Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 11 : Friendzone

Vendredi soir, Damaris était anxieuse, cette sortie ressemblait à un rencard que les précédents. Tout le contenu de son placard était étalé sur son lit.

— Tu les as vu cette semaine ? demanda Héloïse sur le haut-parleur du téléphone.

— Elles sont venues au café, c'est tout. Je t'envoie une photo de ma tenue, tu me dis ce que tu en penses.

Damaris saisit le téléphone est se prit en photo dans le miroir de sa petite salle de bain, un jeans sombre, un top noir et des baskets.

— J'aime beaucoup ton style Streets, mais tu n'as pas quelque chose de plus sexy ? demanda Héloïse.

— Plus sexy ? t'es sure ? Demanda Damaris en enlevant ce qu'elle portait.

— Tu comptes passer à l'action, non ? Alors mets quelque chose qui leur donne envie d'arracher tout tes vêtements.

Damaris rit à cette phrase, mais Héloïse n'avait pas tort.

— Je suis sure qu'elles porteront des tenues sur mesure, dit Damaris anxieuse.

— C'est pas parce qu'elles ont une piscine et des putains de voitures qu'elles s'habillent pas chez H&M comme tout le monde.

— Tu ne connais pas Nina. Qu'est-ce que tu penses de celle-là ? demanda Damaris en envoyant une nouvelle photo.

Elle avait enfilé un mini-short et un croc-top blanc.

— T'es sérieuse ? s'insurgea Héloïse. T'aurais peut-être dû aller chez H&M, toi.

— Je voulais y aller, mais je n'ai pas eu le temps avec le taf.

— T'as rien d'autres ?

— Si attends.

— Surtout oublie pas de m'envoyer des photos de la soirée. J'espère que quand tu sortiras avec elle, tu m'inviteras à ce genre de soirée.

— On n'est pas ensemble.

— Pas encore. Mais ce soir, t'en embrasse une.

— On verra.

— Damaris, faut que tu te lances. Plonges dans le grand bain, sinon tu vas le regretter.

— T'as raison, mais c'est bien plus facile à dire qu'à faire. J'aimerai bien t'y voir.

Damaris enfila une robe bleue nuit, épaules et dos nus avec un jupon en tulle s'arrêtant au-dessus de ses genoux. Elle envoya une photo à Héloïse qui s'en émerveilla :

— Parfait, il te faut des chaussures et pas des baskets.

— Je dois avoir une paire de talon quelque part, dit Damaris en fouillant son placard, mais faut que je les nettoie. Il est quelle heure ?

— 20h06, elles passent te prendre à quelle heure ?

— 20h30, faut que je me dépêche.

— Ce n'est pas un peu tôt pour aller en boite ?

— On va dans un bar avant.

— C'est la totale. D'ailleurs tu t'es préparé à toutes éventualités ?

— Comment ça ?

— Tout est nickel. Je veux dire, au cas où tu te retrouverais nue.

— Oui, c'est bon, dit Damaris en commençant à se maquiller. Tu me mets la pression.

— Il n'y a pas de pression, tenta de rassurer Héloïse, on envisage juste toutes les éventualités.

Damaris continua à se préparer. Elle raccrocha avec Héloïse quand elle reçu un message de Louise lui disant qu'elles arrivaient.

— Il faut qu'il se passe quelque chose ce soir, dit Nina assise derrière le volant de la Mustang.

— J'ai l'impression qu'on a tout le temps cette conversation. Mais on ne peut pas forcer les choses.

— Mais on est d'accord, s'il ne se passe rien ce soir, il ne se passera jamais rien.

— Je commence à avoir des doutes.

— Comment ça ?

— Je ne sais pas, dit Louise pensive.

— Tu n'as plus envie de sortir avec elle ?

— Je ne sais pas.

— T'aurai pu me dire ça avant que je m'attache à elle.

Elles restèrent quelques minutes silencieuses, parcourant les rues qui les menaient chez Damaris.

— J'ai envie de l'embrasser, dit finalement Louise.

— Fais-le.

— J'ai trop peur qu'elle me repousse. Je te rappel que je l'ai fait fuir quand je lui ai parlé de sortir avec nous deux.

— Ce n'est pas la même chose, expliqua Nina. Elle ne se doutait pas de qui l'attendait. Maintenant, elle connait nos intentions. On verra comment ça se passe ce soir.

— Oui, tu as raison.

— C'est ce soir ou jamais.

