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Chapitre 3 : Le premier rendez-vous

Le lendemain, Nina alla seule au café, elle se promit de ne pas être désagréable avec Damaris, de lui sourire même. Le peu qu'elle connaissait d'elle lui plaisait après tout. Elle n'avait pas facilement confiance, et ceux depuis longtemps. Il n'y avait que Louise qui avait su briser sa carapace, la faire sourire.

Damaris était au comptoir, elle servait un client en lui souriant, ce n'était pas si compliqué ce dit Nina. Quand elle la remarqua dans la file d'attente, son expression changea, elle ne savait pas trop quoi penser de la jeune femme, elle avait toujours peur qu'elle lui fasse un reproche, son regard glaçant n'arrangeant rien. Heureusement pour elle, un de ses collègue vint lui demander d'aller nettoyer les tables à l'étage. Nina avait l'impression de la faire fuir. Si Louise plaisait à Damaris, il était de plus en plus clair qu'elle, non. Il est vrai que leur première rencontre n'avait pas facilité les choses, mais elle espérait qu'elles pouvaient passer au-dessus de cette première impression, et que tout ne pouvait que s'améliorer entre elles. Elle préféra prendre à emporter, ne voulant pas s'assurer que Damaris l'éviter réellement.

Un peu plus tard dans la journée, Damaris reçu un message de Louise qui lui proposa un diner pour le lendemain, elle n'hésitât pas longtemps avant d'accepter.


— Tu es très sexy, dit Nina à Louise qui se préparait pour sa sortie avec Damaris.

— C'était le résultat attendu.

Louise avait passé une robe noir courte qui épousait parfaitement sa silhouette voluptueuse.

— Tu veux la mettre dans ton lit ?

— C'est pas le but in fine ?

— Tu vas faire ça ce soir ? s'étonna Nina.

— Mais non, s'agaça Louise. On en a déjà parlé.

— Tu as peut-être changé d'avis.

— Je ne tenterai rien avant de lui avoir dit, continua-t-elle en ajustant ses boucles rousses.

— Et si c'est elle qui tente ? s'inquiéta Nina.

— Je lui dirais 'Stop' et je lui expliquerai, comme on a prévu. Je n'accepterai même pas un baiser, c'est promis, ajouta-elle face au regard boudeur de Nina. Si ça te stress autant, pourquoi je fais ça ?

— Elle t'apprécie.

— Je ne me sens pas à la hauteur, dit Louise en se glissant dans les bras de Nina. Pourquoi ce n'est pas toi qui t'en occupes, comme d'habitude ?

— Parce qu'on ne veut pas que ça soit comme d'habitude. Et puis, elle m'évite, ajouta-t-elle avec ironie.

— Si tu te montrais plus sociable aussi, dit Louise faussement sérieuse.

— C'est pas mon genre.

Louise savait très bien que son amie avait du mal à se lier à d'autres personnes. Pour elle, le plus simple était de draguer quelqu'un dans un club, lui dire à peine deux mots, coucher avec, et lui dire aurevoir. Pour Louise c'était tout le contraire, elle aimait le contact avec les gens, discuter avec eux, faire leur connaissance. Elles étaient différentes, mais elles se complétaient.

Quand Louise fut prête, elle embrassa Nina sur la joue qui lui fit promettre d'appeler dès que le rencard était terminé.


Damaris attendait devant la porte de son immeuble. Elle portait un pantalon noir et un top bleu avec des tennis noires. Elle ne remarqua pas tout de suite Louise qui la klaxonna au volant d'une Ford Mustang grise métallisée décapotée. Damaris monta dans la voiture, un air surpris sur le visage.

— Jolie voiture, dit-elle un peu gênée.

— Merci. Cadeau de papa.

— Jolie robe aussi, ajouta-t-elle en observant la tenue de Louise.

— Merci, répondu Louise contente que sa robe fasse sont effet, ça c'est un cadeau de Nina.

— J'ai l'impression qu'on aime bien te gâter.

Elles arrivèrent devant un restaurant italien, Louise fit monter la capote de la voiture avant qu'elles n'entrent dans le bâtiment.

