers cette soirée. Une soirée sans prise de tête, sans larmes ni cris. Une bonne soirée. Avec cette idée en tête, je tombai dans le monde des rêves, le sourire aux lèvres et le cœur léger.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro