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7. Le monde nous appartient

Vietnam, Hô Minh-Ville — Mercredi,

Mois de Juin,

Peu de temps avant d'atterrir en Chine. Tess et Noam furent une brève escale dans un pays voisin où avait lieu la cérémonie des ouvertures des jeux olympiques.

Hô Chi Minh Ville, couramment appelée « Saigon » est une ville située dans le sud du Vietnam, célèbre pour le rôle décisif qu'elle joua lors de la grande guerre qui secoua le pays en .... est également connue pour ses édifices coloniaux français, comme la cathédrale Notre-Dame de Saigon, entièrement bâtie à partir de matériaux importés de France et la Poste centrale, datant du XIXe siècle. Des étals de restauration bordent les rues de la ville et ce en particulier, autour du marché animé de Bēn Thành.

En 1976, sous le nouveau gouvernement de la République socialiste du Vietnam, Saigon a été renommée Ho Chi Minh, qui avait dirigé la lutte pour l'indépendance du pays. Cette dernière, était la ville vietnamienne de l'ancienne capitale de Cochinchine française de 1862 à l'après guerre de la deuxième guerre mondiale. En 1954. Tombée face à l'avancée de l'armée du Nord avec peu de résistance et de pertes. Hélas, la décennie qui précéda sa chute ne fut pas aussi facile pour la capitale du régime sudiste qui désormais vaincu se vu changer de nom. Elle fut rebaptisée plus tard en Ho Chi Minh Ville, en hommage au leader révolutionnaire qui avait déclaré l'indépendance en 1945. Cela faisait suite à l'accord de Paris, Saïgon vit le retrait des troupes américaines. L'année 1975 témoigna de la chute du régime pro américain et marqua le début d'une nouvelle ère prospère pour le Vietnam qui développa son commerce.

La raison pour laquelle les gens natifs de la ville l'appelle encore « Saïgon » fait référence à son passé. C'était pour ainsi dire une façon de se souvenir et commémorer les résistants de la guerre du Vietnam face aux combattants du Nord mais aussi un tique de langage depuis la colonisation vietnamienne originelle, le nom informel Saïgon était resté dans le langage courant : en dehors des questions officielles, c'est toujours la manière la plus courante de désigner la ville à l'intérieur du pays, malgré un changement de nom officiel d'après guerre. Vaincu par l'armée soviétique qui mit un terme définitivement aux affrontements entre les troupes vietnamienne, le 30 avril 1975. Le camp soviétique avait assiégé Saïgon et gagné la guerre du Vietnam.

Tess était fascinée par la culture asiatique et n'avait jamais voyagé jusqu'à présent. Elle trépignait d'impatience dans l'avion avant leur arrivé au pays voisin des chinois. Elle s'était même documentée plusieurs jours en avance sur les origines du pays et son mode de vie, coutume et langage. Traditions etc.

C'est ainsi qu'elle découvrit qu'il était impoli selon les Viêt-cong de parler à haute voix et de faire des grands gestes excessifs des mains surtout lorsque nous étions une femme. Car cela était jugé impoli et irrévérencieux. De plus que tous contact inutile avec le corps. En particulier les contacts avec les hommes et les femme car la tête était considérée comme sacrée.

Tess passa le plus clair de son après-midi à étudié l'histoire du pays, pendant que son petit ami et futur fiancé Noam s'entraînait dans une salle réservés aux athlètes dans une zone éloignée de la ville à quelques encablures de Saïgon. Il lui avait donné quartier libre après sa séance pour se balader et visiter la ville avec sa compagne.

Il se dirigea ensuite aux vestiaires collectifs, une fois la cérémonie d'ouverture des J.O achevé. Cette dernière avait durée un peu plus de deux heures.

Noam envoya un texto à Tess, une fois douché, sachant qu'elle l'attendait dehors.

Son téléphone bipa dans sa poche. Il plongea une main dans son pantalon et extirpa l'appareil qui émettait du bruit.

Puis il tapa un rapide message :

Noam : Salut, mon cœur. Rejoins-moi à la station thermal 1. Wendu Shuicheng à Beijing. Enfile un maillot de bain.

Il lui envoya l'adresse en lien et une photo du lieu. Afin qu'elle visualise mieux l'endroit. Tess le remercia pour cela et lui écrivit en retour, dans la minute qui suivie l'envoie de son SMS.

Tess : je serais là sans fautes ❤️. (emojis cœur).

Elle pressa le bouton "envoyer' et serra son portable contre elle.

Les papillons dans son ventre volaient gaiement.

C'est donc tout naturellement que la jeune femme le rejoignit. Arrivé sur les lieux du rendez-vous, elle fut escorté par deux femmes en peignoir, qui se baladaient pieds-nues à travers l'institut de beauté. Tess les suivi dans un petit sas où elle fut invitée à se déshabiller. Puis nue, elle enfila un peignoir et se rendit dans une petite salle à côté avec une vue imprenable sur le paysage asiatique. Un fond de musique similaire au bruit d'une cascade d'eau s'écoulant, émana dans son dos. La plus petite deux deux dames lui demanda ensuite de s'allonger sur la table de massage. Tess obéit et marcha en direction de la table où elle s'étala.

— Détendez-vous. Lui murmura la masseuse.

Ses cours de mandarin de première année de lycée lui était dorénavant utile.

Elle remarqua une légère crispation des muscles de Tess.

Ces derniers jours avaient été pour le moins chaotique. Toute la tension liée à sa chirurgie était dispersésees dans son corps, jusqu'à la plante de ses pieds. Elle était si tendue qu'elle ne parvenait plus à se concentrer sur son mariage. Cela aussi l'angoissait. Alors dans ces moments là, elle s'isolait afin de penser à autre chose. Mais ce n'était pas suffisant pour l'occuper assez longtemps. Elle passait le plus clair de ses après-midis à se faire du soucis.

Aujourd'hui ne devait pas être un jour de plus en Enfer, mais une journée pour se faire chouchouter. Noam avait organisé une après-midi de soins dans un institut beauté et centre thermal, ainsi qu'une soirée en amoureux autour d'un dîner aux chandelle dans un Spa. C'était le plan parfait pour une détox.

Noam décrochait le prix nobel du fiancé modèle. Il faisait tout pour qu'elle décompresse.

Il fit une entrée spectaculaire dans la salle de massage en prenant la place d'une des femmes. Il massa les jambes de Tess de bas en haut en caressant l'intérieur de ses jambes de sa paume. Il continua ainsi de lents va-et-vient assis à califourchou dans son dos. Puis il se pencha vers elle pour lui murmurer au creux de l'oreille :

— Votre roi, vous a-t-il manqué ?

À cet instant,  Tess s'empourpra et passa une main dans ses cheveux pour les dégager de sur son épaule, telle une femme fatale.

Noam l'ambrassa dans le cou, puis descendit.
Il s'allongea sur la table de massage en face d'elle, afin de contempler ses traits de visage. Il aimait tout chez elles jusqu'à ses imperfections. Il voulait se souvenir de chaque instant passé à ses côtés, aussi courts qu'ils ne soient.

Leurs doigts s'entremêlèrent par dessus la table.

Tess croisa son regard.

Il était sûr de lui.

L'image du courrier lui revint soudain en mémoire et il ne put s'empêcher de vouloir en parler. Sachant que cette découverte n'allait guère lui plaire il préféra soupeser ses mots. Après un silence, il parla enfin.

— Je ne vais pas tourner autour du pot, Tess. Je suis au courant pour la lettre que tu as reçu de l'hôpital.

Il marqua un temps de pause et la regarda soupirer.

Elle devint à son tour silencieuse.

Depuis combien de temps le savait- elle et comptait-elle ne rien dire ?

Noam repensa au mot qu'avait prononcé la thérapeute de ses patents pour les analyser tous deux. Elle avait dit que leur couple était au bord de la rupture à cause des "non-dits". Ce sont eux qui depuis près de 21 ans avait détruits plusieurs aspects autrefois saints de leur relation. C'est à cause des mensonges que sa mère ne faisait plus confiance à son mari qui lui mentait sans cesse sur ses activités nocturnes. Quant à ce dernier, il ne lui faisait plus confiance car à chaque fois qu'il lui accordait le bénéficie du doute sa femme s'arrangeait pour le tromper de nouveau.

Pourquoi est-ce qu'elle agissait ainsi ?

Noam ne voulait pas que son couple implose comme ses parents, adolescent. Parce que lui avait toujours confiance en elle.

Peut-être que le "hygge" n'était pas la bonne recette danoise, du bonheur. Lui qui se voulait fédérateur. Le Hygge, était aussi danois que les æbleskiver et il représentait bien l'état d'esprit danois.

Essentiellement, hygge signifie : "créer une atmosphère chaleureuse et profiter des belles choses de la vie avec les personnes que l'on aime". La chaude lueur des bougies est hygge.

C'était des choses toutes simples telles que : S'enrouler dans un plaid et discuter entre amis devant un feu de cheminée... ou encore un dîner entre amis, un chocolat chaud siroté au coin du feu, un après-midi pluvieux passé sur Netflix, ces petits moments qui procurent bien-être et confiance portent un nom au Danemark : le hygge (prononcez « hugueu »). C'était bien plus que cela. Une « philosophie de vie » plutôt efficace, puisque la nation scandinave caracole depuis plusieurs années en tête des pays les plus heureux du monde, selon les mesures du World Happiness Report, publié par l'ONU.

