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Un chewing-gum et le Diable


Un voile mortuaire plongeait le monde dans une mécanique lente et répétitive. Le ciel polué affichait un gris jaunâtre étrange, les nuages n'étaient plus qu'un lointain souvenir, laissant place à un ciel triste et morne. Les Hommes marchaient dans les rues de goudron dans des costumes aux couleurs unies et monotones. Leurs pas étaient rapides, secs, et francs. Le visage de certains était illuminés de la lumière de leur téléphone, comme le hallo de lumière du graal. Certains avaient le visage recouvert d'un masque.

Leurs regards étaient rivés devant eux.

Diabolo, dans son costume brun et gris rayé, marchait en sifflotant. Il observait les gens autour de lui qui ne lui accordaient pas la moindre importance. Son sifflotement s'arrêta quand il vit une jeune fille s'écraser sous ses yeux. A quelques mètres devant lui, le corps se tordait étrangement. L'un de ses bras n'était plus très droit, et l'angle de ses deux jambes semblait improbable. La face contre terre, au bout de quelques secondes, une tâche de sang auréola la jeune fille, tel l'auréole d'un ange maudit.

Diabolo eu un hoquet de stupeur, couru jusqu'à elle, et s'accroupi près de son corps. Il ne savait pas quoi faire, il n'osait pas la toucher. Il sortit son téléphone, appela une ambulance et regarda autour de lui pour voir le nom de la rue ; au lieu de cela, il vit les passants. Certains s'étaient arrêtés pour regarder la scène avec de grands yeux, mais beaucoup continuaient leur chemin. Dans ceux qui restaient, Diabolo vit leurs expressions : de la curiosité pour certains, du dégoût pour d'autres, ou encore le choque.

Mais personne n'était donc horrifié par cet acte ? La plupart des spectateurs repartirent, laissant la place aux autres. Diabolo détourna les yeux, ils se posèrent sur le dos de la jeune femme à ses genoux. Il remarqua quelque chose sur son dos, il repoussa du bout des doigts ses cheveux  pour mieux lire.

" Ne me sauvez pas "

Diabolo trembla. Il se releva doucement, et attendit les secours debout près de cette femme qui ne voulait pas être sauvez, les larmes au yeux.



. ___ .


Diabolo se baladait tel une âme vagabonde. Il leva la tête, le ciel était gris jaunâtre. Il regarda devant lui, des trombes d'Hommes s'avançaient vers lui, la mine maussade et le teint pâlot. Il entra dans un parc déserté qui entourait un petit lac polué. Des canettes de coca flottaient à la surface et l'eau brune n'inspirait nullement confiance. Il y avait plusieurs trous de terre dans l'herbe, et celle-ci avait perdue de sa couleur verte chatoyante. Diabolo s'assit devant se paysage désolant, et un sac en plastique passa devant lui emporté par le vent. Le jeune homme avait les yeux creusés de cernes, la mine sombre et pourtant le teint frais. Il se sentait lasse, démoralisé par le monde qui l'entour. Et dire qu'avant la joie de vivre l'habitait encore... Diabolo se ressaisit. Il respira profondément en se redressant. Tout n'était pas perdu, tout n'était jamais perdu ; tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir.

Diabolo vit alors un homme, de grande taille s'approcher. Un journal sous le bras, un brin d'herbe entre les lèvres et un costume orange vif comme on en trouve plus. Il avait un journal sous le bras et un chapeau melon sur la tête qui lui cachait le visage. A la grande surprise de Diabolo, l'homme vint s'assoir à coter de lui sur le ban. Il croisa les jambes et ouvrit son journal.

Diabolo, peu habitué à ce genre de réaction spontanée, continua de regarder le paysage sans se soucier de l'homme à ses cotés. Il finit tout de même par jeter un coup d'oeil au journal : il annonçait  catastrophes sur catastrophes.

- Triste, n'est-ce pas ? demanda l'homme au costume orange d'une voix grave.

Diabolo fut surpris par sa prise de parole mais répondit.

- Je crois que le monde va mal, dit-il d'une voix calme et attristé.

L'homme dévisagea Diabolo un petit moment sans rien dire. Il finit par tourné la page, et montra celle-ci au jeune homme en penchant le journal vers lui. Brindille toujours au coin des lèvres, il se mit à mâchouiller avant de dire:

- Regardez ça, une femme condamnée à la peine de mort, si c'est pas triste !