Elles arrivèrent devant l'immeuble de Damaris qui les attendait déjà. Elle passa au-dessus de la carrosserie de la voiture décapotée pour s'installer sur la banquette arrière.

— Eh bien, tu t'es faite toute belle Damaris, remarqua Nina. Je vois que t'as laissé tes baskets aux placards.

Elles se garèrent à la périphérie du vieux Tours pour aller dans un bar. Louise avait mis une robe noire très près du corps pour laisser apprécier ses formes généreuses, ses cheveux étaient tirés en une longue et haute queue de cheval lissé. Nina avait passé une robe cache cœur bordeaux et ses cheveux avaient un style coiffé décoiffé, une mèche tombant juste au-dessus de ses yeux.

Une fois dans le bar Damaris se proposa de payer la première tournée en jetant un clin d'œil à Nina.

— Pas d'alcool pour moi, dit Louise, il faut bien que quelqu'un ramène la voiture.

Elles prirent un premier verre, puis un second. Elles riaient, discutaient presque sans filtres. L'atmosphères était électrique, elles se frôlaient et Damaris ressentit un petit moment de panique lorsqu'elle sentit la main de Nina glisser sur son genou.

Elles quittèrent le bar pour se rendre dans la discothèque. Il y avait déjà beaucoup de personnes qui y faisait la queue devant la porte, Damaris doutait qu'elles puissent entrer. Louise gara la voiture et Damaris se rendit compte que c'était la première fois qu'elle conduisait alors qu'elles étaient avec Nina.

Damaris voulu s'arrêter au bout de la file, mais Louise lui prit la main et l'entraina à la suite de Nina. Elles arrivèrent devant les videurs alors que les personnes qui attendaient rouspétaient. Nina et Louise leur firent la bise, ils échangèrent des banalités et Nina présenta Damaris :

— Elle, c'est Damaris, une amie très proche.

— Enchanté Damaris, dit l'un des videurs en lui serrant la main. Tu as de la chance d'être une amie proche de ces deux nanas. Je te souhaite une bonne soirée.

Les videurs s'écartèrent pour les laisser passer ce qui provoqua un brouhaha provenant de la file d'attente. Damaris se sentit tout à coup privilégiée.

Louise et Nina firent la bise à la femme qui tenait le vestiaire et au videur qui était dans le petit hall, à qui elles présentèrent Damaris.

— On ne savait pas que vous veniez ce soir, dit la jeune femme du vestiaire, je ne suis pas sûre que votre table soit encore libre.

— Ce n'est pas grave, dit Louise sans laisser le temps à Nina d'intervenir, on prendra une autre table.

Elles entrèrent dans la salle où quelques personnes se tenaient debout sur la piste, se dandinant sans vraiment oser danser. Nina alla au bar, fit la bise à la barmaid qui fit un signe de la main à Louise.

— Vous connaissez tout le monde ici, fit remarquer Damaris.

— On est des habituées, ça donne quelques privilèges.

Nina revint les mains vide et annonça que leur table aller se libérer.

— Ce n'est pas vrai ! gronda Louise. Tu te sentais obligée de faire ça ?

— Je veux que Damaris est la meilleure expérience de cette soirée, se défendit Nina. Tu es d'accord Damaris ?

— Je, commença Damaris qui fut coupée par Louise.

— Je ne veux pas savoir. Vous avez le chic pour vous liguez contre moi.

— C'est parce qu'on t'aime, dit Nina en embrassant Louise sur la joue.

Damaris ne trouva rien à dire de plus, elle était du même avis. Elles la dirigèrent vers une table de laquelle partait un groupe de six personnes conduit vers une autre table un peu plus petite. Louise souffla en direction de Nina qui était fière d'avoir eu la table qu'elle voulait.

— C'est la table parfaite, dit Nina à l'attention de Damaris, on est éloigné de la piste de danse, mais on voit parfaitement la scène.

Quand leur commande arriva, Louise but une gorgée avant de proposer d'aller danser.

— Mais il n'y a pas encore d'ambiance, se plaignit Nina.

— Viens Damaris, continua Louise en attrapant sa main, laissons miss grognon surveiller nos boissons.

Elles se retrouvèrent au milieu de la piste, d'abord hésitante, Damaris se laissa vite emporté par la musique et Louise qui dansait tout près d'elle. Elle ne savait pas ce qui était le plus enivrant, l'alcool ou le corps de son amie.