Elles étaient de plus en plus à l'aise l'une avec l'autre.

— J'ai constaté que Nina et toi vous avez l'air d'avoir un certain train de vie.

— Tu dis ça à cause des voitures ? demanda Louise.

— Oui, c'est pas tous les jours qu'on croise quelqu'un avec ce genre de voiture.

— Nos parents sont riches, précisa Louise sans gêne.

— « Nos » ? Vous êtes sœurs ?

Cette idée rassura quelque peu Damaris. Si elles étaient sœurs, elles n'étaient pas en couple, mais l'avis de la sœur de Louise devait avoir son importance.

— Non. Pas du tout, répondu Louise avec un sourire pincé. on se connait depuis longtemps, mais on est loin d'être sœur.

— Ok, dit Damaris un peu déçue.

— A part ma voiture, mon père ne me paie pas grand-chose, précisa Louise. C'est un cadeau pour la fin de mes études. En ce qui concerne les parents de Nina, on peut dire que leur richesse n'a pas vraiment d'impact sur elle, ils ne sont pas très généreux.

— Comment elle a eu sa voiture alors ?

— En travaillant.

— Elle doit avoir un bon poste, dit Damaris. C'est pas avec mon taf au café que je pourrais me payer une tel voiture.

— Tu as quel âge ? demanda Louise.

— Vingt-quatre ans, pourquoi ?

— Tu es encore jeune, tenta de rassurer Louise, et encore dans tes études si j'ai bien compris. On est dans la trentaine et Nina a eu sa première affaire à dix-sept ans.

— Sa première affaire ?

— Oui, elle est chef d'entreprise.

— Plutôt bon poste, dit Damaris. Mais j'ai des doutes dans le fait d'avoir un jour assez d'argent pour me payer une Porsche.

— Faut s'en donner les moyens, avoir la volonté.

— Comme on parle de Nina, dit Damaris après un silence, j'ai une question.

— Je t'écoute.

Damaris hésita un peu, sa question lui semblait débile, mais maintenant qu'elle l'avait introduit, elle n'avait d'autre choix que de la formuler en espérant que Louise ne se moque pas d'elle.

— Est-ce qu'elle me déteste ?

Louise ne put se retenir de rire. Damaris était loin de la vérité, mais ça lui confirmait que le comportement de Nina était source de confusion.

— Pourquoi tu penses ça ? demanda Louise après son fou rire.

— Je ne sais pas. Elle me regarde toujours avec mépris, expliqua Damaris.

— Nina parait souvent froide au premier abord, mais je te promets qu'elle ne te déteste pas. Elle est assez distante avec les gens, un peu parano. Mais elle ne te déteste pas.

— Tant mieux, dit Damaris, je suis rassurée. Mais est ce qu'elle est d'accord pour qu'on se voit ?

Louise rit de nouveau.

— Parce que tu penses que j'ai besoin de son accord pour aller au restaurant ?

— Oui, c'est bête, dit Damaris gênée.

— Elle est d'accord, dit finalement Louise, elle ne va pas débarquer pour te gifler.

Damaris n'avait pas envisager cette possibilité, mais fut soulagée qu'elle ne se présente pas.

— Tu penses qu'elle ne t'aime pas parce que vous ne vous êtes jamais parler, expliqua Louise. Elle a une bonne image de toi, tu l'intéresse beaucoup, c'est elle qui m'a poussé à t'aborder.

Une fois ce malentendu dissipé, elles passèrent un agréable moment. Elles discutèrent facilement de toutes sortes de sujets, mais souvent la conversation revenait sur Nina.

Nina qui était intelligente, drôle, sarcastique, fière avec un fort caractère, mais avec un cœur en or, un cœur d'artichaut même. Ce qui était le plus en plus certain pour Damaris c'est que Nina était la personne la plus importante dans la vie de Louise. Elle avait les yeux qui pétillaient, elle semblait ailleurs quand elle mentionnait son amie. Elle en vint à se demander une nouvelle fois si il ne s'agissait que d'une simple amitié entre elles.