- Qu'à t-elle fait ? demanda Diabolo.

- Je ne pense pas que ce soit le plus important, répondit l'homme dans son costume en redressant son journal et en fouillant dans sa poche.

Diabolo crut qu'il sortirait de sa poche un paquet de cigarettes, mais il fut surpris de l'en voir sortir un paquet de chewing-gum. Il lui en tendit un, que Diabolo accepta. Il sortit la friandise de son papiers, et commença à mâcher. Le chewing-gum avait un drôle de goût, entre la menthe et les épices. Peu ragoûtant. Mais Diabolo n'en laissa rien paraître par politesse et continua de mâcher. Ce n'était pas si dégoûtant.

- Je ne suis pas d'accord avec vous, répliqua finalement Diabolo. Cette femme a peut être mérité sa peine.

- Ou peut être est-elle une condamnée à tort.

- Elle n'aurait pas été condamnée si ça avait été le cas.

- Bien sûr que si, rit l'homme à la brindille. Nous ne savons rien de la vérité, elle nous échappe complètement. Regardez autour de vous, comment savez vous qui dit vrai et qui dit faux, avec une certitude exacte ?

- Mais cette femme peut aussi très bien être coupable, se justifie Diabolo. Comme vous dîtes, nous ne connaissons pas la vérité, mais il y a certainement eu des preuves qui ont menées à sa condamnation. Une enquête. Donc statistiquement, il y a bien plus de chances qu'elle soit coupable.

- Mais vous savez, la plupart du temps les accusés sont indigents et doivent faire appel à des avocats commis d'office, ceux-ci sont payés au nombre de dossiers défendus et n'hésitent pas à bâcler le travail pour gagner plus d'argent. Cette femme à peut être été mal défendu, ou de manière non équitable face à un avocat bien plus chevronné. Sans compter que c'est une jeune femme noir, et aussi malheureux que cela puisse être, la discrimination est toujours bien présente inconsciament (ou pas) dans l'esprit de beaucoup. Mais soit, considérons qu'elle est coupable ; quel crime mérite la peine de mort ?

- Le meurtre. Le viole, la torture, toute ces choses inhumaine. La loi, la justice doit être rendue. Savoir que ces monstres ne sont plus en vie évite des récidives, et soulage les familles des victimes. C'est aussi disciuader d'autres de le faire.

- Pourtant il n'y a que les hommes qui sont coupables de telle crimes, et qui en sont à l'origine, L'homme alors se pencha vers lui et reprit ; Une citation de Victor Hugo dit :" Que dit la loi ? tu ne tueras pas. Comment le dit-elle ? en tuant !" n'est-ce pas ironique ? "Fait ce que je dis pas ce que je fais" ? Je ne pense pas que ce soit une vraie justice, elle ne devrait pas être humaine à mes yeux. Vous les appelez des monstres, j'appelle cela des Hommes. Ce ne sont que des Hommes, rien de plus. La vie des humains, aussi peu digne soient-ils, ne devrait pas être prise autant à la légère. C'est à cause de cette légèreté que cette Terre n'est plus qu'un tas de cendre. Il s'agit de la nature même des Hommes ; les sentiments, ces pensés, cette nature propre qui vous pousse à évoluer, à tuer et copier. L'honneur, le ressentiment, la vengeance, tout n'est que le produit de l'Homme. Et pourtant la vie, dans un cycle éternelle, continue. Elle tourne, tourne malgré la souffrance, la mort, la peur, le bonheur, la joie, elle tourne inlassablement. Tuer, mais qui sommes nous pour décider de la mort. Tu l'appelles justice, moi, ce que je vois, c'est la mort, pas la justice. Et cette "justice" qui existe depuis aussi longtemps que les Hommes, elle n'a jamais empêcher que d'autre refasse comme le précédent ; elle n'est que futile. La satisfaction de vos désires carnassier et humain, car alors vous ne vallez pas mieux qu'eux. Votre meurtre légal n'en n'est pas moins le même que le leur. De plus, elle punit un Homme sans lui laisser le temps de prendre conscience de son acte.