Le bonheur se nicherait donc dans une paire de grosses chaussettes en laine ?

"Apparu au début des années 1800, le mot hygge - prononcé hou-ga - est en fait un terme d'origine norvégienne. Par définition, le hygge évoque l'idéal danois, un savant mélange de confort, convivialité, simplicité et bien-être".

De plus...

« Les études autour du bonheur ont explosé ces cinq dernières années. Cela a clairement poussé les gens à s'intéresser à la façon de vivre des Danois. Et le hygge en est l'une des clés essentielles, c'est inscrit dans l'ADN du pays, comme la liberté l'est dans celui des Etats-Unis. » C'est ce qu'il appelait grossièrement , le cocooning en Angleterre. Le fait d'être chaperonné.

Comment expliquer que le terme n'existe pas dans toutes les langues ?

Peut-être parce que ce besoin de réconfort est lié aux froids. Ce mois d'hiver dans les pays nordiques, où la nuit tombe à 15 heures. « C'est une longue période, pendant laquelle nous passons la majorité du temps chez nous, en famille ou avec des amis que l'on invite, d'où l'importance de la décoration pour les Danois, mais aussi des notions de partage et de solidarité ».

Pour Noam, le bonheur était tout autre chose. Certes ses amis et proches occupait une grande importance dans sa vie. Quant à son bonheur, lui se résumait en un mot de trois syllabe ou plutôt prénom : Tess.

Être là pour elle. La regarder dormir et se réveiller au petit matin, lui prendre la main, caresser ses cheveux en bataille par sa longue nuit, la calmer dans ses insomnies, la protéger. L'aimer. C'était sa réinterprétation du hygge à lui.

Il était amoureux de sa femme. Tant amoureux que cela le devastait par moment. Qu'allait il devenir sans elle ? Elle ne devait pas mourir. Alors il avait envisagé tout pour la garder auprès de lui. Qu'importe si les autres le trouvait égoïste. Tant qu'elle restait à ses côtés. Rien de grave ne pourrait arriver, il veillerait toujours sur elle. Et au delà de ses rêves.

Noam ne fut plus en mesure de retenir la petite larme qui menaçait de couler au coin de son œil et pleura. Même un champion de kick-boxing était émotif. Tess ne l'avait jamais vu aussi déprimé et triste. Elle regretta de lui avoir mentit sur sa rémission.

— Je... Je te demande pardon. Balbutia la jeune femme, envahie par un sentiment d'amertume.

À présent, elle culpabilisait.

Noam essuya ses larmes à l'aide de ses poings.

Puis il reprit une pose, fermée. Il était emproie au doute. Lui accordait de l'importance à la confiance. Le pardon se gagnait. Autrement cela ne signifiait rien.

Lorsque l'amour et l'excitation étaient remplacés par le doute et la peur, c'est là que les choses commencent à mal tourner. Et c'est pourquoi la confiance dans une relation est parfois plus importante que l'amour.

Water Anderson avait dit un jour dans un récit :

« Nous ne sommes jamais aussi vulnérables que lorsque nous faisons confiance à quelqu'un - mais paradoxalement, si nous ne pouvons pas faire confiance, nous ne pouvons pas non plus trouver l'amour ou la joie. »

Noam était convaincu qu'il avait raison.

Croire 100% quelqu'un était chose difficile de nos jours. La tromperie en était pour cause. Mais Noam savait que Tess n'irait pas voir ailleurs. Elle n'avait jamais été amoureuse d'un autre homme en sept ans d'amitié et cinq ans de cinq ans de relation sérieuse. Alors il l'a croyait quand elle posait sa main sur son genoux ou bras et lui disait de ne pas s'inquiéter et de la croire sur parole. Parce que la seule vision de ses yeux larmoyant et de son regard bleu suffisait à lui prouver qu'elle était attachée à lui comme une ancre.

« Je t'aime ».

Cette simple phrase permettait de se sentir en sécurité émotionnellement. C'était une preuve d'un lendemain d'un amour certain, que quelqu'un vous soutenait dans les bons moment comme mauvais.

Dans une relation saine, les deux partenaires exprimeront leur confiance de différentes manières, par exemple de fondamentaux : être compatissant. Avoir confiance, quelles que soient les personnes avec lesquelles ils passent du temps. Être attentif aux besoins de l'autre. Écouter, comprendre et soutenir le partenaire. Ne pas dominer ou contrôler son partenaire. Être prévenant et attentionné. Se concentrer sur la création d'un lien profond pas seulement charnel. Être fiable et disponible lorsqu'il a besoin de vous. Respecter ses limites. Ne pas douter d'eux ou les surveiller fréquemment. Lui donner la liberté de vivre sa vie à sa façon. Faire ce qu'il a dit qu'il ferait. Croire que votre partenaire sait ce qui est le mieux pour lui ou elle.

— Tu sais à quel point je meurs pour toi. Je veux passer le restant de mes jours à vivre à tes côtés, Tess. Et je ne ments pas quand je dis que je ferais absolument "tout" pour toi, te rendre heureuse.

Elle esquiva son regard, gênée. Par le passé, il lui avait brisé le cœur. Elle ne pouvait s'empêcher d'être méfiante, malgré qu'elle sache que jamais il ne lui ferait de mal.

Noam fut blessé.

Il serra plus fort ses mains dans ses paumes.

— Regarde-moi, Tess. Ne m'évite pas.

Elle hocha la tête, telle un pantin.

— Noam, il faut que je t'avoue quelque chose. Si tu veux que l'on se fasse confiance, tu dois savoir cela.

Tess inspira profondément, puis elle craqua.

— Je suis stérile. Je ne peux pas donner la vie. Tout cela, à cause du "crabe". Je n'embrasserai jamais de petits pieds, personne ne m'appellera jamais « Maman ».

Elle explosa en sanglot.

Il l'arrêta en répliquant qu'elle se méprenait et qu'il trouverait des solutions, auront recours à des méthodes de procréation assistée s'il le fallait.

— On est pas obligé d'avoir de bébé. Tu me suffis. répondit-il.

— Mais, se lamenta Tess en essuyant ses larmes, que fais-tu de ton désir d'être père ?

— Ce que je désire c'est te voir heureuse avec ou sans enfant. Mon bonheur je le tiens en ce moment entre mes mains et me dévisage tous les jours dans notre chambre. Dieu l'a mise par je ne sais quel hasard sur mon chemin. Alors que je me suis toujours cru indigne d'elle. Quand j'ai appris que tu sortais avec Rick j'ai vu rouge car j'étais jaloux que quelqu'un est accès à mon bonheur. Je sais que cela peut paraître égoïste et démesuré mais c'est parce que dès l'instant où mes yeux ce sont posés sur toi, Thérèse Madsen, j'ai su que j'étais amoureux de toi. Alors quand j'ai appris pour ton cancer, ça m'a détruit mais je ne suis pas du genre à baisser les bras et peut-être que lorsque nous étions ados je t'idéalisais comme un « challenge » inaccessible. Mais en grandissant et en apprenant à te connaître j'ai découvert une fille incroyablement belle et forte. Jamais je n'avais rencontré quelqu'un qui me ressemblait autant sur l'aspect comportement. À partir de cet instant, j'ai su ce que j'avais à faire. Être un homme le plus rapidement possible pour toi et t'accompagner dans cette épreuve. Alors j'ai fait en sorte de te voir tous les jours même pendant mes jours d'entraînement parce que rien n'était plus important que toi, ta santé passait même avant la mienne. Je faisais passer avant le reste et mes amis se moquait de moi. Dans mon dos ils me faillaient en disant que je te suivais partout à la trace comme un toutou, seulement je m'en fichais car eux ne te connaissais pas comme moi. Je savais ce que tu traversais et le fait de partager ce même secret nous a rapproché plus que je ne l'aurais imaginé. J'ai accepté ce crabe dès le début, entre nous. Évidement je savais qu'un jour on s'était séparé mais j'espérais intérieurement que ce jour n'arriverais jamais et repoussais l'échéance dans ma tête.

Tess l'aimait plus que tout au monde lui aussi. Il était devenu son univers en très peu de temps et elle s'amusait à l'époque de le voir courir à sa maison de plage tous les matins comme un fidèle serviteur. Elle qui pensait que ce serait une simple amourette avait rencontré l'amour de sa vie en réalité. Elle n'avait pas conscience de tous les efforts qu'il faisait. Alors elle comprenait à présent la haine que les autres filles lui vouaient et son beau papa. Oui, elle n'avait jamais compris pourquoi il la détestait tant. Maintenant tout prenait sens.

Noam s'était sacrifié.

— Je vais remporter ces J.O pour toi. Au péril de ma vie s'il le faut.

Il restait 5 jours de jeu, il en était encore qu'au balbutiement.

Comment espérait il l'emporter ?

— Si je gagne tu me promets d'abandonner ton inscription à l'euthanasie.

Elle hocha la tête les yeux remplis de larmes.

— Et si tu perds dit-il d'une voix grave... on va rompre et tu partiras le cœur léger. Tu empoteras tous nos souvenirs avec toi et je ferais en sorte de ne plus m'immiscer dans ton monde.

— Marché conclu.

Il sourit ensuite, heureux.

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