Louise finit par se rendre compte que parler exclusivement de Nina n'était peut-être pas la meilleure stratégie de séduction. Damaris l'interrogea sur son activité, Louise travaillait dans une banque, d'après ces dires, ce n'était pas une vocation. Elle avait suivi le modèle de son père qui était responsable de recouvrement.

Damaris lui dit qu'elle ne savait pas quoi faire de sa vie. Elle faisait des études de psychologie, mais elle ne savait pas ce qu'elle allait faire après. Elle avait atterri là par hasard en se disant que c'était surement cool la psycho.

Le diner se termina, Louise paya la note sans hésiter. Elles revinrent vers le centre-ville, et se décidèrent à se balader dans les rues, malgré la nuit tombée, il faisait encore chaud. Elles entrèrent dans un petit parc et s'installèrent sur un banc. Louise tenait Damaris par le bras et déposa sa tête sur son épaule pendant qu'elles parlaient du calme des parcs. Les choses s'annonçaient bien, c'était peut-être l'heure de leur premier baiser. Damaris s'avança vers Louise pour l'embrasser, mais elle s'éloigna. Elle ne pouvait pas se laisser embrasser, elle avait des choses à révéler à Damaris, mais elle n'était pas prête. Elle se leva du banc et prétexta qu'elle devait se lever tôt le lendemain. Damaris ne compris pas ce changement d'attitude, mais ne dit rien, restant assise sur le banc, pendant que Louise s'éloignait.


Louise se sentait mal. Elle rejoignit Nina qui l'interrogea sans attendre :

— Vous vous êtes embrassées ?

— Failli, mais je n'ai pas pu lui dire, alors j'ai coupé court.

— T'en as toujours envie ?

Louise acquiesça de la tête. Nina supposa qu'elle ne lui avait pas parlé d'elle.

— Si, peut-être même un peu trop. D'ailleurs elle pensait que tu la détestais. Faut vraiment que tu souris plus aux gens.

Nina répondit par une grimace. Pour elle, sa froideur la faisait passer pour une femme mystérieuse et séduisante.

— Du coup, on fait quoi maintenant ? demanda Nina.

— Comment ça ?

— Tu vas lui dire quand ? Vous allez avoir un autre rendez-vous ? Est-ce que tu veux que j'aille lui parler ? Ou que je l'invite ?

— Je pense que je devrais aller lui parler au café. Mais peut être que ça serait une bonne idée que tu lui parles un peu, histoire qu'elle n'ait pu l'impression que tu la détestes.

— J'ai l'impression que tu veux faire trainer les choses, dit Nina.

— Non, pas du tout.

— Dis-moi ce qui se passe alors, dit Nina en entourant Louise de ses bras.

— Je préfère quand c'est toi.

Nina comprenait l'inquiétude de son amie, mais maintenant qu'elles s'étaient lancées, il fallait qu'elles aillent au bout des choses.


Cela faisait quelques jours que Damaris n'avait pas vu ni Louise ni Nina au café. Elle commençait à se dire que son rencard avait été une catastrophe. Elle avait hésité à envoyer un message à Louise, mais elle était partie si précipitamment qu'elle n'osa pas.

Elle se surpris à sourire quand enfin elle vit Nina passer le pas de la porte. Elle aurait préféré que ce soit Louise, mais si la jeune femme brune était là, il y avait beaucoup de chance que la rousse ne tarde pas à débarquer.

Nina esquissa un sourire timide à Damaris qui n'étais pas habitué à tant d'attention de sa part.

— Salut, dit Nina en essayant de regarder Damaris avec un doux regard. Je prendrais un macchiato, s'il te plait.

Damaris lui servit sa boisson avec un sourire, Nina semblait toute de suite moins froide.

Elle s'installa dans la salle du fond, elle lisait un livre en attendant que Louise arrive. Elle aperçu Damaris essuyant des tables et elle l'interpella. Cette dernière se sentait un peu mal à l'aise, elle avait peur que Nina lui fasse un reproche ou pire lui demande de ne plus revoir Louise.