- Je vous écoutes, et je vous comprend, dit Diabolo en réfléchissant, toujours en mâchant son chewing-gum. Je comprend la valeur que vous accordez à la vie, mais eux la mérite t-il vraiment ? Ceux qui commettes des crimes si grave ? Je ne vous parle plus de justice, enfin si, mais également d'humanité ; dans les rues, autour de nous, il y a des innocents qui ne demandent rien à personne, qui ne font que vivre. Devons-nous laissez des aberrations profité de ce cadeau qu'est la vie ? Alors que d'autres, qui n'ont pourtant pas cette chance, la mérite bien plus et pourtant se la font prendre, parfois par eux ? Je comprend votre point de vue, vraiment, et pourtant une part de moi ne peut se résinier à admettre que des Hommes puisse ainsi faire acte de tels barbaries, et pourtant rester en vie. La peine de mort, c'est épargner à cette Terre amoché le poids d'Hommes qui l'empoisonne. C'est un réconfort pour des familles détruites, des victimes qui ont peur. C'est le prix à payer pour ses erreurs, ces erreurs impardonnable. Les gens qui reçoivent la peine de mort sont des humains qui le méritent, j'en suis convaincu.

- Je vois, dit l'Homme en regardant dans le vide.

Son journal sous le bras, il resta un moment immobile plongé dans ses réflexions. Puis un léger sourire triste se dessina sur son visage, il se pencha sur ses coudes pour retirer son chapeau melon et braqua son regard droit devant lui. Diabolo, en silence, observa son profile ; il était plus vieux qu'il ne le pensait. La quarantaine passer, il restait pourtant bel homme. Il faisait jeune, plus jeune d'une dizaines d'années, ce qui faisait que sont véritable âge restait flou. En vérité, je n'arrivais tout simplement pas à déterminer sa tranche d'âge avec certitude, et ceci rajoutait à son charme, son charisme et le mystère qui l'entoure. Son visage n'avait que très peu de plis de vieillesse et son teint était uniforme, légèrement mâte, allant parfaitement avec son costume orange.

- Mais pensez à ceux qui donnent cette mort ; il y a des bourreaux. Eux, sont-ils des criminels ? Ils tuent, chaque jours, ils tuent des Hommes au nom de quoi ? Le savent-ils vraiment ? comprennent-ils l'importance de leur acte, peuvent-ils rentrer chez eux et faire comme si de rien n'était ? puis l'homme au costume orange ferma les yeux avant de les rouvrir en douceur. Si vous saviez. Vous voyez le monde comme un Homme, un Homme bon ; pour vous, la nature humaine est pure, et ceux qui dévient du droit chemin et ne peuvent en revenir ne méritent plus leur chance sur cette Terre. Vous pensez comme n'importe quel Homme devrait penser. Mais je me rappelle d'un temps, où tout cela n'était que néant, en faite, c'était un temps où rien n'était. Puis le lendemain ce fût. Je me souviens que tout n'était que chaleur et glace, bien ou mal, mais l'existence était la chose la plus merveilleuse. Puis un jour, plus incroyable encore que l'existence, vint la vie. La vie, elle n'était ni bonne ni mal ; c'était ça le plus incroyable. C'était quelque chose que nous ne comprenions pas. Mais avec le temps, nous avons appris, et de plus en plus compris. Aujourd'hui encore elle nous reste un mystère. Mais je suis certain d'une chose : la vie s'invente d'elle même. Tout s'est inventer de lui même. Toutes ces notions que vous, humains, appliquez sur cette Terre, tout ça est inventé. Pourquoi ? parce que vous êtes en vie, et c'est elle qui vous permet d'inventer. De construire, bâtir, évoluer, grandir ! Cependant, vous mettez des limites, la plus importante est celle de la mort. Mais vous avez tort. Il n'y a pas que la Terre, il n'y a pas que le Monde, il n'y a pas que l'Univers ; il y a infiniment plus. Ou pas. Mais ça, vous ne pouvez pas le savoir. Il y a des choses qui transcendent votre réalité.

>> Dans ce monde, je ne tiens pas le bon rôle. Peut être n'ais-je jamais tenus le bon rôle. Mais j'ai appris à faire fît de ma personne. Honte à moi, mais en vous observant, je me suis mis à vous copiez ; en vous copiant je me suis mis à vous ressemblez. J'ai pris des manières humaine. Certes les Hommes, dans l'immenssité et l'incroyable qu'est la vie ne représente pas grand chose à mes yeux, mais vous êtes fascinant. Fascinant par vos futilités et vos contradictions. La conscience de votre existence vous pousse à vous entre-tuer au sein de votre propre race tout en justifiant ces massacres. Mais il y a tant de chose bonne en vous. Le simple fait que vous soyez humain, plus que ce que je ne serais jamais. C'est pour cela, Diabolo, que c'est à contre coeur que je fais tout ceci. C'est à contre coeur que je vois s'éteindre la vie, votre vie. Mais cela fait partie de son cycle, vous savez.  

Diabolo, sonner par ce long discours, se tourna complètement vers l'homme et le dévisagea déconcerté. Il avait la bouche pâteuse, et les mains moites devant cet inconnu qui n'était pas comme les autres. Des milliers de questions traversèrent la tête de Diabolo, mais il n'en posa qu'une :

- Qui êtes vous ?

Au fond, nous savons tous la réponse. Vous comme moi savons qui est cet homme dans son costume orange, son journal sous le bras et toujours, éternellement, sa brindille en bouche. Ses cheveux brun aplati par son chapeau melon ondulait soigneusement sur les côtés ou rebiquait, de tel sort que sous un certain angle, on pourrait croire à une couronne de pointes tordus. Pour nous, cet homme n'existe pas, ou peut être que si, comment savoir ? Mais pour Diabolo, il existe, il est là devant lui et il lui dit :

- Je ne suis pas un Hommes, mais pour les Hommes, je suis le Diable. Mon rôle est de punir le mal, dit-on.

Diabolo ne s'y attendait pas. Il regarda l'homme, complètement désarçonné. Est-ce un blague ? Non, malheureusement non, mais Diabolo tout en mâchouillant plus énergiquement son chewing-gum se posa la question.

Le Diable regarda Diabolo avec compassion. Un silence de mort régnait sur le monde, alors qu'il posa sa main sur l'épaule du jeune homme.

- Je suis vraiment navré, Diabolo, que ce soit toi. Je ne sais pas pourquoi je t'ai choisis à vrai dire, mais j'ai été très heureux de discuter avec toi. Tu veux que je te raconte une blague?

Diabolo ne savait pas quoi dire. Des syllables sans queues ni têtes sortaient de sa bouche, il bafouillait comme un enfant. Le Diable prit cela pour un oui.

-Qu'est ce qu'un mage noir qui fait de la magie dans un yaourt ?

Diabolo resta silencieux.

- Un faux mage blanc.

Diabolo le fixa quelques secondes, puis commença à pouffer de rire. Il prit de l'empleure, encore et encore, remmontant de ses entrailles et impossible à arrêter. Diabolo riait comme un fou, il riait à l'hystérie devant le Diable qui le regardait sans bouger. Finalement il se leva, puis attendit. Diabolo était devenu rouge, rouge pivoine, et dans le silence de mort son rire sonnait comme celui d'un fou. Il porta ses mains à son cou et ses yeux s'exorbitaient petit à petit. Le souffle lui manquait, il s'étranglait de rire. Le chewing-gum, malencontreusement avalé, l'étouffait. Le rouge vira au violet puis Diabolo tomba du ban, aux pieds du Diable qui le contemplait dans ses dernières convultions incontrôlé. Il enjamba le jeune homme, puis partit vers les rues.

- Mourir dans un fou rire, pas mal comme mort. Ils auraient pus avoir pire.

Sur le monde régnait un silence de tombe.

Sous le ciel gris, le Diable dans la rue, contempla tout ces corps étendus. Il les enjamba, sans savoir où aller, il continua juste de marcher.


Salut les gens !

Une petite nouvelle que je prépare depuis un moment parlant de la peine de mort, et de l'extinction de l'humanité bien sûr ^^ Pour ceux qui n'aurait pas trop compris, et ça se comprend, en faîte en mâchant le chewing-gum durant leur conversation, et sans jamais quitter des yeux le Diable, ça a tuer toutes les populations sans que Diabolo ne s'en rende compte, sourd au rire qui l'entourait, hypnotiser par les paroles du Diable et finalement sourd au silence :)

J'espère que vous avez aimé ! J'ai encore plein de projets que j'aimerais vous faire partager \o/

Merci beaucoup d'avoir lu, et si ça t'as plus laisse un commentaire ou vote, ça me fait toujours trop trop plaisir *^* vous êtes géniool (mélange de génial et cool x) *-*

PS : je suis vraiment, vraiment désolé pour les fautes x(

2754 mots putain e_e

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