Assise sur la banquette, Nina observait les deux jeunes femmes avec désir. Elle avait de plus en plus envie de passer à l'étape supérieur avec Damaris. Elle vit Louise passer ses bras autour de son cou, leur visage à quelques centimètres l'un de l'autre. C'était le moment, Louise se pencha encore un peu plus vers Damaris, mais cette dernière se détourna pour serrer Louise dans ses bras.

Nina fini par les rejoindre sur la piste alors que la boite se remplissait peu à peu. Elle se colla à Damaris qui ne l'avait pas vu s'approcher. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, sa tête lui tournait. Nina posa ses lèvres sur son cou et elle senti tout son corps s'électriser. Elle regarda Louise, les joues rouges. Damaris savait que c'était le moment, l'instant où elle ne devait pas se défiler.

Elle saisit le visage de Louise délicatement et l'approcha du sien, alors que les mains de Nina étaient posées au creux de ses reins, sa langue glissant le long de son cou pour trouver le lobe de son oreille. Mais elle s'arrêta nette quand la voix du Dj se fit entendre pour annoncer l'arrivé de Kalash.

Damaris se dégagea de l'étreinte de Nina, et les trois femmes retournèrent à leur table, toutes autant frustrées, alors que tout le monde se ruait sur la piste.

De là où elles étaient, elles pouvaient profiter du spectacle sans être bousculées pas la foule. Nina invita sa petite amie à danser, éloignées de la foule, c'est comme si elles donnaient un spectacle privé à Damaris qui préféra les regarder elle plutôt que d'être attentive au concert.

Quand Nina caressa la cuisse de Louise en glissant sa main sous le tissu de sa robe et l'embrassa passionnément, s'en était trop pour Damaris qui fuit aux toilettes.

— T'as encore voulu forcer les choses, dit Louise en constatant le départ de sa jeune amie.

— J'en ai assez de prendre des pincettes, elle est mure, tu l'as bien vue.

— Ouai, surement, mais la faire fuir ça ne va pas nous aider. Je vais aller m'excuser.

— Non, reste là, dit Nina en retenant Louise, je vais y aller.

Dans les toilettes, Damaris se passa de l'eau sur le visage et se fixa dans le miroir. Elle se sentait stupide, ce n'était qu'un baiser. Et elle savait que Louise et Nina sortaient ensemble, c'était normal que ces choses-là arrive, et elle savait également qu'elles attendaient plus d'elle. Elle aurait dû sauter sur l'occasion, les rejoindre, les embrasser, et au lieu de ça, elle était dans les toilettes.

Elle entendit la porte s'ouvrir derrière elle et reconnu la silhouette de Nina apparaitre dans le reflet du miroir.

— Ça va ? demanda Nina en s'approchant.

— Oui, désolée, je crois que j'ai un peu trop bu, menti Damaris en détournant les yeux.

— Ça va aller ? s'inquiéta Nina en passant sa main dans le dos de son amie.

— Oui, j'ai juste besoin d'un peu d'air.

Nina fixa Damaris dans le miroir, cette dernière n'osait pas lever les yeux vers elle. La brune voulait prendre les choses en mains.

— Tu es sûre que c'est l'alcool ? demanda-t-elle

— Oui. Oui, bégaya Damaris, quoi d'autre ?

— Damaris, dit Nina en l'obligeant à la regarder, je vais t'embrasser, là, maintenant. Je sais que tu en as envie et moi aussi. Alors faisons-le une bonne fois pour toute.

Damaris ne répondu rien, elle sentait le rouge lui montait aux joues. Nina approcha son visage du sien et lui promit que tout aller bien se passer. Elle déposa ses lèvres sur celles de Damaris pour ce qui fut d'abord un baiser chaste. Puis elle caressa ses lèvres des siennes alors que la jeune femme la pris par la taille pour l'attirer encore plus près d'elle, rendant le baiser tout de suite plus passionné.

Ce fut Nina qui mit fin au baiser, le souffle court, les joues rouges, elle lui dit :

— On devrait peut-être rejoindre Louise, elle s'inquiète pour toi.

Damaris suivi Nina qui la tenait par la main, encore sous l'émotion de ce premier baiser.

Louise attendait sur la banquette, elle se demandait ce que pouvait bien faire ses deux amies, elle espérait que les choses n'allaient pas s'empirer. Quand elle les vit revenir les joues rouges, les lèvres roses et l'air satisfait qui illuminait leur visage, elle comprit qu'il ne s'était pas dit grand-chose dans les toilettes. Nina lui fit un grand sourire et un clin d'œil, ce qui lui confirma ce qu'elle soupçonnait.