— Alors comme ça tu penses que je ne t'aime pas ? demanda Nina avec un sourire en coin.

— Louise vous a raconté, dit Damaris gênée.

— C'était très drôle. Mais s'il te plait, tutoie-moi, après tout, on est toutes les deux amies avec Louise.

— Ok, dit Damaris en repartant à ses tâches.

— Tu ne peux pas faire une petite pause et discuter un peu avec moi ? Viens t'assoir.

Damaris regarda les tables autour, jeta un coup d'œil au comptoir et finit par s'assoir, constatant qu'elle n'avait pas grand-chose à faire. Nina essayait d'être sympathique et chaleureuse, mais il y avait une certaine autorité dans sa voix.

— Louise t'aime beaucoup, dit Nina en fixant Damaris droit dans les yeux.

— Ah oui ? Je l'aime bien aussi.

— Tu comptes la revoir ? demanda Nina sans cérémonie.

Damaris aurai dû le parier, c'était un piège.

— J'aimerai bien en tout cas.

— Tu penses qu'elle n'en a pas envie ?

— Je sais pas. A notre dernier rendez-vous, elle est... comment dire... Damaris chercha ses mots.

— Vous n'avez pas passé une bonne soirée ? coupa Nina.

— Si si, mais elle a voulu rentrer tout à coup, sans explication. Et depuis elle ne me donne plus de nouvelles.

— Je peux te confier un secret ? demanda Nina sur le ton de la confidence. Elle pense que c'est toi qui ne lui donnes plus de nouvelle.

— Quoi ? s'étonna Damaris. Mais pourquoi ?

— Elle sait qu'elle s'est comportée bizarrement, elle a peur de t'avoir blessé.

— Pas du tout. Et pourquoi elle s'est comporté comme ça ?

— Ça faut lui demander. Et tiens justement la voilà.

Louise arriva derrière Damaris qui se retourna pour la voir. Comme à son habitude, elle avait un grand sourire. Damaris remarqua aussi que le regard de Nina s'illumina dès qu'elle vit Louise.

— Salut vous deux, dit Louise étonnée de les voir assise à la même table. Qu'est-ce que vous faites ensembles ?

— Damaris me disait qu'elle allait t'inviter à déjeuner son prochain jour de repos, pas vrai Damaris ?

— Oui, dit Damaris prise au piège.

— Et c'est quand ton prochain jour de repos ? demanda Louise.

— Demain. Donc demain si tu es dispo, on pourrait déjeuner ensemble.

— Ça sera avec plaisir.

Un collègue de Damaris l'appela pour qu'elle retourne travailler.

— Je dois y retourner, mais je t'envoie un message, dit Damaris à Louise.

— Ça marche.

— Nina, c'était un plaisir, ajouta la jeune femme.

— Plaisir partagé, dit l'intéressé avec un clin d'œil.

Quand Damaris fut assez loin pour ne plus les entendre, Louise fusilla Nina du regard.

— Qu'est-ce que tu lui as dit ?

— Rien d'important, ne t'inquiète pas. Je n'ai fait que suivre ton conseil, me montrer plus amicale. Et j'ai aussi arrangé un nouveau rendez-vous pour toi. Tu pourrais me remercier.

— Tu ne lui as rien dit ?

— Non, je te laisse faire.

— Tu veux que je lui dise demain ? demanda Louise tout à coup anxieuse.

— Ça serait mieux, plus tu fais trainer, plus elle se sentira trahit.

— T'as raison, demain je lui raconte tout, je lui demande.


Au comptoir, Damaris se fit interroger par son collègue.

— Tu fais amie-amie avec la femme fatale ?

— Nina ou Louise ? demanda Damaris.

— Les deux, non ?

— Oui, enfin, je crois que Nina est gentille juste parce que je m'entends bien avec Louise, expliqua Damaris sans rentrer dans les détails.

— En tout cas, c'est ton lieu de travail, évite de passer ton temps à discuter avec les clients.

— Oui, t'inquiète pas, j'avais fini les tables et il y avait personne en comptoir.

Ça peut arriver en quelques secondes, alors soitattentive, ok ?

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