Un barman vint leur amener une nouvelle tournée, Damaris bu son verre d'une traite, encore étourdit par le baiser de Nina. Cette dernière s'éloigna avec le barman, voulant laisser Damaris seule avec Louise, espérant qu'elle aussi ai le droit à un premier baiser.

Louise s'approcha de Damaris qui frissonnait déjà, et passa sa main dans ses cheveux, la déposa sur sa nuque.

— Je me demande quel goût ont tes lèvres, dit-elle au creux de l'oreille de Damaris.

Cette dernière se retourna sur son amie, humidifia ses lèvres, et se pencha sur elle sans plus hésiter. Elle était de plus en plus étourdie. Louise glissa sa langue entre les lèvres de Damaris et caressa la sienne. La jeune femme s'accrocha à son cou tellement elle avait peur de s'évanouir. Pour elle, c'était bien plus qu'un baiser. C'était la conclusion de plusieurs jours de réflexion et d'excitation. C'était le début de quelque chose de totalement fou.

Elle continua d'embrasser Louise avec passion, alors que Nina était revenue à la table. Elle s'était assise sans vouloir interrompre ses amies, excité que les choses prennent enfin la tournure qu'elle voulait.

Louise l'aperçut du coin de l'œil, elle tendit la main vers Nina sans plus la regardait, et la tira vers elles quand elle la saisit. Elle rompit son baiser avec Damaris et ses lèvres glissèrent vers celle de sa petite amie. Puis elle incita ses deux amies à s'embrasser.

Damaris avait l'impression d'être dans un rêve duquel elle ne voulait pas se réveiller.

La soirée continua ainsi, elles dansèrent, quelquefois à deux, quelquefois toutes les trois. Elles s'embrassèrent de nombreuse fois sur leur banquette ou au milieu de la piste se moquant que les gens les regardent. Elles burent de nombreux verres, toujours plus ivre d'alcool et de désir.

Elles quittèrent la boite à sa fermeture à quatre heures du matin, Damaris et Nina, bien alcoolisée, ne faisaient que rire, ce qui amusait Louise.

Alors qu'elle assurait au videur qu'elle n'avait rien bu et qu'elle pouvait ramener ses deux amies chez elle, Nina et Damaris s'embrassaient appuyées contre la voiture.

Nina passa sa main sous le jupon de Damaris et caressa l'intérieur de sa cuisse en lui murmurant à l'oreille que la nuit ne faisait que commençait.

Damaris eut un électrochoc, embrassait deux belles femmes en une seule soirée était une chose, couchait avec elles en même temps était une nouvelle étape qui lui semblait encore inaccessible.

— Tu peux me déposer chez moi ? demanda-t-elle à Louise quand elle les rejoignit à la voiture.

— T'es sure ? s'étonna Louise. Quelque chose ne va pas ?

— Non, tout va bien, se défendit Damaris, je préfère juste rentrer.

— Très bien, capitula Louise.

— Qu'est-ce que vous faites les filles ? demanda Nina déjà installée dans la voiture.

— On va y aller, rassura Louise, mais on dépose Damaris chez elle avant.

— Quoi ? Pourquoi ? s'insurgea la brune.

— Je crois que c'est mieux, dit Damaris en prenant place dans la voiture.

— Mais non, le mieux c'est qu'on vienne avec toi, et qu'on t'initie aux plaisirs charnels.

Damaris eut un petit rire gêné, mais Louise la rassura en lui disant que Nina était un peu bourrée, mais qu'elle comprendrait le lendemain au réveil le choix qu'elle avait fait.

Louise descendit de la voiture devant l'immeuble de Damaris pour lui permettre d'en descendre alors que Nina s'était endormie sur le siège passager. Elles s'embrassèrent tendrement et Louise demanda à Damaris si elles allaient encore faire des soirées ensemble.

— Oui, aucun doute là-dessus, répondit Damaris. C'est juste que les choses vont un peu trop vite pour moi. Et puis on a beaucoup bu.

— Ok. Passe une bonne fin de nuit, dit Louise en embrassant une dernière fois Damaris.

Damaris regarda la voiture disparaitre dans une autre rue avant de passer la porte de son immeuble. Elle ne réalisait pas encore si cette soirée était réelle ou juste un rêve qu'elle faisait.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro